Quand les lanceurs d’alerte ne sont pas écoutés.
Vendredi16 janvier 2009.
Les scandales sanitaires et la justice.
Lire « La santé publique malade de la justice » en cliquant ici.
Vendredi16 janvier 2009.
Les scandales sanitaires et la justice.
Lire « La santé publique malade de la justice » en cliquant ici.
*Ndlr : le Rajasthan est un état de l’Inde ayant pour capitale Jaipur. Sa superficie est de 342 000 Km² pour une population d’environ 68 millions d’habitants. L’assemblée législative du Rajasthan, la Vindhan Sabha, compte 200 membres élus au suffrage universel pour un mandat de 5 ans. Gouvernement de l’État : Le Ministre en chef (Premier Ministre), issu du parti ou de la coalition majoritaire, est nommé par le Gouverneur de l’État. [Rajasthan Wikipedia]
JAIPUR : Revers majeur pour les industriels des télécommunications mobiles, le nouveau Gouvernement du Rajasthan vient d’interdire (ndlr réglemente) toutes nouvelles installations de stations de bases d’antennes relais dans l’État. La création de site d’antennes relais sera désormais régie par une nouvelle politique, qui dépendra du Ministère de l’aménagement urbain et des services du logement (UDH). «Nous avons averti les opérateurs des télécommunications mobiles d’arrêter l’installation d’antennes relais jusqu’à ce que la nouvelle politique soit appliquée. Le projet de la politique proposée est en cours de finalisation et sera opérationnel dans les prochains jours», a expliqué un fonctionnaire de l’UDH. La nouvelle politique vise à la réglementation stricte de la prolifération des antennes relais dans les zones à forte densité de population.
Alors que les conflits persistent, une charte devrait voir le jour en 2010 dans la ville rose.
Lire l’article au format PDF en cliquant ici.
Source : voixdumidi.fr
Une onde de retard. La candidature déposée fin octobre par Toulouse pour devenir ville-pilote dans le cadre du Grenelle des ondes, vient d’être rejetée par le gouvernement. La Ville rose, qui avait déposé deux dossiers – l’un sur l’abaissement des seuils de puissance des antennes-relais, l’autre sur la mise en place de nouvelles modalités de concertation – ne fait donc pas partie des vingt-sept villes sélectionnées (sur 238) qui se partageront un budget d’1 million d’euros.
« C’est un non-événement, surtout que nous ne savons rien sur les raisons qui ont poussé le gouvernement à retenir telle ville plutôt qu’une autre », explique un spécialiste des antennes-relais au Capitole. Et de rajouter : « Notre priorité, c’est le travail de terrain. » Une allusion directe à la charte sur la téléphonie mobile, que la mairie espère boucler d’ici à la fin de l’année, en la faisant signer par les opérateurs et les collectifs de lutte contre l’installation d’antennes-relais. W
E. D.
Le débat sur les risques d’exposition aux radiofréquences des antennes relais de téléphonie mobile vient de prendre une tournure inattendue. Alors que l’on pensait que les opérateurs d’un côté et les associations de consommateurs de l’autre étaient irréconciliables sur les seuils de puissance des antennes, Bouygues Télécom s’est dit prêt hier à ne pas franchir le seuil de 6 volts par mètres dans les lieux de vie. La proposition a été émise dans un entretien au Figaro par Olivier Roussat, directeur général de Bouygues Télécom, qui a rappelé que ce seuil de 6V/m était en vigueur en Italie.
Cette initiative intervient alors que le Grenelle des ondes, lancé au printemps, vient de prendre la semaine dernière une première initiative. Le Comité opérationnel d’expérimentations sur les antennes relais (COMOP), chargé de conduire les études et expérimentations sur les ondes électromagnétiques aux alentours des antennes relais, a, en effet, présenté la liste des communes retenues pour mener plusieurs expérimentations (lire ci-dessous).
Pour Nathalie Kociusko-Morizet, secrétaire d’État à l’économie numérique, la proposition de Bouygues Télécom est « un bon signal » qui peut entraîner les autres opérateurs dans ce sens. Mais « six volts, c’est encore beaucoup. Il faut progresser », a estimé la ministre. Sur la même… longueur d’ondes, les associations Priartém et Agir pour l’environnement estiment elles aussi qu’il faut aller beaucoup plus loin que le seuil proposé par Bouygues, « un engagement virtuel » qui toucherait « moins de 1 % des antennes » de l’opérateur… Les deux associations souhaiteraient idéalement une valeur limite de 0,6V/m et plaident en tout cas pour voir reprise la proposition de l’agence française de sécurité sanitaire de l’environnement (Afsset) d’imposer aux opérateurs d’émettre et d’exposer au niveau le plus faible techniquement possible, soit en deça d’un volt par mètre.
Reste que l’abaissement de la puissance des antennes relais ne va pas sans poser problème. Les opérateurs ont, en effet, des obligations contractuelles avec l’État, pour couvrir la population en téléphonie mobile. « En 2011, l’Arcep nous demande de couvrir 90 % de la population en 3G », rappelait récemment Cyrille Frantz Honegger, directeur des relations régionales de SFR sud ouest. Et l’explosion de l’internet mobile à partir des mini-PC ou des smartphones comme l’iPhone font que les utilisateurs veulent être parfaitement connectés, partout en France
Si la baisse de puissances antennes relais était généralisée, pour conserver une bonne qualité de réception, notamment à l’intérieur des habitations, les opérateurs seraient conduits à… multiplier les antennes.
Le juste équilibre reste donc encore à trouver.
Noël 2009 sera connecté ou ne sera pas. Les opérateurs s’attendent, en effet, à une explosion de la demande pour l’internet mobile soutenue à la fois par les ventes de mini-ordinateurs netbooks associés à une clé USB 3G et par les smartphones, ces téléphones intelligents dont le fer de lance est le mobile d’Apple, l’iPhone. Selon le cabinet d’étude Forrester, d’ici 2014, près de 40 % des Européens utiliseront l’internet sur mobile, et, en France, le taux de pénétration de l’internet mobile atteindra 41 % à cette date, contre 16 % aujourd’hui. Pour faire face aux obligations réglementaires (90 % de la population couverte en 3G en 2011) sur lesquelles ils accusent du retard, à la demande des consommateurs et afin d’éviter que les réseaux ne saturent, les opérateurs doivent massivement investir dans de nouveaux équipements. « C’est un enjeu commercial et réglementaire qui ne passe pas par de nouveaux sites d’implantation mais par le changement de matériel », explique Philippe Cometti, responsable environnement de SFR Sud ouest. Pas de nouvelles antennes à implanter donc mais le changement de technologie pour passer de la 2G à la 3G. Ph. R.
À la suite du Grenelle des ondes du printemps dernier, la décision a été prise d’étudier une réduction de l’exposition aux ondes électromagnétiques aux alentours des antennes-relais. 238 communes se sont porté candidates en septembre dernier. Dans le Sud Ouest, trois communes ont été retenues pour des expérimentations sur l’exposition aux ondes avec une baisse de puissance des antennes : il s’agit de La Rochelle en Charente-Maritime, de Couffouleux dans le Tarn et de Lavelanet en Ariège. Deux communes ont été choisies pour des expérimentations sur de nouveaux protocoles de concertation : Pessac en Gironde et Bayonne dans les Pyrénées-Atlantiques.
Les travaux de modélisation débuteront en janvier 2010 et les premiers résultats sur les deux types d’expérimentations seront disponibles courant du deuxième trimestre de l’année prochaine.
À noter que sur la concertation, SFR a mené dernièrement une initiative originale pour l’installation de trois nouvelles antennes relais à Toulouse, Béziers et Rennes. Les personnes habitant dans un rayon de 100 mètres autour de l’emplacement de la future antenne ont reçu dans leur boîte à lettres un courrier d’information – un millier de lettres expédiées à Toulouse. Un site internet dédié par antenne a été développé pour donner tous les détails aux riverains et des permanences dans les quartiers concernés ont été organisées par SFR qui était également joignable par une adresse e-mail spécifique. Ph. R.
« Nous faisons un pari sur l’avenir, à travers un projet dont l’ambition est sans équivalent en France », a déclaré Didier Guillaume président du Conseil Général de la Drôme en présence de Jean-Jack Queyranne président de la région Rhône-Alpes le 11 juin lors du premier soudage (raccordement) d’une tête du réseau ADN (Ardèche Drôme Numérique) à haut et très haut débit. Le président du Conseil général de l’Ardèche Pascal Terrasse concluant : « Nos collectivités ne peuvent laisser l’aménagement numérique du territoire aux seules mains des opérateurs et faire confiance à la seule dynamique du marché. Ne rien faire reviendrait à concentrer les services innovants en zones denses, à laisser des zones du territoire sous-équipées et avec des niveaux de service moindres » Le Syndicat mixte ADN qui est un établissement public créé à part
Didier Guillaume prt CG de la Drôme
égale par les Conseils généraux de l’Ardèche et de la Drôme et la Région Rhône-Alpes porte le projet ambitieux d’aménagement en cours. Il bénéficie du soutien de l’Union Européenne. La société ADTIM, filiale du groupement Axione / Eiffage / ETDE / ETDE Investissement, s’est vue confier par le Syndicat mixte ADN l’établissement et l’exploitation du réseau ADN dans le cadre d’une délégation de service public avec un contrat de concession signé pour une durée de 25 ans. Le coût total du projet s’élève à 123M€, dont 73 M€ à la charge d’ADTIM, la participation publique est portée par le Conseil Général de l’Ardèche et le Conseil Général de la Drôme (10 M€ chacun), par la Région Rhône-Alpes (20 M€) et par l’Union Européenne via le FEDER (10 M€).
La fibre optique permet du Très Haut Débit (100 Mbps) sans affaiblissement du à la distance. Objectif : A l’échéance juillet 2010, la fibre optique ADN permettra d’atteindre par les réseaux téléphoniques classiques 360 000 foyers dégroupés à partir des 213 centraux téléphoniques fibrés soit 96 % de la population disposera de l’offre « triple play » Haut ou Très Haut Débit (Internet, téléphonie et télévision). Pour les foyers particulièrement isolés il est prévu au cas par cas une desserte satellitaire, mais aussi malheureusement coté négatif, des connexions WiFi pour 12 000 foyers non éligibles à l’ADSL. Le réseau Ardèche Drôme Numérique en chiffres : – « Un squelette » de plus de 2000 km de réseau de fibre optique à construire ou a déployer sur des structures existantes, 1100 km de génie civil (micro-tranchées mécanisées) sont en cours de réalisation pour poser les fourreaux (gaines en PVC ou PE), 708 communes couvertes en Haut ou Très haut débit sur plus de 12 000 km², 212 zones d’activités et quartiers d’affaires desservis, 213 centraux téléphoniques dégroupés (NRA : Noeud de raccordement abonné), 500 sites publics raccordés (enseignement, santé, collectivités…), 2000 bâtiments d’entreprises en FTTB, 11 000 logements desservis en prises FTTH (Fiber To The Home – raccordement direct de chaque usager)
Voir uniquement la vidéo
07.12.2009, 13h03 | Mise à jour : 14h21
Face aux risques de l’exposition aux radiofréquences des antennes-relais, les réponses divergent. Alors que les ministères de l’Ecologie et de la Santé vont lancer des tests dans plusieurs villes, Bouygues propose de s’engager à ne pas franchir le seuil de 6 volts par mètre dans les lieux de vie.
En France, les valeurs limites d’émission des antennes sont de 41 à 61 volts par mètre selon les fréquences utilisées, soit les seuils suggérés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Commission européenne.
Toutefois, à Paris, le seuil autorisé a été fixé à 2 volts/mètre par un accord entre les opérateurs et la mairie.
Dans un interview publiée lundi dans «Le Figaro», le directeur général de Bouygues Telecom, Olivier Roussat, se déclare «prêt à agir». «Nous proposons un nouveau seuil qui n’existe pas aujourd’hui, souligne-t-il. Nous sommes prêts à nous engager à ne pas dépasser le seuil de 6 volts par mètre dans les lieux de vie, comme la loi l’a fixé en Italie.»
Selon NKM, «il faut encore progresser»
«Six volts c’est encore beaucoup. Il faut progresser», a répondu la secrétaire d’Etat à l’Economie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet, sur RMC, soulignant toutefois que «c’est un très bon signal. Ca peut entraîner les autres». NKM a par ailleurs rappelé que des expérimentations en vue de diminuer le seuil d’exposition étaient menées dans 16 villes, dans le cadre du suivi du «grenelle des ondes» organisé au printemps dernier.
Strasbourg, ainsi que deux arrondissements parisiens, les villes de Brest et Grenoble font partie de ces 16 villes sélectionnées parmi 238 communes ou communautés de communes candidates, qui participent entre novembre et avril 2010 à ce test national. Différents seuils d’exposition maximum, compris entre les seuils réglementaires (41 et 61 volts par mètre) et une valeur basse de 0,1 V/m y seront étudiés.
Les associations veulent un seuil inférieur à 1 volt par mètre
La proposition de Bouygues Télécom est «un engagement virtuel puisque cela va toucher moins de 1% de leurs antennes», estime pour sa part Stéphen Kerckhove, d’Agir pour l’environnement.
Agir pour l’environnement et Priartém demandent un seuil inférieur à 1 volt par mètre. Elles souhaitent voir reprise la proposition de l’Agence de sécurité sanitaire Afsset (environnement et travail) d’appliquer à la téléphonie mobile le principe «Alara» (As low as reasonnably achievable), qui «consiste à imposer aux opérateurs d’émettre et d’exposer au niveau le plus faible techniquement possible, soit en deçà d’un volt par mètre» .
Leparisien.fr