Mediator, coupe-faim dangereux et longtemps toléré

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Par ERIC FAVEREAU

Deux études ont confirmé, hier, que le médicament a tué plus de 500 personnes.

On pouvait imaginer qu’après l’affaire du sang contaminé, puis celle de l’hormone de croissance, et surtout avec la création des agences de sécurité sanitaire, les pouvoirs publics s’étaient donné les moyens de répondre efficacement aux dangers éventuels de certains médicaments ou pratiques médicales.

Patatras. Voilà qu’une nouvelle affaire leur explose à la figure : celle du Médiator, médicament coupe-faim produit par le laboratoire français Servier. Non seulement ce produit était inefficace, mais il se révèle dangereux. Hier, lors d’une réunion de la commission nationale de pharmacovigilance, deux études – l’une élaborée par la Cnam et l’autre par l’épidémiologiste Catherine Hill – confirment les premiers travaux qu’avait révélés le Figaro le mois dernier. Le Médiator serait bel et bien responsable de la mort de 500 à 1 000 patients. Et ce matin, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), fortement mise en cause dans la gestion de ce dossier, va annoncer une série de mesures, dont une campagne d’information pour rechercher tous les patients qui ont pu prendre ce qui ne devait être qu’un médicament de confort.

Hypertension.«Cette affaire est gravissime, explique le député socialiste Gérard Bapt, responsable de la mission santé sur l’assurance maladie. Non seulement elle met en cause gravement le laboratoire Servier, mais aussi l’Afssaps.» Réponse, hier, de Jean Marimbert, directeur de l’Afssaps : «Il est facile de réécrire l’histoire. Peut-être n’avons-nous pas été assez rapides, mais on ne pouvait inventer des données que l’on n’avait pas.» Certes… Mais il n’y a qu’en France qu’une telle catastrophe a eu lieu.

Reprenons. Jusque dans les années 1990, les laboratoires Servier étaient leader sur le marché des coupe-faim, type anorexigène (provoquant une anorexie momentanée), avec deux produits : l’Isoméride puis le Médiator. Rapidement, le premier se montre dangereux, provoquant, entre autres, de l’hypertension pulmonaire artérielle (HTPA). En France, il sera interdit, non sans mal, en 1997. Et le Médiator ? Il continue, du moins dans l’Hexagone, son petit bonhomme de chemin. De formulation chimique légèrement différente de l’Isoméride, il est proche de la famille des fenfluramines. On sait que le risque de HTPA peut exister, comme l’atteinte des valves cardiaques. Mais qu’importe, on continue. En 1999, la commission de transparence rend son avis. Service médical rendu du Médiator ? «Insuffisant.» Ce n’est pas grave, on continue, et on le rembourse à 65%. Il est normalement réservé aux diabétiques en surpoids.

Plaintes. En février 1999, un médecin, le Dr Chiche, fait une première déclaration d’insuffisance aortique chez un patient ayant reçu du Médiator. On continue. Alors que de nombreux pays, dont les Etats-Unis, retirent ce produit, les laboratoires Servier se démènent pour dire que le Médiator n’a rien à voir avec l’Isoméride. Plus de 300 000 patients en reçoivent chaque année. Pour un chiffre d’affaires de 300 millions d’euros.

Bien souvent, ce sont des généralistes qui en prescrivent, mano largo, en dehors des recommandations cliniques. Mais on laisse faire. Faut-il noter qu’alors, le directeur scientifique de Servier est aussi trésorier de la Société française de pharmacovigilance et de thérapeutique ?

Il faudra attendre 2009 pour que les choses changent, quand une pneumologue hospitalière de Brest, le Dr Irène Frachon, est étonnée par des patients qu’elle reçoit. «Rétrospectivement, c’était comme le nez sur la figure, et pourtant on ne le voyait pas», raconte-t-elle. En juillet 2009, une étude brestoise, faite sans moyens, tombe : «70% des malades souffrant d’atteintes inexpliquées de leur valve mitrale ont été exposés à une prise de Médiator.» En novembre 2009, l’Afssaps se décide à suspendre le Médiator. Comment justifier pareille lenteur ? «Nous n’avions, jusqu’à la fin 2008, qu’un seul cas confirmé de la valvulopathie cardiaque», se défend Jean Marimbert. «Et je ne pouvais pas prendre une décision sur ce seul cas. Mais c’est vrai, il nous a manqué des éléments de surveillance épidémiologique pour croiser les données.»

Une dizaine de plaintes ont été déposées. On attend la réaction de la nouvelle secrétaire d’Etat à la Santé, Nora Berra, qui a été pendant dix ans salariée de l’industrie pharmaceutique.

Source : http://www.liberation.fr/societe/01012302450-mediator-coupe-faim-dangereux-et-longtemps-tolere

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Effets des antennes relais de téléphonie mobile sur les têtards et grenouilles : les villes se sont transformées en laboratoires.

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www.next-up.org Publication scientifique gouvernementale US www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20560769

Balmori A. C/Navarra, Valladolid, Espagne abalmori@ono.com

Résumé
Une expérience scientifique a été réalisée en exposant des oeufs et des têtards de la grenouille rousse (Rana temporaria) à un rayonnement électromagnétique Hautes Fréquences artificiel micro-ondes provenant de plusieurs antennes relais de téléphonie mobile (cellulaire) situées à une distance de 140 mètres. L’expérience a duré deux mois, à partir de la phase d’oeufs jusqu’à un stade avancé de têtards avant la métamorphose. Les mesures de l’intensité de champ électrique (RadioFréquences et micro-ondes) obtenues des émissions des trois différents tests ont été de 1,8 à 3,5 V / m. Résultats : Dans le groupe exposé (nb = 70 ex), il a été constaté une coordination des mouvements faibles, une croissance asynchrone, ceci dans les deux types de têtards (petits et grands) et une très forte mortalité (90%). En ce qui concerne le groupe témoin (idem : nb = 70ex) dans les mêmes conditions, mais à l’intérieur d’une cage de Faraday, il a été constaté une coordination des mouvements totalement normale, une croissance synchrone et une très faible mortalité de 4,2% a été obtenue. Ces résultats indiquent que les rayonnements HF artificiels micro-ondes émis par les antennes relais de téléphonie mobile dans une situation réelle peut affecter le développement et peut provoquer une forte augmentation de la mortalité des têtards exposés.

Cette recherche pourrait avoir d’énormes implications pour le monde naturel (faune), qui est maintenant exposé à des niveaux d’irradiations élevés de rayonnements artificiels micro-ondes à partir d’une multitude d’antennes relais de téléphonie mobile.

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HAUTES-ALPES Une expérimentation qui interpelle

Le Dauphiné Libéré

Session de rentrée hier, pour les conseillers généraux, avec un ordre du jour peu conséquent. Le DL/Vincent OLLIVIER

Session de rentrée hier, pour les conseillers généraux, avec un ordre du jour peu conséquent. Le DL/Vincent OLLIVIER

Séance plénière express hier au conseil général. Peu de dossiers étaient en effet à l’ordre du jour de cette cession, tenue surtout « pour plus de confort et pour éviter d’avoir trop de dossiers à voir lors de la séance d’octobre consacrée aux orientations budgétaires et à la décision modificative » comme l’a expliqué en ouverture Jean-Yves Dusserre le président du conseil général.

La plupart des dossiers présentés ont d’ailleurs été votés à l’unanimité, comme le pacte territorial d’insertion, l’aire de lavage des camions à proximité de l’abattoir, l’aide aux centres de vacances…

Une technologie sans fil au Sauze-du-Lac
Un seul sujet aura finalement porté vraiment à discussion. Il s’agit d’une expérimentation technologique sans fil qui sera réalisée par la société BluWan. Elle sera testée sur la commune du Sauze-du-Lac, à partir d’un site d’émission basé à Micropolis, à Gap. Il s’agira d’offrir à cette commune un accès “triple play” (Internet très haut débit, téléphonie illimitée, télévision haute définition). Le montant de cette expérimentation est estimé à 80 000 € à la charge du conseil général. Somme à laquelle s’ajoutent 20 000 € pour une campagne de mesures indépendantes des résultats techniques constatés.

« Cette expérience reposerait uniquement sur les épaules du conseil général. D’autres sont peut-être mieux armés pour le faire » constate le conseiller d’opposition Bernard Jaussaud, tout en soulignant que « 100 000 €, c’est un coût important. Il faudrait trouver peut-être d’abord des cofinancements ».

Christian Graglia, président du groupe d’opposition, s’interroge quant à lui sur l’étude qui sera réalisée pour prouver l’innocuité de ce type d’ondes. « Comment peut-on prouver que ce n’est pas nuisible ? » demande-t-il. Pour Jean-Yves Dusserre « les nuisances seront en deçà des normes admises même par les associations de défense ».

Privés de télé ?
Le conseiller général de Barcillonnette et maire de Lardier-et-Valença, Rémi Costorier a profité de ce sujet pour revenir sur la problématique de la TNT et pour rappeler qu’avec la disparition de la télévision analogique en 2011, certains foyers risquent de se retrouver sans télévision. C’est le cas par exemple des habitants dépendant du réémetteur de Valença qui, s’il n’est pas équipé, privera de télévision plus de 1 000 habitants. Le conseiller général du canton de Tallard Jean-Michel Arnaud a tenu à le rassurer, en faisant état des réponses positives qu’il a pu obtenir du ministère sur ce dossier.

« Le grand noir ne sera pas présent sur les téléviseurs au mois de juillet 2011 » assure Jean-Michel Arnaud.

Au final, l’opposition s’est abstenue pour cette délibération.

par Véronique OURY le 15/09/2010 à 05:00 

Source : http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2010/09/14/une-experimentation-qui-interpelle

Pour en savoir +

http://www.lexpansion.com/high-tech/bluwan-parie-sur-les-hyperfrequences-contre-la-fibre-optique_127297.html

http://netdelib.cg05.fr/NetelibInternetDocs/ConseilGeneral/2010/09/14/DELIBERATION/D00XG.pdf

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Les hypersensibles 2 – France Inter – Nous autres – 12/11/2010

Les hypersensibles 2 - France Inter - Nous autres - 12/11/2010Repris par robin-copie-10.jpg

Electrosensibilité et MCS – Hypersensibilité chimique multiple



Cliquer ici pour écouter l’émission 


Il n’a pas été facile de trouver un coin où s’asseoir avec Olivier. 

Olivier est ce qu’on appelle un électro-hypersensible. Il ne supporte pas les ondes électro-magnétiques. Avec Inés Léraud, ils ont dû chercher un endroit où les ondes ne sont pas trop fortes, Olivier se promène toujours avec son détecteur d’ondes, ils ont testé plusieurs lieux avant de s’installer sur un banc au milieu du parc du Morbras. C’est un des rares endroits où Olivier ne souffre pas. 

L’histoire de l’hypersensibilité d’Olivier a commencé en 2002. C’est une histoire intéressante et différente de celle de la semaine dernière parce qu’elle est, d’une certaine façon, exemplaire. Elle montre qu’électro et chimico hypersensibilité sont souvent associées. 

Olivier a d’abord été intolérant aux produits chimiques avant de devenir allergique aux ondes électro-magnétiques. Voilà le début de son histoire. Au printemps 2002 Olivier vitrifie l’escalier de sa maison, et dort dans la pièce d’à côté toutes portes fermées. Le lendemain matin, il est réveillé par des brûlures, ses yeux, ses narines, sa bouche, sa gorge en feu, il était en train de suffoquer. Passés deux trois jours les symptômes disparaissent, Olivier ne consulte pas de médecin et il reprend le cours de sa vie. 

Ce n’est qu’un an plus tard, en mai 2003, alors qu’il doit intégrer de nouveaux locaux à son travail qu’Olivier a compris qu’il était malade. A cette époque, Olivier travaillait dans une banque, sur cette nouvelle plateforme, tout avait été refait à neuf, du sol au plafond, peintures, moquette, mobilier. Olivier n’a pas supporté. 

C’est un reportage d’Inés Léraud, avec Olivier et le Professeur Belpomme. 

 
Source : http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/nousautres/index.php?id=96828

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Les électrosensibles – France Inter – Nous autres – 05/11/2010

Les électrosensibles - France Inter - Nous autres - 05/11/2010 repris par robin-copie-10.jpg

vendredi 5 novembre 2010

Les Hypersensibles 1

Eléonore est ce qu’on appelle une électro-hyper sensible. Elle a développé en déménageant dans son nouvel appartement du 6ème arrondissement de Paris une hypersensibilité aux ondes électro-magnétiques.

EHS: électro-hyper sensibilité ou hypersensibilité électromagnétique.

C’est une pathologie reconnue et décrite depuis peu par l’OMS. Et ça pourrait être un des scandales sanitaires du 21ème siècle. Selon l’association Robin des Toits, 2,5 à 5% de la

population française serait atteinte de EHS, soit 1,6 à 3,2 millions d’individus souffriraient de troubles dus à l’exposition aux champs électro-magnétiques.

Pression dans les tempes, fatigue, maux de tête, troubles de la mémoire, troubles de la concentration, troubles du sommeil, au début Eléonore ne comprenait pas ce qui lui arrivait.

Son mari souffrait aussi des mêmes symptômes et sa fille d’à peine 2 ans a commencé elle aussi a changer de comportement quand ils se sont installés dans leur nouvel appartement. Au début, Eléonore a cru que c’était les peintures, le parquet qui les rendaient malades mais quand elle s’est rendue compte que ses voisins d’immeuble souffraient des mêmes symptômes, elle a compris que ce n’étaient pas les travaux qui étaient en cause et elle a décidé de mener sa propre enquête.

Une enquête à la Erin Brokovitch comme elle dit, pour essayer de comprendre ce qui pouvait bien se passer. En même temps qu’elle joue les détectives, Eléonore s’est rendue compte qu’elle était devenue détecteur des champs électro-magnétiques, elle s’est mise à sentir les antennes relais, la wifi des amis, les téléphones portables ouverts, elle s’est mise à réagir aussi aux ampoules à basse tension, aux néons. Et puis à force de recherche, elle a découvert une antenne relais cachée sur un toit en face de chez elle.

C’est un reportage d’Inés Léraud, avec Eléonore, et avec Francis Chateauraynaud, sociologue des alertes et des controverses.

Source : http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/nousautres/index.php

A voir sur le site de robin des toits

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Ce satellite qui mettra fin aux zones blanches

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 12/11/2010 07:57 | Philippe Rioux

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Le satellite Ka-Sat est en cours d'assemblage à Toulouse./ Photo EADS Astrium.

Un satellite révolutionnaire, actuellement en cours d’assemblage chez Astrium à Toulouse, va apporter internet à haut débit à tous ceux qui en sont privés. Ce sera la fin des zones blanches en 2011.

Au printemps prochain, la fracture numérique ne sera plus qu’un lointain souvenir. Ceux d’entre nous qui, dans le Grand Sud, sont privés d’internet à haut débit ou ne disposent que d’un accès avec un faible débit car ils habitent dans une sinistre zone blanche – à la campagne ou la montagne mais aussi en ville – pourront enfin bénéficier d’une connexion à la Toile avec suffisamment de puissance pour profiter de tous les services numériques qui sont aujourd’hui devenus indispensables aux particuliers comme aux entreprises.

Cette révolution, on la doit à Eutelsat, l’opérateur de communications leader mondial de la diffusion de programmes de télévision. Celui-ci a passé commande à Astrium, la filiale d’EADS, d’un satellite de nouvelle génération exclusivement dédié à l’accès à internet. Ce satellite, actuellement en cours d’assemblage à Toulouse, exploitera la bande de fréquence Ka et la technologie multispot (voir infographie) et couvrira toute l’Europe et une partie du bassin méditerranéen (Maghreb, Égypte, Lybie, etc.).

Le satellite Ka-Sat fournira une nouvelle génération de services Tooway, le nom commercial de la technologie de communication bidirectionnelle entre l’abonné et le satellite. Tooway existe déjà avec les satellites Hot Bird 6 et Eurobird 3, avec des débits de 1024 kps en émission et 384 kbps en émission. Avec Ka-Sat, on passera au niveau supérieur avec des débits de 10 Mbps en réception et de 4 Mbps en émission ; bien supérieurs à ceux que l’on connaît avec les traditionnelles connexions ADSL.

Mieux, le coût pour l’abonné sera très raisonnable, de l’ordre d’une trentaine d’euros par mois contre plus de 200 aujourd’hui si l’on veut de tels débits. « Ce satellite de nouvelle génération permet aux satellites de revenir dans la course de l’accès à internet à haut débit », explique Yves Blanc, directeur des affaires institutionnelles et internationales d’Eutelsat. « Pour couvrir en haut débit 95 % de la population, il faut investir 10 M€ par voie terrestre contre 200 000 € avec le satellite », explique-t-il.

Un élément qui séduit les opérateurs de télécommunication. La semaine dernière à Toulouse, plusieurs fournisseurs d’accès à internet (FAI) sont ainsi venus de toute l’Europe pour découvrir le satellite et peaufiner leurs offres. « Ka-Sat sera lancé d’ici Noël et commercialement opérationnel en mars 2011 pour 1 million de clients potentiels en Europe dont 200000 en France », précise Yves Blanc.

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Ka-Sat fabriqué à Toulouse
Dans la salle blanche Astrolabe 1, le site d’assemblage d’Astrium à Toulouse, on ne peut pas manquer le satellite Ka-Sat, qui se distingue de ses voisins par une plus grande taille et par une complexité évidente. « Ka-Sat embarque quatre fois plus d’équipements qu’un satellite classique de six tonnes », expliquent Aziz Bouhia, chef du projet Ka-Sat chez Astrium et Jean-François Charrier, directeur du marketing et des relations institutionnelles.

Trois ans de travail
Le satellite est actuellement dans la phase finale de son assemblage, qui a été réalisé par les équipes d’Astrium en étroit partenariat avec celles du client Eutelsat. Ce satellite unique au monde a mobilisé 400 personnes et nécessité quelque 800 mètres de tuyaux guideurs d’ondes. Ses pièces ont été fabriquées sur dix sites d’Astrium situés dans quatre pays (France, Espagne, Allemagne et Grande-Bretagne). Au final, il aura fallu trois ans pour construire ce premier satellite HTS (high throughput satellite).

Ka-Sat va encore subir plusieurs tests pour voir comment il se comportera dans l’espace. Tests acoustiques, de réception-émission, de températures (de – 170 °C à +120 °C). Un vrai parcours du combattant réalisé sans sortir du site toulousain d’Intespace.

Une fois cette ultime étape franchie, Ka-Sat quittera Toulouse par un gros-porteur en direction de la base de lancement de Baïkonour au Kazakhstan. Un lanceur Proton l’enverra dans l’espace avant Noël où il rejoindra sa position géostationnaire à 9° Est. Une nouvelle phase de tests commencera alors entre le satellite et les stations au sol reliées à internet. Les premières offres commerciales sont prévues fin mars 2011.

Ph. R.
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Internet à 100%
La technologie Tooway développée par Eutelsat et qui sera boostée par le satellite Ka-Sat, va permettre à partir des offres proposées par les opérateurs de couvrir 100 % de la population de Midi-Pyrénées en haut débit. De nombreuses zones rurales et montagneuses – voire certains quartiers urbains – vont ainsi découvrir les joies du net avec une qualité optimale. Selon le dernier diagnostic de la société de l’Information en Midi-Pyrénées réalisé par l’Ardesi, l’agence de la Région chargée du numérique, en 2009, 97 % de la population pouvait accéder à internet à haut débit… mais seulement 57,39 % avec une offre dégroupée en ADSL 512Kb/s, en 2009, contre 70 % au niveau national. L’offre de connexion par satellite trouve donc là toute sa pertinence pour offrir le choix entre plusieurs opérateurs. C’est la raison pour laquelle la technologie Tooway (commercialisée par SFR notamment) est la seule pour l’instant à avoir reçu du gouvernement le label « Haut débit pour tous. »

Ph. R.
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Le chiffre : 375
millions > d’euros. Eutelsat est le seul opérateur à avoir décidé d’investir 375 millions d’euros dans le satellite de nouvelle génération Ka-Sat

Comment marche le satellite Ka-Sat ?

Source :   http://www.ladepeche.fr/article/2010/11/12/946466-Ce-satellite-qui-mettra-fin-aux-zones-blanches.html

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Antennes relais cellulaires: les preuves d’effets biologiques s’accumulent

Le Soleil  Publié le 12 novembre 2010 à 15h14 | Mis à jour le 12 novembre 2010 à 15h05

À la lumière de ces études, les auteurs...

À la lumière de ces études, les auteurs américains croient que les normes devraient interdire la construction d’antennes relais cellulaires à moins de 500 mètres de la population et à une hauteur minimale de 50 mètres.

Pierre Asselin
Le Soleil
(Québec) De plus en plus d’études font état de problèmes de santé parmi la population vivant à proximité d’antennes relais cellulaires, concluent les auteurs d’un article que vient de publier le Conseil national de recherches Canada (CNRC).

La revue en ligne Dossiers Environnement, des Presses scientifiques du CNRC, vient en effet de publier les résultats d’une revue de la littérature réalisée par un biologiste américain de l’Université de Washington, Henry Lai, et Blake Levitt, une journaliste scientifique.

«On ne peut plus vraiment continuer à nier les symptômes qui sont rapportés de bonne foi, écrivent-ils. Ces observations couvrent maintenant une période de 50 ans. Il ne s’agit plus de savoir si les symptômes sont d’origine psychosomatique – cela fait insulte aux médecins et aux citoyens qui en font état. La seule question qui se pose maintenant, c’est d’établir des normes d’exposition.»

Les deux auteurs ont identifié plusieurs articles scientifiques qui font état d’effets biologiques causés par des radiations de faible intensité, comparables à ce que subiraient des personnes vivant à une distance de 50 à 150 mètres d’antennes cellulaires.

Parmi ces effets, on signale une perte de calcium dans des cellules cancéreuses humaines. Chez la souris, on signale une diminution des fonctions reproductives et aussi une hausse de perméabilité de la barrière hémato-encéphalique, censée protéger le cerveau contre les infections.

«Voilà 10 ans, on relevait peut-être une douzaine d’études qui rapportaient des effets de radiations à faible intensité, alors qu’aujourd’hui, nous en avons dénombré plus de 60» peut-on lire dans l’étude.

Accumulation possible des effets

La plupart des recherches ont été faites à partir d’expositions brèves, mais de plus en plus d’indices laissent croire à une accumulation des effets sur une période prolongée. Ils citent entre autres une étude portant sur cinq générations de souris exposées à des radiations de faible intensité. Alors que cette recherche notait une baisse de fertilité chez la première génération, les auteurs ont trouvé des souris stériles à la cinquième génération.

L’article rapporte aussi les observations faites par trois médecins allemands qui disent avoir observé une hausse abrupte des symptômes de maux de tête, de léthargie, de pertes de concentration, de dépression et de sensations de brûlure parmi la population de Hessaian Rhoen, après l’implantation d’un système de télédiffusion numérique.

Une étude réalisée sur une population de 1000 personnes, de 1994 à 2004, encore en Allemagne, a trouvé une hausse significative de l’incidence de cancers chez les personnes ayant habité plus de cinq ans à moins de 500 mètres d’une antenne. Le risque de cancer dans ce groupe était trois fois plus élevé que ce qu’on observait chez ceux qui étaient plus éloignés des antennes.

Risque de cancer plus élevé

Des résultats semblables ont aussi été obtenus par une équipe israélienne qui a comparé différents groupes à l’intérieur de la ville de Netanya ainsi que des groupes témoins à la grandeur du pays. Le risque de cancer était quatre fois plus élevé dans la zone la plus rapprochée des antennes cellulaires.

À la lumière de ces études, les auteurs américains croient que les normes devraient interdire la construction d’antennes à moins de 500 mètres de la population et à une hauteur minimale de 50 mètres.

Présentement, au Canada, aucune norme ne fixe de distance minimale entre une zone habitée et une antenne. On peut d’ailleurs trouver des antennes relais installées sur des façades d’immeubles d’appartements, à quelques mètres seulement des locataires.

Source : http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/science-et-technologie/201011/12/01-4342185-antennes-relais-cellulaires-les-preuves-deffets-biologiques-saccumulent.php

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Le Collectif Antenne 81 nous fait part de sa création

Constatant  une prolifération d’antennes relais implantées en des lieux inappropriés, malgré l’opposition de Communes ou de citoyens,  un regroupement s’est formé sous la dénomination : Collectif Antenne 81

Les premiers adhérents sont :

  • Collectif Antenne-Relais de Rivières
  • Robin des Toits Tarn
  • Collectif  CEGAIA de Carmaux
  • Collectif de Riverains des Antennes-relais de Castres  (CRAC)
  • Sauvegarde et Environnement en Pays Rabastinois (SEPRA)
  • Serge UNGAR, de Lempaut
  • Michel MULLIEZ de Couffouleux

 

Motion :

Nous ne sommes pas opposés aux téléphones portables, progrès important dans le domaine de la communication. Cependant, en raison de la nocivité reconnue des ondes électromagnétiques (cf. rapport Bioinitiatives 2007) nous ne pouvons accepter que des antennes de forte puissance continuent à être installées sur notre territoire, et que la population puisse être exposée à plus de 0,6 V/m en tout lieu de vie.

Nous dénonçons la possibilité offerte aux opérateurs de s’appuyer uniquement sur une transaction avec un propriétaire privé pour pouvoir édifier, où bon leur semble, une antenne-relais.

Nous n’acceptons pas le passage en force d’un projet de construction d’antennes-relais, sans aucune concertation avec la population. Même les communes qui osent s’opposer, comme c’est le cas à Rivières,  sont condamnées grâce  à une législation très favorable aux opérateurs de téléphonie mobile, véritable « bouclier administratif et juridique »,

Nous dénonçons la situation hypocrite que représente un Guide des bonnes pratiques entre l’Association des Maires de France et l’Association Française d’Opérateurs de téléphonie mobile qui n’a aucune valeur juridique et qui n’est même pas mis en pratique.

Nous voulons que la démocratie locale soit respectée et qu’elle reprenne ses droits légitimes.

Le Collectif Antenne 81 s’est formé pour regrouper les forces de contestation  et de propositions. 

L’objectif du  Collectif Antenne 81 est d’informer les citoyens et d’interpeller les élus, de porter les revendications auprès des parlementaires et de l’Association des Maires du Tarn.

Pour faire respecter le droit de chacun à la santé, nous vous invitons à nous rejoindre, sous forme individuelle ou collective.

 

Fait à Rivières, le 8 novembre 2010.

Le Collectif Antenne 81

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