De la nourriture irradiée dans nos assiettes ? C’est le cas en France

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rue89_logo-copie-1.gif   Par Marie Morgane Kerouedan | Rédactrice d’un site Web et blogueu… | 17/02/2010 | 15H53

Des crevettes (FotoosVanRobin/Flickr)

Quel est le point commun entre les herbes aromatiques, les épices, les condiments, l’oignon, l’ail, l’échalote, les légumes et fruits secs, la farine de riz, la volaille, les cuisses de grenouille congelées (si si), les crevettes, et j’en passe ?

Cherchez un peu… Le goût ? Non, pas sérieux, quoique. L’aspect ? Non, impossible, je ne laisserai personne dire qu’une gousse d’ail peut ressembler à une cuisse de grenouille congelée. Quoique.

Alors ? Les rayons, avec au choix le rayonnement ionisant bêta et le rayonnement gamma.logo Radura

Aaahh, elle ont bonne presse les lettres grecques. Connues, pratiques, scientifiques, elles ne font plus peur depuis belle lurette !

Petit détail pour le consommateur : toute denrée irradiée doit porter la mention « traité par rayonnements ionisants » ou « traité par ionisation » et la signalétique adéquate. (Voir le logo Radura ci-contre)

Ce qui n’arrive pratiquement jamais car les ingrédients irradiés sont le plus souvent incorporés dans des plats préparés et mélangés à d’autres non irradiés.

Pasteurisation à froid

En réalité, l’irradiation des aliments consiste à les exposer à des rayonnements selon deux moyens :

  • soit une source de cobalt ou césium de très haute activité est utilisée. Les aliments sont placés devant cette source jusqu’à avoir intégré la dose désirée ;
  • soit les aliments sont placés dans le faisceau d’un accélérateur de particules. Ils sont alors irradiés par un faisceau d’électrons accélérés ou par des rayons X.

L’objectif est de réduire le nombre de micro-organismes contenus dans les aliments, et ainsi d’obtenir une meilleure conservation, de décontaminer les aliments, d’inhiber la germination ou d’en ralentir le mûrissement.

Ce procédé est aussi appelé pasteurisation à froid, terme plus positif aux yeux du public qu’irradiation.

Selon le Collectif contre l’irradiation des aliments cette irradiation détruit et altère les vitamines, les protéines, les acides gras essentiels et d’autres composants alimentaires. Mais cette technique peut aussi modifier le goût, l’odeur et la consistance de la nourriture, en la rendant parfois peu appétissante.

L’utilisation des accélérateurs ou des sources n’entraîne toutefois pas de dissémination de matière nucléaire, la loi française étant très stricte sur ce point.

Douce France, pays gastronomique qui ne montre pas l’exemple

Pour autant, on peut s’étonner que seuls sept pays de l’Union européenne autorisent l’irradiation d’aliments : la France, la Belgique, les Pays-Bas, l’Italie, le Royaume-Uni, la Pologne et la République Tchèque.

Les autres pays de l’UE n’importent pas de produits irradiés. Certains pays autorisent l’irradiation pour d’autres produits alimentaires que ceux qui sont traités par la France. Ainsi, le Royaume-Uni pratique l’irradiation pour les légumes, les fruits, les céréales et les poissons. Produits que l’on peut retrouver, sous une forme transformée, dans des petits plats vendus chez nous.

Comme la France prend particulièrement soin de sa population, seize catégories de produits sont soumises en France à l’irradiation, contre trois autorisées dans la directive européenne. Heureusement, la France a récemment exclu le camembert au lait cru et les fraises de la liste.

Avec plus de 3 100 tonnes en 2005, la France est le troisième pays de l’UE à traiter des aliments par irradiation derrière la Belgique et les Pays-Bas . Il existe en France six unités d’irradiation agréées. Trois procèdent à l’irradiation par rayons gamma (cobalt 60). Elles sont situées à Marseille, Dagneux et Sablé-sur-Sarthe. Les autres procèdent par électrons accélérés : Chaumesnil, Orsay, Berric.

Sur ce, bon appétit.

Mis à jour le 17/02 à 16h10. Changement de titre suite à la remarque d’un riverain nous rappelant que la radioactivité et l’irradiation sont deux choses différentes. La radioactivité est en effet un phénomène physique qui englobe la contamination et l’irradiation.

Photo : des crevettes (FotoosVanRobin/Flickr)

Source :  http://www.rue89.com/2010/02/17/de-la-nourriture-irradiee-dans-nos-assiettes-en-france-cest-le-cas-138853#comments

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Sainte-Foy-de-Peyrolières. Antennes téléphoniques : le conseil municipal tranchera

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 17/02/2010 03:47 | LaDepeche.fr

Patrice Belleau s'exprime au nom du collectif et des parents d'élèves.

La municipalité a organisé une réunion publique au sujet de l’implantation des antennes relais sur le château d’eau. La première heure a été réservée aux présentations, la suite de la réunion a été dédiée aux questions- réponses.

Pour donner une vue exhaustive du projet, toutes les parties prenantes du projet étaient réunies autour de la même table : Jean Ayçaguer, président du Syndicat Intercommunal des Eaux des Coteaux du Touch ; Eric Nièche, opérateur Orange ; Remy Perrais, chargé d’études, au centre de mesures physiques CRAM ; Daniel Oberhausen, délégué scientifique de l’association PRIARTEM ; Jacques Rouquet, premier adjoint au maire de Fonsorbes ; Patrice Belleau, représentant le collectif des riverains et parents d’élèves.

Chacun a pu exposer son point de vue, son expérience et illustrer par des exemples, ses propos. Les questions et les échanges ont été divers, nombreux et parfois houleux « Ils ont permis de démontrer toute la difficulté pour traiter de ce type de projet » souligne François Vives le maire. Il précise que la majorité des participants à cette réunion confirme la nécessité de renforcer la couverture en téléphonie mobile sur le territoire de la commune. Jean Ayçaguer, a rappelé qu’il ne signerait pas de convention avec Orange tant que le conseil municipal n’aura pas délibéré. « Tenant compte de l’ensemble des documents déjà reçus en mairie, et des informations obtenues lors de cette réunion publique, la décision de la municipalité sera prise par délibération lors d’un prochain conseil municipal » ajoute le maire.

L’opposition du collectif

Le collectif a rappelé « qu’il n’était pas contre les antennes relais mais seulement contre le lieu d’implantation au cœur du bourg, à 200 m de la future crèche et 100 m de la future maison médicalisée. « La municipalité à la chance de disposer du pouvoir de décision en accord avec le syndicat des eaux des coteaux du touch propriétaire du château d’eau. Nous demandons aux élus d’être cohérents et prudents dans leurs projets pour le village. Lors d’une entrevue, la députée Monique Iborra avait soutenu le collectif dans sa démarche citoyenne de défense du principe de précaution» conclut le collectif.

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2010/02/17/778924-Sainte-Foy-de-Peyrolieres-Antennes-telephoniques-le-conseil-municipal-tranchera.html

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Balma. Des antennes relais sont trop près des écoles

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 17/02/2010 03:48 | LaDepeche.fr

Téléphonie mobile. Mise en garde de l’APCVEB

Un public motivé et passionné.Photo DDM,

Lors de l’assemblée générale de l’APCVEB (1), Jean-Paul Granger,ingénieur, compétent pour ce qui concerne les ondes électromagnétiques a exposé les questions que posent l’usage des téléphones portables et la pose d’antennes-relais dans la commune de Balma.

Concernant les antennes, trois opérateurs se partagent l’espace

Les dix antennes sur Balma : Orange : 151 route de Castres, Avenue Georges Clémenceau, Chemin des Pins, allée Paul Gauguin, Avenue Georges Pradel, Avenue Pierre Coupeau, 12 rue des Frères Peugeots. Bouygues : Chemin de Rebude, 110 route de Mons, Avenus Pierre Coupeau. SFR : Avenue Raymond Poincaré, Avenue Pierre Coupeau.

L’APCVEB souhaite que des études préalables soient faites avant installation et Thèrese Pichaon, maire-adjoint a indiqué que la Mairie examinera comment aller au delà des normes en vigueur.

Les groupes scolaires balmanais ne sont pas les mieux lotis, exemple au collège Jean Rostand, les antennes «gymnase»sont à 100m ;les contrôles effectués en septembre 2008 donnent 1,33 V/m. A Marie-Laurencin les antennes avenue Pierre Coupeau sont à 150m , contrôle effectué en juillet 2002 1,12 V/m. A Gaston Bonheur, les antennes sont sur l’Allée Paul Gauguin sont à 200m, contrôle effectué en juillet 2009 1V/m.

A 100 mètres du collège

Le niveau des mesures est largement bien inférieur à la norme (le seuil limite en France est entre 41 V/m et 61 V/m). En outre le principe de précaution bien compris devrait conduire, à minima, à éloigner les antennes des lieux fréquentés par les enfants.

Téléphones portables, quelques recommandations de bon sens et efficaces : Choisir un portable avec un DAS (qu’il faudrait indiquer obligatoirement). Privilégier l’oreillette ou un kit mains libres. Eviter de téléphoner d’un véhicule en mouvement (voiture, train, bus…). Conducteur ne jamais utiliser en voiture (c’est la loi). Ne pas utiliser dans de mauvaises conditions de réception (

. Limiter le temps de communication (chose très dur). Eviter de porter le téléphone allumé sur le cœur, à la ceinture. Eteindre son portable lorsque non nécessaire (il émet en permanence). Eduquer les enfants à un usage modéré (chose là aussi très dur).

1)Association de Protection du Cadre de Vie et de l’Environnement Balmanais dont son président est Renaud Laurette

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2010/02/17/778830-Balma-Des-antennes-relais-sont-trop-pres-des-ecoles.html

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Quand les appelés du contingent servaient de cobayes

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leParisien.fr   NICOLAS JACQUARD | 16.02.2010, 07h00

Un rapport confidentiel révèle comment l’armée française a utilisé ses soldats lors des premiers essais atomiques dans le Sahara au début des années 1960.
 

C’est un rapport accablant. 260 pages estampillées « confidentiel défense » que « le Parisien » – « Aujourd’hui en » s’est procuré et qui éclaire d’un jour radicalement nouveau la campagne française d’essais nucléaires dans le Sahara algérien, entre 1960 et 1966. « Il s’agit de la seule synthèse existante sur ces tirs connue à l’heure actuelle », avertit Patrice Bouveret, et cofondateur de l’Observatoire des armements, qui évoque ce document dans le dernier numéro de sa lettre d’information.


Intitulé : « la Genèse de l’organisation et les expérimentations au Sahara », ce texte rédigé par un ou des militaires anonymes daterait de 1998, juste après l’abandon définitif des essais par . Il y évoque avec emphase « une grande aventure scientifique », tout en jugeant « inopportun d’en extraire une synthèse grand public. » A sa lecture, on comprend aisément pourquoi, chaque ligne du rapport expliquant comment scientifiques et militaires veulent, à l’époque, obtenir « la bombe », quel que soit le prix à payer, y compris humain. Gerboise verte, le quatrième et dernier tir dans l’atmosphère, fait ainsi jouer les appelés du contingent à une véritable guerre nucléaire grandeur nature. Souvent, les vétérans se plaignaient d’avoir été des cobayes. C’est désormais une certitude.

Quant aux « faibles doses » reçues qu’évoque le ministre de la Défense, elles sont à l’origine de maladies irréversibles. « Que dans le contexte de l’époque, on fasse des manoeuvres, on peut en discuter, résume Patrice Bouveret. Mais que tout cela soit fait sans aucune prise en compte sociale ou médicale des hommes, c’est quasi criminel. »

Reste que ce rapport ne livre qu’une vérité partielle des essais nucléaires réalisés par la France. En effet, le sous-titre du document indique en première page qu’il s’agit du « tome I ». Existe-t-il d’autres volumes dans les archives du ministère de la Défense ? Hervé Morin dit ne pas en avoir connaissance.

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Requête préliminaire introduite devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme à Strasbourg

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CEDH_bleu

Nous vous prions de vouloir trouver ci-dessous le motif de la requête préliminaire qui a été introduite au registre de la Cour Européenne des Droits de l’Homme à Strasbourg, le 30 juin 2009, par l’avocat Paul Braakman, au nom et suivant les instructions des habitants de « Houtwijk », La Haye. Les poursuites seront (en temps voulu, lorsque nécessaire) en anglais et seront classées suivant les règles du secret de la Convention Européenne. A la requête des rédacteurs (dép. du droit public) de Stopumts.nl, l’avocat Baakman a donné une courte explication : « La gestion de la sécurité extérieure aux Pays-Bas s’est concentrée sur la réduction et le contrôle (individuels et global) des risques environnementaux provenant des activités. Cela concerne les risques de sécurité concernant le travail de l’installation et de la performance de l’équipement causant des irradiations de Champs ÉlectroMagnétiques sur le territoire hollandais et dans ce cas sur la zone de projet de la municipalité de La Haye. » « les clients habitants La Haye ne veulent pas être exposés, involontairement, aux Champs ÉlectroMagnétiques ci-dessus mentionnés. Les clients ont le sentiment que la gestion de la sécurité extérieure hollandaise est insuffisante par rapport (comparée) à l’exclusion de risques pour la santé, pour ce qui concerne les conséquences de l’exposition à long terme des gens aux irradiations Non-Ionisantes pulsées et non pulsées (Champs ÉlectroMagnétiques HF). De plus, les procédures légales hollandaises appropriées (loi administratives) offrent des soulagements insuffisants pour une demande d’examen suivant la Constitution (l’article 120 de la Constitution constitue un obstacle) et les aspects concernant la santé ne peuvent être présentés lors de l’élaboration des poursuites. PRATIQUES JUDICIAIRES BAWA Haaksbergen, le 7 août 2009.

Requête préliminaire
 introduite devant la
 Cour Européenne des Droits de l’Homme
 à Strasbourg

 ________
 Conseil de l’Europe
67075 Strasbourg – France

_________
Haaksbergen (NL), le 30 juin 2009.
N/Référence : 07.2009.0024/22
Re: Plaintes mentionnées ci-dessous, tous les habitants de La Haye, Pays-Bas
Avocat : J.P.E. Baakman, cabinet situé à Haaksbergen (NL)
Habitants de Houtwijk, La Haye
Représentant : J.P.E. Baakman (conseiller juridique)

CONTRE :
 Le Gouvernement Hollandais
 Représenté par le Ministère des Affaires Etrangères (NL)

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Villages de Perpignan Mauvaises ondes entre l’association Umplo et la mairie

Accueil Lindependant.com   Edition du 15 02 2010

Mauvaises ondes entre l'association Umplo et la mairie

L’association villeneuvoise « Un mât pour les ondes » poursuit son combat pour le déplacement des 25 antennes relais installées sur le château d’eau. Un collectif départemental a été créé début janvier. VILLENEUVE DE LA RAHO
Entre l’association Un mât pour les ondes (Umplo) et la mairie, c’est l’incompréhension qui domine. Des mesures techniques aux risques éventuels sur la santé, en passant par les relations actuelles entre municipalité et bénévoles, personne ne tient le même discours. La seule chose sur laquelle les deux parties ont l’air de s’accorder est la nécessité de travailler de concert pour trouver une solution qui donne satisfaction à tous les Villeneuvois. Or, l’exercice semble ardu, voire impossible. Treize réunions publiques ont déjà eu lieu, mais là c’est la présence – ou la

non présence – de la députée-maire Jacqueline Irles qui fait débat. Selon Maryse Batlle, la présidente de l’association, l’élue n’aurait assisté « qu’à deux ou trois réunions ». L’intéressée affirme, quant à elle, n’avoir été absente qu’« une seule fois sur les treize rencontres ».
Combat d’experts Des spécialistes ont également été lâchés dans l’arène électromagnétique. Mais le match s’est aussi soldé par un nul. Manque de reconnaissance ou d’indépendance, on ne croit que celui que l’on a choisi. Et comme si ce n’était pas déjà assez compliqué, bien entendu, mesures et conclusions diffèrent. Les membres d’Umplo demandaient à être « rassurés » sur ce problème. Ils sont aujourd’hui convaincus que « le dialogue est rompu ». L’édile assure pourtant « ne jamais avoir fermé la porte ». C’est un dialogue de sourds qui n’en finit plus. Alors où en est-on aujourd’hui ? Pour l’association, le bras de fer continue. L’objectif étant toujours de faire déplacer ces « maudites » antennes du château d’eau, de les éloigner au minimum à 300 mètres des premières habitations. Et la présidente de souligner : « Nous ne sommes pas contre les portables. Nous en avons tous uns. Nous voulons seulement faire cohabiter la téléphonie mobile et la santé publique. Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Du moment qu’il y a un doute, il faut appliquer le principe de précaution ».
Trouver le compromis De son côté, Jacqueline Irles assure que les propositions d’Umplo, envoyées dans un récent courrier à la communauté d’agglomération, seront étudiées. « L’association nous soumet d’une part une nouvelle implantation sur trois terrains communaux – dont un est situé au beau milieu du terrain de golf ! -, mais nous dit également qu’un seul pilone suffirait, la partie sud du village étant desservie par Bages et la partie ouest par Porte d’Espagne. Ces éléments sont actuellement soumis à l’analyse des techniciens ». L’élue l’assure : « Je ne vois pas pourquoi je refuserais quelque chose qui conviendrait à tout le monde ». Reste à trouver le compromis qui ravira association, municipalité, opérateurs et bien sûr l’ensemble des habitants. En attendant, « d’autres villages ont les mêmes problèmes que nous », martèle Maryse Batlle. C’est pourquoi un comité départemental « Coordination Antennes 66 » s’est créé le mois dernier, afin de peser plus lourd, de faire avancer les choses. De son côté, Un mât pour les ondes est à la recherche de fonds. Son but : se doter d’une sonde isotropique, « pour faire des mesures où on veut et quand on veut ».

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Léganès (Madrid) passe à 0,6V/m ! – 21/12/2009

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robin-copie-1.jpg     traduction de next-up

Léganès (Madrid) passe à 0,6V/m ! - 21/12/2009

Lors de sa dernière assemblée le Conseil Municipal de Leganés* (Madrid), a approuvé la nouvelle ordonnance (décret) destinée à réglementer l’installation des antennes relais de téléphonie mobile, une « première » en Espagne qui résout le problème des antennes relais car elles devront avoir une puissance maximale le plus faible possible, en tout état de cause 4 000 fois plus faible que jusqu’à présent. L’exécution de cette ordonnance sera suivie et garantie par la Commission des Travaux, des Mesures et de Surveillance qui grâce à une technologie de contrôle en réseau fournira des données informatives en « temps réel » aux citoyens.

* (ndlr : Leganés est une importante ville qui fait partie de la Communauté Autonome de Madrid, elle est située au sud ouest de la capitale à l’intérieur de son aire métropolitaine, il s’agit de la troisième ville la plus peuplée de la région)

À cet égard, le Conseil Municipal délégué à l’Urbanisme et à l’industrie Raúl Calle, a déclaré que l’émission des antennes relais doit être déterminée, en fonction de « la norme européenne » qui a servi de base à l’ordonnance pour une « densité de puissance de crête maximum de 0,6 V/m soit 0,1 microwatt par centimètre carré »[ndlr: BioInitiave Report]

En outre, le document qui a nécessité plus d’une année de travail a été élaboré de manière consensuelle avec la Fédération des associations de quartiers de la ville qui pourra réaliser une surveillance fixe des installations de téléphonie mobile afin de contrôler le respect de puissance maximale autorisée.

Cette surveillance sera « spécialement axée sur les lieux sensibles tels que l’intérieur des logements, les lieux de travail, les écoles, les résidences, les hôpitaux et plus généralement dans toutes les zones possibles de présence d’une même personne pour une période égale ou supérieure à six heures (rapport dose/temps) », a déclaré Calle.

Pour faire respecter l’ordonnance et vérifier que toutes les antennes relais installées se conforment aux nouvelles dispositions du décret, la Commission prévoit la création d’un «mécanisme permettant aux riverains d’avoir accès à l’information concernant la localisation des équipements des installations des stations de bases et de l’intensité du rayonnement des émetteurs (antennes relais).

Ce dispositif permettra à « tous les riverains de tout savoir et à tout moment, non seulement là où se trouve des antennes relais de téléphonie mobile, mais aussi par exemple qu’elle est la puissance d’émission proche de leur domicile ou l’école pour leurs enfants », selon le conseiller. Réseau technique du contrôle.

Pour ce faire, la nouvelle ordonnance prévoit la possibilité que la Mairie puisse contrôler toutes les émissions d’ondes électromagnétiques générées par les services de télécommunications mobiles au travers d’un système offrant une technologie dite « en réseau » assurée par des équipements de mesures disposées suivant un plan d’implantation en des points « stratégiques ».

« Nous n’allons pas nous limiter à des inspections mais à un régime de contrôle permanent grâce à notre réseau de mesures des émissions de la téléphonie mobile », a rajouté Raúl Calle. Par ailleurs, le porte-parole de la Fédération des associations de quartiers, Juan Antonio Sánchez, a affirmé que l’importance de cette ordonnance réside précisément dans le « contrôle réel de la pollution électromagnétique ».

De source du Cabinet du Maire on a fait remarquer que, malgré la limitation des puissances maximales autorisées qui sont garanties, celles-ci restent « absolument adéquates à une couverture de téléphonie mobile optimum dans toutes les zones de la ville ». Il est souligné également que « l’objectif n’est pas de restreindre ou d’entraver l’activité légale des opérateurs de téléphonie mobile du secteur, mais d’assurer la santé des citoyens. »

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