Balma. Le maire : «C’est au collectif de saisir la justice»

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 04/03/2010 03:46 | LaDepeche.fr

Polémique. Antenne de téléphonie mobile.
Ils disent 'non' à l'antenne. Photo DDM, C.B.

À lain Fillola, maire de Balma, réagit aux affirmations d’un collectif de riverains, qui s’est créé pour protester contre l’installation d’une antenne de téléphonie mobile aux abords du Cyprié-Village (notre édition du 2 mars).

« Un chiffre est erroné : le quartier du Cyprié-Village ne comptera pas « 1 200 logements fin 2 011 » mais seulement 450 au total. Si le pylône mesure bien 32 mètres, les antennes seraient, elles, situées à 27 mètres de hauteur. Par ailleurs, la ville ne peut refuser de délivrer une autorisation d’urbanisme concernant un projet d’installation d’antenne de téléphonie mobile sur un terrain privé dès lors que ce projet est conforme aux règles définies dans le Plan Local d’Urbanisme. Ce dernier, ne peut opposer d’obstacles à de tels projets dès lors qu’ils sont conformes aux normes en vigueur. »

« Toutes les jurisprudences connues montrent que, chaque fois qu’une commune a tenté de s’opposer à l’implantation d’antennes relais, le Conseil d’État ou les Cours Administratives d’Appel ont systématiquement annulé les arrêtés municipaux. Les juges refusant alors de retenir le principe de précaution invoquent l’intérêt public, à savoir la couverture de l’ensemble du territoire par les réseaux de téléphonie mobile. Voilà pourquoi la Mairie a dû accorder cette autorisation d’urbanisme. »

« En 2001, lorsque j’ai voulu prendre un arrêté municipal limitant le nombre d’antennes sur la commune, le Tribunal Administratif de Toulouse m’a débouté au terme d’une longue procédure et a même condamné la Ville à payer des pénalités de retard à l’opérateur. Aujourd’hui, seul un juge civil – qui ne peut être saisi que par un particulier ou un collectif de particuliers – est en mesure de reconnaître un « trouble pour le voisinage » et stopper le projet. La municipalité sera attentive aux démarches entreprises par le collectif. Nous sommes vigilants, tous ceux qui le souhaitent pourront rencontrer les représentants de Bouygues Telecom les 16 et 17 mars prochains, de 14 heures à 19 h 30, à l’Espace Marqueille (avenue Jean-Baptiste de Lamarck). » Alain Fillola organisera ensuite une réunion publique pour aborder sereinement et en toute transparence ce sujet très sensible.

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2010/03/04/789092-Balma-Le-maire-C-est-au-collectif-de-saisir-la-justice.html

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Projet d’antenne relais à Auzits : Orange n’arrive pas à convaincre

accueil midilibre.com   Édition du vendredi 26 février 2010

Projet d'antenne relais à Auzits : Orange n'arrive pas à convaincre

IL N’EST PAS qu’en ville ou en zone suburbaine que la question de l’implantation d’antennes relais de téléphonie mobile pose problème et suscite de « légitimes interrogations », notamment en matière de conséquences éventuelles sur la santé ou sur l’environnement. Et pourquoi en serait-il ainsi ?
Le milieu rural participe également de ce mouvement, de cette prise de conscience collective. Pour faire suite à nos informations (voir notre édition du 19 février), des habitants d’Auzits, principalement des riverains, sont venus nombreux – on comptait plus d’une trentaine de personnes, représentant toutes les tranches d’âge – demander des explications et des précisions, tant aux représentants de la municipalité qu’aux techniciens d’Orange. Éric Nieche, responsable territorial Uprso, et

Jean-Paul Dellus, négociateur pour les sites mobiles, ont bien voulu répondre aux nombreuses questions, et notamment à celles portant « sur les avantages de l’implantation d’un relais à l’emplacement prévu » ; emplacement qui, selon leurs dires, « n’entraînera aucune incidence sur la santé tant des personnes que des animaux ». Quant à l’impact sur l’esthétique ou sur l’intégration environnementale, ils ont simplement concédé que ce n’était pas leur « problème ». Ce pylône relais, implanté à la côte 515, avec ses 35 mètres de haut, culminera ainsi à 550 mètres, et arrosera, s’il voit le jour, les deux vallées d’Auzits et de Rulhe.
Bon nombre des participants à cette rencontre n’ont pas été convaincus par « les bonnes paroles » des représentants d’Orange. Ils ont décidé de créer un groupe qui devrait, dans un premier temps, demander au conseil municipal d’organiser une réunion publique où chacun pourra s’exprimer. Interviewé, l’un des opposants indique qu’il n’est pas contre le principe d’une antenne « mais pas à cet emplacement qui dénature le paysage ». En toute transparence, il souhaite que l’on présente au groupe et à toute la population « d’autres propositions compatibles aux exigences de couverture de zones blanches ». Pour être exhaustif, et sans qu’il y ait dans notre esprit, tout au moins, de relation de cause à effet, mais tout simplement parce que la chose fait partie « du débat public auzitain », l’antenne en question devrait être érigée sur une parcelle appartenant au premier adjoint de la commune. Affaire à suivre…
Source :  http://www.midilibre.com/articles/2010/02/26/VILLAGES-Projet-d-39-antenne-relais-a-Auzits-Orange-n-39-arrive-pas-a-convaincre-1126562.php5

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Pamiers. Riverains et élus brouillés à cause d’une antenne

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 24/02/2010 08:24 | Marie Lagedamon

Société. Une nouvelle antenne de téléphonie mobile rue des Cheminots provoque la colère des riverains qui s’estiment trahis par la mairie.

Relation orageuse entre mairie et riverains concernant cette nouvelle antenne. Photo DDM, M.L.

Rue des Cheminots, les riverains réunis chez la famille Lisant ne cessent de fulminer contre cette troisième antenne de téléphonie implantée dans leur quartier. Cette fois, il s’agit d’une antenne « quatrième génération » de Bouygues. Le projet lancé l’été dernier va finalement aboutir, en dépit d’une pétition et de plusieurs recours gracieux déposés à la mairie. C’est en surveillant les lieux de la future implantation, sur le terrain de l’imprimerie Polito, qu’ils ont découvert le chantier. « Une pancarte était cachée par les buissons. En voyant qu’une dalle de béton avait été coulée et qu’un camion avait acheminé les différentes pièces, on a compris », explique, agacé, Pascal Lisant. En deux jours, l’antenne de 35 m a été assemblée, elle devrait émettre d’ici quelques semaines. Les riverains en colère se sentent trahis par la mairie qui n’a pas formulé d’opposition à la réalisation du projet. « Des études scientifiques ont démontré que ces antennes entraînaient des troubles neurologiques mais la mairie, dont la responsabilité est avant tout d’assurer la sécurité des concitoyens, a accepté sans même nous consulter », tempête Jean-Paul. « Qu’est-ce qu’on fait de nos enfants ? On les sacrifie pour du gadget, recevoir la télévision sur son portable ? », renchérit Reine. Une requête a été déposée par leur avocate auprès du tribunal administratif de Toulouse pour demander l’annulation de l’arrêté municipal signé en septembre dernier. Pour les riverains comme l’association écologiste Les Yeux OuVerts, le plan local d’urbanisme (PLU) imposant un éloignement de la voie publique égal à la hauteur de l’antenne n’a pas été respecté. « L’antenne relais de 35 m de haut n’est qu’à 2 m de la voie publique », dénonce Alain Gavart, le président de l’association, qui entend soutenir les riverains, y compris financièrement. « Ce n’est pas parce que l’antenne s’implante en zone industrielle qu’elle présente moins de danger, » poursuit-il.

Surprise à la mairie

A la mairie, Anne Lebeau, directrice du service urbanisme, reste sereine : « Le projet a été validé par un contrôle de légalité, ces antennes sont considérées comme des équipements publics et à ce titre ne sont pas soumises aux règles du PLU. » La mairie assure également avoir obtenu de Bouygues toutes les garanties de sécurité, même si au service urbanisme on avoue ignorer la valeur exacte d’exposition aux ondes électromagnétiques de cette antenne, ni même son activation. Pour les riverains, le seuil maximal légal d’exposition fixé par les textes européens et français est de 3 volts par mètre. Côté opérateur, on s’appuie sur d’autres textes, autorisant des valeurs limites d’exposition allant de 41 à 61 volts par mètre selon les systèmes de téléphonie (GSM ou UMTS). Anne Lebeau comme l’élu à l’urbanisme Hubert Lopez s’avouent surpris par cette fronde des riverains : « C’est la première fois qu’il y a autant de protestation. Cette décision, nous l’avons prise car elle était limitée à une zone industrielle et qu’en possession de toutes les pièces nécessaires pour ce projet implanté sur un terrain privé, la mairie n’était pas en mesure de pouvoir s’opposer. » L’arrêté, qui n’est pas un permis de construire auquel des tiers pourraient s’opposer, ne peut être annulé, sauf par décision du tribunal administratif. « A l’avenir, nous serons bien plus vigilants », promet Hubert Lopez. Les riverains, eux, n’ont pas dit leur dernier mot et comptent riposter.

Source :   http://www.ladepeche.fr/article/2010/02/24/783666-Riverains-et-elus-brouilles-a-cause-d-une-antenne.html

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Villages de Perpignan Travaux au château d’eau : les riverains mécontents

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VILLENEUVE- DE-LA-RAHO
Pas content les riverains du château d’eau. Déjà que les antennes relais des opérateurs téléphoniques placées juste au-dessus de leurs têtes leur causaient des soucis depuis des années, aujourd’hui ils subissent les nuisances des travaux de maintenance de ces mêmes antennes. « Cela fait trois fois en quelques semaines que nous nous retrouvons avec une nacelle qui bouche la rue, qui bloque les entrées des maisons et des garages sans que l’on soit prévenu », vitupère une voisine du château d’eau. Objet de leur courroux, le fait que ces blocages de rues ne soient pas annoncés

aux riverains par un petit mot dans leur boîte aux lettres avant l’intervention des techniciens, afin que les habitants puissent prendre leurs dispositions. La mairie a été alertée, mais il leur a été répondu que l’arrêté municipal est affiché à la mairie. « Si on doit tous les jours aller demander les arrêtés, poursuit un des habitants bloqué dans son garage, où va-t-on ». En filigrane de ces interventions de maintenance, deux autres soucis pointent. Le fait que le château d’eau reste ouvert parfois sans surveillance, avec un risque pour l’eau potable du réservoir qui n’est pas rassurant mais il y a aussi des questionnements sur ces travaux. « On nous a assuré que le site était gelé, assure une habitante. On parle de maintenance mais qui nous dit que l’on ne renforce pas la puissance de ces relais ». En un mot les riverains ont l’impression qu’on les ignore et qu’on les balade.D. D.

Source :  http://www.lindependant.com/articles/2010-02-20/travaux-au-chateau-d-eau-les-riverains-mecontents-132990.php

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Sainte-Foy-de-Peyrolières. Antennes téléphoniques : le conseil municipal tranchera

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 17/02/2010 03:47 | LaDepeche.fr

Patrice Belleau s'exprime au nom du collectif et des parents d'élèves.

La municipalité a organisé une réunion publique au sujet de l’implantation des antennes relais sur le château d’eau. La première heure a été réservée aux présentations, la suite de la réunion a été dédiée aux questions- réponses.

Pour donner une vue exhaustive du projet, toutes les parties prenantes du projet étaient réunies autour de la même table : Jean Ayçaguer, président du Syndicat Intercommunal des Eaux des Coteaux du Touch ; Eric Nièche, opérateur Orange ; Remy Perrais, chargé d’études, au centre de mesures physiques CRAM ; Daniel Oberhausen, délégué scientifique de l’association PRIARTEM ; Jacques Rouquet, premier adjoint au maire de Fonsorbes ; Patrice Belleau, représentant le collectif des riverains et parents d’élèves.

Chacun a pu exposer son point de vue, son expérience et illustrer par des exemples, ses propos. Les questions et les échanges ont été divers, nombreux et parfois houleux « Ils ont permis de démontrer toute la difficulté pour traiter de ce type de projet » souligne François Vives le maire. Il précise que la majorité des participants à cette réunion confirme la nécessité de renforcer la couverture en téléphonie mobile sur le territoire de la commune. Jean Ayçaguer, a rappelé qu’il ne signerait pas de convention avec Orange tant que le conseil municipal n’aura pas délibéré. « Tenant compte de l’ensemble des documents déjà reçus en mairie, et des informations obtenues lors de cette réunion publique, la décision de la municipalité sera prise par délibération lors d’un prochain conseil municipal » ajoute le maire.

L’opposition du collectif

Le collectif a rappelé « qu’il n’était pas contre les antennes relais mais seulement contre le lieu d’implantation au cœur du bourg, à 200 m de la future crèche et 100 m de la future maison médicalisée. « La municipalité à la chance de disposer du pouvoir de décision en accord avec le syndicat des eaux des coteaux du touch propriétaire du château d’eau. Nous demandons aux élus d’être cohérents et prudents dans leurs projets pour le village. Lors d’une entrevue, la députée Monique Iborra avait soutenu le collectif dans sa démarche citoyenne de défense du principe de précaution» conclut le collectif.

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2010/02/17/778924-Sainte-Foy-de-Peyrolieres-Antennes-telephoniques-le-conseil-municipal-tranchera.html

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Balma. Des antennes relais sont trop près des écoles

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 17/02/2010 03:48 | LaDepeche.fr

Téléphonie mobile. Mise en garde de l’APCVEB

Un public motivé et passionné.Photo DDM,

Lors de l’assemblée générale de l’APCVEB (1), Jean-Paul Granger,ingénieur, compétent pour ce qui concerne les ondes électromagnétiques a exposé les questions que posent l’usage des téléphones portables et la pose d’antennes-relais dans la commune de Balma.

Concernant les antennes, trois opérateurs se partagent l’espace

Les dix antennes sur Balma : Orange : 151 route de Castres, Avenue Georges Clémenceau, Chemin des Pins, allée Paul Gauguin, Avenue Georges Pradel, Avenue Pierre Coupeau, 12 rue des Frères Peugeots. Bouygues : Chemin de Rebude, 110 route de Mons, Avenus Pierre Coupeau. SFR : Avenue Raymond Poincaré, Avenue Pierre Coupeau.

L’APCVEB souhaite que des études préalables soient faites avant installation et Thèrese Pichaon, maire-adjoint a indiqué que la Mairie examinera comment aller au delà des normes en vigueur.

Les groupes scolaires balmanais ne sont pas les mieux lotis, exemple au collège Jean Rostand, les antennes «gymnase»sont à 100m ;les contrôles effectués en septembre 2008 donnent 1,33 V/m. A Marie-Laurencin les antennes avenue Pierre Coupeau sont à 150m , contrôle effectué en juillet 2002 1,12 V/m. A Gaston Bonheur, les antennes sont sur l’Allée Paul Gauguin sont à 200m, contrôle effectué en juillet 2009 1V/m.

A 100 mètres du collège

Le niveau des mesures est largement bien inférieur à la norme (le seuil limite en France est entre 41 V/m et 61 V/m). En outre le principe de précaution bien compris devrait conduire, à minima, à éloigner les antennes des lieux fréquentés par les enfants.

Téléphones portables, quelques recommandations de bon sens et efficaces : Choisir un portable avec un DAS (qu’il faudrait indiquer obligatoirement). Privilégier l’oreillette ou un kit mains libres. Eviter de téléphoner d’un véhicule en mouvement (voiture, train, bus…). Conducteur ne jamais utiliser en voiture (c’est la loi). Ne pas utiliser dans de mauvaises conditions de réception (

. Limiter le temps de communication (chose très dur). Eviter de porter le téléphone allumé sur le cœur, à la ceinture. Eteindre son portable lorsque non nécessaire (il émet en permanence). Eduquer les enfants à un usage modéré (chose là aussi très dur).

1)Association de Protection du Cadre de Vie et de l’Environnement Balmanais dont son président est Renaud Laurette

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2010/02/17/778830-Balma-Des-antennes-relais-sont-trop-pres-des-ecoles.html

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Villages de Perpignan Mauvaises ondes entre l’association Umplo et la mairie

Accueil Lindependant.com   Edition du 15 02 2010

Mauvaises ondes entre l'association Umplo et la mairie

L’association villeneuvoise « Un mât pour les ondes » poursuit son combat pour le déplacement des 25 antennes relais installées sur le château d’eau. Un collectif départemental a été créé début janvier. VILLENEUVE DE LA RAHO
Entre l’association Un mât pour les ondes (Umplo) et la mairie, c’est l’incompréhension qui domine. Des mesures techniques aux risques éventuels sur la santé, en passant par les relations actuelles entre municipalité et bénévoles, personne ne tient le même discours. La seule chose sur laquelle les deux parties ont l’air de s’accorder est la nécessité de travailler de concert pour trouver une solution qui donne satisfaction à tous les Villeneuvois. Or, l’exercice semble ardu, voire impossible. Treize réunions publiques ont déjà eu lieu, mais là c’est la présence – ou la

non présence – de la députée-maire Jacqueline Irles qui fait débat. Selon Maryse Batlle, la présidente de l’association, l’élue n’aurait assisté « qu’à deux ou trois réunions ». L’intéressée affirme, quant à elle, n’avoir été absente qu’« une seule fois sur les treize rencontres ».
Combat d’experts Des spécialistes ont également été lâchés dans l’arène électromagnétique. Mais le match s’est aussi soldé par un nul. Manque de reconnaissance ou d’indépendance, on ne croit que celui que l’on a choisi. Et comme si ce n’était pas déjà assez compliqué, bien entendu, mesures et conclusions diffèrent. Les membres d’Umplo demandaient à être « rassurés » sur ce problème. Ils sont aujourd’hui convaincus que « le dialogue est rompu ». L’édile assure pourtant « ne jamais avoir fermé la porte ». C’est un dialogue de sourds qui n’en finit plus. Alors où en est-on aujourd’hui ? Pour l’association, le bras de fer continue. L’objectif étant toujours de faire déplacer ces « maudites » antennes du château d’eau, de les éloigner au minimum à 300 mètres des premières habitations. Et la présidente de souligner : « Nous ne sommes pas contre les portables. Nous en avons tous uns. Nous voulons seulement faire cohabiter la téléphonie mobile et la santé publique. Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Du moment qu’il y a un doute, il faut appliquer le principe de précaution ».
Trouver le compromis De son côté, Jacqueline Irles assure que les propositions d’Umplo, envoyées dans un récent courrier à la communauté d’agglomération, seront étudiées. « L’association nous soumet d’une part une nouvelle implantation sur trois terrains communaux – dont un est situé au beau milieu du terrain de golf ! -, mais nous dit également qu’un seul pilone suffirait, la partie sud du village étant desservie par Bages et la partie ouest par Porte d’Espagne. Ces éléments sont actuellement soumis à l’analyse des techniciens ». L’élue l’assure : « Je ne vois pas pourquoi je refuserais quelque chose qui conviendrait à tout le monde ». Reste à trouver le compromis qui ravira association, municipalité, opérateurs et bien sûr l’ensemble des habitants. En attendant, « d’autres villages ont les mêmes problèmes que nous », martèle Maryse Batlle. C’est pourquoi un comité départemental « Coordination Antennes 66 » s’est créé le mois dernier, afin de peser plus lourd, de faire avancer les choses. De son côté, Un mât pour les ondes est à la recherche de fonds. Son but : se doter d’une sonde isotropique, « pour faire des mesures où on veut et quand on veut ».

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Sainte -Foy de- Peyrolières : Antennes, une nouvelle réunion le 12 février

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 28/01/2010 03:47 | LaDepeche.fr

Les membres du collectif face à François Vives le maire.

Une centaine de personnes accompagnées de leurs enfants ont brandit leurs pancartes « Non aux antennes relais au cœur du village » à la mairie de Sainte -Foy de- Peyrolières lors de la réunion avec le maire « L’inquiétude et le mécontentement grondent dans la foule, ce qui engendre « un dialogue de sourd », et va même jusqu’au clash. En effet des gens quittent la salle… raconte un porte parole du collectif.

Le débat a été recentré : il ne s’agit pas de s’opposer a l’antenne relais mais à son emplacement au milieu du centre du village sur le château d’eau et à 200 mètres des écoles. L’ensemble des personnes présentes ont insisté sur la nécessité d’informer la population et surtout les élus peu nombreux à cette réunion. » poursuit le collectif qui a remis au maire des dossiers à l’attention de l’ensemble des élus, afin de pouvoir les informer et les alerter sur les risques de santé publique.

Finalement une date de réunion publique spécifique a été établie le 12 février sur le sujet de l’antenne. « Nous espérons par cette forte mobilisation engagée, pouvoir reprendre des négociations.

En effet des propositions ont été émises de la part des participants et ils souhaitent trouver ensemble des solutions mais toujours dans le respect de la population ». conclut le collectif.

Le point de vue du maire

François Vives le maire précise : «en réponses aux interrogations des riverains, le maire est revenu sur les courriers obtenus auprès de la DASS ainsi que de l’Agence Technique Départementale. Ces réponses ont été transmises au collectif et aux délégués de parents d’élèves. Les documents sont aussi consultables à la mairie. Depuis le gel du projet demandé par le maire auprès du propriétaire du château d’eau (Syndicat Intercommunal des Eaux des Coteaux du Touch), plusieurs réunions ont eu lieu dans le but de fournir à la population comme aux élus toutes les informations concernant ce type de projet. Pour finir de renseigner la population, il a été décidé de tenir une réunion publique le 12 février. Une fois les dernières informations obtenues, le conseil municipal se prononcera sur le devenir de ce projet .»

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/01/28/764804-Antennes-une-nouvelle-reunion-le-12-fevrier.html

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