Proposition de loi : encadrement, abaissement des seuils et reconnaissance de l’électro-sensibilité (EHS) : Communiqué de presse du "Groupe écologiste" à l’Assemblée nationale – 17/12/2012

Association Robin des Toits

Proposition de loi : encadrement, abaissement des seuils et reconnaissance de l'électro-sensibilité (EHS) : Communiqué de presse du "Groupe écologiste" à l’Assemblée nationale - 17/12/2012Le 31 janvier 2013, l’Assemblée nationale examinera une proposition de loi sur les ondes électromagnétiques déposée par le groupe écologiste 

Le groupe écologiste à l’Assemblée nationale a déposé une proposition de loi relative à l’application du principe de précaution défini par la charte de l’environnement aux risques résultant des ondes électromagnétiques. 

Cette proposition de loi portée par la Députée du Val-de-Marne Laurence Abeille sera examinée en séance publique le 31 janvier dans le cadre de la journée d’initiative parlementaire du groupe écologiste. C’est la première fois qu’un texte sur ce sujet est examiné par l’Assemblée nationale. 

Considérant l’absence totale de législation relative à la protection sanitaire des populations aux risques résultant d’une exposition continue aux ondes électromagnétiques, elle vise à prendre en compte l’ensemble des sources d’émissions électromagnétiques, avec comme principe celui de la sobriété : s’il est possible de ne pas émettre d’ondes électromagnétiques, il convient de le faire. 

La proposition s’articule autour de cinq points : 

· Un encadrement plus strict du Wifi, en privilégiant les réseaux filaires ; 
· Un abaissement de la puissance d’antennes-relais, fondé sur le principe « ALARA », c’est-à-dire aussi bas que raisonnablement possible ; 
· Une réglementation plus stricte de l’implantation des antennes-relais, avec permis de construire obligatoire, transparence dans l’implantation et préfiguration d’un « cadastre électromagnétique » ; 
· Le lancement d’une campagne de prévention sur la dangerosité des ondes électromagnétiques ; 
· La reconnaissance de l’électro-hypersensibilité, définie comme l’intolérance aux champs électromagnétiques. 


Le groupe écologiste défendra avec détermination cette proposition de loi, élaborée en lien avec des député-e-s socialistes, afin qu’elle soit adoptée et serve de fondement à un encadrement plus strict de toutes les sources de pollution électromagnétique. 


Dossier de la proposition de loi : 
http://www.assemblee-nationale.fr/14/dossiers/principe_precaution_ondes_electromagnetiques.asp 
Source : http://www.robindestoits.org/Proposition-de-loi-encadrement-abaissement-des-seuils-et-reconnaissance-de-l-electro-sensibilite-EHS-Communique-de_a1868.html

Contact presse : Charlotte Pauron 06 82 21 33 33

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ETUDE : LES GAZ DE SCHISTE PLUS POLLUANTS QUE LE CHARBON !

Association Santé Environnement France 
Écrit par J.Maherou Créé le lundi 7 janvier 2013 11:22

L’exploitation des gaz de schiste serait plus polluante que celle du charbon en raison des fuites de méthane (CH4). C’est ce que vient de démontrer une nouvelle étude américaine qui relance le débat sur ces gaz non conventionnels en ce début d’année.

gaz-de-schiste

 Des chercheurs de l’agence américaine responsable des océans et de l’atmosphère – la National Oceanic and Atmospheric gaz-de-schiste2Administration (NOAA) – et de l’Université du Colorado ont mesuré les concentrations de différents polluants dans l’atmosphère, aux abords des puits des champs gaziers et pétroliers du bassin d’Uintah, en Utah. A partir de modèles atmosphériques et des données de rejets des industries, ils ont pu déduire la quantité d’émissions de ces puits. Ils ont alors estimé que les puits de gaz de schiste laisseraient fuir 9 % de méthane, pendant leur durée d’exploitation.

Ces résultats sont très supérieurs aux dernières estimations : la NOAA suggérait en février 2012 que les fuites de méthane liées à l’exploitation des gaz de schiste étaient de 4 % tandis que l’Agence américaine de l’environnement (EPA), estimait ce chiffre à 2,4% en 2009.

D’où proviennent ces fuites de méthane ?

Le méthane peut être émis dans l’atmosphère par différents moyens. Tout d’abord, lorsque l’eau injectée dans le sol pour fracturer la roche, est remontée à la surface, elle peut ramener avec elle des bulles de gaz naturel qui vont se disperser dans l’atmosphère. La remontée du gaz à l’ouverture du puits peut également se traduire pendant quelque temps par une fuite supplémentaire de méthane. Autre source de fuite : les gazoducs ne sont pas totalement étanches.

Pourquoi le méthane est-il dangereux pour la planète ?

rechauffement-climatiqueLe méthane est l’une des principales composantes du gaz naturel mais aussi un gaz à effet de serre puissant qui contribue au réchauffement climatique. Il possède un coefficient de réchauffement 25 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone (CO2). En rejetant du méthane, la production de gaz de schiste par fracturation hydraulique pourrait donc avoir un bilan en gaz à effet de serre équivalent, voire supérieur, à celui du charbon.


Une étude critiquée

Cette étude est toutefois critiquée par l’industrie et par d’autres chercheurs qui mettent en doute la méthode de calcul des fuites utilisée. De plus, on ignore si les données recueillies en Utah correspondent à la moyenne américaine. De nouveaux travaux sur les émissions de méthane liées au forage des gaz de schistes ont été entrepris par la NOAA, mais aussi par l’Université du Texas, avec des partenaires industriels. Leurs résultats doivent être publiés cette année.

Source : http://www.asef-asso.fr/ma-planete/l-actu-de-la-planete/1597-etude-les-gaz-de-schiste-plus-polluants-que-le-charbon

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France Télécom : un risque radioactif occulté malgré plusieurs alertes

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Rue89   Isabelle Mahiou | Journaliste

Au centre de répartition téléphonique de France Télécom de Brune, en 2007 (CAPMAN VINCENT/SIPA)

Combien d’appareils contenants des éléments radioactifs ont-ils été installés dans le réseau et les centraux téléphoniques de France Télécom ? 20 millions ? 80 millions ? Et combien en reste-t-il ? Mystère.

Une chose est sûre, en revanche : l’opérateur n’a jamais vraiment pris la mesure du risque que pouvaient présenter ces petits appareils, les parasurtenseurs, destinés à éviter les surtensions sur les lignes, pas plus qu’il n’en a informé ses agents et n’a dispensé des consignes de protection.

Or, à plusieurs reprises ces vingt dernières années, des alertes ont été lancées en divers sites de l’entreprise sur un nombre paraissant anormal de salariés atteints d’un cancer.

Quatre agents décèdent à Saint-Nazaire

Au centre de construction des lignes de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) tout d’abord. Entre 1989 et 1995, quatre agents décèdent d’un cancer, deux autres sont atteints.

La CFDT PTT de Loire-Atlantique dépose plainte contre X pour empoisonnement. Elle met aussi en cause la politique de sécurité de l’entreprise sur la gestion des parasurtenseurs radioactifs, « jetés sur des tas de ferraille ».

La une de Santé & Travail de janvier 2013 

Le groupe confiera en 1995 une étude épidémiologique à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), dont les résultats seront publiés en… 2003.

En 1998, à Lyon, un médecin de prévention, qui enquête sur une « épidémie » de cancers du sein dans un service d’accueil, découvre « fortuitement » que les salariées ont travaillé dans des centraux où elles manipulaient des parasurtenseurs radioactifs, qu’elles portaient dans leur poche de poitrine.

Il réalise une étude qui relève un risque de contamination par du radium 226 et préconise un recensement exhaustif, une évaluation et un retrait des matériels. Sans effet.

Cinq techniciens atteints de tumeur à Riom

La question ressurgit en Auvergne, à Riom-ès-Montagnes : en 2006-2007, sur les six techniciens ayant travaillé sur ce site, cinq présentent des tumeurs.

Après enquête, le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) fait jouer son droit à expertise.

Via la CGT, il sollicite aussi la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (Criirad) pour analyser des parasurtenseurs qu’il a repérés. L’étude fait état de risques non négligeables.

Des substances radioactives

Ce faisant, le CHSCT Auvergne a ouvert une brèche. Celui de l’Hérault découvre ainsi l’existence des substances radioactives et vote en 2010 une expertise, sur le même modèle, après avoir constaté de nombreux cancers sur deux sites, à Béziers et Bédarieux.

Les expertises, menées par le cabinet Secafi, pointent un cumul d’expositions à des cancérogènes, dont les rayonnements ionisants.

Les premiers concernés sont les techniciens intervenant dans les centraux et les agents des lignes. Ils ont manipulé pendant des années ces parasurtenseurs, électrodes enfermées dans une enveloppe étanche contenant un gaz et des éléments radioactifs.

Jusqu’en 1978, année où ils sont interdits, les modèles en verre au radium 226, connu pour sa grande toxicité, ont été massivement utilisés. Puis ont dominé ceux au tritium, remplacés à leur tour par des appareils non radioactifs. Mais les différents modèles ont coexisté, puisqu’on trouve encore d’anciennes ampoules dans les boîtes de raccordement sur les lignes ou en stock, ou sous l’arrivée des câbles.

Dans les poches, entre les lèvres..

Dans les centraux, les techniciens travaillaient à proximité et au contact de ces composants sur les répartiteurs, murs de têtes de câbles d’où partent les lignes d’abonnés, chacune dotée de deux parasurtenseurs. Yves Le Dain, membre CGT du CHSCT de l’Hérault, explique :

« Un petit central à 5 000 abonnés contient 10 000 parasurtenseurs, mais en zone urbaine, certains en comptent 50 000, signale. Chaque intervention sur une ligne implique d’en manipuler, toujours de très près, les plus petits mesurant 15 millimètres. Le changement des modèles en verre se faisait à la pince, mais se terminait souvent à la main parce qu’ils se cassaient.

On en avait toujours à proximité : dans des bocaux sur les bureaux, sur des étagères, dans les poches, ainsi qu’entre les lèvres quand il fallait les changer juché sur une échelle. »

« Ils provoquent de la friture »…

Dominique Enjalbert, ancienne secrétaire CGT du CHSCT de l’Hérault, se souvient aussi de pics d’activité lors d’une campagne d’enlèvement des modèles en verre dans la décennie 1990, « sans autre information que “ils provoquent de la friture”. »

Sur le réseau, à l’extérieur, les parasurtenseurs se trouvent dans des boîtes, sur les poteaux, à l’arrivée chez l’abonné. Les agents en ont toujours un stock dans la voiture et quelques-uns dans les poches. Ils les manipulent fréquemment. Franck Refouvelet, membre CGT du CHSCT Auvergne précise :

« Tout incident sur une ligne demande de les tester. Il y a également des campagnes de contrôle systématique. »

Là aussi :

« Souvent les modèles en verre se cassaient quand on les retirait à cause de la corrosion. »

…et des contaminations internes ?

Entre contact direct avec des objets radioactifs, qui peuvent fuir ou se casser, et présence dans des locaux où des dizaines de milliers de parasurtenseurs sont susceptibles d’émettre des quantités significatives de rayonnements, les contaminations ne peuvent être exclues.

Pour Jean-Claude Zerbib, ancien ingénieur en radioprotection :

« L’absence de toute formation des agents aux risques présentés par les rayonnements ionisants a pu conduire à des contaminations au radium 226 par des dispositifs fuyards ou brisés. Ces fuites ont été mises en évidence lors d’une expertise de la Criirad.

On ne peut exclure l’existence de contaminations internes : si la main est souillée, tout ce qu’elle touche ensuite est contaminé et peut passer dans l’organisme. Sans compter l’inhalation de tritium ou de radon généré par le radium. »

L’hypothèse d’une irradiation n’est pas non plus à rejeter dans les centraux, pour les périodes antérieures aux campagnes d’enlèvement des années 80-90.

Il existe bien un lien avec les cancers

Mais pour évaluer le niveau d’exposition des salariés, il faut pouvoir préciser la façon dont ils ont manipulé les parasurtenseurs, la fréquence, la durée et les conditions d’utilisation…

Les reconstitutions de parcours d’expositions de salariés atteints d’un cancer, effectuées par le Giscop 93 dans le cadre des expertises de Secafi, éclairent cet aspect. Sur douze techniciens et neuf agents des lignes de l’Hérault, l’expertise conclut que :

  • une majorité de cancers peut être associée à des rayonnements ionisants ;
  • les autres à une polyexposition (amiante, hydrocarbures polycycliques aromatiques, arsenic, acides forts, trichloréthylène).

Il reste que, faute de traces dans l’entreprise des différentes activités et expositions, « si l’un de nous tombait malade, il n’aurait aucune possibilité de faire le lien avec son parcours professionnel », constate Yves Le Dain, qui réclame des fiches d’exposition et des attestations d’exposition aux rayonnements ionisants.

Mais pour l’entreprise, le risque n’existe pas

Mais pourquoi France Télécom fournirait-il de tels documents, puisque pour l’entreprise le risque n’existe pas ?

Une note de 1974, qui prescrit d’enterrer les ampoules fuyantes avant expédition à un organisme habilité à les détruire, dit que :

« La radioactivité dégagée par les parafoudres contenant du radium est inférieure à celle constatée sur les montres-bracelets à écran lumineux. »

Une autre, de 1999, en référence à une analyse de l’Office de protection contre les rayonnements ionisants (Opri), évoque la possibilité d’une exposition par inhalation en cas de bris et conseille le port de gants et d’un masque, mais envisage une élimination des matériels « au fil de l’eau ».

Enfin, en 2001, une note suggère des analyses pour évaluer le risque et l’élaboration d’une procédure de démontage-entreposage avec l’Opri et l’Andra(Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs). Tout en soulignant que :

« Le risque sanitaire est négligeable pour les personnels susceptibles de séjourner à proximité. »

L’entreprise choisit ses études

Il faut dire que les études commanditées par France Télécom ne sont pas alarmantes. Celle de l’Inserm, présentée au CNHSCT en 2003 et portant sur plus de 100 000 hommes ayant travaillé entre 1978 et 1994, ne retient pas l’hypothèse d’une origine professionnelle des cancers.

Même si elle montre qu’il existe un risque élevé de décès chez des agents de lignes pour les cancers de l’os et des cartilages – typiques des contaminations internes par le radium 226 – et significatif pour des cancers de l’appareil digestif et des poumons, organes radiosensibles !

En 2010, un rapport d’évaluation de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) conclut à l’absence de risque de cancers radio-induits. Les doses reçues par contamination seraient très faibles.

La direction du groupe par la voix de Jean-Marie Montel, délégué régional Auvergne, estime que :

« Les études de l’Inserm et de l’IRSN ont conclu qu’il n’y avait pas de danger. Il n’y avait pas de raison d’engager une démarche volontariste de retrait. »

Ce faisant, France Télécom ne tient visiblement pas compte d’autres études, telle celle faite en interne à Lyon en 1998, ou des mesures de la Criirad et de l’Institut de physique nucléaire de Lyon (IPNL) arrivant à des conclusions contraires sur la réalité du risque.

Les éléments radioactifs circulent toujours

Cela n’a pas empêché l’inspection du travail de la Haute-Loire de dénoncer les manquements de France Télécom à ses obligations.

Fin 2010, elle a mis en demeure l’unité d’intervention Auvergne de procéder à une évaluation des risques liés aux parasurtenseurs radioactifs, de prendre des mesures de prévention et de retirer les matériels. La direction a engagé un travail de recensement et d’enlèvement, non sans avoir contesté la décision.

Le département est pilote pour cette opération. Et il n’est pas sûr qu’elle se reproduise à l’identique dans toutes les régions, car elle est lourde. En 2012, une équipe a passé au crible les centraux et le réseau, établi des relevés caractérisant les boîtes, préalable au démontage et à l’évacuation vers des sites sécurisés avant tri par l’IRSN et acheminement vers l’Andra.

Au total, 1 600 boîtes et 32 000 parasurtenseurs devaient être récupérés, « soit environ 250 000 pour la région », indique Yves Colombat, membre du CHSCT Auvergne. Il y aurait donc bien plus de parasurtenseurs radioactifs dans l’Hexagone que le petit million avancé par le groupe :

« En s’appuyant sur d’anciens plans, on peut déduire qu’il y en avait dix fois plus dans les années 70 et 80, rien que pour le réseau ! »

Où sont-ils passés ? L’accord avec l’IRSN d’assistance à la gestion des parasurtenseurs à éliminer date de 2009. Pour Jean-Marie Montel :

« Le dossier est connu depuis 1999. Il y a eu des débuts de collecte, des stockages sans vraie maîtrise, mais l’absence de filière avec l’Andra pour ces objets nous a bloqués pendant plusieurs années. »

Les consignes antérieures d’élimination ont été inégalement appliquées : en Languedoc-Roussillon, aucun historique d’installation et de retrait n’a pu être fourni à l’expert. D’autre part, les témoignages des pratiques longtemps en vigueur font craindre que beaucoup ne soient partis à la poubelle. Si c’était le cas, plusieurs millions de ces objets auraient ainsi été disséminés dans la nature.

Source : http://www.rue89.com/rue89-eco/2013/01/08/france-telecom-un-risque-radioactif-occulte-malgre-plusieurs-alertes-238359

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TOULOUSE :«Big bug» du métro : de troublantes révélations

   PUBLIÉ LE 26/12/2012 07:46

Des militants toulousains de Next-up effectuant des mesures près de la station de métro Argoulets et du pylône de la route d'Agde, dimanche dernier. /Photo DDM-Michel Viala ()

Des militants toulousains de Next-up effectuant des mesures près de la station de métro Argoulets et du pylône de la route d’Agde, dimanche dernier. /Photo DDM-Michel Viala

L’association Next-up se bat pour faire baisser le rayonnement électromagnétique auquel nous serions soumis. Elle affirme qu’il est la cause de bugs avérés sur des avions, des autos et le métro toulousain.

Farfelu? Les accusations de l’association Next-up sont-elles aussi peu sérieuses qu’Orange et Tisséo ont semblé l’indiquer dans notre édition d’hier.

Le métro a oublié de s’arrêter dans deux stations, Argoulets et Roseraie, vendredi 21 décembre, jour de la «fin du monde» supposée. En réaction à nos articles des 22 et 24 décembre évoquant ce dysfonctionnement et la possibilité d’un bug dû à un pic électromagnétique, Orange a démenti toute saturation de son réseau ce jour-là et donc tout pic électromagnétique. Olivier Poitrenaud, directeur général de Tisséo a trouvé «farfelue» la possibilité qu’un éventuel pic électromagnétique ait pu faire dysfonctionner la rame.

Reste que Tisséo ne donne pas vraiment d’explication au décalage de quelques centimètres qui a empêché la rame de s’arrêter normalement en face des portes palières des Argoulets et Roseaie, ce qui a provoqué le redémarrage du métro sans ouverture des portes. Pas d’explication non plus aux deux arrêts d’urgence enregistrés sur la même rame entre Balma-Gramont et Argoulets.

Serge Sargentini, porte-parole de l’association Next-up, ONG qui milite pour un abaissement généralisé du rayonnement électromécanique, affirme: «Un rayonnement supérieur au seuil électromagnétique de certains appareils a déjà provoqué des bugs avérés sur des avions ou des limiteurs de vitesse auto. La compagnie aérienne Quantas a arrêté le wifi à cause de ça. Boeing fait des essais avec des pommes de terre à la place d’humains. Le rayonnement du pylône de la route d’Agde a été amplifié par les volets métalliques du parking des Argoulets et a provoqué le double arrêt intempestif de la rame qui circulait en aérien à cet endroit», affirme l’ex-spécialiste militaire des champs électromagnétiques de radars, aujourd’hui retraité et militant très organisé.


Deux recours

L’association Next-up précise : «Plusieurs réunions de concertation viennent d’avoir lieu ce 24 décembre 2012 avec les avocats conseils de l’organisation sur les divers volets du dossier (administratif et judiciaire). Toutes les pièces des dossiers ne sont pas encore disponibles à ce jour, néanmoins en premières approches diverses procédures devraient être engagées, notamment en recours administratif sur le fond, puis un référé de suspension». L’organisation estime notamment que la mairie aurait dû accorder un permis de construire et non une simple déclaration de travaux pour le pylône incriminé.

Philippe Emery

SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/26/1523196-big-bug-du-metro-de-troublantes-revelations.html


Voir aussi :

http://www.metrofrance.com/toulouse/regulateur-bloque-grosse-frayeur-d-une-conductrice-a-toulouse/mlir!JWToKukGBZmcA/

http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/18/1442727-une-automobiliste-regulateur-bloque-escortee-par-les-gendarmes-sur-40-km.html

http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/19/1443542-regulateur-de-vitesse-bloque-la-conductrice-raconte.html

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/05/1481962-regulateur-de-vitesse-bloque-bras-de-fer-autour-de-la-voiture-folle.html

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TOULOUSE : Métro fou : Tisseo s’explique

PUBLIÉ LE 25/12/2012 07:47

En rouge, la vitesse indépassable (qui n'a pas été dépassée par la rame) , en bleu le parcours réel reconstitué par Tisséo. On voit qu'il y a eu deux arrêts d'urgence avant Argoulets (causes techniques). / Doc. Tisséo ()

En rouge, la vitesse indépassable (qui n’a pas été dépassée par la rame) , en bleu le parcours réel reconstitué par Tisséo. On voit qu’il y a eu deux arrêts d’urgence avant Argoulets (causes techniques). / Doc. Tisséo

Un big bug s’est-il produit le 21 décembre, entraînant la perte de contrôle du métro entre Balma-Gramont et Argoulets? Tisséo livre le scénario de la panne. Orange dément tout pic le 21.

La fin du monde annoncée ne s’est pas produite le 21 décembre. Mais l’afflux de conversations téléphoniques a produit un pic électromagnétique, affirme l’association Next-up, une ONG spécialisée. Ce pic a-t-il un lien avec la panne qui s’est produite ce même 21 décembre dans le métro entre Balma-Gramont et Roseraie, entraînant le non-arrêt d’une rame à deux stations ? Enquête.

Que s’est-il réellement passé avec la rame vendredi à midi ?

Olivier Poitrenaud, directeur général de Tisséo a reconstitué, pour nous, avec ses services, l’incident de vendredi vers midi. À Argoulets l’arrêt ne se fait pas exactement devant les portes et la rame repart. Elle circule normalement jusqu’à Roseraie. L’arrêt ne se fait pas, à nouveau, devant les portes et la rame repart. À partir de là elle est prise en main manuellement par le PCC (le PC de Basso Cambo qui régule la circulation du métro) et l’arrêt à Jolimont se fait devant les portes avec évacuation de la rame. «On voit qu’en aucun cas il n’y a eu emballement et passage des rames sans arrêt aux stations. C’est totalement impossible du fait du système de sécurité qui impose l’arrêt d’urgence si un certain profil de vitesse est franchi», explique Olivier Poitrenaud. Il y a eu deux arrêts d’urgence avant Argoulets.

Ce type de panne s’est-il déjà produit sur le métro ?

Selon Olivier Poitrenaud, «c’est rare, mais cela arrive une ou deux fois sur un million de freinages. Un décalage de quelques cm se produit et la rame ne s’arrête pas en face des portes palières. Il faut l’arrêter manuellement, évacuer les passagers et procéder à un réglage en atelier».

La rame aurait-elle pu rattraper la précédente ?

Non. Une sécurité, un système dit de cantonnement, empêche une rame de se rapprocher à moins d’une certaine distance de la rame précédente : un freinage d’urgence est déclenché.

Un pic électromagnétique peut-il avoir causé la panne ?

Selon Orange (lire ci-dessous), non. Selon Tisséo, «cela paraît farfelu», indique Olivier Poitrenaud. Pour Serge Sargentini, animateur de Next-up, ex-spécialiste militaire des ondes électromagnétiques radar, aujourd’hui retraité : «Il peut y avoir eu une conjonction ce vendredi à midi à Toulouse, avec le pic électromagnétique constaté au niveau national par nos instruments et la présence du pylône de la route d’Agde, dont le faisceau arrose directement le métro dans sa partie aérienne et la station Argoulets. Si le champ électromagnétique est supérieur au seuil acceptable par l’informatique gérant la conduite de la rame, il y a bug», affirme ce spécialiste qui met en avant de tels bugs avérés sur des avions ou des limiteurs de vitesse de voitures.

Le pic électromagnétique du 21 décembre est-il prouvé ?

Orange dit n’avoir enregistré aucun pic électromagnétique sur son réseau vendredi 21 décembre. Les experts de Next-up, qui avaient déployé exceptionnellement une batterie d’appareils de mesure sur le territoire français ce jour-là, affirment qu’un pic de 2,5 Gh a été enregistré.

Un permis de construire était-il nécessaire ?

Le pylône du 72, route d’Agde, à l’origine éventuelle de l’incident, a été autorisé par une simple déclaration de travaux de la Ville de Toulouse alors qu’il devait y avoir permis de construire car il fait plus de 12 m de haut (17 m), selon Next-up. Le service urbanisme étant fermé hier, la mairie n’a pas été en mesure de répondre à nos questions. Next-up précise que l’autorisation d’émettre date du 14 décembre alors qu’Orange assure que le pylône émet depuis octobre.


Orange : «pas de pic enregistré»

«On ne nous a signalé aucun pic électromagnétique le 21 décembre», assure-t-on chez Orange, «dès qu’il y a saturation ou pic anormal sur le réseau, nos services techniques sont informés. Ce ne fut pas le cas, vendredi 21 décembre à Toulouse». L’opérateur affirme : «Toute installation est conforme au guide des bonnes pratiques signé avec l’association des maires de France», donc l’installation de pylône route d’Agde est conforme au droit, sous-entend l’opérateur : «Un dossier est systématiquement fait pour demander les autorisations nécessaires aux communes». En ce qui concerne la suspicion qu’un champ électromagnétique ait pu entraîner un bug informatique sur le métro, Orange précise : «Nous n’avons jamais eu ce type de problème, les fréquences utilisées sont spécifiques aux opérateurs de téléphone mobile. Le pylône installé au 72, route d’Agde a été mis en service depuis octobre 2012, précise Orange.

Philippe Emery

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/25/1522560-metro-fou-tisseo-s-explique.html

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TOULOUSE : Métro fou : la théorie du big bug

   PUBLIÉ LE 24/12/2012 07:47

Des militants toulousains de Next-up, hier à proxmité de la station de métro Argoulets, où ils effectuaient des relevés d'ondes électromagnétiques. / Photo DDM, Michel Viala ()

Des militants toulousains de Next-up, hier à proxmité de la station de métro Argoulets, où ils effectuaient des relevés d’ondes électromagnétiques. / Photo DDM, Michel Viala

Une association environnementale affirme qu’un choc électromagnétique d’une ampleur exceptionnelle, provoqué par la mise en service d’un pylône de téléphonie mobile, est à l’origine du bug survenu vendredi dans le métro toulousain.

Et si la rame de métro folle, qui a foncé sans s’arrêter vendredi midi aux stations Argoulets et Roseraie, avait été victime d’un choc électromagnétique exceptionnel ? C’est en tout cas la théorie de l’association environnementale Next-up, une ONG basée dans la Drôme spécialisée dans la mesure des champs électromagnétiques. Selon son coordinateur national, Serge Sargentini, un énorme bug, provoqué par un afflux massif de communications téléphoniques et amplifié par une antenne-relais d’Orange située à proximité, serait à l’origine du dysfonctionnement survenu sur la ligne A du métro.

«La date et l’heure du bug correspondent exactement avec le pic national de champs électromagnétiques hautes fréquences enregistré le 21 décembre 2012 à midi, explique Serge Sargentini. Ce pic n’a rien de naturel, il est totalement artificiel. C’est simplement une augmentation brutale du brouillard électromagnétique généré par les utilisateurs de téléphones mobiles qui ont massivement appelé à partir de 12 heures, sans doute pour commenter la prédiction de la fin du monde. Un phénomène similaire devrait d’ailleurs être observé le 31 décembre à minuit.»

Sans attendre les conclusions de l’enquête ouverte par Tisséo, les experts de Next-up ont déjà désigné le coupable : un pylône de téléphonie de 17 mètres de haut, situé route d’Agde à quelques mètres de la station Argoulets, qui a reçu l’autorisation d’activation par l’Agence nationale des fréquences (ANFR) le 14 décembre dernier. «L’opérateur Orange a-t-il activé sa nouvelle station d’antennes relais ou a-t-il réalisé des essais ce jour-là ?» s’interroge Serge Sargentini.

Enfin, un dernier élément aurait été le détonateur d’une véritable bombe électromagnétique : «L’un des faisceaux des antennes relais camouflées dans le tube du pylône pointe exactement sur le parvis de la station de métro et sur les bâtiments du parking aérien dont la structure (des volets inclinés, N.D.L.R) a fortement amplifié le signal par réverbération sur la rame du métro» affirme Next-up qui s’apprête à partir d’aujourd’hui à déposer une série de recours en justice. Le responsable de l’association, qui estime que l’incident survenu vendredi est «extrêmement grave» et que «l’on a frôlé le drame», a déjà identifié la chaîne des responsabilités.

Deux référés vont être déposés

Next-up va déposer dès aujourd’hui deux référés, «administratifs et judiciaires en fonction des co responsabilités» : la mairie de Toulouse, qui aurait enfreint les lois de l’urbanisme en autorisant la construction du pylône sans délivrer de permis de construire, mais aussi l’ANFR, le propriétaire du terrain, Orange et Tisséo-SMTC «pour avoir laissé circuler les rames après l’incident». «Rendez-vous est pris ce lundi avec nos avocats conseils» précise Serge Sargentini, qui espère recueillir des témoignages de passagers présents dans la rame folle.

Nous avons tenté en vain de joindre la mairie de Toulouse, la SMAT et Orange.


Que s’est-il passé à 12h?

Vendredi dernier peu après midi, sur la ligne A entre Balma-Gramont et Jolimont, la rame de métro «a accéléré brutalement» selon des témoignages. Le métro ne s’est pas arrêté aux stations Argoulets et Roseraie. Il a stoppé à Jolimont après avoir ralenti. «La rame ne s’est pas bien régulée pour une raison indéterminée, sur la boucle de détection qui commande l’arrêt à la prochaine station» a indiqué Tisséo. Une enquête a été ouverte.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/24/1521939-metro-fou-la-theorie-du-big-bug.html

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Urgent : Antennes 31 lance un appel à témoin suite à un article de la dépêche du midi concernant une anomalie sur le fonctionnement du métro Toulousain.

L’association Antenne 31 lance un appel à témoin et recherche toute personne qui aurait été présente dans le métro au moment du bug  vers midi sur la ligne A, entre Balma-Gramont et Jolimont.et lui demande de bien vouloir prendre contact à l’adresse suivante :

contact@antennes31.org ou : contact@next-up.org


   PUBLIÉ LE 22/12/2012 03:48 – MODIFIÉ LE 22/12/2012 À 06:40

Le métro a « sauté » les stations Argoulets et Roseraie avant d'être stoppé manuellement à Jolimont./Photo DDM-archives-Xavier de Fenoyl ()

Le métro a « sauté » les stations Argoulets et Roseraie avant d’être stoppé manuellement à Jolimont./Photo DDM-archives-Xavier de Fenoyl

«On a cru que c’était la fin du monde», a lancé mi-rieur mi-sérieux un voyageur de la rame de métro qui est devenue folle, soudain, vers midi sur la ligne A, entre Balma-Gramont et Jolimont. «Le métro a accéléré brutalement, la voix du métro a annoncé : «Prochain arrêt : Roseraie», mais on ne s’est pas arrêté, on a traversé la station à pleine vitesse», poursuit notre interlocuteur : «Puis la rame a freiné brutalement et on s’est arrêté à la station Jolimont. Inutile de vous dire que tous les passagers sont descendus à quai sans rien demander».

Selon Tisséo, «la rame en question ne s’est pas bien régulée, pour une raison indéterminée, sur la boucle de détection qui commande l’arrêt à la prochaine station, à l’approche des stations Argoulets et Roseraie, où le métro ne s’est pas arrêté ; Le PC de Basso Cambo qui commande la circulation des rames (qui sont sans pilote à bord, à régulation automatique-NDLR) a ralenti la vitesse de la rame à l’approche de la station Jolimont où le métro a été stoppé. La rame défectueuse, vidée de ses voyageurs, a aussitôt été sortie du carroussel et amené en maintenance pour vérification. Les portes de la rame ne se sont pas ouvertes pendant l’incident ni aux stations «sautées» ni entre elles», précise-t-on à l’établissement public des transports urbains toulousains, où l’on précise qu’un tel incident ne s’était jamais produit auparavant et que celui-ci n’a provoqué aucun dégât matériel ni blessé. Juste une grosse frayeur pour les passagers.

Une enquête va être ouverte pour savoir ce qui a pu se passer.

SOURCE :   http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/22/1520926-le-metro-fou-saute-deux-stations.html

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On connaissait les haricots de Paimpol, maintenant on sait que l’hôpital se distingue en surveillant les malades du coeur grâce au WIFI.

Reseaux Telecoms

Deux parcours de santé suivent par Wifi l’état du coeur des patients sur 600 mètres

Deux parcours de santé suivent par Wifi l'état du coeur des patients sur 600 mètres

Edition du 12/12/2012 – par Jean Pierre Blettner

C’est une première en France : deux parcours de santé de 650 et 250 mètres en plein air sont couverts par un réseau wifi au centre hospitalier de Paimpol. Ce centre hospitalier est un pôle d’excellence dans le domaine de la cardiologie.

Les deux parcours sont entièrement couverts par ce réseau Wifi qui transfère en temps réel toutes les données du cardiofréquencemètre des patients vers les écrans du personnel médical. En tout, 22 bornes wifi couvrent les deux parcours dans le parc du centre hospitalier.

Ce système permet aux patients sous surveillance médicale permanente, de pratiquer une activité physique en extérieur, tout en étant constamment en relation avec le personnel soignant. Les patients peuvent s’éloigner jusqu’à 300 mètres (à vol d’oiseau) du bâtiment, distance maximale préconisée par l’hôpital pour des questions de sécurité et de délai d’intervention.

Ce système permet aux patients de sortir de l’environnement médical et de se retrouver dans un environnement plus proche de leur quotidien. Cela les aide à retrouver l’autonomie, principe fondamental de la réadaptation. Les deux parcours ont été équipés en Wifi par Orange.

SOURCE : http://www.reseaux-telecoms.net/actualites/lire-deux-parcours-de-sante-suivent-par-wifi-l-etat-du-coeur-des-patients-sur-600-metres-25359.html

 


 

Commentaire :

Comment voulez-vous que les patients éteignent leur portable en milieux hospitalier ? D’autant plus que la plupart des hôpitaux se retrouvent avec des toitures couvertes d’antennes. Il y aurait donc deux façons de voir les choses, l’une pour les patients et l’autre pour les personnels dits responsables, mais responsables de quoi ? Es-ce une nouvelle façon de rentabiliser l’hôpital ?

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