Ondes électromagnétiques : bientôt une proposition de loi écolo

Lagazette.fr  

L’Assemblée nationale examinera le 31 janvier 2013 une proposition de loi du groupe écologiste visant à l’application du principe de précaution sur les ondes électromagnétiques.

C’est la première fois, souligne le groupe écologiste à l’Assemblée, qu’un texte sur ce sujet sera examiné par les députés.

Le texte, présenté par la députée du Val-de-Marne Laurence Abeille, sera examiné dans le cadre de la journée d’initiative parlementaire du groupe, le 31 janvier prochain.

La proposition, “élaborée en lien avec des député(e)s socialistes”, précise le communiqué, vise à “servir de fondement à un encadrement plus strict de toutes les sources de pollution électromagnétique”.

Il n’existe pour le moment aucune législation relative à une protection sanitaire des populations aux risques éventuels résultant d’une exposition aux ondes électromagnétiques.

La recherche scientifique foisonne sur les effets des ondes électromagnétiques produits par la téléphonie mobile ou les systèmes Wifi, mais n’a toujours pas donné d’explication convaincante au syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques.

Aussi bas que raisonnablement possible – La proposition écologiste propose :

  • “un encadrement plus strict du Wifi, en privilégiant les réseaux filaires”,
  • “un abaissement de la puissance d’antennes-relais, fondé sur le principe ‘ALARA’, c’est-à-dire aussi bas que raisonnablement possible”,
  • “une réglementation plus stricte de l’implantation des antennes-relais, avec permis de construire obligatoire, transparence dans l’implantation et préfiguration d’un ‘cadastre électromagnétique’”,
  • enfin, le lancement d’une campagne de prévention sur la dangerosité des ondes électromagnétiques.
  • VOIR le texte sur le site de l’assemblée. 
  • Voir la proposition de loi.

Source : http://www.lagazettedescommunes.com/143845/ondes-electromagnetiques-bientot-une-proposition-de-loi-ecolo/

Facebooktwitterlinkedinmail

Téléphones portables : des eurodéputées veulent avertir les utilisateurs des dangers

   PUBLIÉ LE 05/12/2012 15:01

Les téléphones portables et notre santé : incompatible ? ()

Les téléphones portables et notre santé : incompatible ?

Deux eurodéputées ont demandé ce mercredi une législation européenne obligeant les fabricants de téléphones portables à indiquer les risques encourus par les utilisateurs, comme cela se fait pour les cigarettes.

« Comme pour le tabac ou pour l’amiante, il faut de toute urgence légiférer sur les dangers de l’utilisation intensive du téléphone portable. (…) C’est une catastrophe sanitaire d’ampleur qui nous attend d’ici à quelques années si nous ne faisons rien », a estimé Michèle Rivasi, députée européenne Europe Ecologie-Les Verts. « Combien d’années faudra-t-il pour qu’on réalise qu’il était temps d’agir », a renchéri la Libérale belge Frédérique Ries.

Le cas Marcolini

Les deux élus ont cité en exemple le cas d’Innocento Marcolini, un cadre d’entrerpise italien déclaré invalide à 80% le 12 octobre dernier par la Cour de cassation de son pays en raison de son utilisation intensive du téléphone portable. L’homme vivait avec son téléphone collé à l’oreille, ce qu’il n’aurait pas fait s’il avait été averti des dangers, a estimé Michèle Rivasi. Selon elle, avec cette décision de justice, « le risque de tumeurs au cerveau a été démontré. Dorénavant, ce n’est plus le principe de précaution qui s’applique, mais le principe de prévention ». « Nous savons maintenant qu’il existe un risque élevé de tumeur des nerfs crâniens pour les utilisateurs intensifs de téléphone portable. Il faut que cela se sache, par le biais de campagnes d’information officielles émanant des responsables de santé publique de tous les Etats membres de l’Union européenne », assure-t-elle.

Les deux élues ont donc réclamé à la Commission européenne qu’elle s’attache désormais sans délai à rédiger un projet de loi obligeant les fabricants de téléphones potables à placer sur leur emballage des avertissements sur les dangers potentiels des ondes émises par ces objets, à l’instar des messages que l’on retrouve sur les paquets de cigarettes. Pour le moment « la Commission est quasiment autiste sur cette question » dont « les enjeux financiers sont tels que les arguments de précaution ont extrêmement de mal à porter » face à des industriels et à des autorités sanitaires qui affirment que les portables ne sont pas nocifs, faute de preuve du contraire, a déploré Frédérique Ries.

SOURCE :

http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/05/1506706-telephones-portables-des-eurodeputees-veulent-avertir-les-utilisateurs-des-dangers.html

Facebooktwitterlinkedinmail

VIDEO : "Téléphoner tue ?" – France 3 – 05/12/2012

Association Robin des Toits

Voir l’interview de l’eurodéputée EELV Michèle RIVASI sur la réalité du danger de la téléphonie mobile et du Wi-fi et sur la nécessité d’avertir les utilisateurs de ce dernier, par l’étiquetage des appareils et l’interdiction de l’utilisation par les enfants.


Voir la vidéo sur le site de Robin des toits : http://www.robindestoits.org/VIDEO-Telephoner-tue-France-3-05-12-2012_a1850.html

Facebooktwitterlinkedinmail

Communiqué de presse (29 octobre 2012) – Le RES soutient les revendications des grévistes de la faim de l’association E3M.

Lire le communiqué de presse au format pdf : http://www.electrosensible.org/documents/presse/Communique_de_presse_E3M_29112012.pdf


Certains vaccins seraient des promoteurs de la Myofasciite à Macrophages
– Témoignage d’une victime du vaccin hépatite B

Autre témoignage : http://lebiolavie.activebb.net/t1065-temoignage-sur-le-vaccin-de-l-hepatite-b

Voir le film d’initiative cytoyenne :  « H1N1 ou le réveil salutaire du citoyen »



Facebooktwitterlinkedinmail

Fertilité masculine : les dangers avérés des perturbateurs endocriniens

lemondefr_pet-copie-4.gif   LE MONDE | 05.12.2012 à 14h50 • Mis à jour le 05.12.2012 à 15h12 
Par Stéphane Foucart

Du plastique manufacturé ne contenant pas de bisphénol A, dans l'usine Cereplast, aux Etats-Unis.

Du plastique manufacturé ne contenant pas de bisphénol A, dans l’usine Cereplast, aux Etats-Unis. | AFP/MARK RALSTON

La concentration du sperme des Français en spermatozoïdes a chuté d’environ 32 % entre 1989 et 2005. Les résultats des travaux conduits par l’épidémiologisteMatthieu Rolland, de l’Institut de veille sanitaire (InVS), et publiés mercredi 5 décembre dans la revue Human Reproduction, sont interprétés par leurs auteurs comme « pouvant être liés à des facteurs environnementaux, dont les perturbateurs endocriniens ».

L’altération de la fertilité masculine est l’un des effets attendus de l’exposition à ces molécules de synthèse, qui interfèrent avec le système hormonal. « Ce peut être des molécules qui miment l’action de certaines hormones ou qui au contraire en sont des antagonistes », explique l’endocrinologue Ana Soto – de la Tufts University à Boston, aux Etats-Unis –, l’une des premières biologistes à avoir mis en évidence, dans les années 1990, les effets de ces molécules, qui entrent dans la composition de plastiques alimentaires (bisphénol A), d’insecticides, de retardateurs de flamme, de cosmétiques, etc. Un grand nombre d’autrespathologies leur sont associées.

En particulier, l’augmentation de l’incidence des cancers hormono-dépendants (prostate, sein, testicule, thyroïde) constatée depuis une trentaine d’années, est probablement, en partie au moins, liée à ces substances. Certaines – comme le bisphénol A – imprègnent l’ensemble de la population.

Selon les données de l’InVS, citées dans un récent rapport de l’Académie demédecine, l’incidence du cancer de la prostate en France a ainsi plus que quintuplé entre 1978 et 2008, avec un déplacement du pic d’incidence vers des catégories plus jeunes de la population. Au cours de la même période, les incidences des cancers du sein et du testicule ont doublé.

Dans ces tendances à la hausse, les effets de sur-diagnostic liés aux campagnes de dépistage sont impossibles à mesurer précisément. Mais, souligne Mme Soto, »les dégâts de perturbateurs endocriniens sur l’appareil reproducteur mâle ont été montrés sur l’animal, de longue date ».

Les premiers travaux en ce sens ont été publiés en 1998 par le biologiste américain Frederick vom Saal, de l’université du Missouri. Ils mettaient en évidence une altération du système reproducteur et une baisse de la production de sperme chez les rats qui avaient été exposés in utero à de faibles doses de bisphénol A.

AGE DE LA PUBERTÉ

La baisse de la fertilité, l’augmentation d’incidence des cancers hormono-dépendants ne sont pourtant pas tout. Depuis quelques années, le perturbateur endocrinien le plus étudié, le bisphénol A, est, par exemple, suspecté d’être impliqué dans un vaste registre d’effets délétères, désormais bien documentés sur l’animal, en laboratoire : obésité, troubles du comportement (hyperactivité, déficit d’attention, anxiété) et surtout avancement de l’âge de la puberté chez les femelles. Mais ils sont, dans la population humaine, moins facilement mesurables que la qualité du sperme. L’avancement de la puberté chez les filles devrait ainsifaire l’objet d’une attention particulière, en 2013, de l’Institut de veille sanitaire.

La régulation des perturbateurs endocriniens est au centre de nombreuses discussions au niveau européen depuis une décennie. En France, le bisphénol A doit être banni, dès 2015, des contenants alimentaires. Mais de nombreuses agences de sécurité sanitaire, comme la Food and Drug Administrationaméricaine ou encore l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) le considèrent toujours comme sans danger aux niveaux d’imprégnation mesurés dans la population générale.

Stéphane Foucart

Source : http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/12/05/fertilite-masculine-les-dangers-averes-des-perturbateurs-endocriniens_1800127_3244.html


VOIR AUSSI : http://www.robindestoits.org/Pour-quelles-raisons-le-sperme-fait-il-grise-mine-FranceTvInfo-06-12-2012_a1849.html

Facebooktwitterlinkedinmail

Castelmaurou. Deux pétitions contre les antennes relais

  PUBLIÉ LE 29/11/2012 08:20

Suite à un courrier de l’opérateur SFR, deux pétitions ont été lancées contre le projet d’une antenne relais sur le château d’eau, propriété du Syndicat des Eaux des cantons Centre et Nord de Toulouse. La municipalité n’a plus compétence pour refuser ce type d’installation dont la nuisance pour la santé relève de l’Etat.

La première liste a été initiée par l’association l’Observatoire de Castelmaurou.

La deuxième a été lancée par le collectif «Préservons Santé et Environnement» réactivé début juin et présidé par Viviane Bouquie.

SFR est déjà implanté chemin de Lourmet et route du Clos du loup et la mise en place de ses trois antennes supplémentaires viendront s’ajouter aux trois d’Orange existantes.

Les mesures effectuées avant installation du nouveau relais mettent en évidence une variation de 0.35 à 1.03 V/m alors que le Conseil de l’Europe préconise de tendre vers 0.2V/m.

La Dépêche du Midi

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/29/1501363-castelmaurou-deux-petitions-contre-les-antennes-relais.html

 

Facebooktwitterlinkedinmail