Sciences-Tech. Cuisinières à induction: mise en garde du SECO

tsrinfo.ch  08 novembre 2011 11:11

Les cuisinières à induction émettent des champs magnétiques pouvant provoquer des irritations aiguës des cellules sensorielles, nerveuses et musculaires. [Joel Damase - Photononstop/AFP]

Les cuisinières à induction émettent des champs magnétiques pouvant provoquer des irritations aiguës des cellules sensorielles, nerveuses et musculaires. [Joel Damase – Photononstop/AFP]

Les cuisinières à induction pourraient être dangereuses pour les professionnels, surtout pour les femmes enceintes. L’exposition aux champs magnétiques dépasse dans certains cas les valeurs limites. Une étude appelle la branche – fabricants et restauration – à prendre des mesures.

Les cuisinières à induction ont de nombreux avantages: démarrage rapide, cuisson précise, économies d’énergie. Elles n’en émettent pas moins des champs magnétiques pouvant provoquer des irritations aiguës des cellules sensorielles, nerveuses et musculaires, indiquent lundi le Secrétariat d’Etat à l’économie et l’Office fédéral de la santé publique dans un communiqué.

Dans le cas des personnes se trouvant au bord de la cuisinière, la valeur limite est dépassée dans 25% des cas simulés par l’étude. Si elles se penchent sur le plan et que leur ventre s’approche de quelques centimètres du champ de cuisson, l’exposition augmente. Suivant le sexe et le poids, la valeur limite est dépassée pour un tiers, voire pour la moitié des cuisinières.

Les femmes enceintes particulièrement concernées

Les femmes enceintes sont plus particulièrement concernées. A partir du septième mois de grossesse, la valeur limite est en partie franchie par tous les appareils, certaines fois massivement. Un foetus de sept mois est trop fortement exposé par la moitié des appareils. A neuf mois, la valeur limite est dépassée par la majorité des cuisinières.

L’étude n’exclut en outre pas un risque d’interférence avec certains implants médicaux comme les stimulateurs cardiaques et les défibrillateurs, notamment en position inclinée sur la cuisinière ou courbée vers le sol. Si une personne se tient à 30 cm du plan de cuisson, la valeur limite n’est toutefois atteinte dans aucune des situations.

Les auteurs de l’étude appellent donc les fabricants à améliorer sur le plan technique leurs appareils, les champs magnétiques pouvant être réduits facilement grâce à des matériaux de protection appropriés. Parallèlement, une adaptation des dispositions légales pour la protection de la maternité est à l’étude.

La branche et les fabricants sont invités à prendre des mesures de prévention et à les faire connaître dans les écoles professionnelles et les cantines. Tous les milieux concernés devraient par ailleurs s’entendre pour fixer des valeurs limites communes.

Enfin, il serait souhaitable de ne pas seulement mesurer les champs magnétiques à l’endroit « habituel » où se tient le personnel de service. Il faudrait aussi tenir compte du pire scénario possible: casseroles chauffées au niveau maximal et non centrées sur les plaques, personnel de cuisine penché sur les cuisinières.

ats/hof

SOURCE : http://www.tsr.ch/info/sciences-tech/3571182-cuisinieres-a-induction-mise-en-garde-du-seco.html

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Antennes Relais, le Conseil d’état sous influence ?

AgoraVox le média citoyen  

Dans ce domaine les institutions françaises sont incapables d’exprimer un avis sans se faire tenir la main par un proche des opérateurs ça en devient grotesque. Après les avis de l’académie de médecine de 2009 impliquant d’ex-conseiller de Bouygues selon le Canard Enchaîné c’est cette fois un ancien responsable du défi Bouygues Télécom Xavier de Lesquen qui est rapporteur de cette affaire.

Nous remercions le volatile pour sa sagacité, lui ne nous trompe jamais.

Venons-en aux faits : le dernier arrêt du conseil d’état limitant les pouvoir des maires, goutte d’eau faisant déborder le vase des dissimulations.

Il est étonnant de constater que cet arrêt prétend justifier des modalités de respect de la loi avec moult articles du code des postes et communications électroniques comme les articles L32-1ou l’article L34-9-1 (faisant référence au décret 2002-775 sur certains risques), sans jamais faire mention des principales exigences de la loi en matière de risques a faire respecter qui se trouvent au 12° de l’article L32 de ce même code transposition de l’article 3 de la directive 1999/5/CE qui seules permettent de justifier ou non la pertinence des moyens de les respecter qu’impose le conseil d’état aux maires.

Réparons cet oubli fâcheux, les principales exigences de la loi en matière de risque sont celles-ci : 

« On entend par exigences essentielles les exigences nécessaires pour garantir dans l’intérêt général la santé et la sécurité des personnes, la compatibilité électromagnétique entre les équipements et installations de communications électroniques … »

Générer un risque pour la santé en n’assurant pas la compatibilité électromagnétique est une double violation de la loi.

Ces principales exigences sont par une extraordinaire coïncidence « oubliées » de manière systématiques par l’ANFR, l’ARCEP, les opérateurs les ministères de l’industrie de la santé et de l’environnement que le conseil d’état estime seuls habilités a donner leur avis ! (faites une recherche sur leurs site internet c’est édifiant) 

On vous ment puisque ces principales exigences de la loi obligent à traiter un risque : la compatibilité électromagnétique (pour éviter le dysfonctionnement d’appareils électroniques dans le milieu ou ils sont prévus pour être utilisés) dont le seul moyen connu de prévention est de limiter la pollution électromagnétique a un niveau inférieur a celui auquel sont testés les appareils électroniques soit 3V/m pour 95% des appareils médicaux utilises a domicile et qu’ aucun appareil électronique vendu dans le monde pour être utilisé ou vivent des être humains n’est prévu pour fonctionner avec une niveau de pollutions de 41 à 61V/m digne d’une poubelle électromagnétique, ce qui est confirmé par la lecture de le doc des thermomètres tensiomètres lecteurs de glycémie etc… exemple d’un thermomètre

« compliance level 3V/m »

on lit concernant les antennes relais : »Field strengths from fixed RF transmitters,as determined by an electromagnetic site survey,a should be less than thecompliance level in each frequency range. »

le constructeur ecrit cela pour décorer sa documentation ou parce qu’il y a risque ?

ceci est dissimulé systématiquement par les organismes cités par le conseil d’état.  

De plus ces documentations donnent des distances a respecter en fonction de la distance et la puissance de la source de champ électromagnétique (qui peut dépasser 4000 w en cas d’exposition au lobe principal d’antennes relais tri bande )et entraînant une distance de sécurité à respecter de plus de 100 mètres. puisqu’a antibes on trouve 12V/m a 30 metres d’une antennes relais sur le site cartoradio

 Ce qui est également dissimulé par les organismes cités par le conseil d’état.

parmi les articles que mentionne le conseil d’état le seul qui concerne des attributions en matière de risque pour la santé est le 12° bis de l’article L32-1 qui cite comme obligation doit être assuré « un niveau élevé de protection de l’environnement et de la santé de la population,  conjointement avec les ministres chargés de la santé et de l’environnement   »

On peut considérer que le minimum du minimum du travail de l’ARCEP de l’ANFR et des ministères est de faire respecter les principales exigences de la loi or ils sont totalement défaillants puisque dissimulant des effets, risques pour la santé et moyens de s’en protéger en violation manifeste du code de la consommation. (tromperie) ils violent la loi au lieu de la faire appliquer !!

Malheureusement le conseil d’état ne reconnaît comme légitimes que des organisme qui pour « maintenir un niveau élevé de protection .. »..(sic) comme le demande la loi ont choisi délibérément de tromper la population en dissimulant des effets risques et la limite normative de 3V/m (table 5 de la norme IEC60601-1-2) seul moyen connu permettant de les prévenir tous en prétendant mensongèrement que les limites thermique (41 a 61V/m ) 20 fois plus élevée protégerait de ce risque.

on lit dans le résumé de la norme IEC60601-1-2 s’appliquant aux appareils médicaux

« Bien plus important encore, l’existence des normes d’IMMUNITE ELECTROMAGNETIQUE est essentielle pour assurer la sécurité des APPAREILS et des SYSTEMES ELECTROMEDICAUX. »

 « La responsabilité du fabriquant d’un APPAREIL ou d’un SYSTEME ELECTROMEDICAL est de le concevoir et de le fabriquer pour qu’il satisfasse aux exigences de cette norme collatérale et de diffuser des informations à L’ORGANISME RESPONSABLE et à L’OPERATEUR de sorte qu’un ENVIRONNEMENT ELECTROMAGNETIQUE compatible puisse être maintenu, afin que l’APPAREIL ou le SYSTEME ELECTROMEDICAL fonctionne comme prévu. »

Les opérateurs et les autorités sont donc clairement responsables de devoir maintenir un envirommement electromagnétique normal, toutes les notices leur indiquent que 3V/m ne doit pas etre dépassé on a donc affaire a une véritable mascarade quand des faussaires prétendent pouvoir imposer jusqu’a 61V/m qui protégerait de tous risques connus.

Ces dissimulations de risques et d’obligations de la loi dans un arrêt du conseil d’état favorable aux opérateurs sont-elles un accident ?

L’arrêt 248443 du 11/06/2004 rejete un recours contre le décret 2002-775 au motif que :

« il n’apparaît pas que les ondes électromagnétiques auraient des effets dits « non thermiques » dangereux pour la santé publique et, d’autre part, que les limites d’exposition imposées par le décret attaqué, qui correspondent à celles préconisées par la recommandation du Conseil de l’Union européenne, tiennentcompte de marges de sécurité destinées à protéger le public contre tout effet, y compris à long terme, de l’exposition aux ondes électromagnétiques émises par les équipements utilisés dans les réseaux de télécommunication ou par les installations radioélectriques, dans l’ensemble des gammes de fréquence  »

Or ceci est totalement faux , il est facile de le démontrer avec les 3 éléments de preuve suivant.

élément N°1

Il suffit pour cela de lire la recommandation 1999/519/ce du 12 juillet 1999 sur lequel s’appuie le conseil d’état

Contrairement à ce qu’écrit le conseil d’état , elle ne mentionne que certains risques biologiques avéré principalement l’effet thermique profond pour lesquels elle utilise une marge de sécurité en recommandant d’utiliser une limite de 41 a 61V/m pour les fréquences de la téléphonie mobile et ne prétend jamais protéger de tous risque connus en particulier concernant des risques mentionnées aux principales exigences de la loi liés a la compatibilité électromagnétique, ce texte ne se substitue pas aux principales exigences de la loi, il est est un simple complément pour les risques qu’il traite .

Le conseil d’état confond risque sanitaire biologique avec tous risques sanitaires connus, car la non compatibilité électromagnétique entraîne des risques pour la santé qui ne sont pas biologique ce sont leur conséquences qui peuvent tuer. (exemple le gamin tombé dans une piscine qui se noie car l’alarme a ete neutralisée par la pollution electromagnetique) a moins que mourir d’un risque sanitaire mais non biologique soit bon pour la santé ?

 élément N°2

Pour anéantir définitivement ce qu’écrit le conseil d’état, il suffit de remonter au guide d’établissement de limites de l’ICNIRP que la recommandation européenne reconnaît comme étant la source de son texte , disponible en deux parties

http://www.icnirp.de/documents/emfgdlfr1.pdf

http://www.icnirp.de/documents/emfgdlfr2.pdf

Ce qu’on y lit est accablant pour l’interprétation qu’en fait le conseil d’état dans son arrêt :

« Le respect du présent guide ne permet pas ipso facto d’éviter toute perturbation des dispositifs médicaux tels que prothèses métalliques, stimulateurs ou défibrillateurs cardiaques, implants cochléaires. Les stimulateurs cardiaques peuvent être perturbés par des champs n’atteignant pas les niveaux de référence.

« La prévention de ces problèmes n’entre pas dans le domaine d’application du présent guide mais est traitée dans d’autres documents »

« Il est donc indispensable d’établir et de mettre en application des règles permettant de prévenir les interférences avec des dispositifs ou équipements électroniques médicaux »

l’ICNIRP écrit noir sur blanc que les limites du décret 2002-775 protégeant du seul risque thermique ne permettent pas de protéger de tous risques connu démentant formellement les affirmations du conseil d’état dans cet arrêt .

 le conseil d’etat n’est meme pas capable de lire les documents auquels il se réfère qui le contredisent totalement (ca ne demande pourtant pas de compétence scientifiques)

Element n°3

On peut également consulter l’épreuve TIPE d’accès aux grande écoles de 2005

on y trouve encore une preuve des mensonges sur lequel s’appuie le conseil d’état

« Le développement durable nécessite de limiter les pollutions de toutes natures. Les pollutions électromagnétiques, si elles n’ont pas d’existence matérielle, ont cependant de nombreux effets. »

« la contamination de notre environnement avec l’énergie électromagnétique est en augmentation constante. Les êtres humains n’ayant pas d’organe de perception pour une telle contamination, ils ne peuvent s’en rendre compte. Ceux qui en pâtissent, ce sont les systèmes électroniques développés par l’homme »

« Les effets de la pollution électromagnétique vont de désagréments bénins, comme des crachements lors de la réception de la radio, jusqu’à des accidents mortels dans le cas de perturbations de systèmes automatiques critiques pour la sécurité »

ceci démontre la totale incompréhension du conseil d’état des enjeux et risques technologiques et pour la santé en matière de pollution électromagnétique .

autre arrêt du conseil d’état N° 310548 du 3/07/2007 donant raison a SFR contre la ville de Créteil

on y lit « Considérant, en second lieu, qu’en l’état de l’instruction, les moyens tirés de ce que l’absence de risques graves et avérés pour la santé publique résultant des ondes électromagnétiques émises par les stations antennes-relais de téléphonie mobile ne permettait au maire de Créteil ni de faire usage des pouvoirs de police général qu’il tient du code général des collectivités territoriales ni d’invoquer le principe de précaution, sont de nature à faire naître un doute sérieux quant à la légalité de la décision attaquée »

ce qui est totalement faux comme on l’a vu plus haut par trois fois et puisque les opérateurs ne s’engage qu’a respecter une limite de 61V/m , que les antennes relais peuvent générer des champs de 3V/m a plus de 100 mètres et que le dysfonctionnement d’un lecteur de glycémie peu entraîner un mauvais dosage d’insuline et un coma hypoglycémique et la mort , que la neutralisation d’un détecteur de chute dans les piscines peut entraîner la mort du gamin qui y est tombé ou le dysfonctionnement d’un thermomètre premier outil de diagnostic qui entraîne ou non une consultation et donc avoir de graves conséquence en particuliers chez les enfants incapables de s’exprimer clairement .

relisons la doc d’appareils médical par exemple

ce tensiomètre page FR81

ce thermomètre page FR75

« niveau de conformité 3V/m »

« Les forces de champs d’émetteurs RF fixes, telles que déterminées par une étude électromagnétique du site,a doivent être inférieures au niveau de conformité dans chaque bande de fréquences »

« champs d’émetteurs fixes, tels que stations de base pour radiotéléphones (cellulaires/sans fil) ….. »

ces documentations mentionnent explicitement les antennes relais comme source de risque et écrivent que 3V/m de doit pas être dépassé dans les lieux ou sont utilises les appareils

Peut être que pour le conseil d’état et ses sources « d’information » les appareils électroniques médicaux ne servent a rien et peuvent être perturbé sans aucun risques pour la santé mais il faut avoir le courage de l’écrire au lieu de procéder par des dissimulations

Les faits sont accablants, les arrêts du conseil d’état favorables aux opérateurs et essayant de limitant les pouvoirs des maires reposent régulièrement sur des mensonges indiscutables en matière de risques constitués essentiellement par la dissimulation d’effets des ondes électromagnétiques des risques en découlant , des précautions a prendre et des principales exigences de la loi ce qui est incompatible avec les articles L213-1 et L213-2 du code de la consommation qui s’applique à « quiconque » donc aux conseil d’état et a ses sources de désinformation.

Que valent des arrêts du conseil d’état motivés en partie ou en totalité sur des mensonges violant le code de la consommation , comment cela a t il pu se produire ? Le plus probable est qu’il est totalement influencé et instrumentalisé lui même par les organismes qu’il prétend imposer aux maires comme ayant seul le droit a la parole qui sont habitués a pratiquer dans tous leurs documents les mensonges qu’il a repris par exemple sur le site du gouvernement dissimulant les même risques 

Comme pour l’amiante ou pour les medicaments , Il y a de très graves dysfonctionnement dans tous les services de l’état et institutions officielles s’étant prononcés sur les risques en matière d’ondes électromagnétiques ; il serait temps de sanctionner ces actes, véritables capitulations des autorités devant des intérêts financiers à court terme ; que font l’IGAS et la DGCCRF  ?

Source : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/antennes-relais-le-conseil-d-etat-103541

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Mondonville. Des opposants à l’antenne-relais font analyser leur sang

   PUBLIÉ LE 03/11/2011 03:47 | G. D.

Une volontaire au bilan sanguin avant la mise en service de l'antenne-relais./Photo DDM, G. D.

Une volontaire au bilan sanguin avant la mise en service de l’antenne-relais./Photo DDM, G. D.

Une vingtaine d’habitants de Mondonville se sont rendus dans un laboratoire pour réaliser un bilan sanguin avant la mise en service de l’antenne-relais prévue à proximité de leur domicile. Selon une volontaire, « la démarche vise à montrer, si nécessaire, les modifications liées aux champs électromagnétiques que les organismes risquent de subir ». Elle ajoute « nous souhaitons amener l’opérateur à choisir un site d’implantation plus éloigné des habitations, et nous réclamons une puissance respectant les résolutions du Conseil de l’Europe c’est-à-dire inférieure à 0.6 volts/mètre, les normes françaises actuelles admettent un seuil de 61 volts/mètre trop élevé selon les scientifiques indépendants pour être dénué d’effet sur la santé ». Le collectif Antenne Mondonville a demandé la suspension des travaux. Il attend un courrier de l’opérateur attestant l’absence de risque sanitaire. Un père de famille en colère précise « en l’absence de réponse, nous sommes déterminés à mener des actions plus étendues et nous allons nous concerter avec les collectifs des communes voisines ». Un avocat spécialisé va les accompagner dans leurs démarches auprès des instances concernées.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/03/1206779-mondonville-des-opposants-a-l-antenne-relais-font-analyser-leur-sang.html

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Colère des riverains à Mondonville

Logo : France 3

Geste symbolique des futurs riverains d'une antenne relais

Geste symbolique des futurs riverains d’une antenne relais

Ils ont fait analyser leur sang. Geste symbolique, mais pas seulement.

Des habitants de Mondonville s’opposent à l’implantation d’une antenne relais près de chez eux. Ce matin ils étaient une vingtaine à se rendre dans un laboratoire pour faire une prise de sang. Une façon de montrer, au cas si nécesaire, l’impact des ondes électro magnétiques sur la santé.

Dans une semaine, une antenne relais sera mis en service tout prêt de chez eux, à Mondonville.

Inquiets pour leur santé ces riverains veulent pouvoir prouver, au cas, ou l’impact des ondes sur leur santé.

L’antenne relais sera prochainement installée sur le terrain d’un particulier. Sa puissance devrait atteindre 60 volts par mètre.C’est 100 fois plus que le seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la santé.

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Ramonville. Antenne 31 dénonce le danger des portables

   Mardi 01 Nov – 09:18 – La Toussaint

Marie-France Hébrard (Antenne 31) refuse d'utiliser le téléphone portable ./Photo DDM archives.

Marie-France Hébrard (Antenne 31) refuse d’utiliser le téléphone portable ./Photo DDM archives.

Le collectif Antenne 31 est intervenu lors de la réunion publique consacrée aux antennes relais et à leurs dangers. Marie-France et Jean-Claude Hébrard qui en sont les animateurs expliquent leur position.

Que pensez-vous de la démarche de la municipalité ?

Elle a une attitude exemplaire en faisant faire des mesures sur son territoire. Quant aux experts, ils font très bien leur travail. Le problème, c’est que les députés ont accepté que soit encore en vigueur un décret en vigueur depuis Jospin en 2002 et qui fait d e la France le pays le plus exposé avec l’Allemagne.

À quoi sommes nous exposés ?

À des champs électromagnétiques trop importants. Les normes sont tellement excessives que personne n’est en infraction. La norme est de 2 volts/mètre alors qu’il ne faudrait pas être exposé à plus de 0,6volt/m. Et les personnes électro-sensibles, comme moi, (soit environ 10 % de la population) craignent l’exposition à partir de 0,2volt/m.

Donc nous sommes tous en danger…

Oui, 2 volts/m, c’est trop pour tout le monde. Nous sommes de plus en plus sollicités par des gens victimes d’acouphènes, de vertiges, de malaises, de maux de tête. Les personnes qui téléphonent plus de six minutes par jour avec un téléphone portable s’exposent à contracter différentes maladies. Pour récupérer après une telle conversation, le cerveau met trois heures.

Combien d’adhérents comptez -vous en Haute-Garonne ?

Une bonne centaine peut-être mais il y a dedans plusieurs collectifs. Donc, beaucoup plus.

Ramonville est-elle plus concernée que d’autres viles ?

Ni plus ni moins. Mais par exemple, un jour, nous avons, au hasard mesuré… au carrefour de l’avenue de l’Aéropostale et de la rue Rosa- Parks. Nous avons obtenu 4,4volts/m.

Comment y remédier ?

Il faut que les gens se bougent pour faire changer la loi. Déjà, l’Europe pousse dans ce sens. L’OMS (Organisme mondial de la santé) s’en émeut et a classé les rayonnements des téléphones portables comme « potentiellement cancérigènes». La municipalité de Ramonville, nous le redisons, a bien communiqué. Mais c’est la loi qu’il faut changer. En attendant, protégeons-nous des ondes électromagnétiques dont les niveaux vont continuer d’augmenter avec les progrès de la technologie. C’est une question de prévention de notre santé et de celle de nos enfants.

SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/01/1205300-antenne-31-denonce-le-danger-des-portables.html

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SANTÉ PUBLIQUE : Opérateur de téléphonie mobile cherche population cobaye

BASTA !   WWW.bastamag.net   PAR SIMON GOUIN (27 OCTOBRE 2011)

Le plateau de Saclay, en région parisienne, pourrait accueillir prochainement un projet d’expérimentation de la 4G, quatrième génération de la téléphonie mobile. Une nouvelle technologie pour aller encore plus vite. Nouvelles antennes-relais, ondes électromagnétiques beaucoup plus puissantes, absence d’information aux riverains… Les habitants du secteur vont-ils devenir à leur insu les cobayes d’une nouvelle expérience technologique ?

C’est par hasard que les riverains du plateau de Saclay, en région parisienne, ont découvert le « projet Neptune ». Neptune ? Une expérimentation de la « 4G », quatrième génération de téléphonie mobile [1], qui exige l’installation d’au moins neuf nouvelles antennes-relais sur les bâtiments universitaires du campus de HEC, Polytechnique et de la faculté d’Orsay, afin d’émettre et de tester des ondes électromagnétiques d’une nouvelle génération. Le LTE (Long Term Evolution) – 4G, qui permet l’accès à l’Internet haut débit sans fil. Aucune réunion publique n’avait été convoquée. Début programmé : septembre 2011.

Lire la suite de l’article sur le site de bastamag.net

Lire aussi : http://www.bastamag.net/article1846.html

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Compétence exclusive de l’Etat pour réglementer l’implantation des antennes-relais

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Par trois décisions en date du 26 octobre 2011, le Conseil d‘Etat a reconnu la compétence exclusive de l’Etat pour réglementer l’implantation des antennes-relais sur le territoire.

C’est une décision attendue que vient de rendre la Haute juridiction administrative en matière de réglementation d’implantations des antennes-relais. 
Nombreux avaient été les arrêtés municipaux réglementant l’implantation des antennes de téléphonie mobile sur le territoire de leur commune, en justifiant leur intervention sur le fondement de leur compétence de police générale, notamment au nom du principe de précaution issu de l’article 5 de la Charte de l’environnement.

En effet, et c’était le cas dans les trois espèces soumises au juge, les maires intervenaient pour éviter l’implantation d’antennes de radiotéléphonie aux abords des crèches, des établissements scolaires ou recevant un public mineur et des résidences de personnes âgées.

Police spéciale pour les télécoms – Mais le Conseil d’Etat a annulé ces arrêtés municipaux en se fondant, non pas sur le principe de précaution liée aux compétences de police générale du maire, mais sur le régime juridique issu du Code des postes et des communications électroniques (articles L.32-1, L.34-9-1, L.34-9-2, L.42-1 et L.43) qui organise de manière complète une police spéciale des communications électroniques confiée à l’Etat et plus particulièrement au ministre chargé des communications électroniques, à l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) et à l’Agence nationale des fréquences (ANFR).

Ainsi, seules ces trois autorités étatiques sont compétentes pour déterminer les modalités d’implantation des stations radioélectriques sur l’ensemble du territoire ainsi que les mesures de protection du public contre les effets des ondes qu’elles émettent. 
Le juge précise que le maire pourra être informé, à sa demande, de l’état des installations radioélectriques exploitées sur le territoire de sa commune.

Enfin, le Conseil d’Etat indique que le maire demeure compétent pour édicter des décisions individuelles de police municipale, notamment en cas d’urgence, concernant une antenne relais déterminée, au regard de circonstances locales exceptionnelles.

SOURCE  : http://www.lagazettedescommunes.com/80988/competence-exclusive-de-l%E2%80%99etat-pour-reglementer-l%E2%80%99implantation-des-antennes-relais/


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Les communes ne peuvent pas s’opposer aux antennes-relais

   LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 26.10.11 | 16h18

Des antennes-relais.

Les mairies françaises n’ont pas le droit de limiter l’implantation sur leur territoire d’antennes-relais de téléphonie mobile au nom du principe de précaution a décidéle Conseil d’Etat, mercredi 26 octobre. « Un maire ne saurait réglementer par arrêté l’implantation des antennes-relais sur le territoire de sa commune, sur le fondement de son pouvoir de police générale », précise-t-il.

La plus haute juridiction administrative a jugé qu’il s’agit d’une prérogative exclusive de l’Etat et a donc censuré les arrêtés limitatifs pris par trois communes : Bordeaux, Pennes-Mirabeau dans les Bouches-du-Rhône, et Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis.

Le Conseil d’Etat soulève un point technique, le fait que la compétence exclusive sur ces questions revient à l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) et à l’Agence nationale des fréquences (ANFR), deux organismes censés aussi prendre en compte les problèmes de santé publique.

VIF DÉBAT À PARIS

La juridiction a par ailleurs limité l’usage du principe de précaution, inscrit dans la charte de l’environnement et dans la Constitution. « Il ne saurait avoir ni pour objet ni pour effet de permettre à une autorité publique d’excéder son champ de compétence et d’intervenir en dehors de ses domaines d’attributions », dit-elle. Il est cependant précisé dans la décision que les maires conservent une marge de manœuvre en cas d’urgence et « au regard de circonstances locales exceptionnelles », pour intervenir dans ce domaine.

Cette décision intervient alors qu’un vif conflit oppose la Ville de Paris aux opérateurs télécoms. La municipalité a décidé, lundi 17 octobre, de suspendre« immédiatement » toutes les nouvelles implantations d’antennes-relais sur ses bâtiments après la « rupture » de la charte parisienne de téléphonie mobile due, selon elle, aux « exigences inacceptables » des opérateurs. Le ministre de l’énergie, Eric Besson, avait alors « déploré la décision unilatérale de la Mairie de Paris », l’estimant »contraire à l’esprit » de la charte signée en 2003, invitant la collectivité à « reprendre les discussions avec les opérateurs ».

SOURCE : http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/10/26/les-communes-ne-peuvent-pas-s-opposer-aux-implantations-d-antennes-relais_1594178_651865.html


Voir aussi et surtout :  

http://filterman.comlu.com/gsm-219.htm

http://www.next-up.org/France/Paris.php

http://antennes31.over-blog.com/article-une-antenne-relais-au-conseil-d-etat-86499840.html

http://www.liberation.fr/depeches/01012367952-antennes-relais-les-maires-pas-competents-pour-reglementer-l-implantation

http://www.lagazettedescommunes.com/80988/competence-exclusive-de-l%E2%80%99etat-pour-reglementer-l%E2%80%99implantation-des-antennes-relais/

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