Ramonville-Saint-Agne. Antennes relais : quel danger ?

   PUBLIÉ LE 26/10/2011 03:46 | B.M.

Des mesures ont été réalisées près de la tour TDF./Photo DDM

Des mesures ont été réalisées près de la tour TDF./Photo DDM

Nos antennes relais présentent-elles un danger ? Lors d’une réunion publique, trois représentants des bureaux d’étude Aexpertise, Apave et Veritas ont présenté les résultats des mesures des champs magnétiques à Ramonville, effectuées les 30 et 31 mai derniers. Ces bureaux d’étude ont été respectivement mandatés par les trois opérateurs de téléphone mobile : Orange, SFR et Bouygues Telecom. La mesure de ces ondes (radios, téléphone, wifi, 3G…) permet d’évaluer le niveau d’exposition des riverains et de comparer ces niveaux avec le seuil limite d’exposition imposé par la loi (qui est de 28 voltmètres pour la plupart des fréquences). Les mesures ont été effectuées sur différents sites, près des antennes relais : la tour TDF, la place Marnac, près de la route de Narbonne, le quartier des services techniques, près du métro et à Port-Sud. Comparés aux résultats de 2009, les niveaux ont peu évolué. Sans surprise, les fréquences les plus importantes sont celles du téléphone portable (GSM 900) et de la radio FM. Le niveau d’exposition est de l’ordre de 2 % par rapport au seuil limite d’exposition. Un public de Ramonvillois avertis et avisés a assisté à cette réunion publique, dont le collectif Antenne 31. Le public a pu parler avec les différents représentants des bureaux d’étude et de TDF et s’informer sur le protocole de ces mesures. De nombreuses questions ont nourri le débat quant à la fixation du seuil limite imposé par la loi. Du côté d e la municipalité, on souhaite que ce type de campagne soit réalisé régulièrement pour suivre l’évolution de ces émissions et en informer les Ramonvillois et Ramonvilloises. Pour marquer son intérêt et sa vigilance, la ville mène actuellement une réflexion avec les opérateurs afin d’établir une charte de bonne conduite. Un arrêté pourrait également voir le jour en fixant un périmètre à respecter autour des zones sensibles.

Les résultats de ces analyses détaillées sont disponibles sur le site www.cartoradio.fr

SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/26/1201450-ramonville-saint-agne-antennes-relais-quel-danger.html


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La Ville de Paris part en guerre contre les antennes-relais

    | 25.10.11 | 14h43   •  Mis à jour le 25.10.11 | 15h34

Jusqu’où ira l’affrontement entre la Ville de Paris et les opérateurs de téléphonie mobile ? Les négociations devant aboutir au renouvellement de la charte qui les liait depuis 2003 sont suspendues et la ville menace de démonter les 186 antennes-relais installées sur les bâtiments municipaux (sur les 1 200 présentes sur le territoire communal).

Les protagonistes devaient se retrouver autour de la même table avec des représentants de l’Etat et de la société civile, mardi 25 octobre, à l’occasion d’un comité opérationnel de concertation, né du « Grenelle des ondes ». Au menu : des simulations et des expérimentations in situ de baisse des seuils d’exposition du public aux ondes électromagnétiques émises par les antennes-relais. Les 14e et 15e arrondissements de la capitale participent à cette session de travaux pratiques parmi dix-sept collectivités locales pilotes.

Le dénouement du conflit n’est cependant pas en vue. La mairie de Paris, sansmâcher ses mots, a fait savoir qu’elle « condamne » l’attitude de Bouygues, Orange, SFR et Free, à qui elle reproche leurs « exigences inacceptables » tant en matière de puissance d’émissions des antennes-relais que sur le processus de concertation des élus et des riverains – qui se traduirait par exemple par une « réduction drastique des délais d’instruction », selon la municipalité.

La ville reproche également aux opérateurs de vouloir minorer leurs obligations d’intégration paysagère. Elle déplore « un recul dans le dialogue » sur un sujet qui préoccupe une grande partie de ses concitoyens, « soucieux d’un accès aux technologies de communication, mais aussi très vigilants sur les enjeux sanitaires ».

« Il existe un doute sur ces ondes qui prêtent à tous les fantasmes, observe Mao Péninou (PS), adjoint au maire chargé de la qualité des services publics. La qualité de l’information et la transparence sont donc essentielles dans ce dossier. »

Pour montrer qu’il ne s’agit pas de simples déclarations, la mairie avait annoncé, lundi 17 octobre, qu’elle suspendait toute nouvelle installation sur des sites lui appartenant. Trente-cinq demandes sont ainsi gelées. « Si les opérateurs ne reviennent pas à la raison, prévient Mao Péninou, nous passerons par les tribunaux, même si cela doit prendre un an ou deux. »

La Fédération française des télécoms (FFT) qui regroupe les opérateurs à l’exception de Free, se dit « surprise » par la réaction parisienne. « Nous sommes dans une volonté d’apaisement », assure Jean-Marie Danjou, directeur général délégué du collège « mobile » de la FFT.

Dans un communiqué, celle-ci affirme vouloir que « Paris soit une capitale numérique exemplaire tant par la couverture, la qualité de service et les débits de l’Internet mobile que par ses dispositifs d’information, de concertation, d’attention aux préoccupations de certains riverains. »

Elle annonce son intention de s’attaquer au traitement « des points dits atypiques », où l’exposition peut atteindre 10 à 15 volts par mètre (V/m). Mais ce n’est pas la revendication de la mairie de Paris qui demande qu' »un seuil d’exposition le plus bas possible » soit retenu pour l’ensemble du territoire communal.

En 2003, tenant compte notamment de sa densité de population, les opérateurs avaient accepté de traiter la capitale avec plus d’égards que le reste des communes françaises. La charte qu’ils avaient signée comportait un seuil maximum d’exposition de 2 V/m en moyenne sur vingt-quatre heures, ce qui correspond à 4,5 V/m en émission maximale. La municipalité espérait une nouvelle baisse à l’occasion du renouvellement de cet accord.

Comme d’autres communes, Paris est de plus en plus interpellée par la population qui lui demande de faire éloigner les antennes-relais des écoles maternelles, notamment. Mais les initiatives des élus dans ce sens ont jusqu’à présent été désavouées. Le 30 septembre, devant le Conseil d’Etat, le rapporteur public a ainsi plaidé pour qu’il soit rappelé aux édiles de trois communes (Les Pennes-Mirabeau, Saint-Denis et Bordeaux) que ce pouvoir n’est pas de leur ressort, mais de celui de l’Agence nationale des fréquences (ANFR). Pour cette dernière, les seuils restent de 41 V/m pour une émission correspondant à la 2G (GSM) et de 61 V/m pour la 3G (dont l’UMTS). Ces valeurs maximales ont été arrêtées en 2002 à partir de recommandations européennes dantant de 1999.

Reste qu’une partie de l’opinion publique exprime une inquiétude grandissante au fur et à mesure que le nombre d’antennes explose (ces installations sont recensées sur cartoradio. fr, le site de l’ANFR). Et l’arrivée de la quatrième génération (4G) va se traduire par un déploiement supplémentaire sur le territoire.

A la veille de délivrer les premières licences pour le très haut débit mobile, le gouvernement s’inquiète du conflit parisien. Le ministre de l’industrie, de l’énergie et de l’économie numérique, Eric Besson, a pris fait et cause en faveur des opérateurs dès le 18 octobre en fustigeant « la décision unilatérale de la mairie de Paris ». L’intervention n’était pas de nature à apaiser la situation. Elus et associations aimeraient en effet que le gouvernement se saisisse du dossier non pour attiser la querelle mais pour faciliter un compromis.

Martine Valo

SOURCE : http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/10/25/la-ville-de-paris-part-en-guerre-contre-les-antennes-relais_1593511_651865.html

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GEOLOCALISATION. Mon téléphone, cet espion

nouvelObs.com, journal d'actualité en temps réel   Publié le 18-10-11 à 17:24    Modifié le 21-10-11 à 09:31     par Boris Manenti

Via les réseaux téléphoniques ou les puces GPS, les mobiles se transforment facilement en véritable mouchard.

Une écoute téléphonique, dans le film "Le 4ème protocoleé de Michael Caine (AFP)

Une écoute téléphonique, dans le film « Le 4ème protocoleé de Michael Caine (AFP)

3G est-il synonyme de KGB ? En avril dernier, deux chercheurs britanniques ont révélé que l’iPhone, téléphone multifonctions d’Apple, enregistre et conserve en mémoire tous les déplacements de son porteur.

Malgré un correctif, l’opinion publique découvre alors que les smartphones tant vantés sont de formidables mouchards de poche. Suivre à la trace les consommateurs, c’est l’obsession des opérateurs de téléphonie et des réseaux sociaux.

Apple vient d’ailleurs de lancer à grand renfort de publicité la page de son application « Localiser mes amis » sur iTunes. Compatible avec l’appareil iOS 5, elle permet d’envoyer une requête à ses proches pour savoir où ils sont. Apple aussi.

L'application "Localiser mes amis" d'Apple (Capture d'écran)

Géolocalisé en permanence

La marque à la pomme n’est évidemment la seule à vous pister. Tous les mobiles dits de nouvelles générations ont une fonction de localisation embarquée. Elle peut rendre bien des services mais transforment de facto ces produits en mouchard.

Un téléphone peut être en permanence géolocalisé via le réseau téléphonique (par rapprochement avec les 35.000 relais de France) ou via les puces GPS. On connaissait la fameuse « fadette » (pour « Facture détaillée », c’est-à-dire la liste des appels passés et reçus) obtenue par la police sur simple réclamation à l’opérateur, mais le mobile est capable de bien pire. A l’insu de l’utilisateur, il peut enregistrer les conversations, copier les SMS entrants et sortants, voire même écouter en temps réel autour du téléphone et enregistrer la vidéo captée par l’objectif. Surtout, il peut transmettre des données y compris lorsqu’il est éteint.

Des possibilités accessibles aux forces de l’ordre sur commission rogatoire d’un juge ou sur autorisation du Premier ministre, mais aussi aux particuliers qui s’équiperaient de logiciels (illégaux) en vente sur internet. Ils font un carton.

Boris Manenti – Le Nouvel Observateur

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20111018.OBS2741/geolocalisation-mon-telephone-cet-espion.html

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Une antenne relais au Conseil d’Etat

Une antenne relais au Conseil d'Etat - Le Canard Enchaîné - 12/10/2011  Mercredi 12 octobre.

Les maires n’ont pas leur à mot à dire sur l’implantation des antennes de téléphonie dans leur commune. C’est Ia thèse audacieuse qu’a défendue, devant le Conseil d’Etat, le « rapporteur public » Xavier de Lesquen. Le 30 septembre, le Conseil d’Etat avait à examiner les pourvois de deux communes, Les Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône) et Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Leurs maires avaient chacun pris un arrêté pour restreindre, au nom du principe de précaution, l’implantation des antennes relais de téléphonie mobile. Arrêté annulé, dans les deux cas, par le tribunal administratif et la cour d’appel. Le Conseil d’Etat examinait aussi un pourvoi de SFR, qui contestait la réglementation du maire de Bordeaux sur l’implantation des antennes. 

Chargé de « dire le droit », le rapporteur n’a pas navigué entre deux eaux. Il a recommandé au Conseil d’affirmer qu’en matière d’implantation d’antennes relais « les décisions du maire ne peuvent se substituer à celles du ministère chargé des communications numériques et de l’Agence nationale des fréquences ». Autrement dit, le gouvernement décide et les maires la ferment. « La question. de la protection de la population. contre l’exposition aux ondes étectromagnétiques » n’est pas de leur « ressort », estime le rapporteur. Les opérateurs de téléphonie n’en espéraient pas tant. Pourquoi tant d’amabilités à leur endroit ? Sans doute parce que le rapporteur ne veut plus de vagues et en a assez de les voir ramer localement. 

Enarque et diplômé de l’Ecole navale, le maître des requêtes Xavier de Lesquen du Plessis Casso – ouf ! – est un marin qui sait naviguer. Il est aussi et surtout l’ancien patron du Défi Bouygues Telecom Tansiciel, qui participa, en 2000, à la Coupe de l’America avec un bateau de 60 millions de francs, dont les deux tiers ont été fournis par l’opérateur de téléphonie mobile. Cela crée des liens. 

Du coup, les municipalités craignent un jugement téléphoné… 
Sollicité par « Le Canard le rapporteur n’a pas décroché. 
Le Conseil d’Etat assure, lui, qu’« eu égard à l’ancienneté des faits » le conflit d’intérêts n’existe pas. Un avis d’expert : en janvier, son patron, Jean-Marc Sauvé, avait rendu au président de la République un rapport sur le sujet. Sans intérêt sûrement. 

Jean-Michel Thénard


Voir aussi et surtout : http://www.next-up.org/France/Paris.php


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Antennes-relais : le bras de fer se durcit entre Paris et les opérateurs

ZDNet.fr   Publié le 18 octobre 2011

Réglementation – Suite à la non-reconduction de la Charte parisienne de la téléphonie mobile, la Mairie a décidé de suspendre l’implantation d’antennes-relais sur les toits des bâtiments municipaux. La 4G menacée ?

Le torchon brûle à nouveau entre la Mairie de Paris et les opérateurs de téléphonie mobile. En jeu : le problème des antennes relais et leur émission d’ondes.

Leurs relations s’étaient pourtant normalisées depuis 2003 avec la signature de la Charte de la téléphonie mobile qui permettait à chacun de protéger ses intérêts. Les opérateurs pouvaient continuer à installer des antennes dans la capitale à la condition de ne pas dépasser un certain seuil d’émission (de 2 V/m en moyenne sur 24 heures, vérifiable et régulièrement contrôlé) afin de calmer les multiples associations luttant contre leur prolifération.

Pression 

Mais lors de la renégociation de cette charte, les opérateurs ont visiblement été trop gourmands. « A l’issue de nombreuses réunions de négociations, la Fédération Française des Télécoms (FFT) et les 4 opérateurs ont fait part d’exigences inacceptables : augmentation du seuil à 10 voire 15 V/m (protocole ANFR), caractère consultatif des décisions de la CCTM, retrait des opérations d’intégration paysagère des antennes existantes ou encore non communication de la date d’activation des antennes, renvoyant ainsi la charte parisienne à un simple résumé de la règlementation nationale existante », tonne la Mairie de Paris qui a considéré que la Charte était rompue.

Et de « condamner l’attitude de la Fédération Française des Télécoms qui constitue un recul dans le dialogue que la Ville a toujours tenu à maintenir, sur une question qui préoccupe une grande partie de nos concitoyens ».

Si les opérateurs se disent « surpris » de ces déclarations, la Mairie de Paris a décidé d’augmenter encore la pression afin de parvenir à un accord. Elle vient en effet de suspendre l’implantation d’antennes-relais sur les toits des bâtiments municipaux.

Une interdiction qui tombe au plus mal. Les opérateurs doivent en effet déployer de nouvelles antennes pour la 4G dont les licences viennent d’être attribuées. Quant à Free, ses déploiements en cours dans la capitale pourraient être freinés par cette décision.

Le FAI doit également s’appuyer sur des bâtiments municipaux pour tenir ses engagements de couverture. Rappelons néanmoins que l’opérateur n’appartient pas à la FFT.

Par ailleurs, la Mairie va lancer une étude juridique sur la situation des installations actuelles et travailler sur la proposition d’une charte unilatérale qui serait proposée aux opérateurs. 

Bref, la Mairie de Paris est dans une position de force. Les opérateurs ont besoin d’autorisations nouvelles pour leurs réseaux et cette suspension pourrait s’avérer très pénalisante. Il faudra donc repasser par la case négociations et accepter de réduire leurs ambitions quant à une augmentation des émissions.

Reste que les opérateurs se sont trouvés un allié de poids en la personne d’Eric Besson, ministre chargé de l’Economie numérique. Ce dernier explique que « suspendre le déploiement des réseaux mobiles dans la capitale à l’issue de cette première réunion est une décision précipitée et disproportionnée ». 

« Alors que le Gouvernement s’apprête à délivrer les premières licences 4G pour le très haut débit mobile, il est regrettable que la Mairie de Paris décide unilatéralement de bloquer le déploiement des réseaux numériques mobiles. J’invite la Mairie de Paris à reprendre rapidement la discussion avec les opérateurs, afin que les parisiens ne soient pas privés des avantages du très haut débit mobile », ajoute le ministre.

Une réaction qui a ulcéré le maire de Paris : « Eric Besson, ministre chargé de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Économie Numérique s’est cru ce mardi dans l’obligation de s’ingérer dans les relations entre la Ville de Paris et les opérateurs de téléphonie mobile. Bien mal informé, Eric Besson déforme la réalité ».

Et de poursuivre : « La réaction intempestive d’Éric Besson est en réalité une tentative de masquer l’immobilisme du gouvernement, qui n’a pris aucune décision deux mois après les conclusions du comité opérationnel sur l’exposition aux ondes radios (COMOP) et trois ans après le Grenelle des Ondes. Les citoyens doivent se contenter d’un communiqué de presse et de la création du COPIC (Comité Opérationnel Issu du Comop) ».

Source : http://www.businessmobile.fr/actualites/antennes-relais-le-bras-de-fer-se-durcit-entre-paris-et-les-operateurs-39764913.htm


Voir aussi : http://www.next-up.org/France/Paris.php

http://www.robindestoits.org/Rupture-d-une-charte-parisienne-de-la-telephonie-mobile-qui-reduisait-les-ondes-AFP-13-10-2011_a1337.html

http://www.priartem.fr/Charte-parisienne-sur-les-antennes,929.html

http://www.robindestoits.org/Antennes-relais-les-operateurs-affichent-leur-irresponsabilite-la-Ville-doit-geler-l-occupation-des-sites-municipaux_a1336.html

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Mondonville. Le projet d’antenne relais inquiète les riverains

  Mardi 18 Oct – 13:18 – Saint Luc

Le collectif contre l'installation de l'antenne relais a exposé ses arguments samedi sur le marché./ photo DDM, G. D.

Le collectif contre l’installation de l’antenne relais a exposé ses arguments samedi sur le marché./ photo DDM, G. D.

Le projet d’installation d’une antenne relais pour la téléphonie mobile sur la zone Monge-Gazan trouble la quiétude des habitants de la zone concernée. Le projet a été dévoilé le 17 juin dernier par un panneau de déclaration de travaux en bordure de la piste cyclable. Aucune réunion d’information n’ayant été tenue, les habitants du quartier ont réagi, tourmentés par l’annonce. Ce samedi sur le marché, ils étaient nombreux à exposer leurs préoccupations. C’est en se basant sur des études scientifiques suggérant un danger pour la santé humaine qu’ils ont développé leur campagne d’information.

Une pétition circule

Une représentante du collectif explique : « Nous ne sommes pas opposés à la technologie mais nous pensons à notre santé et à celle de nos enfants et nous demandons que le seuil d’émission d’ondes électromagnétiques de 0,6 voltmètre soit respecté, selon la directive européenne, comme dans la plupart des pays européens ». Selon elle « l’antenne envisagée émettrait , sur un périmètre de 7oo mètres considéré comme sensible pour la santé, c’est bien au-delà de l’acceptable alors que la couverture de Mondonville est déjà assurée ». Elle ajoute : « les maisons vont perdre de la valeur, de plus, l’antenne ne sera pas esthétique et le paysage gâché ». Une pétition circule pour demander la suppression de l’autorisation de déclaration de travaux au nom du principe de précaution. Le domaine d’Ariane, situé à proximité, accueille des enfants et des adolescents pour des séjours éducatifs. Un recours gracieux a été déposé le 16 août dernier.

SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/11/1189037-mondonville-le-projet-d-antenne-relais-inquiete-les-riverains.html


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Figeac. Téléphonie : fronde contre les antennes

   PUBLIÉ LE 14/10/2011 07:57 | PROPOS RECUEILLIS PAR LAËTITIA BERTONI

Trois antennes SFR émettront depuis ce mat, surplombant Figeac./

Trois antennes SFR émettront depuis ce mat, surplombant Figeac./

Des Figeacois ont assisté à l’installation d’une antenne SFR à quelques mètres de leurs maisons. Ils s’organisent pour faire entendre leur colère.

Réveillés un matin par le bruit des travaux, ils ont vu se dresser à quelques mètres de leurs habitations une antenne de téléphonie mobile. Un mat de 12 m, implanté à Bel Air (près d’Emmaüs), qui va permettre à l’opérateur SFR de mieux couvrir le centre ville de Figeac. Ces Figeacois ont confié leur colère et leur inquiétude à La Dépêche du Midi.

Comment réagissez-vous ?

Nous sommes inquiets. Il n’y a pas de position unanime sur la nocivité de ces antennes sur la santé. Nous n’en voulons pas ici. En plus, alors que ces antennes font débat, qu’on en enlève ici et là par précaution pour les enfants, à Figeac, ce relais de téléphonie a été installé en catimini.

N’avez-vous pas été prévenus ?

Il y a 15 jours, nous avons été réveillés par le bruit d’engins. Ils barraient l’accès à notre maison, pour décharger les éléments de la structure et ils se trouvaient sur notre propriété, sans autorisation. Des voisins sont formels, l’affichage public a été mis en place quelques jours avant leur intervention, et non deux mois, comme les y oblige la loi. La mairie, qui avait les dossiers, aurait au moins pu avoir la délicatesse de nous prévenir. C’est un sujet sensible, sur lequel la précaution doit s’imposer.

Comment allez-vous vous défendre ?

Nous avons épluché le dossier de déclaration préalable de travaux, récupéré en mairie, ces jours-ci. Nous essayons de comprendre les termes techniques et de nous documenter en parallèle. Nous avons également sollicité un rendez-vous auprès du maire de Figeac (voir encadré). Une pétition circule qui a déjà recueilli 60 signatures en 4 jours. Nous allons prévenir les quartiers les plus proches et constituer un collectif. Nous voulons que des mesures soient réalisées avant l’entrée en service de l’antenne et après. Nous irons au tribunal s’il le faut. Nous ne voulons pas de cette antenne au-dessus de nos têtes.


« Pas de solution »

Pour André Mellinger, adjoint au maire chargé de l’urbanisme et du développement durable : « La préfecture a été alertée, mais a priori, l’entreprise SFR est dans son droit et nous n’avons pas de solution. Nous regardons si un recours juridique est possible. SFR a installé son antenne sur le domaine de Réseau ferré de France, à des fins de sécurisation des communications avec les trains et leurs personnels. Une première demande de l’opérateur de téléphonie mobile avait été faite sur un immeuble du centre ville historique, il y a 2 ans, elle avait été refusée par les Bâtiments de France ».


Mesurer l’exposition électromagnétique

Philippe Cometti, responsable Environnement chez SFR Sud-Ouest. « Nous avons choisi d’implanter une 2e antenne à Figeac (l’autre étant au Cingle-Haut), pour couvrir le centre ville, une zone mal desservie. La difficulté que nous rencontrons est de trouver des terrains publics ou privés pour les installer. À Figeac, le problème s’est posé. Contrairement aux idées reçues, ces antennes relais ont une faible puissance et donc une faible portée : 800 m en moyenne. À Toulouse, chaque opérateur de téléphonie en a 150 environs. Nous respectons les normes et les procédures. D’ailleurs, les Figeacois peuvent tout à fait nous solliciter directement ou en passant par la mairie, pour qu’un cabinet indépendant et spécialisé vienne mesurer les champs électromagnétiques, avant et après la mise en service de l’antenne. Nous prenons à notre charge tous les frais, comme le prévoit la convention passée avec l’Association des Maires de France. »

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/14/1192471-figeac-telephonie-fronde-contre-les-antennes.html

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Rupture d’une charte parisienne de la téléphonie mobile qui réduisait les ondes

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A picture taken on April 7, 2011 in Paris shows telecommunication antennas on rooftops. AFP PHOTO/JACQUES DEMARTHON ( © AFP Jacques Demarthon)

PARIS (AFP) – La mairie de Paris a condamné jeudi l’attitude de la Fédération française des télécoms (FFT) qui a eu, selon elle, des « exigences inacceptables » pour augmenter les champs électromagnétiques issus de la téléphonie mobile, rendant caduque la charte parisienne de téléphonie mobile.

« Signée en 2003, la Charte parisienne de la téléphonie mobile, liant la Ville de Paris et les 4 opérateurs était unique en France. Elle comportait un seuil maximum d’exposition aux ondes électromagnétiques de téléphonie mobile de 2 V/m (volts par mètre, ndlr) en moyenne sur 24 heures, vérifiable et régulièrement contrôlé », a déclaré la mairie dans un communiqué.

Des négociations de renouvellement de cette charte avaient été entamées à l’initiative de la Ville dès mars dernier, suite aux préconisations de la conférence parisienne « Ondes, santé, société » présentées le 18 juin 2009.

De même, le Conseil de Paris avait adopté en juillet un voeu présenté par le groupe EELV recommandant de limiter à 0,6 V/m le seuil d’émission des champs électromagnétiques.

Mais « à l’issue de nombreuses réunions de négociations, la Fédération française des télécoms (FFT) et les 4 opérateurs ont fait part d’exigences inacceptables: augmentation du seuil à 10 voire 15 V/m, retrait des opérations d’intégration paysagère des antennes existantes, renvoyant ainsi la charte parisienne à un simple résumé de la réglementation nationale existante », a déploré la ville.

Selon elle, à compter de ce jeudi, « les Parisiennes et les Parisiens ne bénéficient plus des garanties apportées par la Charte ».

Dans un autre communiqué, les élus écologistes du Conseil de Paris (EELV) ont exprimé jeudi leur « consternation » après la rupture des négociations entre la Ville et la FFT: « En refusant tout progrès, Orange, Bouygues Télécom, SFR et Free témoignent de leur conservatisme et prennent la santé des Parisiens en otage », ont-ils dit.

Ils ont appelé la mairie à « agir »: « La Ville a le droit de dénoncer l’occupation de 180 sites municipaux par les antennes-relais des opérateurs » et EELV demande « le démontage de ces antennes dans les plus brefs délais ».

© 2011 AFP

Source : http://www.liberation.fr/depeches/01012365655-rupture-d-une-charte-parisienne-de-la-telephonie-mobile-qui-reduisait-les-ondes

Voir aussi :  http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2986_Paris_antenne_relais.php

  http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/10/16/01016-20111016ARTFIG00253-la-guerre-des-antennes-relais-est-declaree.php

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