Rivières. Rencontre avec SFR pour l’antenne relais

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 19/06/2010 10:02 | J.-A. L.

Des antennes qui sèment le trouble../ Photo archives DDM

Le conseil municipal de Rivières a soutenu à l’unanimité la proposition du maire Christophe Hérin: la commune renonce à se pourvoir en cassation dans l’affaire qui l’oppose à l’opérateur SFR, qui doit implanter une antenne relais de 30m de haut, à forte puissance. Le tribunal administratif a condamné Rivières à une amende de 1200€, et la procédure a déjà coûté à la commune 3500€, dont 500 seront remboursés par l’assurance. Aller en cassation, c’était déjà une facture supplémentaire d’avocat parisien – 4000€ au bas mot – pour une issue écrite d’avance. Cet argument financier a pesé. «Notre avocat toulousain nous a dit que notre requête n’avait aucune chance d’aboutir» a indiqué C. Hérin. Restaient deux autres options: faire un arrêté favorable mais avec des prescriptions, ou négocier avec SFR. C’est cette dernière voie qui a été choisie. Le maire a réussi à faire avancer le rende-vous du 30 juillet au 22 juin. Mardi, il rencontrera donc le directeur régional SFR, qui se déplacera à Rivières avec une collaboratrice. Il fallait ensuite définir une stratégie et un contenu. Le conseil s’est vite entendu sur les points à aborder: la localisation de l’antenne, la puissance, la hauteur, et l’implantation paysagère. La commune a défini retenu d’autres actions: des courriers au ministre Borloo, à Martin Malvy et Thierry Carcenac, pour signaler le non-respect par SFR du protocole d’information, prévu dans le Guide entre opérateurs et élus. SFR est passé en force, en totale contradiction avec sa propre autopublicité. C. Hérin prévoit, en cas d’échec de la négociation, d’appliquer une règle d’urbanisme qui lui permet de surseoir à statuer, et de poursuivre le PLU en coordination avec les communes voisines. L’entrevue de mardi sera donc décisive: le jeudi 24 juin, lors d’une réunion publique prévue de longue date, le maire en présentera l’issue à la population.


Le Collectif écrit à SFR

Le Collectif Antenne Relais, qui s’est constitué autour de Daniel Giessner, Patrick Patinier et Norbert Barbance, soutient l’initiative du conseil tout en gardant son indépendance. Il a pris corps au cours de trois réunions qui ont rassemblé d’abord 17 riviérois, puis 48 à la troisième, à laquelle s’était jointe l’association «Robin des toits». Le Collectif a été à l’initiative d’une pétition, qui a été signée par 311 habitants, soit la moitié des inscrits sur les listes électorales. Il ne remet pas en question les antennes, mais conteste l’ukase de SFR. Le collectif Antenne Relais a écrit au directeur général des réseaux de l’opérateur, en brandissant sur la fin une menace à peine voilée: «un conflit porterait atteinte à l’image de SFR». Et brouillerait son écoute.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/06/19/857834-Rivieres-Rencontre-avec-SFR-pour-l-antenne-relais.html

Facebooktwitterlinkedinmail

RIGNAC : Antenne relais ; la levée de boucliers

accueil midilibre.com

Édition du mardi 15 juin 2010

Antenne relais : la levée de boucliers

L’UNION SACRÉE. Telle est l’ambiance qui semble désormais régner à Rignac vis-à-vis de l’antenne relais en plein coe ur du bourg, dont le permis de construire a été déposé par France Télécom en 1985. Car si dans les premières années, cet équipement ne suscitait guère d’opposition, à mesure que la polémique enflait en France face aux dangers pour la santé des ondes électromagnétiques, et qu’à Rignac ces nuisances semblaient se confirmer auprès de certains riverains, il s’est peu à peu constitué contre cette antenne une véritable levée de boucliers, portée par l’association ARSPR (Antenne relais santé publique Rignac).
À tel point que désormais, même le maire Jean-Marc Calvet semble rejoindre la croisade, ainsi que celui-ci nous l’a assuré hier en ces termes : « Que les opposants à cette

antenne ne doutent pas de la volonté de la municipalité de les défendre. On est tout à fait en ligne avec l’association qui s’en occupe et on est tout à fait déterminés pour exiger d’Orange que cette antenne soit déplacée hors agglomération. Ce n’est pas gagné mais on va tout faire pour obtenir gain de cause, y compris en allant en justice si nécessaire. On s’est d’ailleurs rapproché pour cela d’un cabinet d’avocats spécialisé. » Si ce discours laisse encore sceptique certains opposants historiques à l’antenne, qui eux n’ont pas oublié les fins de non recevoir qu’ils ont… reçues à plusieurs reprises de sa part dans le passé, et parlent « d’un double langage du maire », il n’empêche que globalement, le front du refus prend une incontestable vigueur, alors qu’une pétition lancée en 2008 avait déjà recueilli 850 signatures.Une mobilisation que vient d’ailleurs d’attiser l’opérateur, en procédant la semaine dernière à des travaux qui laissent craindre une nouvelle montée en puissance de cet équipement. Alors même qu’un expert international invité le mois dernier par l’association, le professeur Le Ruz, vice-président du CRIIREM, qui fait référence en la matière, avait déjà mesuré des émissions très nettement supérieures aux normes édictées dans l’union européenne avant que les derniers travaux ne démarrent.
Il est vrai que cette antenne, d’une hauteur d’une quarantaine de mètres, a tout pour susciter des cra intes, alors qu’elle se situe dans une zone hab itée, et en particulier à une distance de 125 mètres de l’école et du collège publics. L’opérateur affiche pour son antenne une puissance de 41 volts par mètre quand des experts indépendants cités par les opposants préconisent des puissances près de 100 fois moindres.

Source : http://www.midilibre.com/articles/2010/06/15/VILLAGES-Antenne-relais-la-levee-de-boucliers-1269508.php5

Facebooktwitterlinkedinmail

Toulouse : TDF renonce au pylône de Bonhoure

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 14/06/2010 08:47 | B. dv.

tdfbonhoure.jpg

Le pylône, implanté depuis 1986, héberge les émetteurs de onze radios FM et huit télévisions./Photo DDM, Thierry Bordas.

Implanté depuis 1986 sur la colline de Bonhoure, l’émetteur que l’agence nationale des fréquences (ANFR) qualifiait en 2005 de « cas extrême d’émission de radiodiffusion en milieu urbain », vit ses derniers mois. Dans un courrier en date du 11 mai dernier, le directeur de TDF informe en effet le maire de Toulouse qu’il n’a pas l’intention de se pourvoir en cassation à la suite de l’arrêt du 4 mars 2010 de la chambre d’appel du tribunal administratif de Bordeaux qui autorise la ville à ne pas renouveler le contrat d’occupation de la colline par Télédiffusion de France. « Il y a eu une décision de justice, elle sera appliquée », confirme Éric Famy directeur de TDF pour le sud ouest. En renonçant à la possibilité de ce dernier recours TDF accepte de fait de quitter les lieux au grand soulagement des associations de riverains qui militent depuis une vingtaine d’années pour obtenir le démantèlement des « antennes installées à quelques mètres des habitations » et dont « le public peut s’approcher à quelques mètres », décrites en 2005 dans « le panorama du rayonnement électromagnétique en France » établi par l’ANFR.

Dans le courant de l’été, le maire de Toulouse et la direction de TDF engageront des discussions pour établir le calendrier de retrait des installations, et surtout définir les modalités techniques de leur redéploiement dans l’agglomération, « afin que nous continuions à rendre le meilleur service possible aux usagers », poursuit Éric Famy.

Car après le refus de la commune de Castelmaurou d’héberger les équipements de Bonhoure, comme le suggérait le cabinet IDEA qui avait été mandaté par le Capitole pour trouver une solution alternative au très controversé pylône, l’hypothèse d’un redéploiement des antennes sur plusieurs sites répartis dans la ville est désormais la plus probable.

Décision finale pour le CSA

Le démantèlement de l’ensemble du site de Bonhoure devrait toutefois nécessiter du temps. Car outre les émetteurs des onze radios FM et des huit télévisions implantées sur le pylône, le quartier devra également se délester d’au moins une partie de la dizaine d’émetteurs radio implantés rue d’Assalit et sur le château d’eau de Moscou. Et quelles que soient les solutions retenues, le patron régional de TDF est formel : « en dernier recours, la décision finale ne reviendra ni au maire de Toulouse, ni à TDF mais au conseil supérieur de l’audiovisuel. »


Téléphonie mobile : des contrôles

154 antennes de téléphonie mobile ont été contrôlées depuis 2001 à Toulouse. Lors de ces contrôles 40 % de ces antennes émettaient moins de 0,3Volt par mètre (V/m). 21 % avaient un niveau d’émission comprise entre 0,3 et 0,6V/m, 19 % se situaient entre 0,6 et 1 V/m. Seules 10 antennes (6 %) émettaient au-dessus de 2V/m. À la demande des riverains, une vingtaine de mesures complémentaires financées par les opérateurs sont actuellement en cours sur des sites potentiellement sensibles. Sur la base de ces résultats, une charte de bonne conduite sera validée à la mi-juillet par le maire de Toulouse avant d’être transmise aux trois opérateurs Bouygues, Orange et SFR.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/06/14/854380-TDF-renonce-au-pylone-de-Bonhoure.html

Facebooktwitterlinkedinmail

Antenne relais de téléphone : "La finance passe avant la santé"

accueil midilibre.com

Antenne relais de téléphone : La finance passe avant la santé

Photo Philippe Rouah

La coordination “Antenne 66” et le “collectif de Saint-Cyprien Latour-bas-Elne” ont rencontré mardi la municipalité et les trois opérateurs de téléphonie mobile en France pour leur demander le déplacement des antennes du château d’eau. SAINT-CYPRIEN

C’est inédit dans les P.-O. Pour la première fois étaient réunis autour d’une même table des associations “anti antennes relais”, les opérateurs de téléphonie mobile et le maire d’une commune. De quoi satisfaire, sur le principe, Anne-Laure Mager, la présidente de la coordination Antenne 66. Mais, selon elle, beaucoup de travail reste encore à accomplir pour faire bouger les mentalités et pousser les opérateurs vers du bon sens en terme de santé publique.
Quel bilan tirez-vous de cette rencontre ?
Le sentiment est mitigé. Pour commencer, je dois saluer la volonté de Thierry del Poso. C’est la première fois que nous sommes confrontés aux opérateurs et à un maire en même temps. À Perpignan, par exemple, nous sommes toujours écartés des réunions. Ensuite, il faut reconnaître

également que les opérateurs sont moins agressifs et méprisants à l’égard des associations. On sent bien que le Grenelle des ondes est passé par là. C’est déjà ça. Sinon, chaque partie a pu exposer ses thèses, c’est-à-dire, s’il y a risque ou pas risque des antennes relais sur la santé. Et pour résumé, je dirai que le maire nous a proposé de lui transmettre des solutions pour le déplacement des antennes du château d’eau. Sauf que nous ne possédons aucun élément technique pour réaliser un tel projet. Et que les baux courent jusqu’en 2020.

Est-ce donc un coup d’épée dans l’eau, selon vous ?
Disons que les opérateurs reconnaissent des choses qu’ils ne reconnaissaient pas avant. Par exemple, que l’intensité des portables peut descendre à 0,6 volt / mètre contre 41 volts / mètre aujourd’hui. Ce qui signifie que les risques sur la santé diminuent d’autant. Mais il faut baisser la puissance des antennes et en installer des supplémentaires pour passer à ce seuil de 0,6 volt qui garantit l’innocuité sanitaire. Or, les opérateurs attendent qu’on les oblige pour s’adapter. Vu le boom économique qu’ils connaissent, c’est un scandale. On voit bien que la finance passe avant la santé. Seize villes test vont d’ailleurs expérimenter ce nouveau seuil grâce à l’action des robins des toits. Mais d’autres villes, par arrêté municipal peuvent les forcer.

C’est ce que vous attendez du maire de Saint-Cyprien ?
Ce qu’on attend, ce sont des actes. Nous allons faire un courrier au maire avec différentes propositions pour limiter les effets des champs magnétiques, également sur l’eau. Nous allons aussi organiser une réunion publique. Et ensuite, nous essaierons de discuter avec le maire sur des solutions alternatives à envisager. Mais avant tout, il nous faut des informations techniques comme le nombre d’antennes et leur puissance pour faire des propositions. Voilà ce dont on a besoin dans un premier temps.

Recueilli par Martial Mehr

Source :  http://www.midilibre.com/articles/2010/06/03/VILLAGES-Antenne-relais-de-telephone-La-finance-passe-avant-la-sante-1254307.php5

Facebooktwitterlinkedinmail

Le pylône de Bonhoure bientôt déboulonné

logo20minutes-copie-1.jpg   Créé le 31.05.10 à 07h06 — Mis à jour le 31.05.10 à 07h06

La « tour Eiffel » des hauteurs de Jolimont vit ses dernières semaines d'émission.

La « tour Eiffel » des hauteurs de Jolimont vit ses dernières semaines d’émission.  A. Gelebart / 20 Minutes

Ses jours sont comptés. Le pylône de Bonhoure et ses vingt-quatre émetteurs de téléphonie, radios et TV, seront bel et bien démontés. « Même si nous avions deux mois pour faire appel, nous ne l’avons pas fait. Nous sommes donc voués à quitter les lieux », confirme un porte-parole de la direction nationale de TDF (Télédiffusion de France), en faisant référence au jugement de la chambre administrative d’appel de Bordeaux.

Pas de point de chute pour l’instant
Fin mars dernier, cette juridiction avait en effet autorisé la ville de Toulouse, propriétaire du site de Bonhoure, à ne pas renouveler le contrat d’occupation qui la liait à l’opérateur TDF. Du côté du Capitole, on se refuse à tout commentaire en attendant la confirmation de ce renoncement. En revanche, chez les associations environnementales, qui ont fait de ce pylône le symbole toulousain de lutte contre les antennes-relais, on savoure. « Je suis vraiment ravie. Surtout que par le passé, TDF nous a fait condamner en justice à lui verser 1 800 € parce que nous soutenions que ce site était dangereux pour la santé des riverains. C’est une belle revanche », jubile Rose Frayssinet, coprésidente des Amis de la Terre de Midi-Pyrénées. Chez les riverains du pylône de Bonhoure, personne n’a encore prévu de sabrer le champagne. « J’espère qu’on pourra continuer d’avoir nos programmes TV », s’angoisse un retraité. « Moi, ça m’embête qu’ils la démontent, c’était un peu notre tour Eiffel à nous », pense même une mère de famille. Ce médecin se dit quant à lui atteint d’un « optimisme serein, mesuré mais pas béat » à l’annonce du démontage de la structure. « Déjà, on attend de voir le jour où ils vont l’enlever, et surtout on veut connaître le site où seront transférées les antennes », résume Louis Lahitte, vice-président de l’association de quartier. « On y travaille. Des discussions sont engagées avec la municipalité pour trouver un ou plusieurs sites de remplacement », répond TDF. A suivre, donc.

éric Dourel
Charte

Même si les associations de riverains en sont absentes, la charte sur les antennes-relais devrait être signée avant la fin juin entre les opérateurs de téléphonie mobile et la ville de Toulouse. Selon un spécialiste du dossier à la mairie, ce document permettra « la mise en place d’une concertation permanente autour du développement des antennes-relais » et surtout l’émergence d’un taux moyen d’exposition aux champs électromagnétiques « compris entre 0,4 et 1,2 volt par mètre ».

____________________________________________________________________

(Charte article de 20′) article non signé paru le 31.05.2010

Les associations et collectifs réunis au sein du Collectif Antennes 31 souhaitent toujours prendre une part active à la signature de cette charte si tant est qu’ils puissent également jouer un rôle de partenaire actif dans les débats et les propositions, nous attendons que la Municipalité nous communique la dernière version qui serait proposée à la signature.

Notre priorité reste toujours la question de santé publique soulevée par le déploiement de ces antennes relais. 

La notion de taux moyen nous semble relever de la plus grande fantaisie car scientifiquement indéfendable, aussi caricaturale que: « Si vous avez la tête dans le four et les pieds dans le congélateur, votre nombril est dans la moyenne ». Notre association milite depuis le début pour que  les habitants de la Haute Garonne ne soient jamais  exposés à plus de 0,6 V/m en tous lieux de vie. 

Nos mesures nous montrent tous les jours que le téléphone portable fonctionne à des seuils beaucoup plus bas et des solutions techniques existent pour limiter le rayonnement et la puissance des antennes relais. Les habitants, les maires, sont aujourd’hui dans une situation difficile, pris en otage par des opérateurs qui n’ont que des droits et n’auraient aucun devoir.  C’est donc une vraie question de choix et de volonté politique pour la municipalité de Toulouse, qui peut peser dans les négociations. C’est aussi un parti pris industriel pour les opérateurs qui ont les moyens et les talents pour développer des technologies plus respectueuses de la santé.

En refusant d’abaisser suffisamment les seuils actuels, les opérateurs semblent se préparer à de nouvelles technologies (3G, 4G) qui nécessitent plus de puissance pour offrir des services sans rapports avec la téléphonie, seule obligation de services imposée par le gouvernement. Nous sommes pour une téléphonie mobile sans danger pour la santé. En attendant, restons vigilants car le déploiement d’antennes est plus que jamais d’actualité..

 

Facebooktwitterlinkedinmail

Conques-sur-Orbiel. «Riverains antennes-relais» dissoute

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 28/05/2010 10:47 | LaDepeche.fr

 L'association Riverains antennes-relais a été dissoute à l'unanimité lelundi 17 mai lors de l'assemblée générale. /Photo DDM.

L’association Riverains antennes-relais a été dissoute à l’unanimité lelundi 17 mai lors de l’assemblée générale. /Photo DDM.

L’association Riverains antennes-relais nous communique :

Le lundi 17 mai s’est tenue l’assemblée générale de l’association Riverains antennes-relais. Au nom de tous les habitants de la Butte, l’association a remercié pour leur aide les adhérents, la municipalité et les sympathisants parmi lesquels 400 personnes, qui en janvier 2008 et en quatre jours ont signé une pétition pour les soutenir. Il a été regretté l’attitude désinvolte de l’opérateur qui laisse des utilisateurs de portables en difficulté alors que le 24 septembre 2008 lors d’une réunion tripartite à la mairie, cet opérateur s’était engagé à ce qu’un camion mobile évite sur Conques toute coupure de réseau entre le moment du démontage des antennes et le jour de la mise en service du nouvel émetteur.

Quatorze mois plus tard et sans doute en remerciement de leur fidélité, ces utilisateurs malchanceux continuent de payer leur abonnement mais attendent toujours l’amélioration indispensable de leurs conditions téléphoniques. Il a été demandé à la mairie de penser à eux en faisant pression. L’objectif des habitants de la Butte ayant été atteint, l’association dont la devise aurait pu être : « Aide toi et le ciel t’aidera, quelle que soit la force de l’adversaire » a sollicité sa dissolution. Accord à l’unanimité.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/05/28/844338-Conques-sur-Orbiel-Riverains-antennes-relais-dissoute.html

Facebooktwitterlinkedinmail

Rivières. SFR assigne la ville au tribunal

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 28/05/2010 07:58 | P.G.

Christophe Herin localise le projet d'installation sur la commune. / Photo DDM, P.G.

Christophe Herin localise le projet d’installation sur la commune. / Photo DDM, P.G.

Le 2 juin, la mairie de Rivières est assignée en référé suspension devant le tribunal administratif de Toulouse par la société SFR. Son seul tort ? S’opposer à l’implantation d’une antenne relais sur un terrain privé situé sur la commune. Plus précisément sur les conditions d’installation de cette antenne relais d’une hauteur de 30 m.

La mairie a pris un arrêté municipal d’opposition à la déclaration préalable des travaux présentée le 21 janvier par SFR. « C’est la seule façon que nous avions de peser sur le projet de SFR, indique Christophe Herin, le jeune maire de Rivières. À l’origine, nous n’étions pas opposés à l’installation d’une antenne relais. Pour preuve, en 2009, nous avons trouvé un lieu d’accueil pour le Wi Max. C’est la façon de procéder de SFR qui est en cause. »

Christophe Herin se souvient de la visite en 2009 d’une personne de SFR. « Elle nous a simplement énoncé le projet d’installer une antenne sur la commune mais sans autres précisions. C’est à la réception de la déclaration préalable de travaux que nous avons pris connaissance de la zone d’implantation ».

Une zone qui se trouve sur la route d’accès à la base de loisirs d’Aiguelèze, au milieu de la plaine. « Nous sommes en pleine phase d’élaboration du plan local d’urbanisme. Nous avons des projets sur ce secteur. La commune a déjà des poteaux de lignes électriques de 225.000 volts, une 2×63.000 volts, une gravière et on veut ajouter une antenne de 30 m sans que l’on puisse dire quoi que ce soit ».

Pour le maire, SFR n’a pas répondu à ses obligations de concertation comme le stipule la convention passée avec les opérateurs de téléphonie et l’association des maires de France.

Pour une petite commune, se retrouver au tribunal est bien plus lourd à porter que pour une grosse entreprise qui parle en milliard , reconnaît Christophe Herin.

Mais sa population semble vouloir le soutenir dans sa démarche du « petit » contre le « géant ».

Un collectif de citoyens s’est organisé pour soutenir la position de la commune. « C’est la forme que nous dénonçons, déclarent Patrick Patinier et Daniel Giessner, membres du collectif. Ces personnes procèdent au mépris des populations et en usant d’un chantage financier. Nous avons lancé depuis hier une pétition. Une réunion se déroulera ce soir à 20h30 à la salle de réunion de Rivières. »

De son côté SFR, par le biais de son directeur des relations régionales Cyrille Honegger, fait valoir que les recours en justice n’interviennent que dans le cadre d’un blocage et après un processus de concertation.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/05/28/844101-SFR-met-Rivieres-au-tribunal.html

Facebooktwitterlinkedinmail