Des médecins demandent une loi sur l’implantation des antennes-relais

logo20minutes.jpg    Créé le 02/10/2012 à 10h43 — Mis à jour le 02/10/2012 à 10h43

Des antennes-relais installées sur les toits d'immeubles niçois, le 7 septembre 2009

Des antennes-relais installées sur les toits d’immeubles niçois, le 7 septembre 2009 BEBERT BRUNO/SIPA

SANTÉ – Après quatre ans de travail sur le sujet, ils appellent à la prudence et interpellent les élus…

Leur demande a été formulée dans une lettre ouverte. Publiée mercredi sur le site de l’association Santé environnement France (Asef), qui regrouperait 2.500 médecins, elle vise à interpeller les députés et sénateurs sur la question des antennes-relais, rapporte Le Progrès ce mardi.

Sans vouloir «trancher la question scientifique, ni interdire les antennes-relais», l’association considère cependant que, «si elles (les antennes-relais) présentent un risque, il faut qu’il y ait une véritable égalité face au risque».

«L’anarchie qui règne»

Aussi, l’Asef préconise l’adoption d’une loi sur l’implantation de ces antennes. Une loi qui serait selon elle la démonstration que l’Etat est le véritable garant de l’égalité de ses citoyens. Car c’est aujourd’hui «l’anarchie qui règne», estime l’association, notamment parce qu’«une antenne-relais ne peut être implantée que si les propriétaires d’un immeuble l’acceptent à l’unanimité selon un arrêt daté du 7 avril 2005».

Un arrêt qui «ne concède donc aucun droit aux locataires et qui explique pourquoi les HLM voient fleurir sur leurs toits des forêts d’antennes-relais», détaille l’Asef.

Mesures urgentes à prendre

Afin de fournir «un socle à une éventuelle future proposition de loi», l’associationmet à disposition un document synthétisant quelques pages de leurs travaux et propositions. Elle liste également trois principales mesures urgentes à prendre.

Notamment l’instauration d’une autorité publique de régulation chargée de gérer l’installation des antennes, le classement de certains lieux en zone protégée (école), et enfin l’adoption d’un code d’émission comme il existe un code de la route.

En mai 2011, les ondes électromagnétiques, émises notamment par les antennes-relais, avaient été classées comme «peut-être cancérigènes» par l’Organisation Mondiale de la Santé, rappelle l’Asef.

 M.Gr
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L’association Kheops organise une conférence sur « l’electrosensibilité aux matières en bouche » avec le Dr Dieuzaide, le jeudi 29 novembre à Gagnac sur Garonne

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 Accéder au programme en pdf

L’électrosensibilité aux matières en bouche
Toute matière émet un rayonnement électromagnétique, fait bien connu des physiciens. Ce champ est majoré dans un environnement chargé en Champs électromagnétiques.
Nous sommes tous des électro sensibles, mais certains d’entre nous vont développer une hypersensibilité suite à évènement : choc émotionnel ou physique, grossesse, vaccin, implant, céramique, composite, amalgames dentaires, déménagement dans un environnement chargé électromagnétiquement, etc… Etat inflammatoire, cervicalgies, lombalgies, fatigue chronique, fourmillements, acouphènes, maux de tête, fibromyalgie, douleurs musculaires diffuses multiples, vertiges,… n’ont souvent pas d’autres causes !
En effet, certaines matières en bouche (prothèses, matériaux, etc.) ou hors bouche (stérilets, bijoux, lunettes, vêtements, etc.) réceptionnent les brouillards électromagnétiques environnementaux (wifi, portables, antennes relais, …) et renvoient un écho photonique responsable de nombreux problèmes de santé, notamment de tensions musculaires
réflexes.
Le Dr Gérard DIEUZAIDE nous montrera des preuves évidentes et spectaculaires mettant en évidence l’incompatibilité électromagnétique de certaines matières avec le système oscillatoire de notre organisme.
Supprimez ces matières et on assistera à une amélioration de l’état de santé du patient souvent spectaculaire !
Dominique FRANCIONI viendra témoigner de l’impact des matières en bouche sur son état de santé durant 14 ans !
TARIF UNIQUE 10€, gratuit moins de 16 ans, Billetterie au 06.88.74.05.23
Conférence organisée par l’association Kheops, en partenariat avec l’association humanitaire Femmes Internationales Murs Brisés de Toulouse.
Conférence Docteur Gérard DIEUZAIDE Chirurgien dentiste sur Toulouse, diplômé universitaire de posturologie.

Plus d’infos sur : http://www.association-kheops.net/

                                http://www.fimb-asso.org/fimb/

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M6 : la censure d’un reportage sur Free met le feu aux poudres

Challenges  Créé le 24-09-2012 à 11h38 – Mis à jour à 16h49

EXCLUSIF Une soixantaine de journalistes et producteurs de la chaîne ont écrit à la direction pour protester contre la déprogrammation d’un reportage de Capital sur Free Mobile.

Le Free Center de Paris, qui a ouvert ses portes en juin 2012. (c) AFP

Le Free Center de Paris, qui a ouvert ses portes en juin 2012. (c) AFP

Vendredi 21 septembre, une lettre de protestation a été signée et adressée par 57 journalistes, rédacteurs en chef et responsables de production salariés de la chaîne de télévisionM6 à Nicolas de Tavernost, président du directoire de la chaîne, et Thomas Valentin, directeur général des antennes et des contenus.

Ce courrier fait suite à la décision de la chaîne de déprogrammer la diffusion d’un reportage du magazine Capital consacré à Free Mobile. Initialement prévue le 9 septembre, elle a d’abord été repoussée au 30 septembre avant d’être reportéesine die. Les signataires de la lettre s’élèvent contre ce qu’ils appellent un “acte de censure”.

Difficile de déterminer la raison pour laquelle la décision a été prise : les signataires contactés n’ont pas souhaité s’exprimer. Un cadre de M6 explique que “la chaîne n’a sans doute pas voulu être accusée de conflit d’intérêt : difficile de faire un reportage sur Free Mobile alors que nous commercialisons aussi l’offre concurrente M6 Mobile”. Hypothèse peu probable, puisque, pour éviter ce conflit d’intérêt, il suffisait de ne pas autoriser la production du reportage en amont.

Niel est-il intervenu pour empêcher la diffusion du reportage ? 

Contacté, le service de presse de la chaîne a affirmé à Challenges que “l’émission n’a pas pu être déprogrammée puisqu’elle n’a jamais été inscrite sur les programmes que nous envoyons trois semaines avant diffusion aux hebdomadaires TV!” Avant de se contredire quelque peu: “il peut arriver que nous déplacions une émission quand son thème principal risque de se téléscoper avec le thème d’une autre émission diffusée à la même période : en l’occurrence, le magazine 66 minutes va aussi diffuser un reportage sur les mobiles, ce qui expliquerait pourquoi l’émission a, peut-être, été déplacée.”

Selon une source proche du dossier, cette décision de la chaîne pourrait aussi s’expliquer par une intervention auprès de la direction de M6 des dirigeants d’Iliad, qui craindraient que la diffusion du reportage ne ne soit pas totalement à la gloire de Free Mobile. L’influence de Delphine Arnault, amie de Xavier Niel et membre du Conseil de surveillance de M6 a également été évoquée.

Interrogé sur l’éventualité d’une intervention de la fille de Bernard Arnault pour empêcher la diffusion du reportage, le porte-parole de M6 assure ne pas avoir « eu l’écho d’une telle intervention ». « Mais je ne suis pas au Conseil de surveillance ni au Conseil-de-je-sais quoi, et il ne faut pas voir des “loups” partout! » ajoute-t-il. Et lorsqu’on lui demande si Xavier Niel, lui même, est intervenu, la réponse est quasiment identique : “je n’ai pas eu l’écho d’une telle intervention”. Contacté, le service de presse de Free n’a pas retourné nos appels.

« M6 se moque du monde » s’insurge-t-on chez Orange

Un dirigeant de la chaîne a expliqué lors d’une réunion de travail avec des partenaires extérieurs à la chaîne que “l’émission avait été déprogrammée pour protéger l’ensemble des opérateurs de téléphonie mobile, puisqu’aucun d’eux n’a été épargné par le reportage”. L’affirmation a étonné les participants à la réunion. Car, loin de se sentir “protégés” par cette décision, les opérateurs concurrents de Free sont en fait surpris que le reportage soit passé à la trappe : “M6 se moque du monde, pourquoi ont-ils censuré ce reportage ? tempête-t-on chez Orange. Est-ce qu’ils se sont gênés pour faire des reportages sur France Télécom quand la société connaissait des problèmes sociaux majeurs [la vague des suicides NDLR]? Si encore le budget publicitaire de Free mobile était supérieur à celui d’Orange, on comprendrait, mais là franchement on ne comprend pas.”

Même surprise chez Bouygues Telecom : « Ces phénomènes de censure, ça devient incroyable… » soupire un porte-parole de l’opérateur en oubliant, au passage, la suppression, il y a 25 ans, de l’émission ‘Droit de réponse » sur TF1, filiale du groupe Bouygues, suite à un dessin irrévérencieux de Wiaz. Chez SFR, on se contente de soupirer : “plus rien de ce qui se passe actuellement n’est surprenant”. Actuellement, les programmes TV annoncent que, le 30 septembre, le magazine Capital diffusera un reportage sur… “les chevaliers blancs de la consommation”. 

SOURCE : http://www.challenges.fr/high-tech/20120924.CHA1148/la-chaine-m6-censure-un-reportage-sur-free-mobile-pour-le-magazine-capital.html

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"Les industriels des Télécoms usent de méthodes mafieuses"

logo_lexpress.gif   Par Héloïse Rambert, publié le 10/09/2012 à 10:32

Pourquoi la France autorise-t-elle des seuils d’exposition aux ondes supérieurs aux recommandations du Conseil de l’Europe? Réponse de Michèle Rivasi, députée européenne EELV.

"Les industriels des Télécoms usent de méthodes mafieuses"

TELECOMS – La France autorise des seuils d’exposition aux ondes supérieurs aux recommandations du Conseil de l’Europe à cause de l’influence des opérateurs.

JEAN-PIERRE MULLER/AFP

En France, quelle politique appliquons-nous en matière deprotection des ondes électromagnétiques?

En 2002, Lionel Jospin signe un décret qui s’aligne sur les recommandations de la Commission Européenne sur ce point. Mais aujourd’hui, ces recommandations sont obsolètes. En 2009, le Conseil de l’Europe a émis un rapport fondé sur la littérature scientifique. Les seuils maximaux que ce rapport évoque ne sont pas du tout du même ordre: ils sont 100 fois inférieurs à ceux de la Commission Européenne. 

Pourquoi une telle différence d’appréciation?

Les recommandations de 2002 ne tiennent pas compte des effets athermiques des rayonnements électromagnétiques, qui agissent directement sur les cellules. Depuis le milieu des années 2000, de très nombreux articles scientifiques mettent en évidence une action de ces rayonnements sur les hormones, comme la mélatonine qui assure l’alternance veille/sommeil. Les chercheurs savent aussi qu’elles rendent poreuse la barrière hémato-encéphalique, ou encore qu’elles altèrent le système immunitaire. Il est temps de bouger: d’autres pays européens ont fixé des seuils plus bas. 

Nous sommes donc en retard par rapport à certains de nos voisins européens?

Sans aucun doute! Prenez l’exemple de la Belgique: les politiques ont été sensibles au débat citoyen. La ministre de l’environnement a su prêter attention aux études parues sur la nocivité des champs électromagnétiques. L’emplacement des antennes est officiellement répertorié et leur puissance bien plus faible qu’en France. De plus, les opérateurs qui ont attaqué ces mesures n’ont pas eu gain de cause. Contrairement à nous, certains pays ont fait preuve de volonté politique et de courage face aux lobbys des Télécoms. 

Les lobbys des télécoms sont-ils si influents dans notre pays?

En France, les opérateurs sont tout-puissants! Ils usent des traditionnelles méthodes mafieuses de désinformation et de ralentissement des prises de décisions allant à l’encontre de leurs intérêts. Pourtant, il y a quelques années, ils avaient perdu du terrain. La justice, au nom du principe de précaution, avait ordonné des démantèlements d’antennes. S’était ensuite tenu le Grenelle des ondes

Et qu’est-ce ça a donné ?

Aucune décision n’a été prise. Les grands groupes de télécoms ont de nouveau progressé. Ils disposent de connexions partout: une véritable pieuvre! Désormais, seul le tribunal administratif peut être saisi. Mais celui-ci est impuissant sur ces questions: il se borne à vérifier que les recommandations de la Commission Européenne ne sont pas dépassées. Les industriels ont aussi obtenu du Conseil d’Etat qu’il juge incompétents les maires dans les prises de décision relatives aux antennes. 

Les lobbys ont-ils aussi du poids à l’échelle européenne?

Bien évidemment. Particulièrement par l’intermédiaire du groupe d’experts qui conseille la Commission en matière de risques émergents. Pourtant, des choses bougent:l’OMS vient de reconnaitre que la pollution électromagnétique représentait un risque 2B, c’est-à-dire un risque potentiellement cancérigène. Comme le bisphénol A, qui depuis est interdit.

SOURCE : http://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-industriels-des-telecoms-usent-de-methodes-mafieuses_1158531.html

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En réponse à l’article de la dépêche du Midi ci-dessous en date du 10/09/2012.

Enfin la première charte signée à Toulouse….. sur l’aquelle on a juste oublié les communes membres de la CUTM (Communauté urbaine de Toulouse Métropole) et notre association départementale.
Les associations présentes le 4/07/2012 étant invitées à ……écouter gentiment sans pouvoir intervenir, c’est une interprétation surprenante de la démocratie participative. Le protocole d’accord ne contient aucune limitation de seuil si ce n’est qu’il se repose sur le décrêt de 2002, (41, 58, et 61 V/m) que toutes les associations et riverains d’antennes souhaitent revoir pour abaisser ces seuils. C’est la seule chose qui peut faire avancer le débat. Mais il vaut mieux ne pas parler des choses qui fâchent c’est beaucoup plus facile.

Nous pensons que les élus préfèrent laisser les populations dans l’ignorance : il est bien connu que lorsqu’on casse le thermomètre on n’a plus de fièvre !

Antennes 31 ne voit plus l’intérêt de participer à toute mise en scène qui permettrait aux élus de laisser penser ou de dire que les accords ont été signés en présence des associations et des représentants des comités de quartier en oubliant de mentionner qu’ils n’ont pas eu leur mot à dire. Pour la plupart d’entre nous le spectacle est terminé.

Sachant que :

– le prochain déploiement de la 4G est en cours.

– le besoin des opérateurs se situe au niveau de 5 V/m pour la 3G et 7 V/m pour la 4G dans les lieux de vie fermés (appartements , maisons),

l’ accord récent entre la Mairie de Paris et les 4 opérateurs en vue de la signature d’une charte correspond à 12 voire 15 V/m à l’extérieur.

Ce niveau d’exposition correspond à une personne qui téléphonerait 24h/24h avec le téléphone porté à l’oreille. La démonstration est facile à faire et incontestable !!. Il suffit de mesurer.

Tapis rouge pour les opérateurs et la 4G partout en France :

– Seuils d’exposition explosifs.

– Moratoires abandonnés sur le domaine public.

– Protocole de mesure modifié.

– Abandon du pouvoir des maires en matière d’implantation des antennes relais.

– Associations et riverains écartés des accords signés avec les opérateurs.

– Seul le  tribunal administratifs peut être saisi …etc.

Pour vous faire une idée sur ce qui se passe dans les autres grandes villes françaises (Paris, Strasbourg, Lyon, Marseille …etc.) et qui se passera assurément à Toulouse cliquer sur les liens suivants:

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-industriels-des-telecoms-usent-de-methodes-mafieuses_1158531.html

http://www.robindestoits.org/Accord-Paris-operateurs-la-nouvelle-Charte-de-Paris-marque-un-vrai-recul-Communique-Robin-des-Toits-20-09-2012_a1764.html

http://www.01net.com/editorial/573337/la-nouvelle-charte-parisienne-des-antennes-relais-est-deja-contestee/

http://www.clubic.com/telephone-portable/operateur-telephonie-mobile/actualite-511635-antennes-relais-paris-parvient-accord-operateurs.html

http://www.rue89strasbourg.com/index.php/2012/09/19/vigie/reprise-des-installations-dantennes-relais/

http://www.next-up.org/pdf/Delanoe_et_les_operateurs_prennent_ils_les_Parisiens_pour_des_cons_20_09_2012.pdf


L’article de la dépêche.

PUBLIÉ LE 10/09/2012 08:19

La carte des antennes relais en centre ville

La carte des antennes relais en centre ville ()

La carte des antennes-relais en centre ville

Une commission de concertation sur les antennes de téléphonie mobile, mise en place en juillet, doit réguler les implantations d’antennes pour téléphonie mobile à Toulouse . Cette commission présidée par Pierre Cohen comprend des élus et des représentants des quatre opérateurs téléphoniques et des associations de quartiers. Une carte des sites d’implantation accompagne cette création, carte dont nous publions en primeur la partie concernant le centre de la Ville rose.

Le maquis de l’implantation des antennes relais de téléphonie mobile va-t-il enfin s’ordonner à Toulouse ? Depuis plusieurs années, une charte de bonne conduite était dans les tuyaux. Elle a abouti le 4 juillet par la signature d’un protocole d’accord entre le maire et les représentants des quatre opérateurs (Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile) et par la création d’une commission communale de concertation.

Cette commission, présidée par Pierre Cohen, comprend des élus (Élisabeth Belaubre, adjointe à l’environnement et à la santé et les six adjoints de secteur en fonction du site du projet d’implantation : I. Hardy, N. Tissot, J.-M. Fabre, J.-P. Makengo, J.-M. Barès ou R. Godec), des représentants des opérateurs et des associations de quartiers. Elle se réunira «autant de fois que de besoin», au moins une fois par trimestre, et émettra des avis sur le réseau en service et sur les nouvelles installations et projets de modification.

En ce qui concerne les nouvelles implantations ou modifications, l’avis sera consultatif et motivé. Les opérateurs s’engagent à communiquer les dossiers d’information au maire deux mois avant la tenue de la commission, et la déclaration préalable (demande d’autorisation par l’opérateur) sera déposée après l’examen du projet en commission. Les projets suscitant une forte contestation seront examinés plus attentivement, des réunions publiques pouvant être organisées.

Philippe Emery

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/10/1436059-la-carte-des-antennes-relais-en-centre-ville.html

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EXCLUSIF. Oui, les OGM sont des poisons !

Le nouvel Observateur    Créé le 18-09-2012 à 00h19 – Mis à jour le 20-09-2012 à 11h27 Par 

Photo du film "Tous cobayes ?". (Jean-Paul Jaud / ©J+B Séquences)

Photo du film « Tous cobayes ? ». (Jean-Paul Jaud / ©J+B Séquences)

Cet article paraît dans le « Nouvel Observateur » daté du 20 septembre 2012) 

Des chercheurs français ont étudié secrètement, pendant deux ans, 200 rats nourris au maïs transgénique. Tumeurs, pathologies lourdes… une hécatombe. Et une bombe pour l’industrie OGM.

C’est une véritable bombe que lance, ce 19 septembre à 15 heures, la très sérieuse revue américaine « Food and Chemical Toxicology » – une référence en matière de toxicologie alimentaire – en publiant les résultats de l’expérimentation menée par l’équipe du français Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l’université de Caen. Une bombe à fragmentation : scientifique, sanitaire, politique et industrielle. Elle pulvérise en effet une vérité officielle : l’innocuité du maïs génétiquement modifié.

Lourdement toxique et souvent mortel

Même à faible dose, l’OGM étudié se révèle lourdement toxique et souvent mortel pour des rats. A tel point que, s’il s’agissait d’un médicament, il devrait être suspendu séance tenante dans l’attente de nouvelles investigations. Car c’est ce même OGM que l’on retrouve dans nos assiettes, à travers la viande, les œufs ou le lait. 

En 2006, c’est comme un véritable thriller que commence cette recherche, dont le maître d’œuvre, Gilles-Eric Séralini, divulgue lui-même les conclusions dans un ouvrage à paraître la semaine prochaine (« Tous cobayes ! », Flammarion, en librairie le 26 septembre).

Nom de code In Vivo

Jusqu’en 2011, les chercheurs ont travaillé dans des conditions de quasi-clandestinité. Ils ont crypté leurs courriels comme au Pentagone, se sont interdit toute discussion téléphonique et ont même lancé une étude leurre tant ils craignaient un coup de Jarnac des multinationales de la semence.

Le récit de l’opération – nom de code In Vivo – évoque la très difficile récupération de semences de maïs OGM NK 603, propriété brevetée de Monsanto, par le truchement d’un lycée agricole canadien. Puis la récolte et le rapatriement des « gros sacs de jute » sur le port du Havre fin 2007, avant la fabrication de croquettes dans le secret le plus total et la sélection de deux cents rats de laboratoires dits « Sprague Dawley ». Bilan ? Glaçant : « Après moins d’un an de menus différenciés au maïs OGM, confie le professeur Séralini, c’était une hécatombe parmi nos rats, dont je n’avais pas imaginé l’ampleur »

Pathologies lourdes, tumeurs mammaires

Tous les groupes de rats, qu’ils soient nourris avec le maïs OGM traité ou non au Roundup, l’herbicide de Monsanto, ou encore alimentés avec une eau contenant de faibles doses d’herbicide présent dans les champs OGM, sont frappés par une multitude de pathologies lourdes au 13e mois de l’expérience. Chez les femelles, cela se manifeste par des explosions en chaine de tumeurs mammaires qui atteignent parfois jusqu’à 25% de leur poids. Chez les mâles, ce sont les organes dépurateurs, le foie et les reins, qui sont atteints d’anomalies marquées ou sévères. Avec une fréquence deux à cinq fois plus importante que pour les rongeurs nourris au maïs sans OGM. 

Comparaison implacable : les rats nourris au maïs OGM déclenchent donc de deux à trois fois plus de tumeurs que les rats nourris sans OGM quel que soit leur sexe. Au début du 24e mois, c’est-à-dire à la fin de leur vie, de 50% à 80% des femelles nourries aux OGM sont touchées contre seulement 30% chez les sans-OGM.

Surtout, les tumeurs surviennent nettement plus vite chez les rats nourris aux OGM : vingt mois plus tôt chez les mâles, trois mois plus tôt chez les femelles. Pour un animal qui bénéficie de deux ans d’espérance de vie, l’écart est considérable. A titre de comparaison, un an pour un rongeur, c’est à peu près l’équivalent d’une quarantaine d’années pour un homme…

Exiger des comptes

C’est forte de ces conclusions que Corinne Lepage, dans un livre qui paraît vendredi 21 septembre (« La vérité sur les OGM, c’est notre affaire », Editions Charles Léopold Mayer), entend bien exiger des comptes auprès des politiques et des experts, français et européens, des agences sanitaires et de la Commission de Bruxelles, qui se sont si longtemps opposés et par tous les moyens au principe d’une étude de longue durée sur l’impact physiologique des OGM.

Cette bataille, l’ex-ministre de l’Ecologie et première vice-présidente de la commission Environnement, Santé publique et Sécurité alimentaire à Strasbourg, la mène depuis quinze ans au sein du Criigen (Comité de Recherche et d’Information indépendantes sur le Génie génétique) avec Joël Spiroux et Gilles-Eric Séralini. Une simple association 1901 qui a pourtant été capable de réunir de bout en bout les fonds de cette recherche (3,2 millions d’euros) que ni l’Inra, ni le CNRS, ni aucun organisme public n’avaient jugé judicieux d’entreprendre.

Une étude financée par Auchan et Carrefour

Comment ? Autre surprise : en sollicitant la Fondation suisse Charles Léopold Mayer. Mais aussi les patrons de la grande distribution (Carrefour, Auchan..), qui se sont réunis pour l’occasion en association. Depuis la vache folle, ces derniers veulent en effet se prémunir de tout nouveau scandale alimentaire. A tel point que c’est Gérard Mulliez, fondateur du groupe Auchan, qui a débloqué les premiers financements.

L’étude du professeur Séralini laisse donc présager une nouvelle guerre meurtrière entre pro et anti-OGM. Les agences sanitaires exigeront-elles de toute urgence des études analogues pour vérifier les conclusions des scientifiques français ? Ce serait bien le moins. Monsanto, la plus grande firme mondiale de semences transgéniques, laissera-t-elle faire ? Peu probable : sa survie serait en jeu. Pour une seule plante OGM, il y a une centaine de variétés. Ce qui impliquerait au moins une dizaine d’études de 100 à 150 millions d’euros chacune !

Le temps de la vérité

Sauf que, dans cette nouvelle confrontation, le débat ne pourra plus s’enliser comme par le passé. Dés le 26 septembre, chacun pourra voir au cinéma le film choc de Jean-Paul Jaud, « Tous Cobayes ? », adapté du livre de Gilles-Eric Séralini, et les terribles images des rats étouffant dans leurs tumeurs. Des images qui vont faire le tour de la planète et d’internet, puisqu’elles seront diffusées sur Canal+ (au « Grand Journal » du 19 septembre) et sur France 5 (le 16 octobre dans un documentaire). Pour les OGM, l’ère du doute s’achève. Le temps de la vérité commence.

Etude publié par la revue américaine « Food and Chemical Toxicology » :

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/ogm-le-scandale/20120918.OBS2686/exclusif-oui-les-ogm-sont-des-poisons.html

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Montauban : La foire BIO-SYNERGIE se tiendra le dimanche 23 septembre 2012. A cette occasion Antennes 31 donnera une conférence débat sur le thème «Téléphonie mobile et santé» de 14 h à 15h30

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L’association organisatrice de la foire BIO-SYNERGIE.
En cette année, 34 membres composent l’Association. Néanmoins, même si cela demeure indispensable pour le soutien que représente l’adhésion, une foire ne peut pas se construire sur ses seuls adhérents.
La quinzaine de jours précédant la foire et surtout le jour de l’événement, une vingtaine de bénévoles en plus du bureau de l’association s’activent à l’organisation. Ainsi, en tout, une trentaine de bénévoles issus de milieux sociaux divers dont des producteurs du Tarn et Garonne construisent, peaufinent, ne laissant rien au hasard, s’assurent au mieux de la réussite de cette journée.
Mais dès le mois d’octobre pour en faire le bilan et jusqu’à la foire suivante, une petite dizaine de bénévoles composant le bureau de l’association oeuvrent à la recherche de toujours mieux. Tout au long de l’année dans la convivialité, Bio-Synergie s’organise et s’élabore au rythme de réunions mensuelles. Ne laissons pas croire qu’une foire comme celle-ci se prépare en un jour !
Echo Synergie, c’est une ambiance sympathique certes, mais aussi beaucoup de sérieux. Si vous avez l’envie de
rejoindre l’association, cela est tout à fait possible.

Pour consulter le programme de la foire cliquer ici.

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Aussonne. Les opposants aux antennes relais restent mobilisés

   PUBLIÉ LE 18/08/2012 08:32

Les riverains sont exacerbés par la proximité des antennes relais./DDM ()

Les riverains sont exacerbés par la proximité des antennes relais./DDM

Au cœur de l’été l’association Aussonne Environnement continue à travailler sur le sujet des antennes relais et maintient la demande de déplacement de celles du Château d’Eau sur un site plus éloigné de toute habitation (pétition de plus de 500 signatures soutenue par plusieurs médecins d’Aussonne).

Même si d’autres technologies existent, l’association rappelle qu’elle n’est pas contre le progrès et qu’à aucun moment elle ne s’est opposée à l’implantation potentielle d’antennes relais sur la commune du moment qu’elles ne font encourir aucun risque à la population et respectent le seuil de prévention.

Des mesures officielles ont trouvé 3,4 V/m indoor. C’est la plus forte valeur répertoriée sur 52 mesures faites sur des communes proches

(Mondonville,Daux,Cornebarrieu,Beauzelle,Pibrac,ST Jory,Brax). 42 de ces mesures étant inférieures à 1V/m. L’analyse des mesures faites par le CRIIREM qui n’a fait qu’exacerber les inquiétudes est disponible auprès d’Aussonne Environnement.

Une étude sérieuse

L’association demande qu’une étude sérieuse du site proposé soit demandée et réalisée, aucun point bloquant sur le plan technique n’ayant été identifié au cours des investigations de l’association Aussonne Environnement. «Nous ne saurions nous contenter d’un rejet des opérateurs sans en connaître les raisons précises ainsi que les expertises ou les études le démontrant», exprime un des membres de l’association.

A la rentée, une rencontre est prévue avec la municipalité pour formaliser le soutien de cette dernière avant de transmettre le dossier de déplacement argumenté et préparé par Aussonne Environnement à la CUTM. «Nous précisons que ces antennes ne se situent pas dans le domaine privé mais dans le patrimoine de la CUTM depuis janvier 2009 et nous notons que d’autres communes proches qui en avaient l’opportunité ont décidé d’éloigner les antennes des habitations et y sont parvenues, pourquoi pas nous ?», précise-t-on à l’association.

De nombreux Aussonnais déterminés et solidaires comptent sur leurs élus pour éradiquer cette nuisance et faire cesser le trouble grandissant en défendant cette proposition réaliste.

La prochaine réunion se déroulera le 12 septembre à 20h30 salle N°3.

Renseignements sur http ://adeaussonne.webou.net

SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2012/08/18/1421004-aussonne-antennes-relais-les-opposants-restent-mobilises.html


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