Choix d’un appareil de mesure des C.E.M

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Toulouse : Une cinquantaine de défibrillateurs en ville

LA-D-p-che-copie-1.png    Publié le 09/02/2010 08:15 – Modifié le 09/02/2010 à 10:21 | A. B.

Santé. D’ici l’été, on trouvera des appareils, aux sorties du métro, ou près des stations vélo et dans les salles de sports et de spectacles.

La ville de Toulouse, s’attaque à un problème de santé publique majeur, l’arrêt cardiaque, un accident qui provoque 50 000 décès par an en France. À titre d’exemple, dans la Ville rose, entre le mois d’août 2007, et le mois d’août 2008, le SAMU est intervenu soixante fois pour un arrêt cardio-respiratoire. Or, plus de la moitié des victimes ont perdu connaissance sur la voie publique, où la mairie s’apprête à installer des défibrillateurs, aux sorties du métro, sur les places, ou dans les salles de spectacle ou de sport. Pour les néophytes, rappelons que ces appareils permettent de délivrer un courant électrique et de faire repartir le cœur, si certains gestes sont effectués rapidement. Or depuis le décret du 4 mai 2007, l’usage des défibrillateurs n’est pas réservé au seul personnel médical, et un jour ou l’autre, on peut tous contribuer à sauver une vie.

Les lieux fréquentés

Mais il reste du chemin à parcourir. En effet, en France, une personne victime d’un arrêt cardiaque a entre 2 % et 4 % de chance de survie. En revanche, dans les pays anglo-saxons où la population est familiarisée aux défibrillateurs, ce taux atteint 30 %. « À Toulouse, nous avons du retard à rattraper », observe Monique Durrieu et l’adjointe à la santé ajoute : « C’est tout le sens de ce plan de déploiement de défibrillateurs cardiaques automatisés. Il se traduira d’ici l’été par l’installation d’une cinquantaine d’appareils, dans la rue ou dans les salles qui accueillent plus de 1 500 personnes ». On en trouvera donc aux sorties du métro (Esquirol, Jeanne d’Arc, Bellefontaine, Jolimont, etc.) ou place du Capitole, place de La Faourette près de la Poste etc.. Et par ailleurs dans les lieux emblématiques de la vie culturelle, économique ou sportive ; à la Halle aux Grains, au Stadium, au Zénith, au Parc des expositions, ou au Centre de congrès Pierre-Baudis etc.

Au total, vingt-sept défibrillateurs seront attribués à des infrastructures municipales. Par la suite, la mairie devrait équiper les salles plus petites, de 700 à 1 500 places, tels le Théâtre du Capitole, ou les centres culturels.

Cinq défibrillateurs portables seront enfin affectés aux manifestations populaires, telles le Marathon de Toulouse ou Rio Loco. Et le personnel municipal sera sensibilisé au maniement des appareils. La santé a un prix. « Nous avons signé un contrat de location et de maintenance avec une société privée et cela représente un coût de 60 000 € par an », précise encore l’élue.


Les questions que vous vous posez

Une personne s’effondre devant vous et elle ne bouge plus.

1. Comment reconnaître l’arrêt cardiaque ?

Demandez à la personne si elle vous entend, et demandez-lui de serrer votre main. Si elle ne réagit pas, si aucun souffle ne sort de sa bouche et si la poitrine ne se soulève pas, elle est inconsciente.

2. Qui appeler ?

Faites le 15 (SAMU) et donnez votre situation géographique. En attendant l’arrivée des secours, le SAMU va vous guider pour pratiquer les gestes qui sauvent.

3. Comment fait-on un massage cardiaque ?

Allongez la personne sur une surface dure, mettez-vous à genoux à ses côtés, positionnez vos mains l’une sur l’autre au milieu du thorax, entre les deux seins, les bras bien tendus. Appuyez de tout votre poids et pratiquez cent compressions par minute, par séquence de trente consécutives. Veillez à bien relâcher entre chaque compression de la poitrine. Même si vous avez l’impression de mal effectuer le geste, continuez. Mieux vaut un massage cardiaque imprécis que pas de massage du tout.

4., Comment fonctionne un défibrillateur ?

Depuis 2007, toute personne, non médecin, est autorisée à utiliser un défibrillateur automatique. Ouvrez la housse du défibrillateur, sortez-le et allumez-le. Une voix électronique vous donnera les instructions à suivre. Elle vous explique comment placer les électrodes sur la peau nue de la victime.

5. Est-ce que j’utilise le défibrillateur à bon escient ?

Vous ne courez aucun risque de commettre une erreur médicale. C’est l’appareil qui fait le diagnostic et qui délivre le choc si c’est bien un arrêt cardiaque.

A. B.

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2010/02/09/773095-Une-cinquantaine-de-defibrillateurs-en-ville.html

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Premiers secours : savoir utiliser un défibrillateur.

Depuis la signature du décret n° 2007-705 du 4 mai 2007  toute personne est désormais autorisée, à utiliser un défibrillateur automatisé externe.
Dans les grandes villes des défibrillateurs sont désormais disponibles dans les lieux publics. En cas de besoin comment utiliser ce matériel étape par étape.

1) Détecter l’arrêt cardiaque.
2) Appeler les secours soit le SAMU en composant le 15 ou les pompiers en composant le 18.
3) Le plus rapidement possible utiliser le défibrillateur. (voir la vidéo)

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Portables : Attention danger ! Le mobile de l’angoisse et des scandales

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CDURABLE   vendredi 12 février 2010 Posté par David Naulin

Le Sénat qui se prononce pour l’interdiction des mobiles dans les écoles maternelles et primaires… Des assureurs qui refusent de couvrir les risques liés aux champs électromagnétiques… Des scientifiques et des médecins, toujours plus nombreux, qui tirent la sonnette d’alarme… Des juges qui condamnent les trois opérateurs historiques (Orange, Bouygues, SFR) à démonter des antennes-relais…

Jamais la question des risques liés à l’utilisation des portables ne s’était posée avec une telle acuité. Après l’amiante, Tchernobyl et le sang contaminé, se pourrait-il que la téléphonie mobile soit à l’origine du prochain scandale sanitaire ? Les normes actuelles de protection sont-elles suffisantes ? Peut-on laisser nos enfants téléphoner sans risque avec un mobile ? Comment les (et se) protéger des dangers liés aux ondes ?

Pour répondre à ces questions, Nicolas Lefebvre a rencontré victimes, médecins, chercheurs, opérateurs, associations et représentants des institutions publiques. Conflits d’intérêts, « pantouflage », mises au placard : son enquête met au jour les liens tissés entre les lobbies de la téléphonie mobile, certaines institutions scientifiques et le pouvoir politique :

- PANTOUFLAGE : Quelques mois après la parution du décret 2002-775 fixant les seuils limites d’émission des antennes-relais, Jean-Noël Tronc, responsable des projets high-tech du gouvernement Jospin, rejoint la direction générale d’Orange…
- CONFLIT D’INTERETS : Michaël Repacholi, Bernard Veyret, André Aurengo… Ces scientifiques de renom appartiennent tous à la fois aux agences chargées de l’expertise sanitaire (OMS, ICNIRP, AFSSE, Académie française de médecine) et au lobby de la téléphonie mobile…
- REALPOLITIK : Hier députée et signataire d’une loi visant à réduire l’émission des antennes-relais à 0,6 V/m, Nathalie Kosciusko-Morizet, en charge de l’économie numérique depuis un an, peine aujourd’hui à mettre en œuvre ses promesses…

Après un an d’investigation Nicolas Lefebvre livre la première enquête indépendante sur ce sujet sensible. À la fois guide pratique grand public et outil de travail à l’usage des professionnels, cet ouvrage constitue un dossier de référence.

- Au sommaire : Antenne-relais, des victimes imaginaires ? – Téléphones : le mobile du procès – L’électromagnétisme, qu’est-ce que c’est ? – Ces études qui sèment le trouble – L’électro-hypersensibilité, maladie des temps modernes – Scientifiques et médecins appellent à la précaution – Téléphones portables : le principe de précaution en question – Antennes-relais, les pouvoirs publics dans l’expectative – Après le procès, le Grenelle des ondes – L’influence des lobbies – Ces chercheurs mis au ban de la communauté scientifique – Etats-Unis ; le Dr Carlo s’oppose aux lobbies – Se protéger : les bons réflexes.

- L’auteur : Nicolas Lefebvre collabore à la presse économique (Défis, Le Nouvel Entrepreneur, Rebondir) depuis 2001. Ses reportages l’ont conduit à s’intéresser aux lobbies industriels et à leur influence dans l’élaboration de l’expertise sanitaire et de la réglementation. Docteur en psychologie, le Pr Pierre le Ruz est président du Criirem (Centre de recherche et d’informations indépendantes sur les rayonnements magnétiques).

  Références : Portables : Attention danger ! de Nicolas Lefebvre – Editeur : L’Archipel – Parution : 20/01/2010 – 300 pages – EAN13 : 9782809802276 – Prix public : 19,95 €

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- Vous trouverez sur le site du Criirem (Centre de recherche indépendant sur les rayonnements électromagnétiques), de nombreuses informations et études sur la téléphonie mobile en cliquant ici.

Source : http://www.cdurable.info/Portables-Attention-danger-Le-mobile-de-l-angoisse-et-des-scandales,2354.html

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Sainte Foy de Peyrolières : des antennes controversées

PRIARTEM-copie-1.jpg   28 janvier 2010par Collectif

Actions menées par le collectif des riverains de Sainte Foy de Peyrolières relatives à ses déboires avec Orange

Annonce du débat public du 12 février 2010

Une centaine de personnes accompagnées de leurs enfants ont brandit leurs pancartes « Non aux antennes relais au cœur du village » à la mairie de Sainte -Foy de- Peyrolières lors de la réunion avec le maire « L’inquiétude et le mécontentement grondent dans la foule, ce qui engendre « un dialogue de sourd », et va même jusqu’au clash. En effet des gens quittent la salle… raconte un porte parole du collectif.

Le débat a été recentré : il ne s’agit pas de s’opposer a l’antenne relais mais à son emplacement au milieu du centre du village sur le château d’eau et à 200 mètres des écoles. L’ensemble des personnes présentes ont insisté sur la nécessité d’informer la population et surtout les élus peu nombreux à cette réunion. » poursuit le collectif qui a remis au maire des dossiers à l’attention de l’ensemble des élus, afin de pouvoir les informer et les alerter sur les risques de santé publique.

Finalement une date de réunion publique spécifique a été établie le 12 février sur le sujet de l’antenne. « Nous espérons par cette forte mobilisation engagée, pouvoir reprendre des négociations.

En effet des propositions ont été émises de la part des participants et ils souhaitent trouver ensemble des solutions mais toujours dans le respect de la population » conclut le collectif.

Nous sommes toujours en contact avec notre députée et avons convié les maires des communes voisines ainsi que tous les collectifs. Daniel Oberhausen, physicien de Priartem, nous a assuré de sa présence.

Le point de vue du maire

François Vives le maire précise : « en réponses aux interrogations des riverains, le maire est revenu sur les courriers obtenus auprès de la DASS ainsi que de l’Agence Technique Départementale. Ces réponses ont été transmises au collectif et aux délégués de parents d’élèves. Les documents sont aussi consultables à la mairie. Depuis le gel du projet demandé par le maire auprès du propriétaire du château d’eau (Syndicat Intercommunal des Eaux des Coteaux du Touch), plusieurs réunions ont eu lieu dans le but de fournir à la population comme aux élus toutes les informations concernant ce type de projet. Pour finir de renseigner la population, il a été décidé de tenir une réunion publique le 12 février. Une fois les dernières informations obtenues, le conseil municipal se prononcera sur le devenir de ce projet . »

Les membres du collectif face à François Vives.

 

Source :  http://www.priartem.fr/Sainte-Foy-de-Peyrolieres-des.html

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Sainte -Foy de- Peyrolières : Antennes, une nouvelle réunion le 12 février

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 28/01/2010 03:47 | LaDepeche.fr

Les membres du collectif face à François Vives le maire.

Une centaine de personnes accompagnées de leurs enfants ont brandit leurs pancartes « Non aux antennes relais au cœur du village » à la mairie de Sainte -Foy de- Peyrolières lors de la réunion avec le maire « L’inquiétude et le mécontentement grondent dans la foule, ce qui engendre « un dialogue de sourd », et va même jusqu’au clash. En effet des gens quittent la salle… raconte un porte parole du collectif.

Le débat a été recentré : il ne s’agit pas de s’opposer a l’antenne relais mais à son emplacement au milieu du centre du village sur le château d’eau et à 200 mètres des écoles. L’ensemble des personnes présentes ont insisté sur la nécessité d’informer la population et surtout les élus peu nombreux à cette réunion. » poursuit le collectif qui a remis au maire des dossiers à l’attention de l’ensemble des élus, afin de pouvoir les informer et les alerter sur les risques de santé publique.

Finalement une date de réunion publique spécifique a été établie le 12 février sur le sujet de l’antenne. « Nous espérons par cette forte mobilisation engagée, pouvoir reprendre des négociations.

En effet des propositions ont été émises de la part des participants et ils souhaitent trouver ensemble des solutions mais toujours dans le respect de la population ». conclut le collectif.

Le point de vue du maire

François Vives le maire précise : «en réponses aux interrogations des riverains, le maire est revenu sur les courriers obtenus auprès de la DASS ainsi que de l’Agence Technique Départementale. Ces réponses ont été transmises au collectif et aux délégués de parents d’élèves. Les documents sont aussi consultables à la mairie. Depuis le gel du projet demandé par le maire auprès du propriétaire du château d’eau (Syndicat Intercommunal des Eaux des Coteaux du Touch), plusieurs réunions ont eu lieu dans le but de fournir à la population comme aux élus toutes les informations concernant ce type de projet. Pour finir de renseigner la population, il a été décidé de tenir une réunion publique le 12 février. Une fois les dernières informations obtenues, le conseil municipal se prononcera sur le devenir de ce projet .»

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/01/28/764804-Antennes-une-nouvelle-reunion-le-12-fevrier.html

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Des cancers se développent sous l’antenne relais

Publié le vendredi 12 février 2010 à 10H36

L'antenne relais de SFR rayonne sur les 35 maisons du lotissement.

GÉRARD OUTREQUIN, administré d’Urvillers a des, comment dire ? des… antennes. C’est ce que l’on comprend lorsque l’on décrypte les silences embarrassés du maire de la commune, Luc Potterie, de son premier adjoint Jean-Paul Lebrun et du second, Jean-Claude Charpentier. Les trois hommes et d’autres encore ont été sollicités par l’administré Outrequin soucieux de voir réexaminée l’implantation de l’antenne de l’opérateur SFR sur le château d’eau.
La demande peut sembler banale. Il en pullule des dizaines chaque semaine en France.
Le souci, cette fois, c’est qu’elle émane d’un homme un petit peu autorisé à parler. Gérard Outrequin, 82 printemps sous la casquette, a jadis mené son képi jusqu’au commandement adjoint de la compagnie de gendarmerie d’Amiens.
Pas un comique troupier donc mais un lieutenant en retraite, président de l’amicale des anciens combattants, multiple médaillé et, ce qui ne gâche rien, ancien conseiller municipal. Il n’en fait pas état et cela peut se comprendre car il a co-géré la commune sous le mandat d’Yves Griffon, le même Yves Griffon qui en 1998 a accueilli, les bras ouverts, SFR et son relais. Quoi d’autre ? Le cancer. On y vient.

Huit cas dans le périmètre

Septembre 1998, la commune achève avec SFR une négociation qu’elle pense avoir judicieusement menée : l’opérateur cherche en effet un point pour installer son relais de téléphonie mobile. Il est autorisé par voie de convention à implanter son matériel au sommet du château d’eau, pour douze ans et moyennant le paiement d’un loyer, non pas de 5 000 F comme il le proposait mais au prix fixé par le conseil municipal soit 9 000 F par an.
« Aujourd’hui, on doit être à un petit 1 700 euros. Ce n’est pas pour ce que çà nous rapporte… », grimace Luc Potterie, l’artisan ferronnier qui a pris la succession d’Yves Griffon en 2008. Rente maigrichonne, ce n’est pas faux, d’autant qu’en termes de ressources, la commune peut compter sur une pléiade d’agriculteurs et quelques PME (Agram, Deboffe, TTCM, et le relais autoroutier).
Intégrer l’antenne SFR dans la colonne bénéfice pourrait désormais devenir compliqué. Particulièrement depuis que l’on sait que dans le périmètre de son installation, non seulement l’immobilier n’a pas pris de plus-value mais que, de surcroît, la métastase rogne un peu vite la population.

Chercher ailleurs

Y aurait-il un lien de cause à effet entre les émissions de l’antenne relais et la morbidité dans le secteur ? Rien n’est moins sûr et pourtant, ces dix dernières années, trois personnes domiciliées à moins de 150 m de l’antenne sont décédées de cancers tandis que cinq autres sont en traitement par radiothérapie ou chimiothérapie. Gérard Ontrequin est de ceux-là. Il est suivi depuis juillet 2009. Colette, son épouse est touchée aussi. A 82 ans, elle ne peut se séparer du corset thermomoulé qui lui maintient la colonne vertébrale.
Le premier et le second adjoint dorment également sous la ferraille du relais et ne sont pas convaincus qu’il faille la déplacer (*).
Le moment s’y prête t-il d’ailleurs ? Plutôt, oui, si l’on se contente des explications laconiques de Bruno Lefèvre, l’homme en charge des questions d’environnement, pour SFR dans le quart Nord-Est de la France. « Dans ce cas, si l’on veut conserver la couverture de la commune et de ses environs, il nous faudra trouver un autre site d’implantation », expose t-il alors que la convention liant les deux parties doit être réexaminée dans quelques semaines.
On n’en est pas encore là mais des autorités telles que le préfet, la Ddass (direction départementale des affaires sanitaires et sociales), le conseiller général Frédéric Martin, Pierre André ou Xavier Bertrand ont été saisies du problème. Certains, tels le conseiller général et l’ancien ministre de la Santé, ont répondu – le dernier, sans perdre son calme – qu’ils s’y montraient attentifs. C’est aussi le sens de la jurisprudence à l’œuvre sur ces questions et ce qui motive l’action des collectifs comme Robin des toits ou Next-up.
En somme, Urvillers et SFR ne sont pas seuls sur la ligne. Pour ceux que la maladie et ses questions harcèlent, c’est plutôt une bonne nouvelle.

Yves KLEIN

Source : http://www.lunion.presse.fr/article/societe/des-cancers-se-developpent-sous-lantenne-relais

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Quand les habitants des zones blanches refusent le WiMAX

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La carte de localisation du WIMAX en Haute-Garonne.

La liste des 141 communes couvertes par le WIMAX en Haute-GARONNE.

PRIARTEM-copie-1.jpg   23 janvier 2009par Priartem

Pas facile de convaincre les habitants des zones blanches de l’intérêt des liaisons WiMAX ! Il faut dire que chacun sait que les communications du XXIe siècle, celles qui apporteront le très haut débit, passeront par la fibre optique, le Japon a déjà fait ce choix et on voit mal émerger aujourd’hui une solution concurrente. Pourtant nos industriels s’obstinent à promouvoir une technologie de second rang qui sera obsolète dans 10 ans au plus…

Une telle situation amène les entreprises à jouer de grosses pièces et ce sont leurs dirigeants eux-mêmes qui bravent les intempéries pour tenter de vendre le projet, le Directeur Général de Prosystel et le Président de SDNum sont ainsi venus dans nos régions. Comme souvent les élus ont été débordés et des collectifs se sont organisés autour de pétitions.

L’argument avancé par les opérateurs repose sur une prétendue innocuité de la transmission hertzienne dès lors que le niveau de 0,6 V/m n’est pas dépassé et Priartém a pu participer à des débats contradictoires pour apporter les éclaircissements nécessaires.

Ce niveau de 0,6 V/m pour le champ électrique total des bandes concernées n’est pas une valeur de sécurité obtenu au terme d’études épidémiologiques poussées mais un simple nombre rond énoncé dans des pays où la nuisance est mesurée par la densité de puissance : 0,6 V/m correspond à 1 mW/m², c’est tout ! Bien entendu nous demandons que cette valeur soit substituée à celles du décret du 3 mai 2002 car elle a été reconnue comme peu génératrice de symptômes mais nul ne peut affirmer aujourd’hui que cette valeur constitue « un seuil de sécurité sanitaire » à long terme. Tel habitant de Paris qui supporte 10 V/m aujourd’hui verrait ainsi sa situation sérieusement améliorée mais des zones rurales où on mesure 0,15 V/m extrapolé n’ont guère envie de voir se dégrader leur environnement, surtout quand le téléphone mobile et l’ADSL filaire y donnent entière satisfaction et que la fibre optique passe à 5 km du lieu.

- À Sérignac-Péboudou (47) l’opérateur a décidé d’implanter son relais sur un château d’eau, mais a eu la mauvaise idée de creuser les fondations à un autre endroit que celui décrit dans la déclaration préalable. Comme la majorité des habitants se sont retrouvés sur une pétition (110 signatures) dénonçant le choix du site et l’absence de concertation, le projet a été sérieusement contesté lors de la réunion publique du 8 janvier. Les opérateurs ont présenté les offres WiMAX lequelles ont été déclarées unanimement sans intérêt compte tenu des services actuellement disponibles sur la commune, et Priartém a précisé sa position ce que les opérateurs ont très peu apprécié. Cette question de l’équité numérique en Lot et Garonne est largement démagogique et sert à imposer à la va-vite une prestation chère, non respectueuse de l’environnement et qui sera totalement dépassée quand arriveront les applications à très haut débit : télévision haute définition, vidéo-conversations…

- A Monclar (47) ce sont plus de 70 personnes qui ont assisté à la présentation contradictoire de Priartém et des opérateurs du 15 janvier, les militants de Sérignac-Péboudou étaient venus nombreux pour soutenir l’action de leurs voisins de Monclar pour le démontage d’une station WiMAX en place depuis la mi-septembre 2008 sur le château d’eau au centre du village. Mais il est bien plus difficile d’obtenir un démontage que de repenser un projet et les riverains qui perdent un peu espoir pensent demander simplement une modification du tilt des antennes afin que le rayonnement destiné à des clients lointains leur soit épargné. Ce serait une avancée mais il conviendrai de sortir de ces situations en privilégiant systématiquement des solutions alternatives dépourvues de nocivité.

- A Moncayole (64), Priartém était invitée le 10 janvier par le « Collectif pour le haut débit par la fibre optique », autant dire que les habitants de cette petite ville du Pays Basque se projettent résolument vers l’avenir et refusent massivement le WiMAX. Là encore la réunion a rassemblé quelque 70 personnes comptant parmi elles de nombreux élus locaux soucieux de s’informer sur les perspectives des télécommunications ainsi que sur les risques potentiels liés à la mise en oeuvre de certaines techniques. Comme toujours, les citoyens sont amenés à se regrouper pour protester face à une volonté acharnée de passer en force en refusant tout débat avant une implantation. Tant que l’ensemble des solutions possibles ne sera pas présenté à la population de manière transparente et discuté démocratiquement, des groupes de protestation se formeront et nous serons à leurs côtés.

 

Source :  http://www.priartem.fr/Quand-les-habitants-des-zones,488.html

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