Bruxelles invité à agir face au risque cancérigène des téléphones portables

Romandie News  

BRUXELLES – Trois députés européens ont demandé mardi à la Commission européenne de travailler sur le risque cancérigène des ondes des téléphones mobiles et de préparer une proposition pour harmoniser les normes dans l’UE.

Nous sommes au-delà de la phase d’alerte concernant l’utilisation abusive de la téléphonie mobile, a affirmé l’eurodéputée verte française Michèle Rivasi.

Le risque de tumeurs au cerveau a été démontré. Dorénavant, ce n’est plus le principe de précaution qui s’applique, mais le principe de prévention. Il est temps maintenant d’agir. Cela veut dire qu’il faut réviser les normes recommandées à l’échelle de l’Union, a-t-elle soutenu.

L’eurodéputée libérale belge Frédérique Ries a rappelé que les limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques n’ont pas été modifiées en Europe depuis 1999, soit une époque où les appareils sans fil (GSM, téléphone DECT (numérique), wifi) n’étaient pas encore un objet du quotidien.

L’élu socialiste grec Kriton Arsenis a pour sa part fait état de deux études scientifiques indépendantes signalant les premières alertes sur les effets cancérigènes de l’utilisation de téléphones mobiles chez des enfants et des femmes enceintes.

De nombreuses fois par le passé, nous n’avons pas réagi à des signaux précoces qui furent suivis par des tragédies de santé public, a-t-il déploré.

Sur la base du principe de précaution, la Commission européenne doit immédiatement informer le public des moyens permettant de réduire l’exposition aux rayonnements du téléphone mobile, réduire les normes limitant l’exposition du public et encourager les études scientifiques indépendantes afin de renforcer la recherche sur ces alertes préliminaires, a-t-il demandé.

Le Comité scientifique des risques sanitaires émergents et nouveaux (SCENIHR), à l’origine des recommandations qui ont conduit à l’adoption des premières normes européennes en 1999, se réunit les 16 et 17 novembre.

Les trois députés souhaitent que cette instance réalise une évaluation de ces normes, en associant à ses travaux des experts indépendants à l’origine d’études sur les dangers des champs électromagnétiques.

Outre le cancer ou la leucémie infantile, certaines études voient en effet un lien entre l’exposition à ces ondes et la maladie d’Alzheimer, des troubles du sommeil ou des problèmes psychologiques, a souligné Michèle Rivasi.

Nous souhaitons qu’ils tiennent compte des nouvelles études et de la position de l’OMS qui a reconnu les risques cancérigènes des champs électromagnétiques, a-t-elle précisé.

L’objectif est d’amener la Commission européenne à proposer une harmonisation des normes au niveau de l’UE, a-t-elle conclu.

(©AFP / 11 octobre 2011 18h21)

Source :  http://www.romandie.com/news/n/_Bruxelles_invite_a_agir_face_au_risque_cancerigene_des_telephones_portables111020111810.asp

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Lancement d’une enquête sur les risques sanitaires des antennes relais

CommentCaMarche Comment çà marche, le mardi 4 octobre 2011 à 10:59:01

Lancement d'une enquête sur les risques sanitaires des antennes relais

(Paris – Relax news) – L’Association santé environnement France (ASEF) lancera dans une cité HLM d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), samedi 15 octobre, une enquête d’envergure visant à mesurer l’impact des antennes relais sur la santé des riverains. Les médecins de l’ASEF pourront ainsi évaluer la distance entre les antennes relais et le logement des particuliers, la fréquence d’utilisation de leur téléphone portable ou encore les symptômes liés à ces installations.

L’association précise que cette cité HLM a été choisie pour ses douze antennes relais installées sur les toits, mais également car ces types d’habitations ne possèdent qu’un unique propriétaire. 
“Ces personnes ont l’impression qu’on se moque d’elles. On ne leur a pas demandé leur avis pour savoir si elles étaient d’accord pour qu’on leur implante des antennes relais sur le toit. Elles ne touchent même pas d’indemnités financières pour ça et pourtant ce sont elles qui prennent et assument le risque. Notre objectif est aujourd’hui de recenser les maux et pathologies dont souffrent les riverains d’antennes relais”, explique le Dr Patrice Halimi, secrétaire générale de l’ASEF.

SOURCE : http://www.commentcamarche.net/news/5856723-lancement-d-une-enquete-sur-les-risques-sanitaires-des-antennes-relais

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TARN : Saint-Sulpice. L’antenne-relais fait polémique

   Samedi 01 Oct – 11:46 – Sainte Thérèse

L'antenne-relais édifiée derrière l'ancien bâtiment de la RAGT. /Photo DDM. P.B.

L’antenne-relais édifiée derrière l’ancien bâtiment de la RAGT. /Photo DDM. P.B.

Durant l’été, sur l’ancien site de la RAGT, racheté par la commune, a été édifiée une antenne-relais pour la téléphonie mobile. Une antenne-relais (ou station de base) de téléphonie mobile est un émetteur-récepteur de signaux électriques de communication mobile qui convertit des signaux électriques en ondes électromagnétiques (et réciproquement). Le résultat esthétique n’est pas des plus heureux et la discrétion laisse à désirer. Mais, le plus important ne se situe pas là. L’installation des antennes-relais est un sujet particulièrement discuté. Évoquant le principe de précaution, des associations s’opposent à l’implantation de certaines antennes-relais, notamment près des écoles.

De même, depuis quelques années déjà, de nombreux scientifiques, se basant sur des études réalisées, ont interpellé les pouvoirs publics sur les dangers éventuels que font courir à la population l’émission des ondes électromagnétiques. Il est vrai aussi que les institutions officielles internationales telles que l’OMS, ou en France l’Académie de Médecine, ne voient pas de raison pour prendre des précautions plus particulières par rapport à certains lieux, étant donné que le danger de celles-ci est, d’après ces mêmes instances, inexistant. Bernard Vergnaud, adjoint au maire, chargé du cadre de vie et de la voirie, en dit un peu plus : « Nous souhaitions la sortir du château d’eau afin que seul le Syndicat des Eaux de la Montagne Noire intervienne sur le site. Nous ne faisons que déplacer le problème si problème il y a, j’en conviens. Pour des raisons de couverture, Bouygues ne souhaitait pas l’édifier loin du centre ville. Si nous refusions son implantation sur un terrain communal, il y avait le danger qu’elle soit installée sur le terrain d’un particulier où nous ne maîtrisions rien. Bouygues paie un loyer de 3250€ annuel à la commune. L’antenne entrera en fonction à la fin de l’année. Des tests de mesure des ondes électromagnétiques seront effectués dès la mise en service ».

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/01/1181047-saint-sulpice-l-antenne-relais-fait-polemique.html

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Des riverains protestent contre les antennes-relais, partout dans le Sud-Ouest

sudouest.jpg   Mercredi 28 septembre 2011 à 15h07 | Mis à jour le 30 septembre 2011 à 11h58
Par Marie Théobald, SudOuest.fr

Landes, Charente-Maritime, Dordogne, Gironde : les riverains se mobilisent de plus en plus contre l’installation des antennes-relais de téléphonie mobile dont ils ignorent les effets sur la santé…

Les batailles se livrent aussi sur le terrain judiciaire (Photo Xavier Léoty)

Les batailles se livrent aussi sur le terrain judiciaire (Photo Xavier Léoty)

Les conflits entre riverains et opérateurs se multiplient dans la région. Le point.

A Bordeaux-Caudéran, ce mercredi et ce jeudi, Pascal Lucchina  d’une nature plutôt pondérée, s’est laissé aller à un acte de mauvaise humeur. Avant-hier, il s’est assis sur le bloc métallique d’une antenne-relais qu’un camion-grue devait hisser sur le toit. « Le camion de livraison est reparti avec l’antenne », dit-il. Il a refait le même geste hier après-midi, mais de façon symbolique, laissant finalement les techniciens faire leur travail. « Nous sommes pour le progrès mais pas au prix du sacrifice de notre santé et de celle de nos enfants », explique Pascal Lucchina. Il a apposé une affichette sur les boîtes aux lettres renvoyant au blog ouvert contre le projet.

A Mimizan-Plage (40), tout a commencé par un simple panneau. Une déclaration préalable de travaux. Free Mobile prévoit d’implanter trois nouvelles antennes relais pour la technologie 3G, sur le château d’eau situé à côté de la rue des Écoles. En se renseignant, un habitant découvre que la puissance prévue par Free Mobile pourrait atteindre 61 V/m (NDLR : volts par mètre). La proximité du château d’eau avec les habitations, dont les premières se trouvent à seulement une vingtaine de mètres, ne rassure pas les riverains. Des incompatibilités avec certains appareils médicaux pourraient exister, dont les pacemakers.

A Angoulins (17), un projet d’une antenne relais près du Formule 1 avait été abandonné puis remis en selle, à la suite d’une décision du tribunal administratif qui suspendait la décision de la mairie d’Angoulins. Cette dernière, dans un premier temps favorable à cette installation, s’était ensuite rétractée et opposée à la déclaration de travaux pour la construction d’un pylône de téléphonie mobile.

A Périgueux (24), une trentaine de membres du collectif Priartém se battaient contre la concentration des antennes sur certains quartiers, notamment sur une tour HLM à La Grenadière, et autour des zones sensibles comme les crèches, les écoles ou les maisons de retraite. Le collectif demandait au maire d’appliquer le principe de précaution. Pour déminer ce dossier, la municipalité avait créé une commission consultative. Mais observant que les antennes relais ne cessaient de pousser à Périgueux, Priartém refuse désormais d’y siéger.

A Bordeaux (33), dans le cadre de son Agenda 21, la ville a réuni, en 2009, un conseil scientifique de huit membres qui a remis un rapport à Alain Juppé. Bordeaux en a tiré des règles : pas d’antenne-relais à moins de 100 mètres d’une école et des conseils pour bien utiliser son portable.

Les crispations entre habitants et opérateurs ne datent pas d’hier : face aux risques pour la santé publique liés à la téléphonie mobile, huit parlementaires écrivaient, le 13 juillet 2005, en préambule de leur proposition de loi : “Il est de la responsabilité des élus de la nation dene pas attendre les certitudes scientifiques pour prendre des mesures de protection des populations (…)”. Parmi les signataires figurait Nathalie Kosciusko-Morizet, aujourd’hui ministre de l’écologie, rapporte Lemonde.fr. Le texte demandait de ne pas exposer le public à des champs électromagnétiques supérieurs à 0,6 volt par mètre (V/m). En mai 2011, le Conseil de l’Europe réclamait le même seuil de prévention, voire un objectif de 0,2 V/m, peut-on lire sur le site du quotidien.

Pris entre enjeux économiques et convictions des défenseurs de l’environnement, les élus locaux sont démunis.Les batailles se livrent sur le terrain judiciaire. Les conclusions penchent souvent en la faveur d’Orange, SFR et Bouygues, les trois premiers à développer leurs réseaux de télécommunication, en particulier lorsqu’elles émanent de tribunaux administratifs, poursuit Lemonde.fr

L’État propose désormais un site d’information sur les radiofréquences et la santé et l’environnement, mais tarde semble-t-il à prendre la mesure de l’effervescence actuelle.

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Mimizan (40) : les antennes mobiles inquiètent
Les anti-Free iront en justice
Pétition contre le projet d’antennes Free mobile
L’antenne brouille les voisins
Ils font la guerre à SFR
Pour participer au vote sur le site du Sud Ouest Cliquer ici :  http://www.sudouest.fr/2011/09/28/des-riverains-protestent-contre-les-antennes-relais-partout-dans-le-sud-ouest-512087-4725.php
Source :  http://www.sudouest.fr/2011/09/28/des-riverains-protestent-contre-les-antennes-relais-partout-dans-le-sud-ouest-512087-4725.php

 

 

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Vers une limitation des pouvoirs du maire sur les antennes-relais

Romandie News

PARIS – Le rapporteur a recommandé vendredi au Conseil d’Etat d’affirmer qu’en matière d’implantation d’antennes-relais de téléphonie mobile, les décisions du maire ne peuvent se substituer à celles du ministère chargé des communications numériques et de l’Agence nationale des fréquences.

La décision de la haute instance administrative a été mise en délibéré à une date non précisée.

Le Conseil d’Etat examinait les pourvois de deux communes (Les Pennes-Mirabeau, dans les Bouches-du-Rhône, et Saint-Denis en Seine-Saint-Denis), dont les maires avaient pris des arrêtés restreignant l’implantation d’antennes de téléphonie mobile au nom du principe de précaution.

Ces arrêtés avaient été annulés par les différents tribunaux administratifs et cours d’appel.

Le conseil d’Etat examinait également un pourvoi de SFR, qui contestait la réglementation très restrictive du maire de Bordeaux concernant l’implantation d’antennes de téléphonie mobile. Le juge des référés du tribunal administratif de Bordeaux avait rejeté les demandes formulées par l’opérateur.

Selon le rapporteur Xavier de Lesquen, la question de la protection de la population contre l’exposition aux ondes électro-magnétiques des antennes relais est avant tout du ressort de l’Agence nationale des fréquences (ANFR), qui dispose de la technicité nécessaire pour se prononcer.

Il a proposé d’affirmer dans toute sa rigueur l’exclusivité des pouvoirs de police spéciale du ministère et de l’ANFR, lorsque les pouvoirs de police générale dont dispose le maire heurtent frontalement les missions confiées aux autorités étatiques et à l’Agence.

Ce principe d’exclusivité peut être remis en cause en cas de circonstances locales exceptionnelles, a ajouté le rapporteur, tout en estimant que ce n’était pas le cas pour les trois communes concernées.

De plus, admettre que les décisions du maire peuvent se substituer à celles de l’ANFR reviendrait à admettre les responsabilités des communes en cas de dommage. On ne peut pas exiger de tous les maires qu’ils se transforment en experts de la propagation des ondes, a-t-il argumenté.
(©AFP / 30 septembre 2011 20h50)

Source : http://www.romandie.com/news/n/_Vers_une_limitation_des_pouvoirs_du_maire_sur_les_antennes_relais300920112009.asp


Voir aussi et surtout : http://www.next-up.org/France/Paris.php

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Dossier Refus du Compteur Mouchard Linky et Actions ERDF Linky Arnaque et Santé : Non à Besson

NEXT-UP.ORG

LINKY

Linky est une arnaque qui en sus porte atteinte à la santé et à l’environnement.
Tout a été dit en détail, poste par poste, preuves à l’appui dans le dossier complet disponible, mais Eric Besson s’en fout, dans ces conditions il est légitime que le citoyen refuse cette technologie multi-toxique imposée aux forceps à la population qui n’en veut pas !
N’ayant pas de liberté de choix, il ne faut ne pas avoir peur de refuser Linky, voire d’aller en justice c’est un devoir de salubrité publique et un droit.

Non au dictat de Besson, Oui au refus du CM Linky :

Nicolas Sarkozy doit savoir que le Compteur Mouchard Linky est la réforme de trop (totalement inutile) fomentée par des personnes ayant un objectif essentiellement financier, pour lequelle il doit rapidement se positionner sans équivoque, notamment par rapport au stricte respect des mises en conformités à laDirective Européenne 2009/72/CE, ce qui n’est pas le cas à ce jour.  [Dossier PDF “Sarkozy, Thierry et Linky : Un parfum de scandale politico-économique”]

Eric Besson est un politique opportuniste, interventionniste et surtout incompétent dans la physique universelle des CEM donc il ne peut être qu’irresponsable sur un sujet impliquant la santé publique, qui plus est de la totalité de la population française, c’est du jamais vu à cette échelle.

Les politiques qui détiennent le pouvoir se doivent d’être honnêtes vis-à-vis des citoyens qui les ont élus, ce qui les obligent à voir la responsabilité de s’informer pour comprendre afin de défendre l’environnement et surtout de défendre l’homme contre tout danger d’auto-destruction, dans le cas contraire ils doivent savoir que les citoyens ont le droit de dire “Stop”.

En 2011, face aux nouvelles technologies et après les erreurs du passés, plus personne, politiques inclus, ne peut rester indifférent à ce qui se passe dans notre environnement, car toute dégradation de la planète nous concerne tous, notre devenir est enjeux.

Linky et Téléphonie Mobile, les mêmes protagonistes ! 

Ce mercredi 28 septembre 2011, Eric Besson, ministre de l’Energie a annoncé officiellement la généralisation du Compteur Mouchard Linky qui sera imposé à tous les Français, un Décret ou un Arrêté sera promulgué.
Cette annonce est conforme en tout point à ce qu’a publié le 22 septembre 2011 Les Echos sur la stratégie politicienne gouvernementale concernant l’annonce de la généralisation du Compteur Mouchard Linky (CML) : “Le gouvernement hésite à déployer le compteur Linky”, on peut y lire que dans le contexte politico-économique actuel, sic : “le ministre de l’Energie, Eric Besson, souhaitait annoncer sa généralisation avant la fin de l’été. Il a décidé d’attendre les élections sénatoriales, qui ont lieu ce week-end. Avec la présidentielle, la fenêtre de tir se resserre.”

Eric Besson vient de refaire aux Français et à sa manière, un remake du coup de Jean-Noël Tronc, dernier conseiller de Lionel Jospin et organisateur de la rocambolesque affaire du Décret 2002-775 du 3 mai 2002, publié au Journal Officiel le … 5 mai 2002, jour de l’élection présidentielle !
Cette affaire reste comme le plus grand scandale politico-sanitaire de la dernière décennie ceci sans aucune enquête préliminaire judiciaire à ce jour. Ce décret est à la base du deuxième revenu financier de l’économie française après celui des pétroliers. Le coup tordu étant plus qu’à la limite de la légalité, prenant les devants l’opérateur Orange a immédiatement embauché, puis exfiltré Jean-Noël Tronc hors de France pour “une mise au vert dans un placard doré” à la Réunion[Bio J-N Tronc et BD explicative sur l’affaire] .

Arnaquer les gens ça suffit !  

Michèle Bellon, la présidente du directoire d’ERDF qui était au côté d’Eric Besson a de nouveau égrené les avantages du Compteur Mouchard Linky qui soyez sûr pourrait être au final “le casse du siècle” pour ERDF, car comment pourrait-il en être autrement ! 

Clairement suivant les affirmations d’ERDF d’une hypothétique économie d’énergie seront soumises à la souscription de nouveaux services ou abonnements. Et déjà Michèle Bellon s’est emmêlée les pinceaux à la question piège sur la gratuité de tous les services et offres annexes, comprenez diversification des offres commerciales, proposées par Linky : “Tous ces services qui faciliteront la vie du client seront assurés par les fournisseurs et les équipementiers”, a répondu Michèle Bellon, ce qui veut dire que Linky sera une formidable “machine commerciale”, que le comptage de l’électricité aura été au final qu’un prétexte pour imposer dans chaque foyer un nouvel outil pour du business électronique.

Pour faire simple, le CM Linky va permettre à ERDF de pratiquer un comptage variable, donc quasiment incontrôlable pour le consommateur avec des offres de tarifs qui seront tout aussi obscurs et illisibles que ceux des opérateurs de la téléphonie mobile (jungle tarifaire), c’est dans le droit fil d’une “OPA” à la Thierry Breton !

Dans tous les cas, actuellement l’annonce de la généralisation faite par Eric Besson est en contradiction totale avec les clauses de la Directive Européenne. 

Côté économie d’énergie, tout le monde est d’accord, la messe est dite, la polémique est close, on n’en parle plus puisqu’au final il n’y a rien à dire, à moins de mettre dans toutes les pièces des appartements de écrans déportés du Compteur Mouchard Linky et d’avoir les yeux rivés dessus !  

Le CM Linky est un outil qui va surtout augmenter la marge d’ERDF, et pour ceux qui y croient encore, il y a la réalité bien palpable et implacable : Qui peut croire, mis à part les débiles mentaux qu’ERDF va gagner de l’argent en faisant faire des économies à ses clients ? 
Décliné autrement, ERDF va répercuter les économies réalisées aux consommateurs ?

Eric Besson a déclaré que les 4,3 milliards d’euro estimés pour le déploiement seront pris en charge par ERDF, ce qui veut dire aussi en d’autres termes que c’est au final les consommateurs qui les payeront, c’est une évidence, pourquoi ?
Parce que nous sommes dans un système étatique et dirigiste, EDF/ERDF a besoin de x milliards pour sa gestion (équilibre de ses comptes), même dans l’hypothèse d’école où les français baisseraient leur consommation d’énergie électrique de 30 à 40 % par exemple, EDF serait dans l’obligation d’augmenter le prix du kW/h de 30 à 40 % pour équilibrer ses comptes, et cela ne peut pas en être autrement pour tout, Linky inclus.

Faire croire aux consommateurs que s’ils vont baisser leur consommation électrique, leur facture va baisser est un leurre temporaire enrobé d’un enfumage, et lorsque le consommateur découvrira la vérité, comme pour l’euro (syllogisme)  il sera trop tard.

L’explication de cette stratégie réside dans les groupes de pression et les acteurs du déploiement du Compteur Mouchard Linky, des hommes d’affaires souvent mouillés en politique dont l’homme de tête est Thierry Breton, ex. PDG d’Orange et ex. Ministre des Finances, dont la seule motivation n’est pas le bien être des citoyens, les sens humains (Dixit son passage à FT, “Suicides à France Telecom, derrière Lombard, Breton”) , mais l’argent.

Le déploiement du Compteur Mouchard Linky va donc profiter en premier à ces hommes qui sont dans l’ombre responsables des sociétés commerciales et qui tirent toutes les ficelles du système, en premier Thierry Breton et ses associés au sens large du terme.
[Dossier n°4 : Tout sur l’implication de Thierry Breton dans l’affaire Linky, Symbiose politico-industrielle]

L’arnaque cachée d’ERDF :

Comment ERDF va immédiatement arnaquer une certaine catégorie de consommateurs ou comment ERDF va faire payer au consommateur avec le Compteur Mouchard Linky une nouvelle consommation ! 
 
ERDF s’est bien caché de dire la vérité sur cette subtile arnaque : Le Compteur Mouchard Linky délivre une puissance en kVA (kilo Volt Ampère), ce qui très différent au désavantage du consommateur par rapport aux abonnements et factures en kWh (kilo Watt heure) du compteur et disjoncteur actuel.

Pour bien comprendre la subtile arnaque d’ERDF : 
[Dossier PDF Cosinus Phi : l’énergie active et l’énergie réactive]

Actuellement, ce qui limite cette puissance chez le consommateur et coupe la fourniture d’électricité en cas de dépassement c’est le disjoncteur différentiel placé en aval du compteur électrique.
Concrètement prenons l’exemple courant qui concerne des millions de français ayant souscrit une puissance d’abonnement de 18 kWh (18 000 Wh), leurs disjoncteurs étaient réglés à 90 Ampères par EDF, ce qui donne au final une puissance réelle disponible suivant la formule P=UI soit 230 x 90 = 20 700 VA soit 20,7 kVA.

Avec le Compteur Mouchard Linky, c’est totalement différent, puisque l’abonnement équivalent à la puissance réellement délivrée sera limité à 18 kVA (18 000 VA) ce qui donnera au final une puissance d’ampérage effective inférieure suivant la formule d’école niveau 6 ème de I (Intensité) = P/U soit 18 000 / 230 =  78,26 Ampères.

Ce chiffre qui est la réalité exacte de la puissance effectrice délivrée par le Compteur Mouchard Linky est donc très différent du compteur et disjoncteur actuel qui dans l’exemple ne coupait la fourniture d’électricité qu’à 90 ampères. Maintenant Linky coupe automatiquement à la valeur de 78 ampères !

Conséquences directes, d’abord des manipulations pour remettre le courant, ce que le consommateur se serait bien passé, mais surtout pour une grande majorité des consommateurs qui ne peuvent réduire leur consommation électrique ou qui possède des appareils avec des moteurs électriques (cosinu Phi oblige !)  l’obligation de souscription d’un nouvel abonnement ayant une puissance supérieure ou passer du monophasé au triphasé, donc de facto une augmentation tarifaire imposée !
Clairement ceux qui possèdent des moteurs électriques asynchrones (régénération piscine, etc …) vont voir leurs factures d’électricité s’envoler avec le Compteur Mouchard Linky pour se mettre en conformité, en fonction du cosinu Phi !

Linky est toxique pour la santé :

Le Compteur Mouchard Linky déployé en l’état communique par des ondes Électromagnétiques artificielles CPL qui rayonnent et sont toxiques pour la santé, c’est une évidence, les responsables qui affirment le contraire sont soit des négationnistes, soit des incompétents. En 2011 de nombreuses institutions internationales,OMS incluse viennent de réaffirmer la nocivité des CEM. [Database Santé] et [Pathologies Courantes]

Nier que le compteur mouchard Linky va impacter la santé de tous les français est un déni.
[Dossier n°2 : Linky et la réalité de l’irradiation, les explications, les mesures]

Le CPL injecté dans le réseau de distribution électrique Basse Tension va rayonner sur tout le territoire avec une norme légale d’irradiation basée sur la théorie dite des faibles doses qui est un modèle adapté au passé, modèle maintenant reconnue totalement obsolète (exemple actuel avec le bisphénol), en d’autres termes, la généralisation des faibles doses en tout provoque l’overdose avec les effets dévastateurs sur la détérioration de la santé publique que nous constatons aujourd’hui .
Avec le Linky radiatif, ce qui attend les français est une irradiation générale de leur environnement, donc de leur cadre de vie jusque dans les moindres recoins de leurs appartements, chambre à coucher des enfants incluse.

Le chiffre hallucinant dévoilé de 120 millions de boites de somnifères qui ont été vendues en France l’année dernière [Le Figaro lien entre somnifère et Alzheimer]est révélateur de l’accentuation d’un problème sanitaire. Le Pr Bernard Bégaud, pharmaco-épidémiologiste (Inserm/université de Bordeaux), estime que “cette affaire est une vraie bombe”, que “Les autorités doivent réagir”. D’autant, explique-t-il à l’AFP que “cela fait, neuf études, avec la nôtre, dont la majorité va dans le sens d’une association entre la consommation sur plusieurs années de tranquillisants et somnifères et la maladie d’Alzheimer, c’est un signal d’alerte très fort”.
Si de plus en plus de gens malades, ne trouvent pas le sommeil (chute de production de mélatonine, l’hormone du sommeil), c’est qu’il doit bien y avoir une raison, fût-elle multifactorielle, mais beaucoup d’études scientifiques prouvent que l’irradiation des ondes électromagnétique artificielle en est le principal facteur. 
[France 5 Le Mag de la Santé  “Comprendre le sommeil”]   [Le Progrès “Dès que je pars pour un week-end mes insomnies disparaissent”]

La santé de tous les français sera fragilisée par les irradiations du CPL des Compteurs Mouchards Linky :
Nous doutons qu’Eric Besson se soit posé la question, voire que cette dégringolade constatée des statistiques concernant la santé lui est effleuré un seul instant l’esprit lorsqu’il a pris la décision d’autoriser la création d’un nouveau bain radiatif pour tous les français avec la généralisation de 35 millions de Compteurs Mouchards Linky.

Cette décision d’imposer le CML à tous les ménages Français démontre de la part d’Eric Besson une méconnaissance totale de la problématique, c’est même historique puisque tous les français des fœtus aux vieillards vont être impactés par les nouvelles irradiations générées par la technologie Linky, impossible d’y échapper même au fin fond de la campagne puisque 85 % du réseau Basse Tension concédé à ERDF va devenir radiatif. 

Il est possible de ne pas avoir un téléphone portable comme plus de 27 % de Français, ou d’éteindre un téléphone portable, un téléphone sans fil, ou s’éloigner d’une antenne relais, mais dans le cas du Compteur Mouchard Linky et du réseau électrique basse tension qui maille en totalité le territoire il sera impossible d’éviter d’être impacté par les rayonnements, à moins “de vivre” dans un parc naturel, en mer dans un bateau ou dans une grotte.   

Autre question déontologique de santé publique : Où les EHS vont-ils aller pour pouvoir vivre ?

Il y a même une catégorie de français estimée entre 5 et 7 millions de personnes qui vont avoir un super bonus d’irradiation grâce à Besson, ce sont ceux qui habitent en ville dans les derniers étages des immeubles, avec les câbles torsadés d’électricité qui courent d’immeuble en immeuble au dernier étage le long de la façade : Ces câbles électriques maintenant rayonnants vont générer au niveau de la tête des habitants une irradiation pulsée qui correspondra à toutes les impulsions du CPL de tous les Compteurs Mouchards Linky du quartier, ceci tout simplement parce qu’ERDF a fait acte d’irresponsabilité en ne mettant pas des câbles blindés
Lorsque il y a quelques décennies EDF avait décidé de passer du courant réseau en 110 v en 220 v, tout avait été fait dans les règles de l’art, aujourd’hui avec ERDF nous avons à faire à des irresponsables manipulés par des businessmen.   

Le problèmes de santé publique vi sà vis des ondes électromagnétiques artificielles basses fréquences est récurrent :
Ceux qui ne sont pas profanes en la problèmatique des CEM savent qu’il est très dangereux d’associer des fréquences d’ondes différentes (Hz du courant 220 V et KHz du CPL), surtout lorsqu’elles transportent de l’énergie, celles-ci entrent en interaction et perturbent les échanges électriques de notre métabolisme qui lutte et se fatigue, ne pouvant plus compenser les déséquilibres il entre en phase d’affaiblissement, puis les premiers problèmes de santé apparaissent (cancers) ou ceux existants sont amplifiés. 
[Assemblée Nationale Santé et Environnement VASEM “Ondes électromagnétiques : avis de vigilance générale”]

Linky est une atteinte à la vie privée :
[Dossier n°4 “Atteintes aux libertés fondamentales du Citoyen”]

Avec le Compteur Mouchard Linky tout est scandale, indépendamment de ses effets sur la santé et sur le budget des ménages, étant intrusif (ERDF s’approprie sans droit la gestion de la domotique personnelle)  il permet indirectement l’immixtion de tiers dans la vie privée des citoyens, son mode de vie, ses habitudes, etc … bref il sera possible “de fliquer” les gens à leur insu, la CNIL ne pourra que constater, c’est une dérive de notre société vers une société de type bolchévique, c’est la vérité, toutes les garanties n’y changent rien, n’en déplaise à Eric Besson!

 Conclusion, Linky ça suffit !

Après Jean-Louis Borloo qui a traité directement avec les industriels et les revendeurs pour imposer les Lampes Fluo Compactes dont on reconnaît maintenant qu’elles génèrent des sources d’irradiations délétères qui avaient été niées jusqu’à présent par les autorités, c’est un nouveau désastre environnemental en cours à gérer ! [Dossier LFC] 

Eric Besson doit savoir qu’avec le CM Linky, de facto il impose à toute la population une nouvelle source de pollution radiative comme une condition sine qua non à l’accès à l’électricité publique, c’est scandaleux et inacceptable. 

Refus du Compteur Mouchard Linky, actions concrètes :

– Procédures en Justice :
Décret et Arrêté Gouvernemental ou pas, personne ne peut s’arroger le droit d’imposer un appareil nocif à la santé des citoyens, c’est contraire au droit national et international, en conséquence nous demandons à tous les français de refuser en l’état l’installation des Compteurs Mouchards Linky par ERDF, de ne rien signer et surtout de ne pas avoir peur d’assumer ce refus, quitte à aller par devant un tribunal pour s’expliquer.  C’est même un devoir et une obligation “Qui peut et n’empêche pèche” de par le Code Pénal (art. 222.22, L121-3, 132-71, 223-6 al.2, etc … )

– Enquêtes Santé (Surmortalité Linky) :
 Dès que nous en aurons les possibilités (création et mise en place de programmes informatiques nécessaires comme pour l’Enquête Européenne Santé des riverains d’antennes relais) et les moyens financiers, nous allons réaliser des enquêtes santé et de surmortalité sur les zones expérimentales où le CM Linky a déjà été installé comme à Lyon afin de prouver que le Compteur Mouchard Linky est toxique.

– Rendre légalement l’opération Linky d’ERDF physiquement caduque :
Chaque citoyen consommateur est en droit pour sa santé et celle de sa famille de rétablir dans son appartement un courant électrique propre en annihilant les fréquences CPL porteuses parasitaires irradiantes injectées par ERDF, ce qui de facto rendra l’opération Linky physiquement caduque dans sa finalité de collecte des informations relevant du droit privé.
Mode opératoire : A la sortie du Compteur Mouchard Linky placer un boitier filtre qui bloque les fréquences radiatives CPL, ces type de boitiers existent sur le marché, l’intervention d’un professionnel est nécessaire.

– Campagne nationale de refus du compteur Linky :
Next-up organisation demande à tous de sensibiliser en s’extériorisant médiatiquement et d’agir maintenant  en affichant sa conviction au refus du Compteur Mouchard Linky ceci en enregistrant pour l’imprimer le Flyer LINKY STOP afin de le mettre (coller) bien en évidence sur son compteur électrique, [Flyer Miniature] [Flyer Moyen].

Il est possible de faire imprimer le Flyer LINKY STOP dans des magasins spécialisés en impression posters sur des supports plastiques ou des banderoles afin de les mettre bien en vue. [Flyer HD à télécharger pour tirages de Posters dans des Copy Shop]

NEXT-UP ORGANISATION

Prochaine news : 
Compteurs d’Eau et Santé Publique
Action radicale (en deux minutes) pour annihiler les irradiations électromagnétiques artificielles Hautes Fréquences micro-ondes 800/900 MHz en champs proches des nouveaux compteurs d’eau émetteurs Veolia-Orange.

Source : http://www.next-up.org/France/Linky.php

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La contestation contre les antennes-relais s’étend, à la ville comme à la campagne

lemondefr_pet-copie-1.gif    27.09.11 | 15h53   •  Mis à jour le 28.09.11 | 07h27

Des Pyrénées-Orientales au Maine-et-Loire, de Montreuil (Seine-Saint-Denis) à Hérouville-Saint-Clair (Calvados), à Lyon et Paris, des riverains se mobilisent contre les antennes-relais de téléphonie mobile qu’ils estiment implantées trop près d’une école ou de chez eux. Dans le conflit qui oppose les associations fondées pour l’occasion aux opérateurs téléphoniques, les premières viennent de marquerun point avec l’arrêt de la cour d’appel de Montpellier du 15 septembre. Celle-ci a ordonné à SFR de démonter un de ses pylônes de 12 mètres de haut situé à 80 m des maisons des plaignants, à Montesquieu-des-Albères (Pyrénées-Orientales), au nom du principe de précaution.

“Dans quelques années, on va assister à la mise en examen de maires à cause de ces installations”, pronostique Me Jean Codognes. Inscrit au barreau des Pyrénées-Orientales et par ailleurs au mouvement Europe Ecologie-Les Verts, l’avocat se réjouit des conclusions de cette affaire qu’il a plaidée avec succès. Et n’a pas l’intention de s’en tenir là : conseiller municipal de Perpignan, il souhaiteobtenir de sa ville, lors du conseil municipal du mardi 27 septembre, qu’elle s’engage vers la réduction de la puissance des ondes électromagnétiques. “Le combat sera long mais nous recevons de gros encouragements ces jours-ci”, se réjouit le juriste, qui cite plusieurs autres affaires dans le département, notamment à Villeneuve-de-la-Raho où trois cas de cancer ont été diagnostiqués chez des enfants d’une même école proche d’une antenne-relais.

“Il est de la responsabilité des élus de la nation de ne pas attendre les certitudes scientifiques pour prendre des mesures de protection des populations (…)”, écrivaient huit parlementaires le 13 juillet 2005, en préambule de leur proposition de loi sur les risques pour la santé publique liés à la téléphonie mobile. Parmi les signataires figurait Nathalie Kosciusko-Morizet, aujourd’hui ministre de l’écologie. Le texte demandait de ne pas exposer le public à des champs électromagnétiques supérieurs à 0,6 volt par mètre (V/m). En mai 2011, le Conseil de l’Europe réclamait le même seuil de prévention, voire un objectif de 0,2 V/m.

La tentative des députés est restée lettre morte. Toujours en vigueur, l’arrêté du 3 mai 2002 fixe les limites à 41 V/m et 61 V/m, en se référant à des normes européennes de 1999 qui tiennent compte du niveau d’émission en sortie d’antenne, plutôt que de l’exposition du public. L’Etat propose désormais un site d’information mais tarde à prendre la mesure de l’effervescence actuelle dans les villes comme dans les campagnes. Le groupe de travail présidé par le député (PS) François Brottes, formé au lendemain du Grenelle des ondes, a remis récemment un rapport qui laisse les parties prenantes sur leur faim. Les expérimentations prévues qui devaient permettre de progresser dans la réduction de la puissance d’émission des antennes-relais n’ont toujours pas pu être menées.

Les élus locaux restent démunis, pris entre enjeux économiques et convictions des défenseurs de l’environnement très déterminés, même si les certitudes scientifiques font défaut. Les batailles se livrent du coup sur le terrain judiciaire, avec des résultats contrastés. Orange, SFR et Bouygues, les trois premiers àdévelopper leurs réseaux de télécommunication, ont acquis de l’expérience. Les conclusions penchent souvent en leur faveur – “à 92 % !”, jure-t-on chez Bouygues -, en particulier lorsqu’elles émanent de tribunaux administratifs. Les opérateurs ont intérêt à se présenter devant ces juridictions devant lesquelles ils ont beau jeu deplaider qu’ils respectent scrupuleusement une réglementation… guère contraignante.

Le 4 février 2009, pour la première fois, une cour d’appel, celle de Versailles, condamnait Bouygues Telecom à démonter une de ses antennes à l’issue d’un long parcours judiciaire. Le jugement de Montpellier innove à son tour. Il concerne cette fois SFR, dont la cause semblait bien engagée : le juge des référés du tribunal de grande instance de Perpignan pensait renvoyer l’affaire devant un tribunal administratif. La cour d’appel en a décidé autrement.

Niant la qualité de service public de SFR – c’est là un argument récurrent des opérateurs -, citant des normes plus exigeantes prises par des Etats voisins et au nom du principe de précaution édicté par le Code de l’environnement, elle exige l’enlèvement de l’antenne-relais dans les six mois, sous peine d’une astreinte de 500 euros par jour. L’opérateur n’a pas encore fait savoir s’il pensait se pourvoir en cassation.

Source :  http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/09/27/la-contestation-contre-les-antennes-relais-s-etend-a-la-ville-comme-a-la-campagne_1578308_3244.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter#xtor=RSS-3208001

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Les associations écologistes veulent garder leur pouvoir consultatif

Lafranceagricole.fr   Publié le jeudi 22 septembre 2011 – 12h35

Les associations écologistes ont saisi le Conseil d’Etat « pour défendre leur droit à participer aux décisions en matière d’environnement », indique un communiqué collectif diffusé mercredi. Elles s’insurgent contre une décision du gouvernement publiée au JO mi-juillet.

Le 14 septembre, des associations nationales de protection de l’environnement, parmi lesquelles Ecologie Sans Frontières ou Générations Futures, soutenues par un collectif plus large d’associations, ont déposé devant le Conseil d’Etat deux recours visant à l’annulation d’un décret et de son arrêté d’application (1), datés du 12 juillet 2011 et publiés au Journal Officiel du 13 juillet.

« Ces textes, adoptés en catimini en plein été, visent à restreindre le droit qu’ont les associations dites agréées pour la protection de l’environnement à participer aux “instances consultatives en matière d’environnement”, s’indignent les associations dans leur communiqué. Ces instances contribuent à l’élaboration des réglementations dans le domaine de l’énergie, de l’air, de l’eau, des déchets, des paysages, des substances chimiques, des OGM, des champs électromagnétiques, etc. »

Pour maintenir la participation des associations agréées à ces instances, rapporte le communiqué, le gouvernement a décidé de les soumettre à trois nouvelles conditions à partir de 2015 :

– compter au moins 2.000 membres, ou 5.000 donateurs pour les fondations,

– justifier d’une « expérience et de savoirs reconnus »,

– et faire preuve d’une certaine indépendance.

« Officiellement, le gouvernement cherche à renforcer la légitimité des associations qui participeront aux instances consultatives aux côtés de l’Etat, des élus locaux, des entreprises et syndicats », explique le communiqué. « En réalité, cette politique risque d’exclure un grand nombre d’ associations – en particulier les “lanceurs d’alerte” comme Génération Futures – des instances consultatives officielles », déplore-t-il.

Pour ces associations, également signataires d’un courrier envoyé à la ministre de l’Ecologie le 21 septembre (2), les droits des citoyens « sont bafoués ». Elles souscrivent au fait qu’il est « légitime d’exiger une certaine représentativité pour décider des solutions qui engagent la communauté ». En revanche, « il n’est nullement nécessaire d’avoir 2.000 membres pour faire valoir des faits qui intéressent tous les citoyens (…). Une personne seule est légitime pour le faire, du moment qu’elle peut prouver ses dires », martèle le communiqué.

(1) Décret n° 2011-832 du 12 juillet 2011 relatif à la réforme de l’agrément au titre de la protection de l’environnement et à la désignation des associations agréées, organismes et fondations reconnues d’utilité publique au sein de certaines instances, et arrêté du 12 juillet 2011 fixant les modalités d’application au niveau national de la condition prévue au 1o de l’article R. 141-21 du code de l’environnement concernant les associations et fondations souhaitant participer au débat sur l’environnement dans le cadre de certaines instances.

(2) Lettre à l’attention de la ministre en charge de l’Écologie, du Développement
durable, des Transports et du Logement
.

Source : http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/environnement-les-associations-ecologistes-veulent-garder-leur-pouvoir-consultatif-47951.html

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