Protections hautes-fréquences

  • Post category:Information

Electrosmog.info

Devant l’augmentation exponentielle du niveau d’exposition aux ondes du type hyperfréquences pulsées (téléphonie mobile, DECT, WiFi, etc.), un nombre croissant de personnes cherche à se protéger de ces ondes.

C‘est une nécessité vitale pour les électrosensibles, une mesure de prévention utile pour les autres. La décision de mettre ou non en œuvre des protections dépend du niveau d’exposition et du niveau de sensibilité.

Le but de ce document est de décrire les différents moyens à disposition, principalement la protection physique de l’habitation. Voici en résumé et dans l’ordre de priorité et d’efficacité les possibilités de protection :

  1. Supprimer ou réduire le niveau de puissance des sources d’émissions autant que possible.
  2. S’éloigner des sources d’émissions (ou éloigner les sources d’émission) autant que possible.
  3. Mettre en place des protections physiques dans l’habitation (surtout la chambre à coucher).
  4. Utiliser un baldaquin ou des vêtements de protection pour les personnes Electro Hyper Sensibles.
  5. Utiliser des dispositifs de protection personnelle selon convenance.

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Source :  http://www.electrosmog.info

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PARIS : La guerre des antennes-relais n’aura pas lieu

leParisien.fr   Benoît Hasse | Publié le 07.01.2012, 04h27

La Ville est prête à rediscuter de l’épineux dossier des antennes installées sur les toits par les opérateurs de téléphonie mobile. Ceux-ci ont fait de nouvelles propositions à la mairie.

paris (XVIIIe ), mai 2009. Le seuil d’exposition maximal aux ondes électromagnétiques est la question sensible, au moment où le passage à la 4G entraînera l’installation de nouvelles antennes.

paris (XVIIIe ), mai 2009. Le seuil d’exposition maximal aux ondes électromagnétiques est la question sensible, au moment où le passage à la 4G entraînera l’installation de nouvelles antennes. | (LP/B.H.)

La communication passe à nouveau… Même si l’on est encore loin d’un accord, le dialogue est en passe d’être renoué entre la mairie de Paris et les opérateurs de téléphonie mobile. Mao Peninou, adjoint au maire de Paris chargé de l’épineux dossier des antennes-relais, vient d’écrire à laFédération française des télécommunications (FFT) pour indiquer que la Ville souhaitait reprendre « rapidement » les négociations pour l’élaboration d’une nouvelle « charte de bonne conduite » avec les opérateurs. lles avaient été brutalement interrompues en octobre dernier. Les représentants de la mairie, qui travaillaient depuis des mois à la révision de la charte de 2003, encadrant l’installation des antennes-relais sur les toits de la capitale, avaient quitté la table des négociations après de nouvellespropositions des opérateurs de téléphonie qualifiées « d’inacceptables ». En cause notamment : le seuil d’exposition maximal aux ondes électromagnétiques (fixé à 2 volts par mètre sur 24 heures dans la charte de 2003) que la FFT proposait de relever à 10 V/m, voire à 15 V/m.

Baisse de la puissance

« Pour des raisons de santé publique, nous souhaitons au contraire que les opérateurs s’engagent vers une baisse progressive des puissances d’émission de leurs antennes, rappelle-t-on à l’Hôtel de Ville. Nous ne pouvions pas accepter leurs exigences. » Un refus gênant au moment où le passage à la 4G et l’arrivée de Free sur le marché entraîneront logiquement l’installation d’antennes-relais. Le Conseil d’Etat a récemment rappelé que les maires ne sont pas compétents pour réglementer l’installation d’antennes-relais sur leur ville. Les opérateurs ne peuvent cependant pas se permettre le luxe de se fâcher avec la Ville, d’autant que Paris dispose d’un argument de poids : 199 antennes-relais sont installées sur des bâtiments municipaux, soit plus de 15% du parc.

« Dès la rupture des négociations, nous avons gelé 32 demandes d’installations d’antennes sur nos bâtiments. Et nous avons lancé des études juridiques qui ont confirmé qu’on pouvait démonter les installations existantes », rappelle Mao Peninou. La menace a-t-elle porté ses fruits? La FFT s’est en tout cas empressée de transmettre de nouvelles propositions à la Ville. « Des propositions plus raisonnables, estime l’élu chargé du dossier. On reviendrait, entre autres, au seuil de 2 V/m inscrit dans la 1re charte. Les opérateurs s’engageraient aussi à conserver le processus de concertation publique que nous avions mis en place pour l’implantation d’antennes. » Hier, à la Fédération française de la téléphonie, on se refusait à détailler les nouvelles mesures proposées. « Notre souhait est d’aboutir rapidement à la signature d’une nouvelle charte avec la Ville de Paris », se contentait d’indiquer un porte-parole de l’organisme, à la veille de la reprise des négociations.

Le Parisien


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Antennes-relais : la guerre des ondes est relancée

  PUBLIÉ LE 04/01/2012 08:14 | G.-R. SOUILLÉS

La réglementation de 1999 est dépassée./Photo DDM, Neddir Debbiche

La réglementation de 1999 est dépassée./Photo DDM, Neddir Debbiche

La réglementation nationale sur l’exposition aux ondes des antennes de téléphonie mobile est-elle suffisante ? Certainement pas pour les élus toulousains du groupe Ecologie-Les Verts qui ont fait voter au dernier conseil municipal une résolution interpellant le gouvernement sur la nécessaire protection de la population aux effets des champs électromagnétiques. « Aujourd’hui la loi, qui repose sur des textes de 1999, fixe la valeur limite d’exposition aux ondes UMTS à 61 V/m, alors que plusieurs pays de l’Union européenne ont réduit cette limite d’exposition à 3 V/m, explique le groupe écologiste. L’Autriche a même été plus loin en fixant cette limite à 0,6 V/m, valeur reconnue comme le meilleur compromis entre la préoccupation de la santé publique et celle du fonctionnement du service de téléphonie mobile ». Les Verts veulent aussi une loi qui accorde aux maires les moyens de réguler ces implantations d’antennes relais en fonction des critères fixés. « Pour l’heure un maire ne peut s’opposer à l’implantation d’infrastructures, à l’exception de celles qui relèvent du domaine public non routier, et son rôle reste pour l’essentiel cantonné à de la médiation », s’insurgent les écologistes. En pleine explosion de la téléphonie mobile, il s’agit pour eux du principe minimal de précaution.


Des effets mal connus

En juin 2011, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a pris la décision de classer les ondes de la téléphonie mobile dans la catégorie des agents « cancérogènes possibles ». Confirmant un rapport publié en 2009 par l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (AFSSET) qui évoquait un domaine « incertain ». L’AFSSET soulignait également « qu’il existe des signaux suffisants d’effets biologiques ». Et la majorité des scientifiques s’accorde aujourd’hui a minima pour l’application du principe constitutionnel de précaution.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/04/1253195-antennes-relais-la-guerre-des-ondes-est-relancee.html

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NANTES : Mauvaises ondes pour la délibération

  • Post category:Justice

logo20minutes-copie-1.jpg   Créé le 04/01/2012 à 03h55 — Mis à jour le 04/01/2012 à 03h55

Dominique Tremblay, le maire (PS) de Varades, est assigné cet après-midi devant le tribunal.

Dominique Tremblay, le maire (PS) de Varades, est assigné cet après-midi devant le tribunal.  F. ELSNER / 20 MINUTES

Santé Le texte, qui entend limiter la puissance des antennes-relais, est jugé « illégal » par le préfet

Cet après-midi, le maire (PS) de Varades va venir défendre, devant le tribunal administratif de Nantes, la délibération de son conseil municipal. Le texte, adopté le 6 septembre, limite à 0,6 volt/mètre la valeur-limite d’exposition (VLE) aux champs électromagnétiques des cinq antennes-relais de cette commune de 3 600 habitants, située près d’Ancenis. Une première en France, selon Robin des Toits. « Actuellement, les normes vont de 41 à 61 volts/mètre », explique Etienne Cendrier, porte-parole de cette association qui se bat « pour la sécurité sanitaire dans les technologies sans fil ». « Ce sont des maximum inatteignables, qui permettent aux opérateurs de faire n’importe quoi… C’est comme si on disait de ne pas dépasser les 800 km/h sur autoroute. »

Une compétence de l’Etat
Reste que la délibération est jugée illégale par le préfet, qui réclame cet après-midi sa suspension avant tout examen sur le fond. Selon lui, seul l’Etat est habilité à fixer de telles normes. Le « principe de précaution » ne peut en outre être invoqué, « compte-tenu de l’absence d’éléments de nature à accréditer l’hypothèse de risque pour la santé publique, en l’état des connaissances scientifiques ». Pourtant, une expérimentation abaissant la VLE à 0,6 volt par mètre va se tenir durant deux jours, fin janvier, sur une partie du XIVe arrondissement de Paris, dans le cadre du « Grenelle des ondes » initié par le gouvernement. Une proposition de loi sur le sujet avait également été déposée en 2005 par Nathalie Kosciusko-Morizet, alors simple députée. Depuis, l’actuelle ministre de l’Ecologie entretient « une position mobile » sur le sujet, déplore Etienne Cendrier.
En attendant, le maire de Varades n’entend, lui, pas baisser les bras. « Quand on est responsable politique, on peut avoir des convictions différentes des textes législatifs », estime Dominique Tremblay. « Il faut parfois aller plus loin, pour faire avancer le débat… Là, on est un peu en avance sur notre temps. »

 Guillaume Frouin
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Toulouse : Un vœu pour faire oublier la charte antennes-relais

logo20minutes-copie-1.jpg   Créé le 20/12/2011 à 03h59 — Mis à jour le 20/12/2011 à 03h59

Plusieurs projets sont en cours.

Plusieurs projets sont en cours.  L. LECARPENTIER / 20 MINUTES

Ondes Les élus écologistes de la mairie interpellent le gouvernement

Ca tombe bien, c’est la période. Le conseil municipal vient d’adopter un vœu, à la quasi-unanimité. D’une part, les élus demandent au gouvernement d’accorder au maire le moyen de réguler les implantations des antennes-relais de téléphonie mobile. « Nous avons notre mot à dire sur l’organisation du paysage de ces implantations », explique Régis Godec, élu Vert à la mairie. Et d’autre part, pousser ce même gouvernement à réviser la réglementation nationale pour fixer les limites d’exposition aux ondes électromagnétiques, dégagées par les antennes-relais, à 0,6 volt par mètre. Contre 41 volts par mètre selon la réglementation en vigueur.

Commission de concertation
« Nous sommes régulièrement interpellés par nos administrés sur les risques sanitaires de ces antennes. nous n’avons aucune marge de manœuvre », souligne Elisabeth Belaubre, elle aussi élu verte au Capitole.
Pourtant pendant trois ans, la mairie a enchaîné les réunions avec les opérateurs de téléphonie et les riverains pour finaliser une charte, qui réunisse promoteurs et opposants. Sans cesse repoussée, elle a été finalement abandonnée. « Sur les taux (lire encadré), nous avons eu une fin de non-recevoir de la part des opérateurs », constate Elisabeth Belaubre. En guise de lot de consolation, une commission de concertation, à vocation informative pour les élus et la population, a été mise en place. Du côté des opérateurs, « aucun commentaire ».

 éric dourel

TAUX

Outre une concertation permanente sur les dossiers d’antennes-relais, la charte devait surtout promouvoir l’émergence au niveau de la ville d’un taux moyen d’exposition aux champs électromagnétiques, à 0.6 volt par mètre.

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Fukushima, les limites du cynisme

  • Post category:Nucléaire

AgoraVox le média citoyen  

Alors que les lobbies nucléaires, pratiquant un humour discutable, font remarquer la quasi absence de morts suite à la catastrophe nucléaire de Fukushima, les premières retombées sur la santé se font jour.

 On se souvient de la flagornerie d’Otsuka Norikazu,ce célèbre animateur de télévision japonais qui, cédant à la provocation facile, avait en direct mangé des produits agricoles japonais pollués par la centrale nucléaire, encourageant ses compatriotes à suivre son exemple, convaincu de l’innocuité des produits consommés, avec le désir patriotique de sauver la production agricole de son pays.

Mal lui en a pris, on apprend qu’il a été hospitalisé le 7 novembre atteint d’une leucémie aiguë et Tepcoaura des difficultés cette fois à affirmer que la catastrophe nucléaire de Fukushima n’y est pour rien. lien

Les avis médicaux lui donnent 70% de « chances » de mourir d’ici 5 ans (lien) ce qui a été confirmé par des experts allemands. lien

On se souvient de la réponse donnée par le célèbre biologiste Jean Rostand à qui on demandait quelle dose de radioactivité on pouvait ingérer sans danger : « c’est comme si vous me demandiez quelle quantité d’arsenic un bébé peut absorber sans danger !  ».

Ce grand scientifique nous a quittés en 1977, et malheureusement, on a peu tenu compte de son avis et de ses écrits, lorsqu’il dénonçait les dangers évidents générés par l’industrie nucléaire. lien

Aujourd’hui le gouvernement japonais reconnait s’être trompé lorsqu’il affirmait qu’il n’y avait pas de risques à consommer de la nourriture polluée à la radioactivité sous le seuil des 500 Bq/kg.

On se souvient de la phrase célèbre prononcée par un responsable japonais : « à court terme, il n’est pas nocif  ».

Il s’excuse en disant maintenant qu’il a été mal compris et qu’il voulait seulement dire : « si vous consommez des produits pollués une ou deux fois, ce n’est pas dangereux, ça l’est seulement si vous le faites régulièrement  ». lien

Ce qui est un peu tardif, car aujourd’hui, 9 mois après la catastrophe, les produits radioactifs relâchés par la centrale ont été largement ingérés par les japonais.

On a aujourd’hui la preuve que la carte officielle de contamination radioactive a largement masqué la vérité, et grâce à des chercheurs japonais, nous pouvons comparer sur ce lien la réalité de la pollution et la désinformation gouvernementale.

La carte de gauche est la carte officielle, datant du 11 novembre, et celle de droite est celle de chercheurs japonais indépendants. (Il faut noter les différences de couleur entre les deux cartes : sur la carte de droite on va du bleu, lequel correspond à 10 000 Bq/m2 au rouge pour 50 000 Bq/m2 et plus, alors que la carte gouvernementale va du marron foncé au bleu)

Le professeur Yukio Hayakawa de l’université de Gunma à publié une carte encore plus précise, et a reçu un avertissement du président de son université pour avoir diffusé cette carte.

On voit clairement sur sa carte qu’il existe des zones polluées à 1µSv/h à 200 km de la centrale, ce qui signifie que la surface polluée du Japon est bien plus polluée que dit. lien

On est loin des propos lénifiants et cyniques de Jean marc Jancovici qui se refusait à donner autant d’importance à la catastrophe de Fukushima qu’à celle de Tchernobyl (lien) alors que le professeurChris Busby, de l’université de l’Ulster, avait déclaré en aout dernier que la catastrophe de Fukushimapourrait générer un million de morts. lien

En attendant, la vive lumière au sol, feu d’hydrogène pour certains, est toujours visible, (lien) et l’on a appris qu’il y a un différé de 30 secondes entre l’image prise, et l’image montrée, ce qui peut permettre à l’opérateur de cacher ce qu’il souhaite. lien

En mai dernier, un ouvrier de Fukushima, d’une soixantaine d’année est mort, tombé inconscient sur le lieu de travail, mais le porte parole de Tepco affirme que c’est sans rapport avec la contamination (lien) tout comme pour cet ouvrier de 50 ans, dont le nom n’a pas été communiqué, mort au début du mois d’octobre. lien

Et quid d’Abe Hiroto, décédé à 23 ans d’une leucémie aiguë après avoir défendu dans les colonnes d’un magazine pour pécheurs, (Rod & Reel) la qualité des poissons des pécheurs de la région deFukushima ? Il habitait à 30 km de la centrale nucléaire (lien) tout comme Nagashima Kazuyuki, un athlète de 30 ans qui risque aussi de mourir d’une leucémie aiguë.

On le voit sur ce lien combattre et triompher lors des 16ème Jeux Asiatiques de 2010.

Il est aujourd’hui à l’hôpital.

Et ne parlons pas de ces sauveteurs dont le gouvernement japonais tente de dissimuler la mort. lien

Mais plutôt que de continuer ce décompte macabre, il faut plutôt s’intéresser aux 17 780 travailleurs qui se relaient depuis 9 mois pour nettoyer les décombres de la centrale nucléaire.

Malgré les protections qu’ils ont fini par recevoir, ils sont au moins 169 à avoir reçu des doses supérieures à 100 millisieverts. lien

Il faut se souvenir aussi qu’à l’époque de Tchernobyl, les méthodes de « com » étaient les mêmes, on tentait de cacher en haut lieu le véritable nombre de morts, et ce n’est que 25 ans après que des chercheurs américains nous ont appris la triste vérité : 985 000 morts, chiffre dépassé depuis, dus à la catastrophe. lien

Et puis, au-delà de la mort, les pneumonies, les problèmes hormonaux se multiplient chez les 2 millions d’habitants de la région au point qu’un appel à été lancé.

« La santé de nos enfants est maintenant en danger. Nous constatons des symptômes tels que thyroïdes enflées, saignements de nez, diarrhées, toux, asthme… » lien

Un laboratoire français indépendant, agréé par l’ASN (autorité de sureté nucléaire), l’ACRO (association pour le contrôle de la radioactivité dans l’ouest) a mené une enquête sur une vingtaine d’enfants de la région de Fukushima démontrant que la totalité des enfants examinés étaient contaminés par du césium radioactif, et d’après une étude japonaise, 1 enfant sur 13 aurait des problèmes hormonaux et souffrirait d’un dysfonctionnement de la thyroïde.

Pour cacher la triste vérité, les « responsables » japonais ont multiplié par 20 la norme de radioprotection du secteur, passant de 1 à 20 millisievert/an, ce qui correspond au seuil maximum d’irradiation en France pour un travailleur du nucléaire.

20% des écoles de la préfecture de Fukushima dépassent ce taux.

La CRIIRAD à mesuré en juillet une contamination de 370 000 Bq/kg de la terre prélevée sous les balançoires d’une école primaire, et a déclaré : « ce sol est devenu un déchet radioactif qui devrait être stocké dans les meilleurs délais sur un site approprié ».

Le gouvernement qui devait organiser des mesures dans 600 lieux publics de la préfecture de Fukushimavient de reporter ces opérations à février 2012, justifiant le report en expliquant que l’entreprise qui devait fournir les équipements n’a pu respecter les délais de livraison. lien

D’ailleurs l’ambiance est à l’optimisme dans la ville de Fukushima, puisque le marathon Ekiden, prévu tous les ans, a été maintenu, et des sportives ont couru les 40 kilomètres dans l’une des régions les plus contaminées du Japon, des taux de 1,4 microsieverts/h y ont été mesurés, soit 12 fois la limite d’exposition.

L’organisateur de la course a toutefois pris la précaution de faire signer un document dégageant sa responsabilité, en cas de problème de santé. lien

Quant à Meiji, fabricant japonais entre autres de lait en poudre, il va devoir retirer 400 000 boites, lesquelles ont été contaminées au césium 137 et 137, espérant qu’elles n’ont pas déjà été consommées.lien

A Hitachinaka, à 100 km de la centrale, le taux de radiation est de 40 000 Bq/m2, soit 970 000 fois le niveau de 2009. lien

Quand aux 100 000 évacués, ils sont toujours sans nouvelles depuis 9 longs mois des indemnités promises par TEPCO, ce dernier ayant adopté une attitude pour le moins cynique, contestant la fiabilité des mesures effectuées, mais aussi assurant ne pas être responsable des matériaux radioactifs dispersés ça ou là, déclarant « les matériaux radioactifs qui ont été disséminés par le réacteur n°1 de la centrale de Fukushima appartiennent aux propriétaires des terres où ils sont retombés, mais plus à Tepco ».lien

Pourtant Tepco avait vendu ses parts dans l’éolien, pour un montant de 188 millions d’euros, afin de pouvoir dédommager les victimes de la catastrophe nucléaire. lien

Tokyo n’a pas été épargné par la catastrophe, et on sait maintenant que dans le quartier de Shinjuku, le taux de radioactivité est encore de 17 000 Bq/m2 (lien) et que dans certaines régions montagneuses, du coté de Midori et Kiryu à 180 km de Fukushima, la radioactivité se situe entre 100 000 et 300 000 Bq/m2.

(Sur ce lien, on peut découvrir les résultats des mesures dans chaque préfecture.)

En attendant, le gouvernement tente manifestement de cacher ce qui attend la population japonaise, et lorsque l’on voit comment sont recrutés les « liquidateurs », à qui on a proposé jusqu’à 3500 euros par jour, (lien) on ne se fait guère d’illusion sur le terrible destin qui les attend, (ils absorbent en 15 minutesl’équivalent de 100 mS/v par an) et il est probable que tout sera fait pour que leur disparition soit cachée.lien

Car comme dit mon vieil ami africain : « l’expérience est le nom que chacun donne à ses erreurs ».

Merci à Corinne Py et aux nombreux internautes pour leur aide précieuse.

Olivier Cabanel

source : http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/fukushima-les-limites-du-cynisme-106087


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Mazères. Principe de précaution : l’antenne relais déménage

   PUBLIÉ LE 09/12/2011 08:27 | LA DÉPÊCHE DU MIDI

Les techniciens démontent les antennes./Photo DDM.

Les techniciens démontent les antennes./Photo DDM.

Voilà maintenant quelques années que les deux opérateurs avaient implanté sur le toit du château d’eau une antenne plus performante permettant à la téléphonie mobile un meilleur débit, offrant également la connexion Internet via son téléphone, etc. Avec peut-être pour inconvénient des signaux électriques et ondes électromagnétiques. Soumise à un processus réglementaire, l’implantation des relais doit respecter des codes dans l’intérêt général de la santé et la sécurité des personnes afin de prévenir des risques. Afin de respecter le principe de précaution, la municipalité a souhaité que les antennes implantées au-dessus de l’ancien château d’eau soient déplacées en dehors des zones d’habitation. A la suite de plusieurs réunions du conseil municipal, un nouvel emplacement situé sur un terrain communal au lieu dit « Abdon » a été proposé aux opérateurs, en précisant que la commune n’accepterait qu’un seul pylône pour l’ensemble des opérateurs. Le pylône remplit actuellement ses fonctions d’antenne relais. Depuis quelques jours, les opérations de démontage des antennes situées sur le château d’eau sont réalisées par des techniciens opérateurs de téléphonie mobile et le château d’eau a retrouvé son aspect d’antan. D’après les riverains, c’est une sage décision, en espérant que les communes voisines suivent l’exemple.

source :  http://www.ladepeche.fr/article/2011/12/09/1235224-mazeres-principe-de-precaution-l-antenne-relais-demenage.html

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Affaire des fadettes : comment les opérateurs mobiles deviennent des indics

  • Post category:Lobbies

   par Emilien Ercolani, le 05 décembre 2011 16:11

L’affaire Bettencourt a le mérite de nous apprendre comment les opérateurs (Bouygues, Orange et SFR) réagissent lorsqu’ils sont saisis par la police pour récupérer des « fadettes », qui sont des numéros de téléphones, des positions géographiques, des SMS/MMS, des comptes bancaires : négligemment. 

Vous pensiez avoir tout vu ? Détrompez-vous ! Nos opérateurs peuvent encore nous surprendre ! L’affaire Bettencourt est un terrain de jeu incroyable pour savoir qui fait quoi, comment, avec quels moyens. Premier visés : les opérateurs, auxquels la police peut demander des « fadettes », ces fameuses factures détaillées qui jouent des rôles cruciaux dans des enquêtes de grande ampleur comme celle susmentionnée. 

Concédons d’emblée que les opérateurs n’ont pas le moyen de s’opposer aux services de police lorsque ces derniers demandent des fadettes. Mais la manière dont ils le font est assez éloquente, si ce n’est scandaleuse. C’est Le Monde, sur son site, qui nous explique comment a abouti l’enquête de l’IGS (Inspection Générale des Services), dont le but était de trouver les sources des deux journalistes (Gérard Davet et Jacques Follorou), auteurs d’articles sur l’affaire Bettencourt. 

« C’est un plaisir de travailler avec Bouygues »

L’enquête a commencé de manière banale pour le commandant Nieto, avec une recherche sur Google, ce qui lui permet de trouver les dates de naissance des deux journalistes. Mais trouver un numéro de mobile est plus complexe : il faut passer par les opérateurs, et les «réquisitions sont toujours un peu fastidieuses », note le quotidien. Quoi qu’il en soit, la demande part chez les 3 opérateurs nationaux : seul SFR répond par l’affirmative, et fournit le numéro de Gérard Davet. Une simple demande de la liste des appels reçus et émis du 23 juillet 2010 au 1er septembre inclus, et la réponse arrive par mail trois jours plus tard : 1 450 appels pour le mois d’août, dont 1 000 SMS. Tout est classé dans « 42 feuillets de tableaux à 9 colonnes, qui recensent les appels, les SMS ou MMS envoyés ou reçus, le numéro de téléphone du suspect, celui de son correspondant, éventuellement celui d’un troisième interlocuteur, la date, l’heure, la durée de la communication, la cellule (la borne téléphonique utilisée) et le numéro IMEI du téléphone, c’est-à-dire l’International Mobile Equipment Identity, le numéro unique de chaque portable – pour connaître le sien, il suffit de taper sur son clavier *#06# ». 

Grâce à cela, la police sait tout, et notamment les lieux de chaque communication pour retracer ses déplacements. Là commence une nouvelle investigation pour identifier les titulaires des lignes correspondantes : « C’est un plaisir de travailler avec Bouygues : non seulement l’opérateur donne le nom et l’adresse du titulaire de la ligne, mais aussi sa date de naissance et son numéro de compte bancaire ». Mais à force de persistance, la police touche (presque) au but, avant de s’apercevoir (via Facebook notamment) que finalement, ce n’est pas le numéro de mobile de Gérard Davet, mais celui… de sa fille de 14 ans. 

Le numéro de Gérard Davet est finalement retrouvé, chez Orange cette fois-ci, « qui envoie 30 pages de listings, soit 116 numéros appelants ou appelés, d’un peu tous les opérateurs ». Après vérification des correspondants, « Il y a un peu de tout. Des avocats célèbres – dont Me Kiejman, à l’origine de la procédure – nombre de journalistes, des magistrats, des policiers de haut rang, le cabinet du ministre de l’intérieur et la présidence de la République ». 

Le fichier STIC révèle le bon numéro

Pendant ce temps, le commandant Nieto n’a toujours pas le numéro de Jacques Follorou, le second journaliste, alors il tape dans le tas et demande l’identification de 4 numéros attribués au Monde. L’un des numéros serait celui du journaliste, mais l’IGS se rend compte que ce n’est pas le bon, nouvel épisode, mais celui de la chef du service politique du Monde, Raphaëlle Bacqué. En fin de compte, c’est via le fichier STIC (le système de traitement des infractions constatées) que la police découvre le bon numéro. 

Rebelote : Orange fournit les fadettes, 82 copieuses pages de listing dans lesquelles on trouve « Beaucoup de sources du journaliste sont là, des avocats, des magistrats, le secrétariat général du gouvernement, des ambassades, Médecins sans frontières, des journalistes, des amis, ses enfants, le ministère de l’intérieur… ». Le 30 septembre 2010, Marie-Christine Daubigney, la procureur-adjointe, va plus loin et demande cette fois-ci le contenu des SMS échangés entre Jacques Follorou et la présidente de la 15e chambre du tribunal de Nanterre, Isabelle Prévost-Desprez, l’ennemie jurée du procureur Courroye.

Heureusement, cette dernière demande n’aboutira pas puisque c’est « techniquement impossible », indique Orange. L’enquête est close. 

Cette affaire montre bien que les informations fournies par des victimes dans leur déposition alimentent le fichier STIC et pourront être utilisées à leur insu dans de toutes autres affaires. Elle doit inciter à la plus grande prudence des usagers de mobiles quant à la communication de leur numéro de téléphone à des tiers ou, pire encore, à leur insertion dans des pages Web. Car c’est par ce précieux sésame que les enquêteurs pourront à peu près tout savoir sur le propriétaire du mobile avec la complicité active voire le zèle des opérateurs.

SOURCE : http://www.linformaticien.com/actualites/id/22486/affaire-des-fadettes-comment-les-operateurs-mobiles-deviennent-des-indics.aspx

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