L’Anses fait de l’électro-sensibilité aux ondes magnétiques une priorité

Rédigé par | Le 05 juillet 2013 à 12:03

électro-sensibilité ondes magnétiques Anses Radiofréquences et santé

L’Agence de sécurité sanitaire (Anses) travaille actuellement sur le programme national de recherche Environnement-Santé-Travail (PNR EST) destiné à acquérir de nouvelles connaissances sur les risques sanitaires. Cette année, le programme sera orienté vers l’électro-sensibilité due aux ondes électromagnétiques.

Quelles sont les conséquences d’une exposition régulière aux ondes électromagnétiques émises en particulier par les téléphones mobiles, le wifi, ou encore par les antennes radio? L’Anses sera chargée de répondre à cette question dans le cadre du lancement, le 3 juillet dernier, de son programme national de recherche Environnement-Santé-Travail dédié à l’électro-sensibilité.

L’Anses crée le groupe « Radiofréquences et santé »

Elle s’aidera notamment de son Think-tank « Radiofréquences et santé », un groupe de travail mis en place en 2011 et composé d’une douzaine de scientifiques.

Il sera chargé d’actualiser ses connaissances sur l’électro-sensibilité en consultant les dernières publications scientifiques y faisant référence. Il devra également instaurer un comité de dialogue pour discuter de ce qui aura été vu dans ces publications.

2 millions d’euros seront débloqués pour financer l’appel à projets devant porter sur trois thèmes principaux, à savoir, les approches novatrices de l’hypersensibilité électromagnétique, la métrologie des champs électromagnétiques et la caractérisation des expositions.

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Nouvelle directive sur l’exposition des travailleurs aux champs électromagnétiques

 

Nouvelle directive sur l'exposition des travailleurs aux champs électromagnétiques

Nouvelle directive sur l’exposition des travailleurs aux champs électromagnétiques

Le Parlement européen a adopté, le 11 juin, une nouvelle directive sur l’exposition des travailleurs aux champs électromagnétiques. Elle remplace la directive 2004/40/CE du 29 avril 2004, dont la transposition avait été repoussée en raison de ses difficultés d’application dans le corps médical.

Après avoir fait l’objet d’un accord entre le Conseil de l’Union européenne (UE) et le Parlement européen le 10 avril dernier, le projet de directive relative à l’exposition des travailleurs aux champs électromagnétiques a été adopté à une large majorité par les députés européens le 11 juin. Le texte doit encore être approuvé formellement par le Conseil des ministres avant fin juin, en vue d’une publication au Journal officiel au 1er juillet 2013. Les États membres auront jusqu’au 1er juillet 2016 pour le transposer.

Nouvelles valeurs limites d’exposition

La directive définit de nouvelles valeurs limites d’exposition (VLE) et de nouvelles valeurs déclenchant l’action (VA). L’employeur doit veiller à ce que l’exposition des travailleurs soit limitée aux VLE. Il est réputé les respecter si les VA ne sont pas dépassées. L’exposition peut toutefois dépasser les VLE si elle est liée à l’utilisation d’équipements d’imagerie par résonance magnétique (IRM) par le corps médical. De plus, les États peuvent appliquer des systèmes de protection équivalents ou plus spécifiques pour le personnel travaillant dans des installations militaires, pour autant qu’ils permettent de prévenir les effets nocifs sur la santé et les risques pour la sécurité.

La directive couvre l’ensemble des effets biophysiques directs (échauffement des tissus, stimulation des muscles, des nerfs, etc.) et indirects (interférence avec des appareils médicaux électroniques type stimulateurs cardiaques, etc.) à court terme produits par les champs électromagnétiques. La directive ne s’intéresse pas aux effets à long terme potentiels, car il n’existe actuellement pas d’éléments scientifiques probants bien établis qui permettent un lien de causalité. Toutefois, la Commission européenne est chargée de suivre les progrès scientifiques et de présenter, le cas échéant, une proposition législative pour les traiter.

Obligations de l’employeur

La directive impose des obligations à l’employeur pour prévenir ou réduire les risques pour la santé des travailleurs.

• Évaluer les risques. L’employeur doit évaluer les risques pour les travailleurs dus aux champs électromagnétiques sur le lieu de travail et, si nécessaire, mesurer ou calculer les niveaux des champs électromagnétiques auxquels ils sont exposés. Cette évaluation doit être régulièrement mise à jour, notamment en cas de changements importants susceptibles de la rendre caduque. La Commission européenne publiera des guides pratiques pour aider les employeurs au plus tard le 1er janvier 2016. S’agissant des lieux de travail ouverts au public, l’évaluation de l’exposition n’est pas nécessaire si une évaluation a déjà été effectuée conformément aux dispositions relatives à la limitation de l’exposition du public aux champs électromagnétiques, si les restrictions qui y sont énoncées sont respectées pour les travailleurs et si tout risque pour la santé et la sécurité est exclu.

• Éviter ou réduire les risques. L’employeur doit prendre les mesures pour éliminer ou réduire les risques pour les travailleurs. Les lieux de travail où les salariés sont susceptibles d’être exposés à des champs électromagnétiques dépassant les VA doivent faire l’objet d’une signalisation et leur accès doit être limité. Lorsque les VA sont dépassées, l’employeur doit mettre en œuvre un plan d’action avec des mesures techniques et/ou organisationnelles visant à empêcher que l’exposition ne dépasse les VLE, à moins que l’évaluation ne démontre que celles-ci ne sont pas dépassées et que les risques pour la santé peuvent être écartés. Si elles sont dépassées, l’employeur doit prendre immédiatement de mesures pour ramener l’exposition en dessous de celles-ci. Il doit déterminer et consigner les causes du dépassement et modifier en conséquence les mesures de protection et de prévention.

• Informer et former les travailleurs. Les travailleurs susceptibles d’être exposés à des champs électromagnétiques sur le lieu de travail et/ou leurs représentants reçoivent de l’employeur toute information nécessaire et une formation en rapport avec le résultat de l’évaluation des risques, concernant notamment les effets indirects potentiels de l’exposition et la possibilité de symptômes passagers.

• Surveillance médicale. En cas d’effet indésirable ou inattendu sur sa santé signalé par un travailleur ou en cas d’exposition supérieure aux VLE, le travailleur bénéficie d’examens médicaux ou d’une surveillance médicale appropriée, durant les heures qu’il aura choisies et sans qu’ils soient à sa charge.

www.wk-ce.fr/actualites/upload/Directive-protection-champs-electromagnetiques.pdf

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Communiqué de presse des EHS de france

Radiofréquences et santé

L’OMS aux ordres de l’industrie ?

Communiqué de presse réunion OMS du 5 juin 2013

Merci d’ouvrir ce lien pour voir le communiqué complet et les signataires:

http://www.electrosensible.org/b2/index.php/communiques-presse/communique-oms-anses-040613

Opacité, scientifiques sous influence industrielle, rôle minime de la société civile, perspective sanitaire perdue…. les éléments ne manquent pas pour dénoncer le groupe de projet sur les ondes électromagnétiques de l’OMS et réclamer sa destitution. Ce groupe organise un séminaire, dans les locaux de l’ANSES, le 5 juin. Le programme dévoile une domination écrasante d’orateurs fervents défenseurs de la pensée unique pro-industrielle.
Sans l’ANSES et la pratique de dialogue avec les acteurs de la société civile qu’elle a mise en place, les ONG ignoreraient encore que l’OMS a entrepris une nouvelle expertise sur les radiofréquences. Nous saluons donc l’initiative qu’a prise l’ANSES d’inviter l’ensemble des membres du comité de dialogue Radiofréquences qui le souhaitaient à séminaire qu’elle accueille dans ses locaux.

Il faut dire que la composition du comité de pilotage du groupe de l’OMS, le choix des intervenants chargés de parler de la santé, le choix du thème retenu ne correspondent en aucun cas aux exigences de pluralité, d’indépendance, d’avancées des connaissances que les ONG attendent d’une agence dont l’autorité dans le domaine de la santé se situe au sein du système des Nations Unies.

• Le comité de pilotage tout d’abord, mis en place sous l’égide d’Emilie Van Deventer, composé de 6 membres seulement, il est le triste reflet de la dépendance de l’OMS vis-à-vis de l’ICNIRP puisque 4 sur 6 de ses membres ont des liens avec cette organisation opaque qui n’a eu de cesse de défendre les intérêts des opérateurs. Leurs travaux ont été, pour la plupart, de façon répétée, financés ou co-financés par les opérateurs. La pluralité des positions, nécessaire sur un sujet où règne une forte controverse n’est donc absolument pas assurée ;

• Le séminaire ensuite s’intitule « Séminaire international d’échanges entre les parties prenantes sur les radiofréquences » mais il n’est pas prévu que les « parties prenantes » interviennent au cours de ce séminaire. Au mieux leur a-t-on laissé espérer une prise de parole globale minutée. Drôle de façon de concevoir un « échange » ;

• Un des thèmes principaux est celui de la « perception du risque » avec ce que cette approche sous-entend de « peurs irrationnelles » au moment où le problème essentiel en termes de santé publique est celui de la diffusion massive et de plus en plus précoce des « objets » électromagnétiques, de ses conséquences sur nos organismes et donc des moyens à mettre en oeuvre pour les réduire.

A tout ceci il convient d’ajouter que les médias ne sont pas conviés lorsque l’OMS invite les acteurs internationaux à un séminaire sur l’électropollution. The EMF Project, EMFP (le projet sur les ondes électromagnétiques de l’OMS), pendant longtemps financé par l’industrie de télécommunications, préfère la discrétion. Les associations, elles, dénoncent ces pratiques douteuses et lourdes en conséquence pour la santé publique. Elles en appellent à l’OMS pour plus transparence et d’indépendance.

IEMFA (the International EMF Alliance), Priartem, le Collectif des Electrosensibles de France, la Fondation Suédoise de Protection contre les Rayonnements, Folkets Stralevern et the Radiation Research Trust tiendront un point-presse le 5 juin devant les locaux de l’ANSES.

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L’équipe du Collectif des Electrosensibles de France
www.electrosensible.org – Téléphone sur demande.

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Verfeil. Françoise : victime des ondes électromagnétiques

   PUBLIÉ LE 22/02/2013 03:48 – MODIFIÉ LE 22/02/2013 À 09:32

Devant la cage de Faraday, Jean-Paul mesure l'impact des rayonnements dans la chambre de Françoise./Photo DDM, Emmanuel Vaksmann ()

Devant la cage de Faraday, Jean-Paul mesure l’impact des rayonnements dans la chambre de Françoise./Photo DDM, Emmanuel Vaksmann

La semaine dernière, une espèce de grande moustiquaire en métal s’est invitée dans la chambre de Françoise. «Voici la cage de faraday», annonce-t-elle, en pointant du doigt l’équipement qui, au-dessus de son lit, va peut-être l’aider à trouver un remède au mal dont elle souffre. Car, Françoise est électrosensible.

L’Organisation non gouvernementale «Next-up», en coordination avec le collectif «Antennes 31» et l’association «Robin des toits», mène l’opération «cage de Faraday». Cette installation, qui permet d’isoler le lit des champs électromagnétiques extérieurs, est déplacée de maison en maison dans toute la région afin de mesurer son impact sur des personnes électrosensibles. Où l’on découvre que chacun est perpétuellement bombardé de rayonnements aux noms aussi poétiques que Wifi, Wimax, UMTS, Bluetooth, micro-ondes, 3G, 4G…

En pleine campagne verfeilloise, Françoise aurait pu se croire à l’abri. Jean-Paul, membre d’«Antenne 31», perçoit les choses différemment : «pour les téléphones cellulaires, dans les grandes villes les antennes rayonnent sur 300 m. Dans les régions moins habitées, les antennes couvrent 5 km. À la campagne, certaines antennes émettent jusqu’à 15 km». Dans les faits, plus l’antenne diffuse loin et plus sa puissance est importante. Et les habitants d’autant plus exposés.

Les maux de Françoise sont récents. «Cela fait deux ans que ma santé se dégrade. Ça a commencé en 2011. Puis, ça s’est aggravé en 2012, avec des problèmes d’hypersensibilité à la lumière. En plus, je subis une hyperacousie. Du coup, quand on me parle, j’ai l’impression d’entendre une voix métallique. J’ai aussi des acouphènes et des mots de tête réguliers. Tous les jours, des paresthésies me donnent des sensations de picotement et de fourmillement dans les jambes», explique-t-elle.

Chez chaque participant à l’expérience, la cage de Faraday est installée pendant 4 à 5 jours. Pas suffisant pour tirer des conclusions, mais assez pour réfléchir à la meilleure façon de soulager pendant leur sommeil ceux qui, comme Françoise, subissent les nouvelles technologies plus qu’ils n’en profitent.

La Dépêche du Midi

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/22/1567153-verfeil-francoise-victime-des-ondes-electromagnetiques.html

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Portable et tumeur : faut-il appliquer le principe de précaution ?

Futura-Sciences

Par Janlou Chaput, Futura-Sciences

Dans un rapport de 750 pages, l’Agence européenne pour l’environnement consacre une partie de ses colonnes aux risques de tumeurs au cerveau encourus lors de l’utilisation de téléphones portables. Elle appelle les instances sanitaires à recourir au principe de précaution.

Les ondes électromagnétiques des téléphones mobiles sont-elles dangereuses pour la santé ? Les études contradictoires s’enchaînent, si bien que la science ne peut apporter de conclusion consensuelle à la question. Le débat reste donc ouvert.

Ce mercredi 23 janvier, l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) a publié un ouvrage de 750 pages sur le thème du principe de précaution. Son nom original : Late lessons from early warnings (traduit en « Signaux précoces et leçons tardives »), deuxième édition après un premier texte paru en 2001.

Ce rapport traite de divers facteurs de risques connus ou présumés sur la santé humaine, parmi lesquels le tabac, le bisphénol A ou encore les technologies émergentes comme les OGM, les nanotechnologies ou les ondes électromagnétiques des téléphones portables.

Les ondes électromagnétiques, un cancérigène possible

Sur ce dernier point, l’AEE est claire : elle évoque un lien probable entre le risque de tumeur au cerveau ou aux glandes salivaires et l’utilisation du mobile. Les principales victimes seraient même les enfants et les adolescents, dont l’encéphale est en pleine maturation.

L’agence accuse les gouvernements et l’industrie du téléphone portable de négliger les recommandations du Centre international de recherche sur lecancer (Circ), la branche de l’OMS spécialisée dans la lutte contre cette maladie. En effet, dans sa classification de la cancérogénicité des produits ou des paramètres physiques, les téléphones mobiles puis les champs électromagnétiques ont rejoint la catégorie 2B, celle des cancérigènespossibles pour l’Homme. Des paramètres négligés, selon l’AEE, par les gouvernements et l’industrie de la téléphonie mobile qui devraient reconsidérer les travaux scientifiques.

L'utilisation de téléphones portables pourrait être nocive, mais les risques seraient encore plus élevés lorsque les appels sont passés dans les moyens de transport. Au-delà des accidents potentiels en voiture, c'est surtout le passage d'une antenne relais à une autre qui serait le plus risqué.

L’utilisation de téléphones portables pourrait être nocive, mais les risques seraient encore plus élevés lorsque les appels sont passés dans les moyens de transport. Au-delà des accidents potentiels en voiture, c’est surtout le passage d’une antenne relais à une autre qui serait le plus risqué. © Ta_Samaya,StockFreeImages.com

En s’appuyant sur des études, et en citant l’exemple d’un homme d’affaires italien ayant développé une tumeur au cerveau alors qu’il avait passé les 12 années précédentes à téléphoner cinq à six heures par jour, l’agence défend l’idée qu’il existe suffisamment d’éléments qui devraient inciter à la prudence. Elle appelle donc dès à présent à des mesures de précaution afin de réduire l’exposition de la tête aux ondes électromagnétiques. Ainsi, cela limiterait le risque, la taille et la gravité des tumeurs cérébrales qui pourraient apparaître.

Principe de précaution : la piste à suivre ?

La Commission européenne a déjà réagi à cette publication et a précisé qu’il lui fallait prendre davantage de recul pour intervenir en ce sens. La nouvelle ne sera probablement pas bien reçue par les lobbys de la téléphonie mobile. L’AEE calme le jeu et précise, sur la base d’expériences passées, que ce genre de contraintes stimule l’inventivité et l’innovation technologique : un argument pour tenter de convaincre une industrie qui pèse des milliards d’euros.

Face aux risques éventuels, quelques recommandations sont avancées. L’AEE préconise de ne pas coller le portable à l’oreille et de préférer l’utilisation d’une oreillette ou, dans le cas contraire, de changer de côté toutes les deux minutes.

Ce texte apporte donc de nouveaux éléments au débat mais ne permet aucunement de trancher. Cependant, comme il le précise, le principe de précaution se révèle presque toujours bénéfique. Sur 88 alertes lancées au nom de ce principe et que l’AEE a étudiées, seules quatre n’étaient pas justifiées. Alors la question se pose : devons-nous vraiment nous méfier de nos téléphones portables ?

Source :

 

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/medecine/d/portable-et-tumeur-faut-il-appliquer-le-principe-de-precaution_44234/

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Alerte de l’Académie américaine de pédiatrie

Une information de PRIARTEM

16 janvier 2013 – Thème : Information scientifique :: La gestion des risques

Nouvelle alerte : l’Académie américaine de pédiatrie plaide en faveur d’une meilleure connaissance des risques de l’exposition aux radiofréquences pour les enfants et à une meilleure information du public sur ces risques

Un membre du Congrès américain, Dennis Kucinich a déposé, en août 2012, une proposition de loi intitulée ’Le téléphone portable, le droit de savoir’, qui propose des étiquettes d’avertissement sur les téléphones portables, de créer un nouveau programme national de recherche sur les téléphones portables et la santé et exige de l’Agence de Protection Environnementale (Environmental Protection Agency) de mettre à jour le taux d’Absorption spécifiques (DAS), aujourd’hui obsolète.

Cette proposition de loi vient de recevoir un soutien de poids, celui de l’Académie américaine de pédiatrie qui regroupe pas moins de 60 000 praticiens. Dans une lettre adressée à Dennis Kucinich, le Président de l’AAP, le Dr Thomas K Mc Inerny, affirme ainsi : « L’Académie Américaine de Pédiatrie (la AAP) plaide en faveur du texte H.R. 6358 et soutient particulièrement l’analyse des effets des radiofréquences (RF) sur les populations les plus vulnérables, incluant les enfants et les femmes enceintes. En outre, nous sommes heureux que le projet de loi exige l’examen de ces effets lors de l’élaboration des normes d’exposition maximale. Les enfants sont touchés de manière disproportionnée par les expositions environnementales, y compris par le rayonnement des téléphones portables. Les différences de densité osseuse et de quantité de liquide dans leur cerveau par rapport à un cerveau d’adulte, pourraient permettre aux enfants d’absorber de plus grandes quantités d’énergie RF, plus profondément dans leur cerveau »,

Dennis Kucinich se félicite de ce soutien et souligne :

« Les effets sur la santé des rayonnements des téléphones cellulaires sont potentiellement dangereux pour tous les utilisateurs, mais les enfants sont parmi les plus vulnérables comme le notent les médecins dans la lettre. Je suis honoré que ces professionnels réputés soutiennent le projet de loi ’Le téléphone portable, le droit de savoir. Notre coalition va en s’agrandissant et s’élargissant ».

Pour soutenir son texte, il s’appuie sur la classification des radiofréquences comme « peut-être cancérogène pour l’homme » par l’OMS, au même titre que le plomb et le mercure, sur les données d’Interphone et sur les recherches qui montrent, notamment les effets sur la fertilité masculine.

Il constate que la Commission Fédérale des Communications (Federal Communications Commission) a publié les valeurs limites de ces rayonnements, appelé Débit d’Absorption Spécifique (DAS). « D’après la Commission Fédérale des Communications, écrit-il, le Débit d’Absorption Spécifique est « la quantité d’énergie RF absorbée par le corps lors de l’utilisation d’un téléphone portable ». La limite actuelle du DAS d’un téléphone portable est de 1,6 watts par kilogramme. Cependant, le DAS actuel est obsolète. Il ne tient pas compte de l’usage actuel du téléphone portable et il ne tient pas compte, non plus des populations vulnérables comme les enfants ou les femmes enceintes. Il suppose que a seule’exposition d’une personne est celle de son téléphone en communication, mais avec le WiFi, les « smart phones » et les technologies Bluetooth, l’exposition à un seul périphérique sans fil est plus rare. En outre, le corps des enfants est en développement et leur crâne est plus « souple » que chez l’adulte. Cela signifie que le cerveau des enfants absorbe plus de rayonnement que ceux des adultes, ceux-là même qui ont été étudiés pour déterminer le DAS. »

« Avec environ 300 millions abonnés au téléphone portable aux Etats-Unis et suffisamment de preuves scientifiques pour montrer le lien entre les téléphones portables et les effets sur la santé comme les tumeurs du cerveau ou les effets sur les spermatozoïdes, les consommateurs ont le droit de savoir ce que leurs téléphones émettent. Nous devons l’exiger » , déclare Dennis Kucinich.

Source: http://www.priartem.fr/Alerte-de-l-Academie-americaine-de.html

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Antennes: les médecins de l’ASEF répondent à l’Académie de Médecine

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    Écrit par L. Ferrer Créé le jeudi 10 janvier 2013 16:32

Le Dr Patrice Halimi, Secrétaire Général de l'ASEF, et les députés, Jean-David Ciot et François-Michel Lambert, lors de la présentation de la proposition de loi Ciot à la cité HLM de La Pinette à Aix-en-Provence le 22 octobre dernier.

Le Dr Patrice Halimi, Secrétaire Général de l’ASEF, et les députés, Jean-David Ciot et François-Michel Lambert, lors de la présentation de la proposition de loi Ciot à la cité HLM de La Pinette à Aix-en-Provence le 22 octobre dernier.

Hier, l’Académie de médecine réaffirmait l’absence de risque des antennes relais. Une affirmation pour le moins remise en cause par les médecins de l’ASEF, qui ne décolèrent pas de voir les études se multiplier et l’Académie s’embourber dans le déni… Explications.

 

Combler le vide juridique. Dans un communiqué daté d’hier, l’Académie réagit à la proposition de loi sur la réglementation des antennes relais, faite par le député PS d’Aix-en-Provence, Jean-David Ciot. Cette proposition de loi, basée sur les recommandations de l’Association Santé Environnement France, a pour but de garantir l’égalité de chaque citoyen face au risque que représente les antennes relais. « Nous sommes d’accord sur un point avec l’Académie, la nocivité des antennes relais n’a pas encore été confirmée. Mais, il ne s’agit pas pour nous de trancher la question scientifique, ni d’interdire les antennes relais. Cependant, comme elles présentent un risque, il faut qu’il y ait une véritable égalité face à celui-ci. Or, la loi est la seule à pouvoir garantir cette égalité. A la cité HLM de La Pinette à Aix-en-Provence, nous comptons encore et toujours 14 antennes relais sur le même toit ! A Aubagne, 17 ! Peut-on se permettre d’imposer cela à une population en lui expliquant que nous en saurons plus dans 20 ans lorsque la science aura tranché?» explique le Dr Patrice Halimi, Secrétaire Général de l’ASEF, à l’origine d’un appel pour une loi sur l’implantation des antennes relais envoyé à tous les sénateurs et députés de la République. Son appel en septembre dernier avait d’ailleurs été soutenu par 3 000 citoyens.

 

Peut-être cancérigène…. Dans son communiqué, l’Académie évoque le fait que seuls les portables et non les antennes relais seraient reconnus comme des « cancérogènes possibles » par le Centre International de recherche sur le cancer (CIRC). Mais l’Académie n’a pas dû mettre ses fichiers à jour, puisqu’un rapport du CIRC a classé le 31 mai 2011 les champs électromagnétiques de radiofréquences comme «peut être cancérigènes» (http://www.iarc.fr/fr/media-centre/pr/2011/pdfs/pr208_F.pdf). «En début de semaine le rapport Bionitiative, basé sur 1 800 nouvelles études scientifiques, montrait que les ondes électromagnétiques pouvaient altérer la santé des utilisateurs de téléphones portables, des futurs parents, des jeunes enfants ou encore des femmes enceintes. Risque de tumeur maligne du cerveau, risque pour les spermatozoïdes des hommes, risque d’autisme pour les enfants à naître, risque pour le développement cérébral du fœtus : la liste est longue et inquiétante» affirme le Dr Pierre Souvet, Président de l’ASEF.

 

La déni Académie. « Faire comme si les problèmes n’existaient pas ne contribue pas à les résoudre, ni à les faire oublier de la population qui les vit et les subit au quotidien… L’Académie a eu beau affirmer en 1996, que l’amiante n’était pas vraiment problématique si on l’utilisait avec précaution…. Le produit, déjà classé cancérigène depuis 20 ans, a tout de même été interdit en France l’année suivante ….» conclut le Dr Patrice Halimi, qui se bat au quotidien pour que le doute légitime en cas de débat scientifique profite aux patients.

 

Contact presse: Ludivine Ferrer ( ludivine.ferrer@asef-asso.fr) 04 88 05 36 15

source : http://www.asef-asso.fr/presse/1603-antennes-les-medecins-de-l-asef-repondent-a-l-academie-de-medecine

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