Antennes-relais : l’exposition aux ondes mesurée dans six sites pilotes

Accueil   Mis à jour 08-02-2011 20:40

Jusqu’à fin 2011 sont menées des expérimentations sur l’exposition aux ondes des téléphones portables. Selon des premiers résultats, les niveaux mesurés restent inférieurs aux seuils autorisés. A suivre…

Est-il techniquement possible d’abaisser l’exposition aux ondes électromagnétiques émises par les antennes-relais, sans nuire à la couverture et à la qualité des services de téléphonie mobile? Vaste sujet, sur lequel se penche le Comop (Comité opérationnel chargé des expérimentations sur la téléphonie mobile), qui réunit depuis juillet 2009 des opérateurs, l’Etat, des collectivités locales, des scientifiques et des associations (FNE, CLCV, Robin des Toits, Criirem, Priartem, Agir pour l’environnement, Familles rurales, AFUTT, Confédération syndicale des familles).
Une réunion ce mardi (8 février) a été l’occasion de présenter les premiers résultats des travaux de mesures réalisés sur six communes pilotes. Le choix de Grenoble (Isère), Paris 14e, Thiers (Puy-de-Dôme), Kruth (Haut-Rhin), Grand Champ (Morbihan) et Courbevoie (Hauts-de-Seine) se voulait « représentatif des principales configurations d’exposition » (territoires ruraux et urbains, plaine et montagne, bâtiment ancien et moderne).
Des niveaux « inférieurs » au seuil réglementaire

A l’issue de cette rencontre, le ministère de l’Ecologie a fait savoir que les niveaux d’exposition mesurés étaient « nettement inférieurs » aux seuils fixés par la réglementation française (41 à 61 Volts par mètre) : « Si les niveaux d’exposition mesurés peuvent varier selon l’environnement, le niveau médian reste faible, inférieur à 0,3 V/m. Cependant, quelques points, dit atypiques, montrent des niveaux plus importants pouvant atteindre jusqu’à 12 V/m. »
Et de rappeler : « Ces valeurs limites d’exposition, recommandées par les instances internationales et européennes, permettent de protéger la population de l’échauffement des tissus du corps humain, qui est aujourd’hui le seul effet biologique identifié pour l’exposition aux champs électromagnétiques émis par les antennes. » (voir aussi le portail Radiofréquences-santé -environnement du gouvernement)
Deuxième phase en avril
La seconde phase d’expérimentations doit être lancée en avril. Objectif : « la simulation et, le cas échéant, l’expérimentation terrain d’un abaissement de puissance de l’exposition ». Outre les six communes précédemment citées, dix autres collectivités volontaires y participent : Brest (Finistère), Cannes (Alpes-Maritimes), Paris 15e, Couffouleux (Tarn), La Rochelle (Charente-Maritime) et Chassieu (Rhône). Les expérimentations doivent être achevées avant la fin de l’année sur l’ensemble des sites pilotes.
Vers un diagnostic gratuit à domicile
La ministre de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a par ailleurs annoncé le lancement, par l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire) d’ici à fin mars, d’un appel à projets de recherche sur les radiofréquences pour un montant de 2 millions d’euros. Enfin, précise le ministère, « le cadre réglementaire permettant à tout riverain d’antennes-relais de faire mesurer gratuitement le champ électromagnétique dans son logement sera opérationnel dès 2012. »

Le « Grenelle des ondes » patine
Ces annonces interviennent alors que certaines associations se plaignent d’une insuffisance de mesures face aux risques potentiels de la téléphonie mobile sur la santé. L’une d’elles, Robin des toits, qui estime que le Grenelle des ondes « commence à tourner vinaigre » et « pratique le déni de risques de manière outrancière », a suspendu temporairement sa participation.
Il y a quelques jours, le mouvement, qui réclame notamment « la préservation et un accès facilité aux zones non encore couvertes pour les électrohypersensibles », a tenu à rappeler que, « pour poursuivre leur participation au Grenelle, les associations demandaient que le gouvernement reconnaisse explicitement ‘la controverse scientifique’, qu’il adresse un message clair en direction des femmes enceintes et des enfants. »

Source : http://www.metrofrance.com/info/antennes-relais-l-exposition-aux-ondes-mesuree-dans-six-sites-pilotes/mkbh!l2ZtSxFtWT8lA/

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Monpitol. Des questions soulevées par le projet d’antenne relais

   PUBLIÉ LE 06/02/2011 03:47 | LADEPECHE.FR

Dans le dernier bulletin municipal, les Montpitollois ont été informés d’un projet d’antenne relais sur les communes de Montpitol, Roqueserière et Azas, les invitant à se prononcer sur cet épineux sujet.

Afin de les aider à mesurer les nuisances occasionnées par les ondes électromagnétiques, l’association « Un cadre de vie sain pour notre campagne » a proposé une réunion publique d’information au cours de laquelle sont intervenus des représentants du collectif Antenne 31, Robin des Toits et le CRIIREM (centre de recherche et d’information indépendantes sur le rayonnement électromagnétique).

Si peu d’informations à ce jour filtrent sur l’état d’avancement du projet, le but de la réunion était de « permettre à chaque citoyen de s’informer notamment sur les risques des antennes sur la santé, de partager les inquiétudes soulevées par des études scientifiques et reprises par des associations et par l’agence européenne de l’environnement ».

Le but de cette réunion était aussi de sensibiliser les propriétaires de terrains susceptibles d’accueillir une antenne relais et d’être contactés par l’opérateur, de l’impact de leur choix sur tout un environnement.

Ceux qui n’ont pas pu assister à cette rencontre peuvent contacter l’association: 0561846498 ou cdviesan.asso@gmail.com

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/02/06/1007457-Monpitol-Des-questions-soulevees-par-le-projet-d-antenne-relais.html

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Decazeville. Antenne : nouvel échec pour Orange

   PUBLIÉ LE 08/02/2011 08:14 | SYLVIE FERRER

Pour des raisons de sécurité envers les membres de l'association BVA, l'antenne est restée à terre./Photo DDM, S. F.

Pour des raisons de sécurité envers les membres de l’association BVA, l’antenne est restée à terre./Photo DDM, S. F.

Nouveau branle-bas de combat, hier matin, sur les hauteurs d’Auzits. Dès potron-minet, les propriétaires des terrains riverains du lieu où doit être implantée l’antenne-relais ont sonné le clairon à l’arrivée de l’entreprise toulousaine Itas Sud-Ouest, mandatée par Orange pour ériger le mât haut de 40 mètres. Aussitôt, les membres de l’association Bien vivre à Auzits (BVA), créée pour s’opposer à l’érection de cette antenne, ont investi les lieux, bien décidés à empêcher toute entreprise, ceci dans un calme olympien. Et ils y sont arrivés, une nouvelle fois. Michel Lacaze, l’huissier présent sur les lieux en compagnie des gendarmes, n’a pu qu’appliquer la réglementation : « Les membres de BVA sont trop près et ne sont pas équipés de casques. Je constate donc que le pylône ne peut pas être monté », explique-t-il.

« Nous recommencerons »

La dizaine de membres présente sur les lieux n’a pourtant pas quitté son poste de guet. « Si nous partons, ils monteront l’antenne aussitôt. Dans certains cas, ils ont même travaillé la nuit pour que les riverains ne s’aperçoivent de rien », assurent-ils. Ce n’est que sur les coups de 11 heures, après que l’entreprise a reçu l’accord d’Orange, que le camion a levé le camp pour se diriger vers Firmi, au grand soulagement des opposants qui ont pu à leur tour quitter les lieux. Des opposants qui ont gagné une nouvelle bataille mais restent vigilants : « Nous savons qu’ils reviendront et nous recommencerons. à la moindre alerte des personnes proches qui assurent une surveillance, nous nous retrouverons là-bas », explique Serje Perronnet, porte-parole de l’association BVA, qui attend toujours le bornage demandé à un géomètre il y a plusieurs semaines. Dans tous les cas, elle assure qu’elle n’en restera pas là.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/02/08/1008788-Antenne-nouvel-echec-pour-Orange.html

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Alcatel promet de faire disparaître les antennes relais pour téléphones mobile

Radiobfm.com   La rédaction avec Anthony Morel – radiobfm.com, le 07/02/2011


Le groupe a présenté lundi une nouvelle technologie baptisée LightRadio, qui simplifie l’architecture des réseaux de haut débit mobile. Grâce à cette technologie, le groupe promet de grosses économies à ses clients opérateurs.

 - - DR  En simplifiant à peine, on peut dire que le pari d’Alcatel c’est de remplacer les antennes relais par des Rubiks cube. Des cubes qui tiennent dans la paume de la main et dans lesquels on trouve toute la technologie nécessaire pour la 3G et le LTE, le futur très haut débit mobile. Ce simple dispositif pourra être installé un peu partout, sur des poteaux, des abribus ou à flanc d’immeuble. Il va remplacer les stations de base, encore appelées antennes relais, des éléments du réseau très encombrants, très gourmands en énergie et très coûteux.
Eviter la saturation des réseaux
Ce système simplifié, beaucoup plus flexible, grâce auquel on peut regrouper les cubes là où le trafic est important, va permettre aux opérateurs de réduire de 50 % leurs dépenses liées aux antennes. C’est en tous cas ce que promet Alcatel. Surtout, cette technologie répond à la problématique du moment : comment gérer l’explosion du trafic internet mobile sans continuer à encombrer les villes ? Sous l’assaut des smartphones et des consommateurs frénétiques de vidéos sur iPad, les réseaux risquent déjà la saturation et le trafic devrait être multiplié par 26 dans les quatre ans qui viennent.

source : http://www.radiobfm.com/edito/home/95832/alcatel-promet-de-faire-disparaitre-les-antennes-relais-pour-telephones-mobiles/

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NKM en appelle à Matignon sur les sales gaz de schiste

Accueil   Par Sophie Verney-Caillat | Rue89 | 02/02/2011 | 19H48

NKM au campus d'été de l'UMP, en août 2010 (Audrey Cerdan/Rue89).

 La ministre de l’Ecologie veut des gaz de schiste propres ou rien. Nathalie Kosciusko-Morizet, qui a hérité de ce dossier pourri, « demande l’arbitrage de Matignon », affirme la députée européenne Michèle Rivasi, qui a été reçue par la ministre ce mercredi. Sentant la colère gronder sur ce sujet, NKM aurait « pris la dimension politique » du sujet.

 

L’exploitation du gaz de schiste, aux Etats-Unis notamment, est jusque-là une catastrophe pour l’environnement. Lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, NKM a annoncé qu’elle lançait une « mission pour évaluer les enjeux environnementaux » de cette nouvelle technologie d’extraction du gaz contenu dans le sous-sol et qu’« aucune autorisation de travaux ne sera donnée ni même instruite avant le résultat de cette mission ».

« Si la seule technologie disponible est celle des Etats-Unis, il n’y aura pas de permis donné », a juré la ministre, bien consciente que la contamination de l’eau constatéedans les forages des Appalaches a de quoi inquiéter.

Michèle Rivasi a passé une heure en tête à tête avec la ministre. L’élue (Europe Ecologie du Grand Sud-Est) est montée au créneau, comme ses collègues de tous bords de la région, car « les premiers forages devaient intervenir à Villeneuve-de-Berg dans le semestre ». (Voir la carte réalisée par OWNI.fr)

carte des permis d'explorer par OWNI

Les annonces de la ministre semblent donner un répit jusqu’à l’été, même si aucun moratoire n’est décrété. Dans des déclarations précédentes, Nathalie Kosciusko-Morizet avait indiqué qu’il était impossible de décréter un moratoire sans violer le code minier.

Michèle Rivasi dit son sentiment à l’issue de cette rencontre avec NKM :

« Elle n’est pas contente de se retrouver avec ce dossier, c’est un piège que lui a laissé Borloo, cadeau empoisonné. Elle a été au courant au dernier moment des permis donnés en mars 2010. »

Le gouvernement a accordé trois permis d’exploration de gaz dans le Grand Sud, notamment à Total et GDF-Suez, et trois autres d’huile de schiste en Ile-de-France, deux techniques d’extraction non-conventionnelle qui font espérer aux industriels une réponse face à la crise énergétique.

NKM « prise en étau »

Comme d’autres députés écolos qui l’ont côtoyée auparavant, Michèle Rivasi ne fait pas de procès d’intention à la ministre :

« Elle est prise en étau ; des députés, des maires lui écrivent, elle voit que la mobilisation monte, tous partis confondus, et que certains maires utilisent même leurs pouvoirs de police sanitaire pour interdire le forage dans leur commune. Elle cherche à gagner du temps. »

Ce qui inquiète la députée européenne, ce sont les expertises qui vont être menées dans les mois qui viennent :

« Quels experts vont éclairer la mission ? S’ils sont issus de l’Institut français du pétrole, très proche de Total, c’est mal parti… »

Bové : « Quelle est la position de la France ? »

Pour José Bové, en pointe sur la mobilisation sur le plateau du Larzac, les annonces de NKM sont « un premier pas, mais la seule solution juridique serait l’abrogation des permis d’exploration, afin d’avoir un débat calme sur la facturation hydraulique. »

Alors que les chefs d’Etat européens se réunissent ce vendredi à Bruxelles pour évoquer notre avenir énergétique, José Bové interpelle le gouvernement :

« La Pologne veut explorer l’option gaz de schiste, la Suède et la Belgique disent “pas question”, moi je demande quelle est la position de la France ? Il faut un message clair. »

Pour info, voici la bande-annonce du documentaire Gasland, sur les conséquences des gaz de schiste aux Etats-Unis, et qui a beaucoup participé à la mobilisation contre cette technique. (Voir la vidéo, en anglais)

 

Illustration et photo : carte des gaz de schiste (Marion Boucharlat pour Owni) ; NKM au campus d’été de l’UMP, en août 2010 (Audrey Cerdan/Rue89).
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Découvrez la liste des 77 médicaments «sous surveillance»

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publié le 31.01.2011, 07h30 | Mise à jour : 16h25

 

Consulter la liste des 77 médicaments

 

A la suite du scandale du Mediator, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a rendu publique lundi une liste de 77 médicaments et 12 familles de médicaments placés «sous surveillance renforcée».

L’Afssaps rappelle que «tous les médicaments» disponibles sur le marché en France font l’objet d’une surveillance. Ceux figurant sur la liste publiée lundi feront l’objet d’un «suivi renforcé» ou d’une enquête de pharmacovigilance, qui permettra de prendre les mesures adaptées «si nécessaire».

«Cela ne doit en aucun cas conduire les patients à qui il a été prescrit un de ces médicaments à l’interrompre sans avoir préalablement pris conseil auprès de leur pharmacien et/ou consulté leur médecin», souligne-t-elle.

Di-Antalvic et Propofan ne seront bientôt plus autorisés
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Parmi ses premières recommandations, l’Afssaps prévoit notamment le retrait d’autorisation des médicaments anti-douleur contenant du DXP (dextropropoxyphène) comme le Di-Antalvic, Propofan et génériques «le 1er mars».

L’Afssaps avait déjà annoncé en juin 2009 le retrait progressif de ces médicaments opiacés, avant le retrait définitif préconisé par l’agence européenne du médicament (EMEA), basée à Londres.

Les Français, qui représentent «95% de la consommation européenne», sont de très loin les plus gros consommateurs européens de l’association DXP-paracétamol (type Di-Antalvic), indiquait alors l’Afssaps qui recommandait aux médecins ne plus prescrire ces produits.

Le Noctran utilisé pour les troubles du sommeil et qui recouvre l’association de trois principes actifs «sans intérêt», fait également l’objet d’une proposition de retrait.

«Ce n’est pas une liste noire»

La liste de 77 médicaments n’est pas une liste noire de médicaments dangereux mais bien sous surveillance, c’est-à-dire qui font l’objet d’un suivi, dans le cadre d’une procédure spéciale, d’éventuels effets indésirables appelée «plan de gestion des risques». Le ministre de la Santé a précisé que la publication de cette liste sera l’occasion d’expliquer où en sont pour ces médicaments les procédures de surveillance et de réévaluation.

Un certain nombre de ces 77 médicaments font partie de la liste déjà connue de 59 médicaments, publiée par notre journal, et  suivis dans le cadre du «plan de gestion des risques».

Cette liste, établie depuis plusieurs années et dont l’Afssaps fait régulièrement état, couvre un spectre très vaste, avec par exemple une pilule du lendemain et des vaccins contre la méningite ou pour prévenir le cancer du col de l’utérus. Parmi ces 59 produits, certains sont utiles et d’autres contestables.

Devant le scandale suscité par le Mediator des laboratoires Servier, qui serait responsable de 500 à 2000 morts, deux autres médicaments devraient notamment être sous peu interdits. Il s’agit du Fonzylane ou «Buflomédil», un vasodilatateur déjà sur la sellette, et du Nizoral, un anti-mycosique en comprimés pris par voie orale.

LeParisien.fr

Source :  http://www.leparisien.fr/societe/decouvrez-la-liste-des-77-medicaments-sous-surveillance-31-01-2011-1291852.php

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VALENCE-BRIFFAUT/ANTENNE RELAIS – Orange réclame 50 000 euros de dommages et intérêts à une petite entreprise

Le Dauphiné Libéré

Des banderoles dénonçant un projet conduit sans concertation avec les riverains ont été installées rue Ferdinand de Lesseps. Il y a déjà plusieurs années que la Ville souhaite la mise en place d’une charte avec les opérateurs de téléphonie mobile... Mais elle n’a pas encore vu le jour ! Le DL/Archives Stéphane MRC 

Des banderoles dénonçant un projet conduit sans concertation avec les riverains ont été installées rue Ferdinand de Lesseps. Il y a déjà plusieurs années que la Ville souhaite la mise en place d’une charte avec les opérateurs de téléphonie mobile… Mais elle n’a pas encore vu le jour ! Le DL/Archives Stéphane MRC.


Sans pitié et franchement décevante. Pour Patrick Royannez, adjoint à la Santé et conseiller général, l’attitude de l’opérateur de téléphonie mobile Orange, est inexcusable. “Aujourd’hui, dénonce l’élu, Orange use de pressions sur une PME pour faire taire un collectif !” En cause, au départ, l’installation d’une antenne relais rue Ferdinand-de-Lesseps, quartier Briffaut-Rousset.

Il y a 6 mois, quand ils apprennent la nouvelle, les riverains du site (concédé à Orange par une propriétaire privée) dénoncent le projet et montent le collectif Impératif santé. Dans la foulée, ils lancent une pétition qui va recueillir près de 300 signatures pour dire non à cette implantation.

En parallèle, la Valentinoise de pesage, entreprise installée là depuis 36 ans, en charge du contrôle de balances, introduit un référé contre Orange. Le but, obtenir la garantie que cette installation n’engendre aucun risque ni sur leur matériel, ni sur le personnel. Suivent alors, en fin d‘année dernière, une manifestation du collectif, puis un peu après, un “blocage” du chantier, le jour où des entreprises viennent installer le pylône.

“En décembre, explique Patrick Royannez, j’ai recontacté Orange pour leur demander la suspension des travaux le temps de faire une réunion avec tous les riverains”. Il propose le 24 janvier, mais l’opérateur refuse et recule la date de la réunion au 10 février. “Une réunion à laquelle ils refusent que les médias soient présents ” insiste l’élu.

“Nous sommes bien loin de l’image d’écoute et de la tolérance qu’Orange veut donner !”

« Mais le pire, ajoute-t-il, c’est qu’ils ont poursuivi les travaux !” Et cette attitude est d’autant plus insupportable pour l’adjoint, qu’il a appris que dès le 25 janvier, Orange attaquait devant le tribunal de Commerce de Romans la Valentinoise de Pesage. “Ils demandent 50 000 euros de dommages et intérêts pour le blocage du chantier, ce qui est très lourd pour une petite entreprise ! Ils cherchent à faire pression sur le collectif par le biais de cette PME !” Et pour double causes sans doute : non seulement la Valentinoise de pesage demande des comptes quant à ses appareils de mesure. Mais en outre la mère du gérant a pris la parole en tant que riveraine, puisqu’elle vit au-dessus de l’entreprise familiale !

“C’est intolérable ! On est bien loin de l’image d’écoute et de tolérance qu’Orange veut donner. Bien loin aussi de ce qu’ils préconisent dans leur “charte relative aux ondes électromagnétiques”… où ils assurent privilégier écoute et dialogue, et informations aux riverains…”

Ainsi, à l’orée d’une charte que la Ville souhaite mettre en place avec l’ensemble des opérateurs, l’élu Verts s’interroge : “Comment va-t-on pouvoir signer avec eux  ? Et quel degré de confiance leur accorder ?”

Pour Orange, « il faut attendre les conclusions du juge » et dépassionner le débat
Il n’y a pas de dimanche qui tienne… Jointe par téléphone, Pascale Nicolas, la directrice régionale d’Orange, accepte de répondre à quelques questions sur l’antenne de Briffaut…

– À propos du référé déposé par la Valentinoise de pesage : “C’est une demande pour stopper la mise en place de l’antenne. On a proposé de faire des mesures de champs après l’installation effective de l’antenne, et ça se fera. Mais pour l’instant on doit attendre les conclusions du juge. Nous, nous considérons que nous sommes dans notre bon droit. On a dit qu’on ferait ces mesures et ce sera le cas.”

“Chez Orange, nous sommes persuadés qu’il n’y a aucun souci”

“On est persuadé qu’il n’y a aucun souci, car on sait que l’émission au pied de l’antenne est de 0,1 volt/mètre et que ça ne doit pas agir sur les instruments de la société”.

– À propos des dommages et intérêts réclamés à la PME valentinoise : “Effectivement, Orange a bien déposé une assignation au tribunal de commerce”. Une procédure qui fait suite à “l’entrave au bon déroulement des travaux”. Pour l’instant ajoute-t-elle, les travaux se sont poursuivis et le mât a été monté, mais c’est tout.L’antenne ne fonctionne pas encore”.

– Enfin, à propos de la réunion à laquelle la presse ne serait pas conviée… “Ce n’est pas une réunion qui a été organisée par nous. Ce n’est pas non plus une conférence de presse… Pour nous, le process est régulier. C’est la mairie qui souhaite cette réunion, à elle de voir qui elle veut inviter”.

“Je veux dénoncer l’amalgame qui est fait par l’opérateur ”
Jean-Christophe Pugnaire est le gérant de l’entreprise La Valentinoise de Pesage.

Calme, pondéré, il commence par souhaiter “dénoncer l’amalgame qui est fait par Orange”.

“On a posé un référé par rapport à une activité professionnelle. Les balances sont contrôlées à 3 volts par mètre et moi je dis qu’au-delà de ce voltage personne ne peut attester qu’il n’y a pas de dysfonctionnement pour nos appareils de contrôle.”

En outre, ajoute le gérant, ”le référé a également été posé par rapport à la santé de notre personnel”.

“Ni moi, ni mon personnel n’avons participé à cette manifestation !”


La plupart des tests conduits par Orange étant, selon lui, plutôt anciens (2006) et n’ayant pas été réalisés dans des conditions similaires à celles qui pourraient être celles de Briffaut. Ensuite, ajoute Jean-Christophe Pugnaire, le collectif Impératif Santé, “a essayé de bloquer le site le 11 janvier”.

Mais ce jour-là assure-t-il, “ni moi, ni mon personnel (sept personnes en tout) n’avons participé à cette manifestation”.

Alors oui, dit-il, “j’ai signé la pétition, à titre personnel. Mais j’ai toujours bien pris garde de ne pas y mêler ma société qui a par ailleurs conduit cette action en justice qui sera demain (aujourd’hui lundi NDLR) au tribunal de Lyon. Et si j’ai utilisé la justice ce n’est pas pour faire n’importe quoi derrière !”

“Aujourd’hui, ça me coûte de me retrouver au Tribunal de Commerce de Romans avec une demande dommages et intérêts de plusieurs dizaines de milliers d’euros…” Une somme difficilement envisageable pour une entreprise comme la sienne.

“Alors oui ça nous malmène… Orange se moque de tout. Leur réunion? C’est de la poudre aux yeux. D’ailleurs je n’y suis pas convié et rien ne les a empêchés de poursuivre leurs travaux !”

Une charte, pour quoi faire?
Plusieurs années déjà que les élus parlent d’une charte à mettre en place entre la Ville et les opérateurs de téléphonie mobile. Si elle avait été initiée par Léna Balsan, lors de la précédente municipalité, elle n’a jamais été réellement officialisée. Ainsi, explique Patrick Royannez, “elle stipulait déjà que des réunions publiques devaient être organisées avant toute installation d’antennes relais, mais au fond elle n’a jamais servi. C’est pourquoi nous voulons en faire une réelle, signée par tous”.

En parallèle, la Ville a également décidé de publier une cartographie des sites déjà concernés par des antennes relais et une autre, porteuse des sites “à risques” (écoles, etc…) Dans ces deux cas, l’adjoint à la Santé souhaite que ces cartes soient accessibles à tous. Citoyens lambda soucieux de savoir ce qui l’entoure. Et opérateurs, souhaitant installer des relais. Car il y a un paramètre qu’il ne faut pas oublier : tout le monde veut aussi pouvoir profiter des merveilles de la technologie. Et la solution souvent défendue par les protecteurs de l’environnement, d’une multiplication d’antennes plus ”petites” n’est pas encore appliquée…

par Mireille ROSSi le 31/01/2011 à 11:44

Source :  http://www.ledauphine.com/drome/2011/01/31/ils-usent-de-pressions-pour-faire-taire-un-collectif

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LCP Assemblée nationale : Audition d’Irène Frachon, Grégoire Le GAL, FLORE MICHELET

Mission d »information sur le médiator et la pharmacovigilance

Irène Frachon, médecin pneumologue au CHU de Brest, Grégoire Le Gal, professeur de médecine interne au CHU de Brest et Flore Michelet, étudiante en pharmacie à l’université de Rennes 1 sont auditionnés par la mission d’information sur le Médiator et la pharmacovigilance coprésidée par Gérard Bapt, député socialiste de Haute-Garonne avec pour rapporteur Jean-Pierre Door.

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