Colomiers. Un rejet massif de l’antenne-relais

   PUBLIÉ LE 06/12/2011 08:09 | JEAN-LUC MARTINEZ

Le collectif « Bien vivre à Colomiers » est opposé au projet d'antenne-relais./Photo DDM, Simone Beugin.

Le collectif « Bien vivre à Colomiers » est opposé au projet d’antenne-relais./Photo DDM, Simone Beugin.

Alors que la pétition du collectif qui s’oppose à l’installation d’une antenne-relais de 37 mètres au nord-ouest de la ville atteint 1 200 signatures, le maire vient de refuser de signer l’autorisation de travaux aux quatre opérateurs de téléphonie mobile réunis dans le projet. Dans un courrier daté du 1er décembre, adressé à Bouygues Telecom, Bernard Sicard signe une décision d’opposition à l’installation de l’antenne de la discorde.

Refus signé de la mairie

Ce refus est motivé par la situation de la parcelle concernée en zone naturelle de loisirs ainsi que par son installation à moins de 20 m d’un cimetière ayant fait l’objet d’un aménagement paysager. La mairie avait reçu une demande d’implantation en octobre dernier de la part de Bouygues Telecom, Orange, SFR et Free pour installer l’antenne dans un secteur en plein développement urbain. C’est d’ailleurs ce contexte qui aurait motivé le propriétaire de la parcelle à donner un accord de principe aux opérateurs. « Pour couvrir ou améliorer la couverture en téléphonie mobile des nouveaux quartiers Garroussal, Saint-Jean et Fourcades, il paraît inéluctable que les quatre opérateurs auront besoin, dans un futur proche, d’implanter une ou plusieurs antennes sur le territoire de la commune », écrit Xavier de Rodez au maire de Colomiers, le 20 octobre dernier. « J’ai aussi dit à la mairie que je me rallierai à sa décision. Je n’ai pas pris cette initiative pour les 260 000 € sur 12 ans proposés par les opérateurs. L’enjeu n’est pas financier car l’antenne ferait perdre de la valeur au terrain de 9 ha entoure cette parcelle. Ce qui semble inquiéter les riverains relève de la dangerosité sur laquelle il faudrait faire une étude de champs magnétiques ».

Bien que rejetée par tous, des riverains aux élus, l’antenne-relais n’est pas pour autant condamnée. A deux reprises, le tribunal administratif a rejeté des décisions municipales.

Haute-Garonne

Colomiers. « Non à l’antenne-relais de 37 mètres »

Les membres du collectif samedi matin sur le marché. / Photo DDM, S. B.

Suite au projet d’antenne-relais de 37 mètres de haut déposé à la mairie de Colomiers le 10 novembre dernier, s’est créé le collectif «Bien vivre à Colomiers». Samedi matin au marché de plein vent les membres de ce collectif et les riverains sont venus dire «Non» à ce projet situé au Nord-Ouest…PUBLIÉ LE 29 NOVEMBRE 2011

Haute-Garonne

Colomiers. Une antenne géante qui fait peur

Déjà beaucoup d'antennes sont déjà installées sur l'immeuble du Poitou en centre ville qui abrite SA Colomiers habitat./Photo DDM, S. B.

Alors que tout le monde utilise un téléphone portable et que chacun souhaite la meilleure performance possible pour son ADSL, personne n’a envie qu’une antenne-relais ne vienne lui gâcher le paysage ou au pire n’ait une incidence néfaste sur sa santé. Tout ceci est bien légitime. Le fait que.

PUBLIÉ LE 26 NOVEMBRE 2011

SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2011/12/06/1232480-un-rejet-massif-de-l-antenne-relais.html

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Les femmes des cavernes fuient les ondes

Le Dauphiné Libéré   SAINT JULIEN EN BEAUCHENE (HAUTES-ALPES)

“Nous sommes des handicapées en fuite”, témoignent Anne Cautain et Bernadette Touloumond. Le DL / VIRGILE

Nous sommes des handicapées en fuite”, témoignent Anne Cautain et Bernadette Touloumond. Le DL / VIRGILE

L’enfer est froid et humide. Anne Cautain et Bernadette Touloumond vivent au fond de la grotte de Baumugnes, à Saint-Julien-en-Beauchêne (Hautes-Alpes), hameau reculé d’un village perdu. Elles ont échoué là, après une longue errance, repoussées par les champs électromagnétiques. Anne et Bernadette sont électrohypersensibles, un mal nouveau, méconnu, que la société veut encore ignorer.

Anne, 55 ans, vivait toujours à Nice il y a deux ans. Deux filles, une vie ordinaire. Elle est agent de service dans une résidence universitaire depuis dix-sept ans lorsque les premiers symptômes apparaissent. “D’abord des tiraillements derrière la tête, une rigidité au niveau du crâne, une pression très forte dans le cerveau, les veines qui gonflent…” Autant de troubles qui cessent dès qu’elle quitte son lieu de travail. Mais qui deviennent à ce point intolérables que c’est bientôt son emploi qu’Anne doit abandonner.

Débute alors une errance de six mois. La Niçoise commence à se sentir mal dans son appartement cerné par les antennes-relais. C’est pire dans le logement de celui chez qui elle se réfugie. Picotements et sensation de brûlure sur la peau, visage écarlate, pertes de mémoire, de concentration et d’équilibre, troubles digestifs permanents : le mal empire et aucun médecin n’y comprend rien.

L’ennemi est partout

Le cas de Bernadette Touloumond laisse les médecins tout aussi sceptiques. Ils ne s’expliquent pas pourquoi l’ex-hôtesse de l’air voit sa santé se dégrader à petit feu, entre douleurs à la jambe, problèmes digestifs et intenses fatigues. Désemparée, elle décrit au jour le jour, dans un carnet, les troubles et leurs circonstances. “Écrit deux e-mails ; douleurs”, note une fois la Parisienne. “Serait-ce l’ordinateur ?”, se demande-t-elle un jour qu’elle a mal aux cuisses après avoir gardé son portable doté du Wi-Fi sur les genoux. Un soir, le doute n’est plus permis : après s’être forcée à travailler plusieurs heures sur Internet, elle est victime d’une crise de douleurs aiguës accompagnées d’acouphènes. Les ordinateurs sont en cause, Bernadette en est sûre. Grâce à l’association Robin des Toits, elle va apprendre que ce sont même les ondes électromagnétiques en général – téléphones portables et sans fil, Wi-Fi, TNT… – qui tourmentent ses semblables et elle.

En ville, l‘ennemi est partout. Alors direction la Corrèze, sa nature préservée. Mais dans le hameau de cinq maisons vivent deux médecins très connectés. De retour forcé à Paris, Bernadette vit huit semaines de cauchemar sans sommeil, enroulée dans huit mètres de tissu comme le lui a conseillé un autre “EHS”, à chercher un endroit où elle se sentirait moins mal. “Mon appartement me servait de camp de base, j’allais prendre mes repas dans des cimetières, se souvient-elle. On ne peut plus rencontrer d’amis, ce n’est plus possible. Un seul portable, même éteint, ça me pourrit la vie”.

Zones “blanches” : la solution ?

Pendant ce temps, Anne Cautain va d’échec en échec. “J’ai essayé la cave, la voiture, une cabane à jardin dans la chambre. On ne savait plus quoi faire de moi”. Elle se fait arracher ses pivots dentaires, qui lui donnaient “une sensation d’électricité dans la mâchoire”. Elle vit deux mois dans une voiture tapissée de couvertures de survie, dont elle ne sort que pour prendre des bains d’1 h 30, car l’eau – comme les arbres – la “décharge”. Se retrouve un jour avec une casserole sur la tête, dont le métal la protège des ondes… “On peut comprendre que les gens prennent les électrohypersensibles pour des fous ! Je savais que j’étais ridicule, mais dans ces cas-là, on est comme un animal”.

Anne dépérit, perd 14 kilos. C’est alors que sa fille Laure l’amène dans un boyau souterrain – “un miracle” – pour l’intéressée, débarrassée des ondes. Ne reste “plus” qu’à dégotter une cavité à habiter. Après moult péripéties, Anne Cautain arrive à Baumugnes en août 2009. Bernadette la rejoint un an plus tard. Des bâches limitent le ruissellement, mais il fait froid, jusqu’à -3 °C l’hiver. Anne et Bernadette sont emmitouflées toute l’année dans des gros pulls. Elles s’éclairent à la bougie car Bernadette ne supporte plus le courant électrique…

Une cuisine a été aménagée à l’entrée de la grotte, mais les deux femmes ne peuvent plus s’y éterniser, car même au fin fond de la vallée du Buëch, les ondes gagnent. Cet été, Anne a vécu dans un gîte de l’ONF, perdue dans la montagne haut-alpine. Las, un nouveau champ électromagnétique l’a contrainte à retourner à la grotte. “Avec la multiplication des sources, notre territoire se rétrécit”.

En lien avec la préfecture des Hautes-Alpes, Anne Cautain continue ses essais dans des cabanes forestières. Bernadette, moins en forme et qui veut garder une vie sociale, attend qu’une hypothétique zone “blanche”, vierge d’ondes, soit créée. “On voudrait une zone sûre, reconnue par les pouvoirs publics. On en a marre d’errer”. Car si leur enfer n’est pas dans la grotte, mais bien à l’extérieur, elles veulent quand même en sortir.

le 04/12/2011 à 06:01

Source : http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2011/12/03/les-femmes-des-cavernes-fuient-les-ondes

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Saurat. Levée de boucliers contre l’antenne de téléphonie

   PUBLIÉ LE 04/12/2011 07:23 | JEAN MARTINET

Saurat. Levée de boucliers contre l'antenne de téléphonie

Saurat. Levée de boucliers contre l’antenne de téléphonie

Est-ce la déferlante des antennes de tous poils ? Après le dossier du quartier de Cadirac, à Foix, où les habitants refusent une antenne de téléphonie mobile Orange (notre édition du 30 novembre), voici celui de Saurat, commune sur laquelle Bouygues a décidé de planter son petit drapeau avec une antenne de plus de 20 m de haut. Au nom d’une réglementation qui prévoit une couverture du territoire maximale, les opérateurs s’en donnent à cœur joie, en toute tranquillité. Si les Sauratois ne sont pas contre une antenne Bouygues, ils auraient souhaité qu’on leur demande leur avis pour le choix d’un emplacement, étant donné que deux antennes arrosent déjà la commune : celles d’Orange et de SFR installées au pic du Troucadou, sur la commune de Montoulieu. « Je ne connais pas leurs histoires de gros sous et de concurrence, s’insurge une riveraine, Clémence Loizance, mais pourquoi l’antenne Bouygues n’irait-elle pas rejoindre les deux autres ? Elle ne dérangerait que des vaches dans un rayon d’un kilomètre ! » La commune avait été démarchée il y a six mois. Le maire, Anne-Marie Basseras, avait dit non. Qu’à cela ne tienne, le démarcheur avait trouvé à louer sur un terrain privé. « J’ai été prévenue le 17 novembre que le projet démarrait et je regrette, dit Anne-Marie Basseras, que la commune n’ait pas été associée ; on aurait pu l’aider à faire un choix moins gênant. » Car l’antenne serait implantée à l’aplomb du rocher de Carlong, site naturel remarquable, répertorié sur les cartes IGN. « C’est contraire à la charte du PNR dans lequel se trouve Saurat» , précise le maire qui invoque aussi le principe de précaution « en tant que maire je suis garante de l’état de santé de ma population. Le PLU (plan local d’urbanisme) est en cours de révision. Dans le nouveau PLU, la municipalité s’opposera à l’implantation de telles antennes. Je regrette aussi que la mairie n’ait pas le pouvoir de faire régner l’ordre sur son territoire. Il est évident que les gens ont le droit de choisir leur opérateur mais on attend de l’État qu’il puisse peser dans le sens d’implantations concertées. » Autrement dit, si les opérateurs peuvent s’installer n’importe où, dans le désordre, c’est la révolte qui aura la parole. Les Sauratois parlent de l’ingérence du secteur privé dans les compétences du secteur public. La « guerre des Demoiselles » redeviendra d’actualité, c’est ce qu’il se murmure déjà dans le Sauratois, en attendant une décision des autorités. La municipalité a adressé ses doléances au préfet, à la DDT, au PNR. Une copie a été également fournie au bailleur du terrain. Saurat attend une réponse de la DDT pour le 21 décembre ; en cas de désaccord, le préfet trancherait, sinon il reste des recours possibles. Une pétition circule sur Internet et une autre dans les commerces locaux ; les deux réunissent déjà 510 voix contre le projet. Ce n’est probablement pas fini. Y aura-t-il d’autres cas dans le département ? L’association Robin des toits» qui suit de près les dossiers de Cadirac et de Saurat promet d’être vigilante dans tous les cas.


La pétition dans le texte

Dans la pétition on lit ceci : «Ce genre d’antenne de campagne émet des ondes extrêmement puissantes en comparaison des antennes de ville .Cette implantation se situe à moins de 100 m des premières habitations (enfants en bas âge, etc.) En attendant que des études sérieuses et indépendantes soient menées (comme pour l’amiante , mais 20 ans trop tard!) , nous pensons que le principe de précaution doit être appliqué et que par défaut, cela constitue un danger intolérable pour les riverains (…)»

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2011/12/04/1231477-saurat-levee-de-boucliers-contre-l-antenne-de-telephonie.html


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Compteur LINKY, attaqué au Conseil d’Etat par Robin des Toits – 01/12/2011

Compteur LINKY, attaqué au Conseil d’Etat par Robin des Toits - 01/12/2011  

Compteur LINKY

L’association nationale Robin des Toits a déposé au Conseil d’Etat un recours contre la décision du ministre de l’énergie annoncée dans son intervention du 28 septembre 2011 de généralisation du compteur « intelligent » dit « Linky ».

Robin des Toits soulève quatre défauts majeurs dans cette décision :

– le manquement total au Principe de Précaution avec l’absence d’étude d’impact des conséquences en termes d’exposition de la population aux champs électromagnétiques, récemment classés cancérogènes possibles par l’OMS, absence d’étude de l’impact sanitaire, absence de prise en considération des technologies alternatives ;

– la violation de la loi relative à l’informatique et aux libertés (loi du 6 janvier 1978) avec une collecte et un traitement de données présentant un caractère excessif, eu égard à l’atteinte à la vie privée, par rapport à la finalité recherchée ;

– la violation du code des marchés publics, l’élaboration et le choix du prototype, qui va représenter une plus-value considérable pour le concepteur, n’ayant fait l’objet d’aucun appel d’offres ni de mise en concurrence ;

– la violation du droit de propriété des collectivités territoriales et du principe de libre administration, les collectivités étant, dans l’opération, dépossédées des compteurs qui étaient leur propriété ; en outre, une loi était nécessaire pour opérer un tel transfert de propriété.

Le cumul d’infractions et d’illégalités énumérées ci-dessus fonde la légitimité de toute personne à s’opposer à l’installation de ce type de compteur en s’appuyant notamment sur la récente décision du Conseil d’Etat qui rappelle que toute décision publique est soumise au Principe de Précaution.

Or, la violation du Principe de Précaution est manifeste dans le cas de ce type de compteur (électricité, eau et gaz).

Maintenant que le délai est interrompu par son recours déposé, l’association nationale Robin des Toits invite les élu(e)s et Collectivités locales à s’associer à elle dans cette action, et les autres associations et groupements opposés à Linky à intervenir dans le litige afin de présenter leurs propres arguments et augmenter ainsi les chances d’obtenir l’annulation de cette décision qui pêche sur tant de points.

Contact presse :
Etienne CENDRIER
Tél. : 01 40 18 02 81

communique_2011_12_01.pdf Communiqué_2011_12_01.pdf  (112.79 Ko)

source : http://www.robindestoits.org/Compteur-LINKY-attaque-au-Conseil-d-Etat-par-Robin-des-Toits-01-12-2011_a1387.html

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Total va contester l’abrogation de son permis d’explorer du gaz de schiste

  • Post category:Gaz de schiste

Copyright Reuters

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Le groupe pétrolier prépare un recours contre l’interdiction de prospecter la zone de plus de 4.000 km2 qui lui avait été attribuée dans la Drôme.

Christophe de Margerie a arrêté sa décision. « Nous allons faire un recours contre l’abrogation de notre permis », a déclaré, samedi, le patron de Total lors d’un forum organisé par le journal « Libération » à Lyon, quelques jours après avoir dévoilé cette intention dans une interview accordée à « L’Usine nouvelle ». « Cependant, la forme de ce recours n’est toujours pas arrêtée », a précisé à « La Tribune » un porte-parole. Deux voies s’ouvrent à lui : celle d’un recours devant le tribunal administratif, ou celle d’un recours gracieux auprès des ministères de l’Énergie et de l’Environnement. Jugée moins « belliqueuse », cette dernière aurait les faveurs du groupe pétrolier. À la veille de la date limite du 12 décembre, la colère de Christophe de Margerie n’est pas retombée. « Nous avons respecté la loi. Et nous ne comprenons pas que la loi soit invoquée pour abroger notre permis », a-t-il insisté, devant José Bové, tête de fil des anti-gaz de schiste en France.

Le 3 octobre, le gouvernement a abrogé trois permis d’exploration d’hydrocarbures, après l’adoption de la loi de juillet interdisant en France la technique de la fracturation hydraulique. Le ministère juge que le groupe pétrolier n’a pas explicité les techniques de substitution qu’il envisage à Montélimar. Le permis accordé à Total couvre une zone de 4.327 km2 située au nord de la ville et traversant l’Ardèche, la Drôme et le Gard. Les associations écologistes y dénoncent les effets hautement polluants de cette technique. Sans preuve, assure Jean Ropers, président du Groupement des entreprises parapétrolières et association des techniciens et professionnels du pétrole, dans un entretien accordé à « La Tribune » (cliquez ici).

Juliette Garnier – 28/11/2011, 08:27
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Colomiers. "Non à l’antenne-relais de 37 mètres"

   PUBLIÉ LE 29/11/2011 07:58 | LA DÉPÊCHE DU MIDI

Les membres du collectif samedi matin sur le marché. / Photo DDM, S. B.

Les membres du collectif samedi matin sur le marché. / Photo DDM, S. B

Suite au projet d’antenne-relais de 37 mètres de haut déposé à la mairie de Colomiers le 10 novembre dernier, s’est créé le collectif «Bien vivre à Colomiers». Samedi matin au marché de plein vent les membres de ce collectif et les riverains sont venus dire «Non» à ce projet situé au Nord-Ouest de la ville, zone de Bassac dans la vallée verte de l’Ausonnelle. «Ce type d’antenne est très puissant, nous n’avons pas d’information, donc pas d’accès à ce dossier, alors que nous sommes les riverains, premiers concernés, mais pas concertés. Nous ne sommes pas contre la téléphonie mobile,mais pour une approche écologique de la problématique des antennes, un débat avant le lancement du projet aurait du s’imposer», explique Francis Meysselle, membre du collectif. L’association «Antenne 31» était elle aussi présente et apporte son soutien à tous les collectifs de la Haute-Garonne. «L’organisation mondiale de la santé a classé en mai 2011, les champs électromagnétiques comme potentiellement dangereux, leurs ondes nuisent à notre santé», souligne Isabelle. La mairie a déjà fait savoir qu’elle voterait contre l’installation de cette antenne sur un terrain privé.

http://www.mesopinions.com/Non-%C3%A0-l-antenne-relais-de-colomiers-nord-ouest-petition-petitions-abc134e7d8484636309d2ea138723652.html

SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/29/1227030-colomiers-non-a-l-antenne-relais-de-37-metres.html



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PROGRAMME DE RECHERCHE DE L’ARTAC CONCERNANT L’INTOLERANCE AUX CHAMPS ELECTROMAGNETIQUES ET L’ELECTROSENSIBILITE – Année 2011-2012

 

ARTAC1

A. Moyens mis en oeuvre par l’ARTAC

L’ARTAC est un organisme de recherche scientifique à but non lucratif, regroupant des médecins et des chercheurs oeuvrant au nom du Serment d’Hippocrate. Par conséquent, l’ARTAC est à l’écart de toute pression sociale, économique ou politique.

Bien que collaborant sur certains points pratiques de santé publique avec des ONGs, l’ARTAC est un organisme de recherche totalement indépendant. Sa priorité est de rendre service aux malades et de les protéger contre toute forme de nuisance environnementale.

Les moyens mis à disposition pour la réalisation de ces études se font au plan international, dans le cadre de collaborations scientifiques. En matière de pollution électromagnétique, ces collaborations ont été établies avec la Suède, l’Allemagne, l’Italie et les Etats-Unis. Au plan national, l’ARTAC effectue ses propres études grâce à la constitution d’une équipe spécialisée regroupant médecins, pharmaciens, biologistes et spécialistes de l’imagerie médicale.

Pour que l’ARTAC puisse oeuvrer en toute indépendance, les financements ne peuvent provenir que des adhérents, de généreux donateurs, de subventions octroyées par l’Etat, par les collectivités territoriales sans bénéfice direct. L’ARTAC bénéficie également de collaborations bénévoles avec se nombreux chercheurs. Afin que l’ARTAC puisse conclure rapidement les travaux en cours, nous appelons tous ceux concernés par les problèmes des champs électromagnétiques à nous soutenir financièrement.

 

B. Premier bilan des sept thématiques de recherche en cours

1. Constitution d’une base de données anonyme concernant des malades se disant être « électrohypersensibles »

Plus de cinq cents malades sont actuellement répertoriés de façon anonyme à la date du 15 octobre 2011, la plupart de ces malades ayant été examinés en consultation de médecine environnementale par le Pr. Belpomme.

2. Analyse clinique d’une cohorte de malades à partir de la base de données susmentionnée A partir de cette base de données, l’équipe de recherche de l’ARTAC a pu réaliser la description symptomatique du syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques ; trois phases cliniques sont individualisées. La confirmation de ces résultats préliminaires est en cours grâce à une enquête nationale.

Celle-ci a été mise en place en 2010 sous la forme d’un questionnaire simplifié. Les premiers résultats ont été analysés dans le cadre d’un master, par une étudiante en pharmacie. Ils devront être confirmés par une étude complémentaire.

3. Mise au point de tests diagnostics objectifs de l’intolérance aux champs électromagnétiques Un examen d’imagerie médicale (echodoppler cérébral pulsé) a été utilisé, appliqué pour le dépistage de lésions cérébrales fonctionnelles liées aux champs électromagnétiques ainsi que plusieurs tests biologiques sanguins et urinaires ont par ailleurs été mis au point. Les résultats de ces examens confirment l’ouverture de la barrière hémato encéphalique.

Plusieurs centaines de malades ont ainsi été explorés avec des résultats objectifs. Ceux-ci permettent de conclure à la réalité clinique et biologique du Syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques (SICEM).

Ces premiers résultats ont donné lieu à plusieurs communications dont une à Berne le 30 avril et une autre en Italie le 14 juin de cette année. Une première publication dans un journal à comité de lecture devrait apparaître courant 2012, concernant les troubles de vascularisation cérébrale mis en évidence à l’echodoppler cérébral pulsé. En outre, plusieurs anomalies biologiques ont été mises en évidence, qui donneront également lieu à plusieurs publications.

4. Etude d’un test de stimulation électromagnétique

Ce test consiste à effectuer des mesures cliniques biologiques, électriques et avant et après mise en présence de champs électromagnétiques calibrés au préalable. Le traitement informatique des données se fait grâce à l’utilisation d’un logiciel spécifique. Quatorze malades ont déjà été testés. L’étude se poursuit en collaboration notamment avec des chercheurs d’Instituts privés. Les premiers résultats sont encourageants. Ils devront être confirmés de façon extensive.

5. Distinction entre syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques (SICEM) et électrohypersensibilité Des facteurs génétiques d’électrohypersensibilité (familiaux) sont possibles, Les facteurs acquis sont actuellement répertoriés. Une collaboration avec des chercheurs suédois est en cours dans ce domaine. D’autres contacts ont par ailleurs été pris pour l’étude des magnétosomes cérébraux et méningés.

6. Recherche thérapeutique : mise au point d’une feuille de route thérapeutique pour le traitement du SICEM Les recherches sus-mentionnées ont permis la mise au point d’un traitement à visée curatrice du SICEM. Le traitement actuel ne peut être mis en oeuvre qu’après la réalisation des tests objectifs.

Il comprend :

a) la correction des déficits biologiques mis en évidence par les explorations précédentes,

b) la prescription de tonifiants des cellules nerveuses, en particulier des cellules de la névroglie (astrocytes),

c) la prescription d’antihistaminiques en cas d’hyperhistaminémie,

d) la prescription au long cours d’antioxydants.

Les recherches se poursuivent dans plusieurs directions :

a) La détermination des antihistaminiques et antioxydants les plus actifs ; à cet effet, une étude de faisabilité testant l’efficacité de la papaye fermentée, est en cours avec des résultats apparemment positifs.

b) L’étude de l’effet de certains facteurs de croissance neurologiques, afin d’accélérer les dégâts apoptotiques (la gliose cérébrale) induits par les champs électromagnétiques ;

c) La confirmation de l’effet nocif de la prescription de médicaments psychotropes ;

d) La détoxification des malades en cas d’intoxication associée à certains métaux lourds tels que le mercure.

7. Exploration approfondie des modifications cérébrales induites par les champs électromagnétiques

Des contacts ont été pris auprès du Pr. Chiraz, Hôpital Pitié-Salpêtrière, pour l’exploration d’un nombre limité de malades atteints de SICEM.

 

C. Autres actions

1. Une consultation de médecine environnementale (la première en France) sous la responsabilité du Pr. Belpomme, pour la prise en charge des malades présentant une intolérance à toute forme de pollution, a été ouverte le 1er septembre 2009 à la clinique Alleray-Labrouste – 66 rue Labrouste – 75015 PARIS – France.

2. Un document médicoscientifique visant à informer le corps médical et la sécurité sociale, sur le syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques et sur le syndrome d’hypersensibilité multiple aux produits chimiques qui lui est très proche (dans les deux cas, nous suspectons une atteinte du système limbique) est disponible sur le site de l’ARTAC

3. Compte tenu d’un nombre croissant de malades anglophones venant consulter et se faire soigner en France, les documents sont en cours de traduction. Ils seront également disponibles sur le site très prochaiment.

4. Les premières publications scientifiques concernant les travaux de recherche de l’ARTAC devraient voir le jour début 2012 dans des journaux scientifiques internationaux à comité de lecture.

5. Le document de protection des personnes contre les champs électromagnétiques est en cours d’actualisation. Destiné aux malades, il leur sera remis au moment de la consultation une fois le diagnostic de syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques (SICEM) et d’hypersensibilité aux champs électromagnétiques établi objectivement.

6. Un chapitre entier du prochain livre du Pr. Belpomme sur l’origine des maladies sera consacré à l’intolérance aux champs électromagnétiques.

Source : http://www.artac.info/images/telechargement/SICEM/111102programmerecherchesartacsursicem.pdf

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Colomiers. Une antenne géante qui fait peur

  • Post category:Non classé

   PUBLIÉ LE 26/11/2011 09:30 | JEAN-LUC MARTINEZ AVEC SIMONE BEUGIN

Déjà beaucoup d'antennes sont déjà installées sur l'immeuble du Poitou en centre ville qui abrite SA Colomiers habitat./Photo DDM, S. B.

Déjà beaucoup d’antennes sont déjà installées sur l’immeuble du Poitou en centre ville qui abrite SA Colomiers habitat./Photo DDM, S. B.

Alors que tout le monde utilise un téléphone portable et que chacun souhaite la meilleure performance possible pour son ADSL, personne n’a envie qu’une antenne-relais ne vienne lui gâcher le paysage ou au pire n’ait une incidence néfaste sur sa santé. Tout ceci est bien légitime. Le fait que quatre opérateurs de téléphonie mobile viennent de déposer une demande d’installation d’antenne-relais sur un mas de 37 mètres de hauteur vers le cimetière de Bassac provoque un mouvement de contestation. Aujourd’hui à 10h, un collectif se réunira sur le marché pour clamer son opposition au projet. « Je vais me rendre à ce rassemblement car je m’oppose à cette installation prévue près de chez moi », indique Marie.

Le refus de la mairie

« Quatre opérateurs des groupes Bouygues, Orange, SFR et Free sont venus nous voir en mairie en octobre pour nous informer de leur intention de demander une autorisation de travaux pour implanter un pylône en zone naturelle », indique Karine Traval-Michelet, adjointe au maire déléguée au développement urbain. « Le dépôt officiel de demande de travaux a eu lieu le 10 novembre dernier. Bien que le propriétaire du terrain M. de Rodez ait donné son accord pour cette installation, nous lui avons adressé un courrier pour lui faire part de notre avis défavorable. Maintenant, la mairie va opérer un refus à cette demande. Nous comprenons l’inquiétude des riverains et nous sommes à leurs côtés comme nous l’avons toujours été lors des précédentes mobilisations même si à deux reprises le tribunal administratif a rejeté nos interdictions municipales. J’étais avec les manifestants pour les Marots et nous avons évité dernièrement une installation supplémentaire place de la Bascule. Nous ne sommes pas favorables a davantage d’antennes-relais tant que les opérateurs ne feront pas en sorte que les ondes diffusées soient plus basses que les fréquences actuelles ».

Ouverture d’un débat

Ce sujet sensible environnemental n’a pas manqué d’interpeller le conseiller général écologiste Patrick Jimena qui demande l’ouverture d’un débat sur la ville. « Au-delà de ce projet, il est bon de rappeler que sur la ville de Colomiers nous avons déjà des dizaines d’antennes-relais installées sur le haut des immeubles », constate l’élu du canton. « Il faut aller vers une revendication majeure des scientifiques et des associations de défense qui préconisent l’abaissement de la puissance des antennes-relais à 0,6 volts mètres, seuil de précaution sanitaire. Je souhaite la création d’un débat public contradictoire sur la ville de Colomiers ».

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/26/1224863-mobilisation-contre-les-antennes-relais.html


Appel du collectif nouveau-né : BIEN VIVRE A COLOMIERS

Une manifestation a lieu ce matin à partir de 9 heures au marché de Colomiers (place du Languedoc).

Une pétition en ligne est disponible à l’adresse suivante:

 

http://www.mesopinions.com/Non-a-l-antenne-relais-de-colomiers-nord-ouest-petition-petitions-abc134e7d8484636309d2ea138723652.htm

Un compte facebook : http://www.facebook.com/groups/324038150944389/

Accéder au tract au format PDF
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