Antenne relais : un maire du Rhône engage un bras de fer avec SFR

Le Progrès de Lyon   publié le 20.07.2010 04h00

Le maire d’Écully (69) a alerté l’Association des maires de France (AMF), du bras de fer qu’il a engagé avec SFR après la décision rendue en faveur de l’opérateur de téléphonie mobile par le tribunal administratif. Fin mars, Yves-Marie Uhlrich prend un arrêté d’opposition à la déclaration de travaux que vient de déposer l’opérateur SFR pour l’implantation d’une nouvelle antenne relais sur un immeuble de bureaux. Le maire dénonce « le non-respect des engagements qui fondent le guide des relations entre opérateurs et communes signé par tous les opérateurs en 2007 ». Il pointe l’absence d’une information et celle du schéma de déploiement prévisionnel, normalement faite au maire dans les trois mois qui précèdent la demande. L’appel aux siens par le maire d’Écully est une première en France selon le représentant Rhône-Alpes, Jean Rinaldi, de l’association Les Robins des Toits.

Source : http://www.leprogres.fr/fr/region/l-ain/ain/article/3514833/Antenne-relais-un-maire-du-Rhone-engage-un-bras-de-fer-avec-SFR.html

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Monein : le pylône téléphonique a disparu

La République des Pyrénées.fr   Publié le 19 juillet 2010 à 04h00
Mis à jour à 09h23

L’antenne de téléphonie mobile de Bouygues, d’une hauteur de 30 mètres, a été démontée.

Le pylône de 30 mètres de hauteur avec antenne de téléphonie mobile, érigé sur la propriété Poussier à Monein, quartier Marquemale, a disparu du paysage en ce début de mois de juillet.

Le Collectif du Canton de Monein, membre de l’association nationale Robin des Toits, et de l’association Intercollectif 64 précise que la Société Bouygues a déposé le dit pylône car le contrat de location du terrain, arrivé à échéance, n’a pas été reconduit.

Prenant acte de cette décision, le Collectif demande à la municipalité de faire preuve de vigilance quant aux futures implantations des opérateurs afin qu’ils n’exposent plus la population à des champs électromagnétiques supérieurs à 0,6V/m.

Ce seuil maximal de sécurité sanitaire est recommandé dans un Rapport international de scientifiques (août 2007) nommé Bioinitiative qui a été pris en compte par le Parlement Européen en 2008, validé par l’Agence européenne de l’environnement et qui à ce jour est non contredit.

Source : http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2010/07/19/le-pylone-telephonique-a-disparu,147307.php

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Le téléphone portable, un véritable nid à microbes

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 17/07/2010 08:08 | G.C.

Le téléphone mobile abriterait cinq cents fois plus de bactéries que le siège des toilettes. Non, vous ne rêvez pas ! C’est ce que révèlent les chercheurs britanniques du département de microbiologie de l’université de Manchester qui viennent de découvrir que le portable – objet à touches ou tactile qui ne nous quitte plus – est en réalité un véritable nid à microbes. Et pour cause, toujours collé à notre oreille. C’est grave docteur ? « C’est un fait, notre portable est porteur de germes. Nous nous contaminons lorsque, par exemple, nous sommes dans la rue le midi, prêt à manger un sandwich, que notre téléphone sonne et que nous ne nous lavons pas les mains après avoir répondu », met en garde Frédéric Saldmann, médecin spécialiste des questions d’hygiène dans les colonnes du quotidien Aujourd’hui en France. L’étude anglaise est apparemment sans équivoque : les bactéries, conservées au chaud dans nos poches, ne se gênent pas pour pénétrer dans nos oreilles. Des bestioles microscopiques qui se nomment Echerichia coli ou salmonelles, streptocoques ou staphylocoques dorés.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/07/17/875065-Le-telephone-portable-un-veritable-nid-a-microbes.html

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Décoration : gare aux traverses de chemin de fer

lefigaro.fr.gif   Par Marielle Court  le 16/07/2010 | Mise à jour : 12:12

Les professionnels s’engagent à organiser une filière de recyclage de ces vieux bois toxiques. 

Les vieilles traverses de chemin de fer tout comme les poteaux de France Télécom et d’ERDF (Électricité réseau distribution France) ne devraient plus finir leur vie en bordure de potager, comme barrière de jardin, en décoration autour des piscines ou encore en plancher de cuisine… Jeudi, les professionnels ont signé une charte avec Chantal Jouanno, la secrétaire d’État à l’Écologie, dans laquelle ils s’engagent à proscrire la réutilisation de ces vieux bois toxiques par les particuliers, à organiser leur traçabilité et enfin, à mettre en place une filière de collecte et d’élimination.

Il était temps. Toutes ces poutres pseudo-écolos sont traitées à la créosote et parfois avec des sels de cuivre-chrome-arsenic. Des produits (créosote et arsenic) classés cancérigènes, respectivement de classe 2 et 1, et qui perdurent indéfiniment dans le bois. «Pour traiter une traverse en chêne ou en hêtre, il faut entre douze et quinze litres de créosote. Cinquante ans plus tard, le bois est toujours imbibé avec six ou sept litres », rappelle Jacky Bonnemains, le responsable de l’association Robin des bois, à l’origine de l’alerte et signataire de la charte.

Chaque année, ce sont près de 80.000 tonnes de bois traités usagés qui sont retirés des réseaux d’infrastructures de ces opérateurs. France Télécom a pris les devants dès 2000 en développant une filière industrielle, notamment avec une cimenterie, ce qui suppose en amont une unité de broyage et en aval des installations pour récupérer les fumées toxiques. Pour RFF (Réseau ferré de France) l’enjeu reste entier. À lui seul, ce sont plus de 800 000 traverses qu’il va devoir recycler chaque année. «On évalue à six euros le coût de recyclage d’une traverse», explique Hubert du Mesnil, le président de RFF. Une question d’autant plus importante que la créosote est toujours utilisée faute de disposer d’un produit de substitution aussi efficace. «Pour cela il faudra encore attendre au moins dix ans», reconnaît-on dans l’entreprise.

Quant aux particuliers qui ont par le passé choisi d’investir dans ce genre de décoration, il est recommandé d’éviter les contacts cutanés répétés et surtout de brûler ce bois en raison de la grande toxicité des fumées.

Source : http://www.lefigaro.fr/environnement/2010/07/15/01029-20100715ARTFIG00597-decoration-gare-aux-traverses-de-chemin-de-fer.php

En savoir plus :  http://www.lelotenaction.org/rubrique,lot-pollution-a-la-creosote,491342.html

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Pose d’une antenne relais, rue de l’Yser : Orange échoue dans sa deuxième tentative

lavoixdunord.gif   eudi 08.07.2010, 05:12 – La Voix du Nord

LES VISAGES DE L’ACTUALITÉ |

« Ils sont arrivés en catimini. Heureusement, une voisine a vu le camion sur place en ouvrant ses persiennes ! » Hier, la mobilisation d’une vingtaine de riverains de la rue de l’Yser leur a permis d’empêcher l’installation d’une antenne relais par l’opérateur Orange. Récit d’une matinée de tension, avec épilogue heureux pour les protestataires… « Mais il faut continuer le combat ! »

PAR BRUNO DERAM

tourcoing@lavoixdunord.fr PHOTOS « LA VOIX »

Yves Clément est le président de l’association « Risquons Tout pour l’environnement », mobilisée contre l’installation de cette antenne, rue de l’Yser, près de la Belgique, face à la petite rue du Gallodrome. Ce mercredi matin, avec deux bonnes dizaines de riverains aussi sympathiques que résolus, il est bien déterminé à faire obstacle à cette implantation… « C’est la santé de nos enfants et la nôtre que nous défendons par rapport aux ondes électromagnétiques, s’indigne-t-il. Regardez, vous avez un groupe scolaire (Camille-Claudel à Neuville) à moins de 100 m. Et l’hôpital pas loin, de même qu’une structure de l’EPSM. Sans oublier les habitants… » C’est sur un terrain privé accueillant des garages que l’entreprise missionnée par Orange s’apprête à installer le mât de 14 m de haut. Yves Clément revient sur le combat de son association. « Il y a presque deux ans, déjà, ils avaient prévu d’installer cette antenne sans en informer les riverains. Et voilà qu’ils recommencent. Ils agissent sans même avoir d’autorisation de voirie pour installer le camion-grue sur le trottoir, le temps de la manoeuvre ». À l’origine, la mobilisation des habitants avait trouvé plus qu’un écho favorable auprès de la municipalité tourquennoise. Un conseil était programmé le soir-même de leur action, le 19 novembre 2008. Comme un seul homme, les élus y adoptaient un moratoire, décidant de surseoir à toute installation d’antenne de radiotéléphonie mobile pour une durée d’un an. Mais le tribunal administratif avait ensuite annulé ce moratoire, en novembre 2009. Dès lors, l’opérateur, avec l’autorisation de travaux obtenue en 2008, pouvait décider à nouveau d’installer l’antenne. Toujours sans concertation avec les riverains… « Alors, surpris ? Nous aussi ! », a lancé Bernard Despierre adjoint au maire, lors de son arrivée (à vélo, ça va de soi !) sur les lieux du litige, hier matin. L’élu Vert a aussitôt contacté le responsable régional développement d’Orange. « J’ai argué du fait que nous avons vécu la même situation, il y a presque deux ans, avec l’absence de concertation et d’information des riverains sur l’installation du mât.

 » Bernard Despierre reconnaît n’avoir guère de latitude, le tribunal administratif ayant rejeté le moratoire de la Ville. « Nous avons, regrette-t-il, assez peu de moyens d’empêcher l’implantation. Mais on se dirige, d’ici la fin de la matinée, sur une suspension.

 » Quels ont été les termes de la négociation téléphonique avec Orange ? On ne le saura pas, mais en fin de matinée, l’adjoint, resté toujours très calme, a pu annoncer que l’opérateur avait décidé de surseoir à l’installation. Fin août, les deux parties reprendront contact pour une « mise à plat de ce dossier », avec les riverains et l’association « Risquons Tout pour l’environnement ». D’ici là, son président va préparer une action judiciaire au civil, avec l’association Robin des Toits… •

Source :  http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Tourcoing/actualite/Secteur_Tourcoing/2010/07/08/article_pose-d-une-antenne-relais-rue-de-l-yser.shtml

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WiMax : Bolloré Télécom remporte le grand chelem

Le Figaro.fr   Par Marie-Cécile Renault le 07/01/2010 | Mise à jour : 17:53 

Bolloré Télécom rachète à Altitude deux licences WiMax, l’une en Alsace, l’autre en Bourgogne.

INFO FIGARO – Alors que le trafic data explose sur les mobiles, Bolloré Télécom, chantre du WiMax, croit plus que jamais à l’avenir de l’Internet haut débit sans fil. Selon nos informations, l’entreprise, filiale du groupe Bolloré, vient de racheter à l’opérateur Altitude les licences WiMax des régions Alsace et Bourgogne. Grâce à cet investissement, Bolloré Télécom, présidée par Dominique Roux et dirigée par Marc Taïeb, détient désormais des licences WiMax sur l’ensemble du territoire national.

En 2006, l’entreprise avait déjà remporté 12 licences régionales pour 78 millions d’euros au terme d’un vaste appel d’offres. Puis, en juin 2008, elle avait racheté à TDF ses licences WiMax sur 8 régions. Avec les deux licences qu’il vient de racheter à Altitude, Bolloré Télécom réalise le grand chelem : il est désormais le seul opérateur, avec Free, à avoir une couverture nationale.

En 2006, le régulateur des télécoms (Arcep) avait attribué deux licences WiMax par région. A côté de Bolloré Télécom, SFR détient également des licences WiMax dans deux grandes régions : l’Île de France et Paca, Altitude en a toujours une dizaine, et plusieurs conseils régionaux ont la leur comme en Bourgogne, Corse, Bretagne ou Poitou Charente.

Le déploiement du Wimax a pris du retard, comme c’est souvent le cas avec les nouvelles technologies dans les télécoms. Mais de nombreux opérateurs restent convaincus de son utilité. Tout d’abord pour couvrir des zones où on ne peut pas mettre de la fibre optique. Le WiMax permet d’apporter le signal haut débit sans fil à des institutions (gares, aéroports, ports de plaisance, universités…). Il permet déjà le nomadisme et peut être plus tard la mobilité. Cette technologie servira aussi certainement comme complément des bandes de fréquences mobiles classiques (3G, 4G…) qui, compte tenu de l’explosion du trafic data, arrivent presque a saturation dans certains villes. Enfin, cette technologie de l’Internet sans fil est extrêmement utile dans les pays émergents : alors que ces derniers ne possèdent pas ou peu de réseau filaire, le WiMax s’affirme être le meilleur moyen pour y apporter Internet.

Par Marie-Cécile Renault

Source : http://www.lefigaro.fr/medias/2010/01/08/04002-20100108ARTFIG00001-wimax-bollore-telecom-remporte-le-grand-chelem-.php

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Rignac. L’antenne relais fait du grabuge

LA-D-p-che-copie-1.png   PUBLIÉ LE 06/07/2010 08:10 | ANAÏS ARNAL

Cette antenne relais est située à quelques centaines de mètres de l'école et du collège de Rignac./Photo DDM.

Cette antenne relais est située à quelques centaines de mètres de l’école et du collège de Rignac./Photo DDM.

Alors que la puissance de l’antenne relais située en plein cœur de Rignac vient d’être augmentée, le collectif de riverains « Association antenne relais santé publique » revient à la charge pour convaincre la municipalité de faire déplacer ce mât.

Ca fait plus de trois ans que ça dure cette histoire », lance Michel Mirabel, agacé. Le président de l’Association antenne relais santé publique rappelle en quelques dates la genèse du dossier : « Nous avons présenté le problème aux élus en janvier 2007, avons fait circuler une pétition qui a recueilli 850 signatures en octobre 2008, avons écrit plusieurs courriers au maire et au conseiller général qui sont restés sans réponse ».

L’objet de la mobilisation de ce collectif de riverains ? L’antenne relais installée avenue de Rodez, à côté d’un magasin de meuble, d’un supermarché et des établissements scolaires (écoles et collège). « Un permis de construire a été accordé à France Télécom en 1985 ce qui rend légitime la position actuelle du pylône », reconnaît Michel Mirabel. « Après notre pétition, la mairie s’était engagé à prendre un arrêté municipal contre France Télécom Orange mais rien n’a été fait ».

Selon l’association, ces 4 antennes pour téléphones fixes et mobiles et accès Internet causerait des nuisances. « Les plus proches riverains souffrent de troubles du sommeil, d’acouphènes et d’hypertension artérielle ». Des maux qui disparaîtraient lorsque ces personnes s’éloignent quelques jours de leur domicile et réapparaîtraient lorsqu’elles reviennent. Les inquiétudes des habitants sur les conséquences néfastes de la promiscuité avec cette antenne relais ont été confortées en mai dernier lors de la conférence de Pierre Le Ruz, expert et cofondateur du Criirem (Centre de recherche et d’informations indépendantes sur le rayonnement électromagnétique). « Il a pris des mesures au portail de l’école primaire et sur le parking de Marché U : les puissances sont bien supérieures à la norme ».

Mais une nouvelle étape a été franchie début juin lorsque des techniciens sont venus augmenter la puissance des antennes de 900 MHz à 2 100 MHz soit de 41 v/m à 61 v/m. « Que les élus ne se réfugient pas derrière la politisation de cette affaire, on défend la santé et notre association sera dissoute sitôt que l’antenne sera déplacée à plus de 400 mètres de toute habitation », explique le président du collectif qui n’exclue pas une action auprès du procureur de la République si le dialogue de sourds continue. « On ne favorise pas France Télécom Orange, ils sont là ! Quand Bouygues et SFR ont demandé à s’installer, on a retoqué leur projet », se défend le maire Jean-Marc Calvet, ajoutant qu’il s’est adressé à un cabinet d’avocats spécialisés en droit de l’environnement pour convaincre l’opérateur de déplacer ses antennes à l’extérieur du village.


Le chiffre : 1

Lettre >Le maire de Rignac, Jean-Marc Calvet, se dit aux côtés de l’association et a envoyé une lettre à France Télécom suite aux derniers travaux d’augmentation de puissance réalisés pour signifier qu’aucune autorisation n’avait été délivrée par la Ville.

« Les élus doivent assurer la sécurité publique de leurs administrés. On demande le déplacement de l’antenne au nom du principe de précaution » Michel Mirabel, président du collectif de riverains.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/07/06/869016-Rignac-L-antenne-relais-fait-du-grabuge.html

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Qu’est-ce que votre téléphone mobile permet de savoir de vous ?

lemondefr_pet-copie-1.gif   LEMONDE.FR | 06.07.10 | 14h35  •  Mis à jour le 06.07.10 | 15h20

La Commission nationale informatique et libertés (CNIL) a mis à jour, fin juin, son son son guide de conseils pratiques

à destination des utilisateurs de smartphones, ces téléphones disposant d’un accès à Internet et d’applications évoluées.

Près d’un téléphone sur quatre vendu en France appartient à cette catégorie, d’après les derniers chiffres de l’institut GFK. Tous constructeurs et systèmes d’exploitation confondus, ces mobiles proposent notamment des fonctions de géolocalisation poussées, via un GPS, comme des cartes interactives ou des applications permettant de retrouver un téléphone perdu.

LES DONNÉES GÉOGRAPHIQUES

Comment sont utilisées ces données sensiblesconcernant vos déplacements, qui peuvent notamment être utilisées pour vous proposer de la publicité ciblée ? Tout dépend des applications utilisées, mais aussi du constructeur de l’appareil. Une application comme Foursquare, un réseau social basé sur les endroits que vous fréquentez, peut ainsi utiliser les données concernant vos déplacements de diverses manières, à moins que vous ne vous y opposiez. La politique de respect de la vie privée de l’éditeur, très détaillée, dresse une liste extensive des informations qui peuvent être transmises à des tiers, sur plusieurs pages.

Du côté des constructeurs et éditeurs de systèmes d’exploitation, les règles varient. Pour le lancement de l’OS4, la dernière version du système d’exploitation des téléphones iPhones d’Apple, l’entreprise basée à Cupertino a procédé à une modification de sa politique de confidentialité. La nouvelle version précise désormais que « pour fournir des services de géolocalisation sur les produits Apple, Apple et ses partenaires et licenciés peuvent collecter, utiliser et partager des données de localisation précises, y compris la localisation géographique en temps réel de votre ordinateur ou appareil Apple. Ces données de localisation sont collectées anonymement dans un format ne permettant pas de vous identifier. »

Apple n’a pas précisé quels partenaires de l’entreprise pourraient avoir accès aux informations de géolocalisation, ni leur durée de conservation. Elle n’explique pas non plus si ces données seront utilisées par son système de distribution de publicité, iAds, pour proposer des publicités ciblées. La modification de la politique de vie privée s’est accompagnée de l’ajout d’un nouveau menu d’options sur les produits Apple, permettant de bloquer la collecte des informations géographiques par des éditeurs tiers. Il ne permet cependant pas de bloquer la collecte par Apple de ces données.

Google, qui édite le système d’exploitation Android, collecte également des données de géolocalisation, « si vous utilisez des produits et des services associés à une zone géographique, tels que Google Maps pour mobile ». Le moteur de recherche assure toutefois ne pas stocker les données de ses services « Latitude » ou « Ma position » sur Google Maps. Ces informations sont simplement transmises au travers des relais de l’opérateur téléphonique, qui est seul à détenir ces données.

LES APPLICATIONS ESPIONNES

Tout comme les ordinateurs, les smartphones peuvent également être la cible de virus et de logiciels-espions, qui peuvent transmettre des données personnelles à des tiers. L’éditeur d’antivirus chinois NetQin a ainsi révélé cette semaine l’existence d’un vaste réseau de téléphones contrôlés par un virus s’attaquant aux mobiles utilisant le système d’exploitation Symbian de Nokia. Le virus se propage par le téléchargement d’applications et des envois par mail ou SMS.

Les applications malveillantes peuvent exister sur toutes les plates-formes : fin juin, Google a utilisé une fonction de suppression à distance d’applications sur ses terminaux Android pour retirer deux logiciels créés par un spécialiste de la sécurité informatique, qui voulait démontrer qu’il était aisé d’introduire des applications potentiellement dangereuses sur l’Android Market de Google. Un grand nombre d’applications pour ces smartphones demandent l’accès à des données personnelles de l’utilisateur, même si celui-ci est libre de leur refuser l’accès, note une étude de SMobile Systems.

Des applications ciblées, dont le but est d’espionner le téléphone de ses proches, sont égalementcommercialisées illégalement depuis plusieurs années. Dans ce cas, c’est une personne qui a eu physiquement accès au téléphone qui installe le mouchard, sans passer par les catalogues d’applications en ligne que proposent la plupart des éditeurs.

LE CAS BLACKBERRY

Dans ses recommandations, la CNIL pointe également un problème particulier touchant les Blackberry, construits par RIM. Ces téléphones, très utilisés notamment dans le monde des grandes entreprises, ont la particuliarité de faire transiter leurs informations par le réseau de RIM.

Le statut des données transmises aux Blackberry pose problème, pour certains experts de la sécurité informatique : les serveurs de RIM pour l’Europe étant situés en Angleterre, ils craignent que les données ne puissent être interceptées par les services de renseignement américains. Depuis 2007, le chef de l’Etat, les ministres ou encore les militaires de haut rang ont d’ailleurs étéenjoints d’abandonner les terminaux du constructeur canadien, qui assure de son côté que l’encryptage des données qu’il pratique met ses clients à l’abri des interceptions.


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