SANTÉ PUBLIQUE : Opérateur de téléphonie mobile cherche population cobaye

BASTA !   WWW.bastamag.net   PAR SIMON GOUIN (27 OCTOBRE 2011)

Le plateau de Saclay, en région parisienne, pourrait accueillir prochainement un projet d’expérimentation de la 4G, quatrième génération de la téléphonie mobile. Une nouvelle technologie pour aller encore plus vite. Nouvelles antennes-relais, ondes électromagnétiques beaucoup plus puissantes, absence d’information aux riverains… Les habitants du secteur vont-ils devenir à leur insu les cobayes d’une nouvelle expérience technologique ?

C’est par hasard que les riverains du plateau de Saclay, en région parisienne, ont découvert le « projet Neptune ». Neptune ? Une expérimentation de la « 4G », quatrième génération de téléphonie mobile [1], qui exige l’installation d’au moins neuf nouvelles antennes-relais sur les bâtiments universitaires du campus de HEC, Polytechnique et de la faculté d’Orsay, afin d’émettre et de tester des ondes électromagnétiques d’une nouvelle génération. Le LTE (Long Term Evolution) – 4G, qui permet l’accès à l’Internet haut débit sans fil. Aucune réunion publique n’avait été convoquée. Début programmé : septembre 2011.

Lire la suite de l’article sur le site de bastamag.net

Lire aussi : http://www.bastamag.net/article1846.html

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Compétence exclusive de l’Etat pour réglementer l’implantation des antennes-relais

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Par trois décisions en date du 26 octobre 2011, le Conseil d‘Etat a reconnu la compétence exclusive de l’Etat pour réglementer l’implantation des antennes-relais sur le territoire.

C’est une décision attendue que vient de rendre la Haute juridiction administrative en matière de réglementation d’implantations des antennes-relais. 
Nombreux avaient été les arrêtés municipaux réglementant l’implantation des antennes de téléphonie mobile sur le territoire de leur commune, en justifiant leur intervention sur le fondement de leur compétence de police générale, notamment au nom du principe de précaution issu de l’article 5 de la Charte de l’environnement.

En effet, et c’était le cas dans les trois espèces soumises au juge, les maires intervenaient pour éviter l’implantation d’antennes de radiotéléphonie aux abords des crèches, des établissements scolaires ou recevant un public mineur et des résidences de personnes âgées.

Police spéciale pour les télécoms – Mais le Conseil d’Etat a annulé ces arrêtés municipaux en se fondant, non pas sur le principe de précaution liée aux compétences de police générale du maire, mais sur le régime juridique issu du Code des postes et des communications électroniques (articles L.32-1, L.34-9-1, L.34-9-2, L.42-1 et L.43) qui organise de manière complète une police spéciale des communications électroniques confiée à l’Etat et plus particulièrement au ministre chargé des communications électroniques, à l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) et à l’Agence nationale des fréquences (ANFR).

Ainsi, seules ces trois autorités étatiques sont compétentes pour déterminer les modalités d’implantation des stations radioélectriques sur l’ensemble du territoire ainsi que les mesures de protection du public contre les effets des ondes qu’elles émettent. 
Le juge précise que le maire pourra être informé, à sa demande, de l’état des installations radioélectriques exploitées sur le territoire de sa commune.

Enfin, le Conseil d’Etat indique que le maire demeure compétent pour édicter des décisions individuelles de police municipale, notamment en cas d’urgence, concernant une antenne relais déterminée, au regard de circonstances locales exceptionnelles.

SOURCE  : http://www.lagazettedescommunes.com/80988/competence-exclusive-de-l%E2%80%99etat-pour-reglementer-l%E2%80%99implantation-des-antennes-relais/


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Téléphonie et Linky : Paris c’est fini !

Next-up.org

Next-up organisation  18 10 2011

La charte de Paris sur les antennes relais en cours de renégociation vient d’être rompue (clash), la ville qui souhaitait un abaissement du seuil d’irradiation des parisiens de 2 V/m à 1 ou 1,5 V/m s’est vue opposer des demandes inacceptables des opérateurs qui veulent une augmentation à 10, voire 15 V/m !

Cette exigence des industriels est emblématique d’une époque et révélatrice d’un échec total de la prise de conscience de la nocivité des irradiations électromagnétiques artificielles micro-ondes sur l’humain. C’est aussi la preuve de la déliquescence des autorités de santé de concert avec les politiques qui n’ont plus de morale et s’engagent à préserver les intérêts économiques au détriment de la santé, c’est aussi le couronnement du fiasco du Grenelle des ondes et du COMOP, « les machins » à enfumer la population.

Avec l’aide des politiques, les opérateurs, spécialistes de tous les coups tordus pour arriver à faire fructifier leur juteux business surfent sur la vague du crétinisme, de l’obscurantisme et de l’addiction d’une population totalement désinformée des dangers, notamment la jeunesse qui est maintenant conditionnée et presque totalement acquise à leur cause.
Dit autrement la majorité des parisiens, avec un taux de pénétration du pseudo téléphone mobile nettement supérieur à 100 %  n’ont malheureusement que ce qu’ils méritent : les opérateurs pour satisfaire leurs besoins ont de facto une obligation face à leurs clients (les parisiens), ce qui les obligent à relever drastiquement le seuil d’irradiation de 2 V/m soit 10 000 µ W/m² à leur nouvelle norme de 10 V/m, voire 15 V/m (600 000 µ W/m² ) soit une augmentation de 6000% de l’irradiation pour les parisiens !

Il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

Mais au fait, la bonne question à poser que les autorités de santé ne se posent surtout pas :
Que se passe-il à une irradiation de 600 000 µ W/m² ? 
Ce test n’a jamais été réalisé de façon pérenne (les normes sont sur la base de l’autorégulation du corps soit 6 mn – PDF DGS), ou [Dossier PDF détaillé complet et scientifique sur les normes actuelles] il faudrait trouver un cobaye pour le sacrifier, naturellement Jean-Marie Danjou, le porte parole des opérateurs ou NKM dite l’amnésique  [Reportage France 3] ou le scandaleux Xavier de Lesquen du Plessis Casso, rapporteur au Conseil d’État (un comble !) le tout dernier arrivé au club des irresponsables en conflit d’intérêt qui seraient tout désignés pour l’expérience de voir ce qui se passe à une irradiation pérenne humaine à une densité de puissance : 600 000 µ W/m² . . . et pour voir, on verrait !!
Concernant  les cas de Xavier de Lesquen du Plessis Casso, rapporteur au Conseil d’État qui vient d’émettre une recommandation outrageusement en faveur des opérateurs contre les Maires de France :

L’AFP a révélé dans un communiqué en date du 30 septembre 2011 à 20h50, que le rapporteur Xavier de Lesquen du Plessis Casso, a recommandé au Conseil d’Etat « d’affirmer qu’en matière d’implantation d’antennes-relais de téléphonie mobile, les décisions du maire ne peuvent se substituer à celles du ministère chargé des communications numériques et de l’Agence Nationale des Fréquences ».

Le communiqué de l’AFP précise que Xavier de Lesquen affirme que c’est l’Agence Nationale des Fréquences qui dispose de la technicité nécessaire pour se prononcer sur la question de la protection (ndlr. santé) des populations…
Tout faux ! En sus et à l’évidence Xavier de Lesquen ne maîtrise pas le sujet !

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Xavier de Lesquen du Plessis Casso,
rapporteur au Conseil d’État en faveur des
opérateurs contre les Maires de France

Sa société a été sponsorisée de plusieurs dizaines
de millions de francs par Bouygues Telecom.

L’incroyable communiqué de l’AFP : « Vers une limitation des pouvoirs du maire sur les antennes-relais »

Sur ce qui s’apparente au dernier coup tordu des opérateurs qui semble en liaison directe avec les exigences et le clash de la charte de Paris, Next-up organisation demande à Jean-Marc Sauvé Vice-président du Conseil d’État d’engager une procédure d’exclusion pour faute inexcusable (moralisation de la vie publique) à l’encontre de l’irresponsable Xavier de Lesquen du Plessis Casso aux couleurs et en conflit d’intérêt avec l’opérateur de téléphonie mobile Bouygues Telecom.

La société Yaka dont Xavier de Lesquen en est le créateur et le Directeur Général a reçu beaucoup d’argent de Bouygues Telecom, à hauteur de plusieurs dizaines de millions de francs sur un budget de 63 millions de francs !
Aujourd’hui la question est de savoir aussi qu’elle est le montant de son enrichissement personnel par rapport à l’intervention de Bouygues Telecom dans sa société (documents comptables bienvenus, anonymat garanti).

[Dossier détaillé de Marc Filterman concernant  Xavier de Lesquen et Bouygues Telecom].

   

Pourquoi en est-on arrivée au clash avec les 2 V/m de la charte de la ville de Paris ?

Les téléphones mobiles pour remplir leurs fonction première, c’est à dire téléphoner n’ont besoin que de quelques centièmes de V/m d’irradiation pour fonctionner correctement  (à partir de 0,02 V/m soit environ 1 µ W/m²), cette valeur est compatible avec le ressenti d’un bien être et la santé humaine, c’est un atout maître pour une vie saine. (15 V/m demandés par les opérateurs à Paris = 600 000 µ W/m² !)

Le problème est que maintenant le téléphone mobile n’en a plus que le nom avec l’exploitation des nouvelles applications qui nécessitent des puissances d’irradiation des milliers de fois supérieures et ce n’est que le début du toujours plus vers l’overdose d’irradiation !
[PDF impression format A4 : Téléphonie Mobile Tables de conversions et d’équivalences avec les longueurs d’ondes]

C’est maintenant un décrochement (détérioration) général de la santé de toute la population qui est en cours et il est nettement discernable de façon explicite dans toutes les statistiques.
Concrètement cet effondrement total de la santé publique s’extériorise par l’autisme qui est devenu exponentiel, les cancers qui explosent et deviennent normalité et les maladies neuro-dégénératives sont qui en cours d’impacter la totalité de la population âgée (en 2011 50 % des résident en maisons de retraites sont atteints d’Alzheimer, du jamais vu !).
Sur la base de cette constatation, en 2020, c’est 80 % des résidents des maisons de retraites qui seront atteints par la maladie d’Alzheimer, la journaliste d’investigations Annie Lobé est donc bien une visionnaire.

Parallèlement il y a des signes qui ne trompent pas sur l’aveuglement des personnes : Steve Jobs vient de mourir d’un cancer du pancréas, dans la déferlement médiatique pas un seul média ne s’est posé la question sur l’origine de son cancer ou sur le pourquoi de l’explosion actuelle des cancers du pancréas (annihilation du mouvement ciliaire par les irradiations artificielles HF micro-ondes des communications mobiles), c’est aussi la principale cause de l’augmentation phénoménale des cancers du poumon chez les femmes!
L’histoire se répète, nous avons connu l’identique avec Marya Sklodowska, dit Marie Curie, dont personne à l’époque n’avait fait la liaison de son décès (1934) par une leucémie avec les irradiations (rayons X).

Téléphonie et Linky : Paris c’est fini.

Les opérateurs sont maintenant libéré des contraintes de la charte parisienne qui leurs imposaient une irradiation maximum moyennée sur 24 heures de 2 V/m, Paris est maintenant aligné sur les valeurs d’irradiation opposables issus du décret 2002-775 soit 41, 58 et 61 V/m pour l’UMTS (3G), ceci va avoir une conséquence directe qui est un net relâchement de la pression des actions en justice à l’encontre des opérateurs.

Que peut faire la mairie de Paris ?

« Nous regardons aussi d’un point de vue juridique tout ce qui peut être fait sur les installations existant actuellement. Elles non plus ne bénéficient plus de l’expérimentation, nous allons voir comment juridiquement nous pouvons procéder au démantèlement », a déclaré Mao Péninou adjoint au Maire de Paris.
Face au diktat des opérateurs qui a entrainé la rupture de la charte, si la Maire de Paris dispose effectivement de marges de manœuvres et d’une panoplie d’actions malheureusement à double tranchant comme celles envisagées du démantèlement  des 186 sites d’antennes relais installés sur ses toits  (ruptures des clauses du bail) mais qui, soyez en sûr, entraîneront une levée de constatations d’utilisateurs qui ne pourront plus faire joujou comme avant avec leurs appareils, ceci sera subtilement et savamment orchestré par les lobbies.  

Dans un communiqué [PDF] la ville de Paris explique la genèse de l’affaire et décide déjà de suspendre toutes les nouvelles implantations (ce qui ne fera pas le bonheur du nouvel arrivant Free !), Mao Peninou, explique que « les opérateurs profitaient de l’absence de décision gouvernementale en matière de réglementation de la puissance des ondes électromagnétiques, malgré les travaux du Grenelle des Ondes et du COMOP, pour tenter d’imposer une dérégulation dans ce domaine ».

Dans les actions envisagées par la ville de Paris qui réaffirme prendre ses responsabilités vis-à-vis des opérateurs de téléphonie mobile, figurent une étude sur une proposition de charte unilatérale avec un abaissement du seuil à 1 ou 1,5 V/m et une mutualisation des antennes relais (réseau unique).

Coté gouvernemental, avec la vente en cours des licences 4G destinées au très haut débit de mobile (2,6 GHz principalement réservé aux zones rurales et pour les zones urbaines en fréquences de 800 MHz à 900 MHz afin de traverser sans problème tous les murs) nécessite évidement une forte augmentation de la puissance d’irradiation des antennes relais, ce clash est en réalité une magistrale gifle pour Eric Besson qui dans un communiqué ne peut que déplorer « une décision précipitée et disproportionnée de la ville de Paris ».

Coté industriels, pour le moment présents in situ, ils sont en position de force, ils le disent haut et fort dans leur communiqué, sic :
« La Fédération Française des Télécommunications (Ndlr : ex. AFOM) souhaite que les négociations sur la nouvelle charte se poursuivent sur la base d’éléments techniques objectifs, afin que Paris soit une capitale numérique exemplaire tant par la couverture, la qualité de service et les débits de l’Internet mobile que par ses dispositifs d’information, de concertation, d’attention aux préoccupations de certains riverains. »

Tout est dit clairement, le piège du 100 % sans fil va-t-il se refermer sur la capitale ?
Si les opérateurs gagnent, les parisiens vont être copieusement irradiés et en payer le prix fort, la descente « aux enfers » ne fera que de s’accentuer pour les plus faibles, les irradiations du Linky d’ERDF en seront le coup de grâce.

Pour vivre et ce n’est pas une gageure, la libération de Paris des ondes nocives s’impose !

A suivre …

SOURCE :  NEXT-UP ORGANISATION

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Les communes ne peuvent pas s’opposer aux antennes-relais

   LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 26.10.11 | 16h18

Des antennes-relais.

Les mairies françaises n’ont pas le droit de limiter l’implantation sur leur territoire d’antennes-relais de téléphonie mobile au nom du principe de précaution a décidéle Conseil d’Etat, mercredi 26 octobre. « Un maire ne saurait réglementer par arrêté l’implantation des antennes-relais sur le territoire de sa commune, sur le fondement de son pouvoir de police générale », précise-t-il.

La plus haute juridiction administrative a jugé qu’il s’agit d’une prérogative exclusive de l’Etat et a donc censuré les arrêtés limitatifs pris par trois communes : Bordeaux, Pennes-Mirabeau dans les Bouches-du-Rhône, et Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis.

Le Conseil d’Etat soulève un point technique, le fait que la compétence exclusive sur ces questions revient à l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) et à l’Agence nationale des fréquences (ANFR), deux organismes censés aussi prendre en compte les problèmes de santé publique.

VIF DÉBAT À PARIS

La juridiction a par ailleurs limité l’usage du principe de précaution, inscrit dans la charte de l’environnement et dans la Constitution. « Il ne saurait avoir ni pour objet ni pour effet de permettre à une autorité publique d’excéder son champ de compétence et d’intervenir en dehors de ses domaines d’attributions », dit-elle. Il est cependant précisé dans la décision que les maires conservent une marge de manœuvre en cas d’urgence et « au regard de circonstances locales exceptionnelles », pour intervenir dans ce domaine.

Cette décision intervient alors qu’un vif conflit oppose la Ville de Paris aux opérateurs télécoms. La municipalité a décidé, lundi 17 octobre, de suspendre« immédiatement » toutes les nouvelles implantations d’antennes-relais sur ses bâtiments après la « rupture » de la charte parisienne de téléphonie mobile due, selon elle, aux « exigences inacceptables » des opérateurs. Le ministre de l’énergie, Eric Besson, avait alors « déploré la décision unilatérale de la Mairie de Paris », l’estimant »contraire à l’esprit » de la charte signée en 2003, invitant la collectivité à « reprendre les discussions avec les opérateurs ».

SOURCE : http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/10/26/les-communes-ne-peuvent-pas-s-opposer-aux-implantations-d-antennes-relais_1594178_651865.html


Voir aussi et surtout :  

http://filterman.comlu.com/gsm-219.htm

http://www.next-up.org/France/Paris.php

http://antennes31.over-blog.com/article-une-antenne-relais-au-conseil-d-etat-86499840.html

http://www.liberation.fr/depeches/01012367952-antennes-relais-les-maires-pas-competents-pour-reglementer-l-implantation

http://www.lagazettedescommunes.com/80988/competence-exclusive-de-l%E2%80%99etat-pour-reglementer-l%E2%80%99implantation-des-antennes-relais/

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Ramonville-Saint-Agne. Antennes relais : quel danger ?

   PUBLIÉ LE 26/10/2011 03:46 | B.M.

Des mesures ont été réalisées près de la tour TDF./Photo DDM

Des mesures ont été réalisées près de la tour TDF./Photo DDM

Nos antennes relais présentent-elles un danger ? Lors d’une réunion publique, trois représentants des bureaux d’étude Aexpertise, Apave et Veritas ont présenté les résultats des mesures des champs magnétiques à Ramonville, effectuées les 30 et 31 mai derniers. Ces bureaux d’étude ont été respectivement mandatés par les trois opérateurs de téléphone mobile : Orange, SFR et Bouygues Telecom. La mesure de ces ondes (radios, téléphone, wifi, 3G…) permet d’évaluer le niveau d’exposition des riverains et de comparer ces niveaux avec le seuil limite d’exposition imposé par la loi (qui est de 28 voltmètres pour la plupart des fréquences). Les mesures ont été effectuées sur différents sites, près des antennes relais : la tour TDF, la place Marnac, près de la route de Narbonne, le quartier des services techniques, près du métro et à Port-Sud. Comparés aux résultats de 2009, les niveaux ont peu évolué. Sans surprise, les fréquences les plus importantes sont celles du téléphone portable (GSM 900) et de la radio FM. Le niveau d’exposition est de l’ordre de 2 % par rapport au seuil limite d’exposition. Un public de Ramonvillois avertis et avisés a assisté à cette réunion publique, dont le collectif Antenne 31. Le public a pu parler avec les différents représentants des bureaux d’étude et de TDF et s’informer sur le protocole de ces mesures. De nombreuses questions ont nourri le débat quant à la fixation du seuil limite imposé par la loi. Du côté d e la municipalité, on souhaite que ce type de campagne soit réalisé régulièrement pour suivre l’évolution de ces émissions et en informer les Ramonvillois et Ramonvilloises. Pour marquer son intérêt et sa vigilance, la ville mène actuellement une réflexion avec les opérateurs afin d’établir une charte de bonne conduite. Un arrêté pourrait également voir le jour en fixant un périmètre à respecter autour des zones sensibles.

Les résultats de ces analyses détaillées sont disponibles sur le site www.cartoradio.fr

SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/26/1201450-ramonville-saint-agne-antennes-relais-quel-danger.html


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La Ville de Paris part en guerre contre les antennes-relais

    | 25.10.11 | 14h43   •  Mis à jour le 25.10.11 | 15h34

Jusqu’où ira l’affrontement entre la Ville de Paris et les opérateurs de téléphonie mobile ? Les négociations devant aboutir au renouvellement de la charte qui les liait depuis 2003 sont suspendues et la ville menace de démonter les 186 antennes-relais installées sur les bâtiments municipaux (sur les 1 200 présentes sur le territoire communal).

Les protagonistes devaient se retrouver autour de la même table avec des représentants de l’Etat et de la société civile, mardi 25 octobre, à l’occasion d’un comité opérationnel de concertation, né du « Grenelle des ondes ». Au menu : des simulations et des expérimentations in situ de baisse des seuils d’exposition du public aux ondes électromagnétiques émises par les antennes-relais. Les 14e et 15e arrondissements de la capitale participent à cette session de travaux pratiques parmi dix-sept collectivités locales pilotes.

Le dénouement du conflit n’est cependant pas en vue. La mairie de Paris, sansmâcher ses mots, a fait savoir qu’elle « condamne » l’attitude de Bouygues, Orange, SFR et Free, à qui elle reproche leurs « exigences inacceptables » tant en matière de puissance d’émissions des antennes-relais que sur le processus de concertation des élus et des riverains – qui se traduirait par exemple par une « réduction drastique des délais d’instruction », selon la municipalité.

La ville reproche également aux opérateurs de vouloir minorer leurs obligations d’intégration paysagère. Elle déplore « un recul dans le dialogue » sur un sujet qui préoccupe une grande partie de ses concitoyens, « soucieux d’un accès aux technologies de communication, mais aussi très vigilants sur les enjeux sanitaires ».

« Il existe un doute sur ces ondes qui prêtent à tous les fantasmes, observe Mao Péninou (PS), adjoint au maire chargé de la qualité des services publics. La qualité de l’information et la transparence sont donc essentielles dans ce dossier. »

Pour montrer qu’il ne s’agit pas de simples déclarations, la mairie avait annoncé, lundi 17 octobre, qu’elle suspendait toute nouvelle installation sur des sites lui appartenant. Trente-cinq demandes sont ainsi gelées. « Si les opérateurs ne reviennent pas à la raison, prévient Mao Péninou, nous passerons par les tribunaux, même si cela doit prendre un an ou deux. »

La Fédération française des télécoms (FFT) qui regroupe les opérateurs à l’exception de Free, se dit « surprise » par la réaction parisienne. « Nous sommes dans une volonté d’apaisement », assure Jean-Marie Danjou, directeur général délégué du collège « mobile » de la FFT.

Dans un communiqué, celle-ci affirme vouloir que « Paris soit une capitale numérique exemplaire tant par la couverture, la qualité de service et les débits de l’Internet mobile que par ses dispositifs d’information, de concertation, d’attention aux préoccupations de certains riverains. »

Elle annonce son intention de s’attaquer au traitement « des points dits atypiques », où l’exposition peut atteindre 10 à 15 volts par mètre (V/m). Mais ce n’est pas la revendication de la mairie de Paris qui demande qu' »un seuil d’exposition le plus bas possible » soit retenu pour l’ensemble du territoire communal.

En 2003, tenant compte notamment de sa densité de population, les opérateurs avaient accepté de traiter la capitale avec plus d’égards que le reste des communes françaises. La charte qu’ils avaient signée comportait un seuil maximum d’exposition de 2 V/m en moyenne sur vingt-quatre heures, ce qui correspond à 4,5 V/m en émission maximale. La municipalité espérait une nouvelle baisse à l’occasion du renouvellement de cet accord.

Comme d’autres communes, Paris est de plus en plus interpellée par la population qui lui demande de faire éloigner les antennes-relais des écoles maternelles, notamment. Mais les initiatives des élus dans ce sens ont jusqu’à présent été désavouées. Le 30 septembre, devant le Conseil d’Etat, le rapporteur public a ainsi plaidé pour qu’il soit rappelé aux édiles de trois communes (Les Pennes-Mirabeau, Saint-Denis et Bordeaux) que ce pouvoir n’est pas de leur ressort, mais de celui de l’Agence nationale des fréquences (ANFR). Pour cette dernière, les seuils restent de 41 V/m pour une émission correspondant à la 2G (GSM) et de 61 V/m pour la 3G (dont l’UMTS). Ces valeurs maximales ont été arrêtées en 2002 à partir de recommandations européennes dantant de 1999.

Reste qu’une partie de l’opinion publique exprime une inquiétude grandissante au fur et à mesure que le nombre d’antennes explose (ces installations sont recensées sur cartoradio. fr, le site de l’ANFR). Et l’arrivée de la quatrième génération (4G) va se traduire par un déploiement supplémentaire sur le territoire.

A la veille de délivrer les premières licences pour le très haut débit mobile, le gouvernement s’inquiète du conflit parisien. Le ministre de l’industrie, de l’énergie et de l’économie numérique, Eric Besson, a pris fait et cause en faveur des opérateurs dès le 18 octobre en fustigeant « la décision unilatérale de la mairie de Paris ». L’intervention n’était pas de nature à apaiser la situation. Elus et associations aimeraient en effet que le gouvernement se saisisse du dossier non pour attiser la querelle mais pour faciliter un compromis.

Martine Valo

SOURCE : http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/10/25/la-ville-de-paris-part-en-guerre-contre-les-antennes-relais_1593511_651865.html

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BARJAC (GARD)Gaz de schiste : 6 500 personnes manifestent

Le Dauphiné Libéré   Le cortège, avec les élus en tête, s’est déroulé dans les rues de Barjac.

les élus en tête, s’est déroulé dans les rues de Barjac.

Hier, à Barjac (dans le Gard), s’étaient donné rendez-vous les différents collectifs luttant contre l’exploitation du gaz de schiste. Ils étaient 6 500 à se déplacer d’Ardèche, de Drôme, d’Aveyron, de l’Hérault et du Gard. Un lieu de rassemblement symbolique puisque Barjac est actuellement concerné par le permis du bassin d’Alès.

Le but de la journée était de maintenir la vigilance. « L’abrogation le 12 octobre des permis de Nant, Montélimar et Villeneuve-de-Berg ne solutionne en rien la problématique. Et ce, sur l’ensemble de la France », a déclaré Michel Mariton, porte-parole du collectif ardéchois.

José Bové en invité surprise

Les textes abrogeant ces trois permis n’auraient, en effet, aucune valeur juridictionnelle. De plus, il reste 61 permis en cours sur le territoire français « et 88 demandes en attente », précise-t-il.

L’Ardèche est concernée par les permis de la plaine d’Alès et du bassin d’Alès. « De nombreux permis sont à cheval sur plusieurs départements, explique Michel Mariton. Notre intention est donc d’agir main dans la main ».

Une idée soutenue par Joël Jolivet, membre du collectif gardéchois et maire d’une commune concernée par le permis du bassin d’Alès : « Ensemble, nous permettons une mobilisation plus forte et une meilleure analyse de la situation. » José Bové, invité surprise, a pris le micro pour encourager les manifestants.

SOURCE : http://www.ledauphine.com/ardeche/2011/10/23/gaz-de-schiste-6-500-personnes-manifestent

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Communiqué de presse : environnement Lancement de l’Enquête Nationale Santé Linky

Accueil Lyon Communiqués : les communiqués de presse en direct Lyon & Rhône-Alpes Avec  NEXT-UP organisation communiqué le 24/11/2011

L’Organisation Next-up qui est une ONG spécialisée dans l’étude des champs électromagnétiques va lancer la première Enquête Nationale Santé Linky auprès des 250 000 foyers français qui sont déjà équipés du nouveau compteur d’ERDF.
Suite à l’installation en phase test du compteur Linky, le Ministre de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Économie Numérique Eric Besson a fait le 28 septembre 2011 l’annonce de sa généralisation à tout le territoire français ce qui représente 35 millions de compteurs à installer et en projection financière 4 à 6 milliards d’euro d’investissement.

La Directive Européenne 2009/72/CE prévoyait p 64 réf 55 : « Il devrait être possible de baser l’introduction de systèmes intelligents de mesure sur une évaluation économique. Si cette évaluation conclut que l’introduction de tels systèmes de mesure n’est raisonnable d’un point de vue économique et rentable que pour les consommateurs dépassant un certain niveau de consommation d’électricité, les États membres devraient pouvoir tenir compte de ce constat lors de la mise en place des systèmes intelligents de mesure. »
Néanmoins, sans attendre le retour de l’évaluation économique, la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) a bousculé le calendrier prévisionnel en lançant en procédure accélérée le 10 février 2011 au BOAMP (Bulletin officiel des Annonces des Marchés Publics) l’appel d’offres concernant l’Étude technico-économique portant sur le projet de système de comptage évolué « Linky » d’ERDF.
Cette action d’emballement de la CRE bouscule non seulement le calendrier prévisionnel des études d’évaluations du Linky sur leurs conformités, mais ne répond pas aux exigences de la Directive Européenne qui n’ont pas été préalablement transposées concernant les intérêts des consommateurs pour le nouveau compteur, à savoir si le compteur n’est pas rentable pour les consommateurs, les États doivent en tirer les conclusions qui s’imposent. 

Parallèlement concernant les effets éventuels des rayonnements électromagnétiques du Linky sur la santé il est constaté la même démarche, concrètement aucune étude d’impact sur la santé n’a été réalisée avant ou après son déploiement dans la phase test et il en est prévu de même pour sa généralisation dans les foyers français.   

Pour rendre son compteur Linky communiquant ERDF va modifier le courant électrique 50 Hz en y injectant sur sa porteuse un signal radiatif de type CPL en kHz qui va irradier tout le réseau Basse Fréquence du territoire, ceci jusque dans les appartements et les chambres des enfants par le maillage des câbles électriques des maisons.
Des mesures de champs électromagnétiques qui ont été réalisées chez les particuliers possédant un Linky, démontrent que les valeurs de rayonnements artificiels sont d’environ 17,5 V/m ce qui n’est pas négligeable même si les normes actuelles des rayonnements sont respectées par ERDF. 
De nombreuses études scientifiques démontrent que bien en dessous des normes le CPL est nocif pour la santé s’il n’est pas déployé avec des câbles électriques anti-rayonnements blindés. ERDF à ce jour n’envisage pas cette option de protection sécuritaire. Ce qui aggrave la nocivité des rayonnements du CPL du Linky c’est la notion de dose puisque la durée d’exposition des personnes dans leurs appartements sera pérenne et de surcroit en champs proches la puissance radiative sera maximum.
Il est donc constaté qu’ERDF n’a pas intégré un volet environnemental complet pour lutter contre l’Electrosmog dans le développement du compteur Linky par un protocole rigoureux d’impact sur la santé de la population. 

Le 22 octobre 2011 dans un débat en direct Marc Boileau directeur de la stratégie à ERDF a répondu en ces termes à Serge Sargentini le coordinateur de Next-up organisation qui lui exposait le problème : « ERDF a lancé des études par sa branche Recherche et Développement sur les effets sur la santé du CPL » et qu’ « ERDF est convaincue aujourd’hui qu’il n’y a aucun effet sur l’organisme humain et évidement comparé à tout ce qui existe dans la maison comme le WiFi, la 3G, etc … C’est absolument … heu, … sans impact aucun » a déclaré Marc Boileau.
Il est maintenant prouvé en 2011, face aux réalités des pollutions environnementales, que les modèles des normes actuelles basés sur le concept dits des faibles doses mis en place il y a plus de deux décennies sont totalement obsolètes, en conséquence pour savoir exactement qu’elle est l’impact sur la santé de la population française des rayonnements du Linky, Next-up organisation lance l’Enquête Nationale Santé Linky auprès des français qui sont déjà équipés du nouveau compteur d’ERDF.
Santé Publique oblige l’organisation souhaite et espère que des milliers de personnes équipées du nouveau compteur Linky répondront à l’Enquête Nationale Santé Linky afin qu’elle soit crédible.
Les résultats de cette vaste enquête qui seront consultables par tous, notamment des autorités de santé, permettront de déterminer en toute transparence et avec exactitude si le compteur Linky est nocif ou pas pour la santé humaine. 

Parallèlement les ingénieurs informaticiens de l’organisation vont prochainement lancer un sondage national sur
la perception du Linky auprès d’un large échantillon représentatif de 100 000 personnes de la population française.

SOURCE :  http://www.lyon-communiques.com/communiques/lancement-de-l-enquete-nationale-sante-linky-c73071.htm

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