FRANCE : les sénateurs refusent les «class actions»

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logo_ouestfrancefr.png   Justice jeudi 24 juin 2010

La majorité sénatoriale a rejeté jeudi une proposition de loi de Nicole Bricq (PS) visant à instaurer des «class actions» à la française ou action de groupe qui permettraient à des associations de consommateurs de porter plainte contre une entreprise.

L’action de groupe est réclamée de longue date par les associations et la gauche mais le Medef y est farouchement opposé alors que le gouvernement mise surtout sur la médiation pour résoudre les litiges entre consommateurs et entreprises

Source :  http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Les-senateurs-refusent-les-class-actions_6346-1423559-fils-tous-Une_filDMA.Htm

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COMMUNIQUE DE PRESSE : Les Antilles françaises : le rapport Belpomme confirmé

ARTAC LE 22 JUIN 2010

Un article publié le 21 juin 2010 dans le Journal of clinical oncology, rapportant les résultats d’une étude épidémiologique réalisée en Guadeloupe – l’étude Karuprostate [1] – confirme enfin sans ambigüité ce qu’avait énoncé dès 2007 le Pr. D. Belpomme dans son fameux rapport [2] qui à l’époque avait été fortement critiqué, à savoir que les pesticides organochlorés dont le chlordécone sont une cause majeure des cancers de la prostate observés dans les Antilles Française. L’étude Karuprostate confirme donc non seulement le bien fondé du « rapport Belpomme » mais aussi les travaux de biologie et d’écotoxicologie réalisés par l’ARTAC concernant les cancers de la prostate [3] en particulier en Martinique [4].
Il est donc mis fin à une contestation politique dérisoire ayant tenté de discréditer le Pr. Belpomme en tant que médecin et scientifique et ayant visé à étouffer une affaire beaucoup plus sérieuse que celle du sang contaminé, puisqu’elle concerne de prés ou de loin environ un million d’antillais. En effet, l’affaire est d’autant plus grave que selon les travaux de l’ARTAC, les pesticides CMR (cancérigènes, mutagènes et/ou toxiques pour la reproduction) ou présumés CMR peuvent rendre compte de l’augmentation d’incidence non seulement des cancers de la prostate, mais aussi des cancers du sein, en raison d’un mécanisme commun de perturbation endocrinienne [5].
La science est coercitive, on ne peut se masquer les yeux et continuer à faire une politique de l’autruche bradant la santé publique et le bien être de nos concitoyens, en permettant la poursuite de l’utilisation en grande quantité de pesticides CMR, qu’ils soient organochlorés ou non, dans notre pays, et a fortiori dans des îles aux ressources en eau douce et terre arable limitées.
[1] Multigner L., Rodrigue Ndong J., Giustiet A. et al. Chlordecone Exposure and Risk of Prostate Cancer. J. Clin. Oncol. 2010. DOI: 10.1200/JCO.2009.27.2153.
[2] Belpomme D. Rapport d’expertise et d’audit externe concernant la pollution par les pesticides en Martinique. Conséquences agrobiologiques, alimentaires et sanitaires et proposition d’un plan de sauvegarde en cinq points.
Disponible à l’adresse suivante : http://www.artac.info/images/telechargement/Rapport%20Martinique.pdf
[3] Belpomme D, Irigaray P, Ossondo M, Vacque D, Martin M. Prostate cancer as an environmental disease: an ecological study in the French Caribbean islands, Martinique and Guadeloupe. Int J Oncol. 2009 Apr;34(4):1037-1044.
Belpomme D, Irigaray P, Landau-Ossondo M, Martin M. The growing incidence of prostate cancer in the French Caribbean islands, Martinique and Guadeloupe: A possible causal role of pesticides. Int J Oncol. 2009 Aug;35(2):433.
[4] Belpomme D, Irigaray P. Re: Prostate Cancer Diagnosis and Treatment After the Introduction of Prostate-Specific Antigen Screening: 1986-2005. JNCI Journal of the National Cancer Institute. 2010 April; 102(7): 506-507.
[5] Landau-Ossondo M, Rabia N, Jos-Pelage J, Marquet LM, Isidore Y, Saint-Aimé C, Martin M, Irigaray P, Belpomme D.Why pesticides could be a common cause of prostate and breast cancers in the French Caribbean Island, Martinique. An overview on key mechanisms of pesticide-induced cancer. Biomed Pharmacother. 2009. Jul;63(6):383-395.

Voir le document au format PDF.

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Bagarres sans-fil à San Francisco

logo_clubic2.png   Publiée par Antoine Duvauchelle le Mercredi 23 Juin 2010

Antenne relais

Ca chauffe à San Francisco dans le petit monde du sans-fil. La semaine dernière, la municipalité a pris un arrêté visant à obliger les vendeurs de téléphones portables à afficher sur leurs appareils le taux de radiations émises. La mairie répondait ainsi à un principe de précaution et à la pression de groupes d’habitants estimant que les radiations des téléphones portables affectent leurs cerveaux.

Et si le débat de la nocivité des ondes en provenance ou à destination de nos téléphones portables n’est pas prêt d’être réglé, chaque camp pouvant citer des dizaines d’études qui lui sont favorables, le groupe de pression des industriels du sans-fil, la Wireless Association, semble penser que le cerveau des autorités locales de San Francisco est déjà sévèrement endommagé. Répression immédiate de ces industriels : ils boycotteront désormais la ville pour leurs événements technologiques à venir.

Le dernier événement prévu à San Francisco – car déjà planifié – est donc la convention CTIA d’octobre. « Nous sommes déçus d’annoncer que la convention CTIA 2010 Entreprise et Applications d’octobre sera la dernière que nous tiendrons à San Francisco dans le futur, » a annoncé le porte-parole des industriels, John Walls. « Nous avons déjà été contactés par plusieurs autres villes qui sont désireuses de travailler avec nous et qui comprennent les bénéfices énormes que la technologie sans-fil et notre convention peuvent apporter à leur région. »

Le groupe a fait remarquer que les téléphones vendus aux Etats-Unis doivent de toute façon se soumettre aux normes de la commission fédérale des télécommunications (FCC). Ne reculant devant aucune tautologie, le groupe a précisé que « selon la FCC, tous les téléphones conformes sont des téléphones sûrs selon les mesures imposées par ces standards. »

Source : http://www.clubic.com/reseau-informatique/reseau-sans-fil/actualite-348720-bagarres-fil-san-francisco.html

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L’encadrement du principe de précaution réclamé par certains députés fait débat

lesechost.png   22/06/10  – 01H00  – Les Echos  – actualisé à 00:35:38

L’Assemblée nationale débat aujourd’hui du principe de précaution. Si certains élus veulent en limiter l’application, la secrétaire d’Etat à l’Ecologie estime, elle, nécessaire la mise en place d’une boîte à outils pour aider les pouvoirs publics.

Attention discussions agitées en perspective ! Aujourd’hui, à l’initiative du comité d’évaluation et de contrôle, présidé par le président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer, se tiendra un débat sur la mise en oeuvre du principe de précaution. Le gouvernement y sera représenté par le ministre de l’Ecologie et du Développement durable, Jean-Louis Borloo, et par la ministre de la Recherche, Valérie Pécresse.

Inscrit à l’article 5 de la Charte de l’environnement, le principe de précaution est devenu depuis quelques mois l’enjeu d’un bras de fer entre ceux qui veulent en redéfinir les règles, jugeant qu’il a trop souvent été utilisé pour bloquer toute initiative, et ceux qui considèrent qu’il faut le défendre. Il y a un mois, 22 députés ont déposé une proposition de loi de création d’une commission d’enquête mettant en avant « le risque qui peut peser sur le progrès technique ». Face à eux, la députée européenne Corinne Lepage a aussitôt lancé une pétition intitulée : « Nous avons besoin du principe de précaution. » Pendant qu’Eric Loiselet, élu d’Europe-Ecologie en Champagne Ardennes, créait le réseau « Touche pas à mon principe de précaution ». Et que le chercheur Olivier Godard proposait que le public puisse saisir le gouvernement de questions relevant du principe de précaution.

Au gouvernement, on plaide l’apaisement. Hier, à l’occasion de la publication du rapport du Comité de la prévention et de la précaution présidé par le chercheur Alain Grimfeld, Chantal Jouanno, secrétaire d’Etat à l’Ecologie, a estimé qu’il est nécessaire de mettre en place une « boîte à outils » afin de mieux mettre en oeuvre le principe de précaution et ainsi sortir du « flou » actuel. « Nous ne voulons pas revenir sur le fondement de ce principe inscrit dans la Constitution. Ce serait la plus grosse erreur qu’on commettrait à l’égard de nos enfants. Mais il faut clarifier les conditions dans lesquelles on recourt à ce principe », a-t-elle ajouté, s’appuyant sur les travaux du comité, qui recommande de désigner des instances d’expertise et un « pilote » chargé de conduire le processus.

Vers une haute autorité ?

Ce document d’une cinquantaine de pages affirme que les parties prenantes doivent être impliquées dans le processus de décision et propose un schéma permettant de faire la différence entre un régime de prévention si le risque est avéré scientifiquement (volcan islandais, vaccin H1N1) et un régime de précaution s’il existe une ambiguïté scientifique forte face à un risque (usage des téléphones portables par les enfants). Les modalités du principe de précaution doivent enfin être « clarifiées en tenant compte des coûts économiques et sociaux », ajoute le comité, regrettant qu’il n’existe pas d’entité chargée d’éclairer le décideur public.

A l’Assemblée, le rapport d’Alain Gest et Philippe Tourtelier considère que l’article de la Constitution sur le principe de précaution concerne l’environnement, alors que c’est dans le domaine des impacts sanitaires (liés par exemple aux biotechnologies ou aux nanotechnologies) qu’il a été évoqué. Il évoque la création d’une haute autorité et envisage même une garantie assurantielle pour les entreprises travaillant dans le domaine des risques émergents. 

JULIE CHAUVEAU, Les Echos
Définitions
Principe de précaution. Il est inscrit dans la Constitution française depuis 2005. L’article 5 prévoit que « lorsque la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement, les autorités publiques veilleront, par application du principe de précaution, et dans leurs domaines d’attribution, à la mise en oeuvre de procédures d’évaluation des risques et à l’adoption de mesures provisoires et proportionnées ».  
Principe de prévention. Défini par la loi Barnier de 1995, il implique la mise en oeuvre de règles et d’actions pour anticiper toute atteinte à l’environnement en cas de risques avérés.

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Rivières. Rencontre avec SFR pour l’antenne relais

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 19/06/2010 10:02 | J.-A. L.

Des antennes qui sèment le trouble../ Photo archives DDM

Le conseil municipal de Rivières a soutenu à l’unanimité la proposition du maire Christophe Hérin: la commune renonce à se pourvoir en cassation dans l’affaire qui l’oppose à l’opérateur SFR, qui doit implanter une antenne relais de 30m de haut, à forte puissance. Le tribunal administratif a condamné Rivières à une amende de 1200€, et la procédure a déjà coûté à la commune 3500€, dont 500 seront remboursés par l’assurance. Aller en cassation, c’était déjà une facture supplémentaire d’avocat parisien – 4000€ au bas mot – pour une issue écrite d’avance. Cet argument financier a pesé. «Notre avocat toulousain nous a dit que notre requête n’avait aucune chance d’aboutir» a indiqué C. Hérin. Restaient deux autres options: faire un arrêté favorable mais avec des prescriptions, ou négocier avec SFR. C’est cette dernière voie qui a été choisie. Le maire a réussi à faire avancer le rende-vous du 30 juillet au 22 juin. Mardi, il rencontrera donc le directeur régional SFR, qui se déplacera à Rivières avec une collaboratrice. Il fallait ensuite définir une stratégie et un contenu. Le conseil s’est vite entendu sur les points à aborder: la localisation de l’antenne, la puissance, la hauteur, et l’implantation paysagère. La commune a défini retenu d’autres actions: des courriers au ministre Borloo, à Martin Malvy et Thierry Carcenac, pour signaler le non-respect par SFR du protocole d’information, prévu dans le Guide entre opérateurs et élus. SFR est passé en force, en totale contradiction avec sa propre autopublicité. C. Hérin prévoit, en cas d’échec de la négociation, d’appliquer une règle d’urbanisme qui lui permet de surseoir à statuer, et de poursuivre le PLU en coordination avec les communes voisines. L’entrevue de mardi sera donc décisive: le jeudi 24 juin, lors d’une réunion publique prévue de longue date, le maire en présentera l’issue à la population.


Le Collectif écrit à SFR

Le Collectif Antenne Relais, qui s’est constitué autour de Daniel Giessner, Patrick Patinier et Norbert Barbance, soutient l’initiative du conseil tout en gardant son indépendance. Il a pris corps au cours de trois réunions qui ont rassemblé d’abord 17 riviérois, puis 48 à la troisième, à laquelle s’était jointe l’association «Robin des toits». Le Collectif a été à l’initiative d’une pétition, qui a été signée par 311 habitants, soit la moitié des inscrits sur les listes électorales. Il ne remet pas en question les antennes, mais conteste l’ukase de SFR. Le collectif Antenne Relais a écrit au directeur général des réseaux de l’opérateur, en brandissant sur la fin une menace à peine voilée: «un conflit porterait atteinte à l’image de SFR». Et brouillerait son écoute.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/06/19/857834-Rivieres-Rencontre-avec-SFR-pour-l-antenne-relais.html

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Face aux puissants lobbies des opérateurs, de plus en de collectifs s’organisent et se fédèrent : un exemple ici Intercollectif64.

intercollectif64

SEMAINE D’ACTION DU 19 AU 25 JUIN 2010

INTERCOLLECTIF 64 est une association qui a pour but de fédérer tous les collectifs du Pays Basque et du Béarn qui le souhaitent dans l’objectif d’obtenir des décideurs publics et opérateurs privés le développement de la fibre optique pour tous dans notre département, et lutter contre la prolifération des ondes électromagnétiques par l’information et par la promotion de technologies respectueuses de la santé et de l’environnement.

Elle a été constituée le 30 janvier 2010 pour s’opposer à la mise en place du WIMAX qui prévoit l’implantation de 126 antennes sans aucune concertation.

Afin d’obtenir le droit à l’égalité de traitement pour tous, une semaine d’action est organisée à travers le département du 19 au 25 juin.
Ce dernier jour un pique-nique sera organisé devant le Parlement de Navarre.

SEMAINE D’ACTION

SAMEDI 19 JUIN HASPARREN : RDV à 10h30 Parking Mendeala (face à Intermarché) Distribution de tracts – Rencontre avec élus – Conférence de presse à 11h30
DIMANCHE 20 JUIN St JUST IBARRE : RDV au fronton – Départ de la caravane vers MAULEON – Distribution de tracts – Rencontre avec élus – 12h30 MONCAYOLLE – Conférence de presse – 13h Apéritif .
LUNDI 21 JUIN TARDETS : 10h30 RDV au marché pour une distribution de tracts – Rencontre avec élus – 12 h MONTORY, Mairie – Distribution de tracts.
MERCREDI 23 JUIN AYDIUS : 10H Mairie – Conférence de presse – Départ vers BEDOUS et OLORON. Rencontre avec élus et distribution de tracts. 18 h arrivée à VERDETS – Apéritif.
VENDREDI 25 JUIN : ARTHEZ DE BEARN – 9H30 RDV à la Mairie, rencontre avec le Maire, distribution de tracts, puis départ de la caravane vers MOURENX, MONEIN, PARBAYSE – Rencontre avec élus – Distribution de tracts – Réception au domaine Soureilh à 11H. 13 h pique-nique devant le parlement de Navarre où une délégation de notre association demandera un entretien avec le Président du Conseil Général.

VENDREDI 25 JUIN 2010
13 H PIQUE-NIQUE
DEVANT LE PARLEMENT DE NAVARRE

Venez nombreux et prévoyez votre casse-croute

Implantations réalisées, en cours ou prévues des antennes WIMAX

17 macro-stations émettant sur 30 km:
Arette – Arraute-Charritte – Arzacq – Ayherre – Aussevielle – Bayonne – Came – Hasparren – Hosta – Lasserre – Lembeye – Limendous – Louhossoa – Mauléon – St Boes – Ste Engrâce – Urt.
53 micro-stations émettant sur 10 km:
Abitain – Arget – Arhansus – Aydie – Aydius – Barcus – Bentayou-Serré – Bielle – Bordes – 2 à Bruges – Bustince – Cambo – Castetbon – Eslourenties – Estialescq – Etchebar – Gelos – Guiche – Haut de Bosdarros – Hélette – Ibarolle – Irouléguy – Itxassou – Jurançon – Lacarry – Lalongue – Lanne – 2 à Lantabat – Larrau – Laruns – Maspie – Méharin – 2 à Monein – Montaner – Morlaas – Morlanne – Mouguerre – Oloron – Orion – Orsanco – Pagolle – Parbayse – Portet – Prechacq-Navarrenx – Roquiague – St Vincent – Sauvelade – Serres Ste Marie – Urepel – Vielleségure.
56 pico-antennes émettant sur 1 km et disséminées dans les communes en zone d’ombre

INTERNET DANS LES PYRENEES-ATLANTIQUES

Le Conseil Général a doté de l’ADSL 95 % du département et fait le choix du WIMAX pour couvrir les zones d’ombre du haut débit internet.
Dans les départements où il a déjà été mis en place le WIMAX se révèle décevant et peu fiable. Le relief, les conditions atmosphériques, la végétation brouillent et coupent le signal.
Il est beaucoup plus onéreux que l’ADSL pour l’abonné à service égal.
La technologie hertzienne WIMAX est nocive pour la santé d’après le rapport Bioinitiative élaboré en 2007 par un groupe de chercheurs internationaux et validé en 2008 par une résolution du Parlement Européen.
Les antennes WIMAX qui viennent souvent s’ajouter à celles existantes de la téléphonie mobile et sont installées sans aucune concertation, suscitent désapprobation et colère. Des collectifs, des maires et élus municipaux refusent leur implantation .
Déjà remplacé dans de nombreux pays et abandonné par les opérateurs privés qui détenaient sa licence, le WIMAX est obsolète.
A l’heure où les pouvoirs publics parlent de la mise en place du très haut débit et du déploiement de la fibre optique, INTERCOLLECTIF 64 exige une solution filaire, plus sûre et plus équitable, comme le NRA-ZO (Nœud de Raccordement Abonnés en Zone d’Ombre) de France Télécom.
Jugé plus adapté pour couvrir les communes multiplexées et en zones d’ombre du haut débit, le NRA-ZO a été préféré au WIMAX par les Conseils Généraux dans plus d’une trentaine de départements français, dont trois en Aquitaine.
Une quarantaine de NRA-ZO avec lien fibre optique d’un coût moyen unitaire de 150 000 euros couvrirait les communes en zones d’ombre des Pyrénées-Atlantiques, ce qui représenterait un investissement de 6 millions d’euros. Or, le WIMAX coûtera 8 à 9 millions d’euros aux contribuables !

REFUSER LE WIMAX

Le WIMAX est présenté comme la meilleure solution possible pour fournir une connexion haut débit à tous. Mais pourquoi alors n’a t-il pas été installé dans tout le département plutôt que de choisir de percer 1500 km de coûteuses tranchées pour ensuite doubler ce dispositif d’un système par ondes ? Est-il acceptable de voir la fibre passer à proximité et de ne pas pouvoir en bénéficier ? En réalité, le choix de ce procédé par le Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques pérennise le déséquilibre entre zones rurales (surtout de montagne) et urbaines et l’inégalité entre les personnes.
Accepter le WIMAX c’est renoncer pour longtemps au haut débit ADSL. Même si une solution filaire devait s’avérer plus onéreuse que l’option hertzienne, c’est la plus performante et la plus sûre qui convient à tous (ou bien à personne). Est-il nécessaire de dire que ceux qui n’ont pas besoin des ondes pour surfer gaiement sur le net « profitent » autant des rayonnements que les autres ? Les nuisances du WIMAX sont pour tous, ici l’égalité est réalisée. Bravo !

NON AUX ANTENNES

Personne n’ose plus sérieusement nier les risques sanitaires liés à l’émission d’ondes électromagnétiques; même les sociétés d’assurance ne les garantissent pas (l’argent serait-il le dernier lieu où une certaine intelligence demeure ?).
Mais qui ose remettre en cause la technologie de la téléphonie mobile et autres moyens de communication par ondes qui seraient devenus incontournables ? Si nous ne savons les refuser, nous aurons de plus en plus de sources de rayonnements électromagnétiques sur la tête: téléphonie mobile, WIFI, WIMAX, etc… et quoi demain ? Les antennes poussent partout, tout cela s’additionne pour notre plus grand malheur.
Voici résumé les dégâts sanitaires dûs à ces ondes étudiés jusqu’à présent : perte d’étanchéité de la barrière entre le sang et le cerveau, perturbation de production de la mélatonine, perturbation dans la régulation membranaire des cellules, dommages génétiques etc… Au-delà des cancers de toutes sortes, les conséquences à plus ou moins long terme étant en grande partie inconnues, qui oserait affirmer que tout cela améliore la qualité

Source : http://intercollectif64.blogspot.com

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RIGNAC : Antenne relais ; la levée de boucliers

accueil midilibre.com

Édition du mardi 15 juin 2010

Antenne relais : la levée de boucliers

L’UNION SACRÉE. Telle est l’ambiance qui semble désormais régner à Rignac vis-à-vis de l’antenne relais en plein coe ur du bourg, dont le permis de construire a été déposé par France Télécom en 1985. Car si dans les premières années, cet équipement ne suscitait guère d’opposition, à mesure que la polémique enflait en France face aux dangers pour la santé des ondes électromagnétiques, et qu’à Rignac ces nuisances semblaient se confirmer auprès de certains riverains, il s’est peu à peu constitué contre cette antenne une véritable levée de boucliers, portée par l’association ARSPR (Antenne relais santé publique Rignac).
À tel point que désormais, même le maire Jean-Marc Calvet semble rejoindre la croisade, ainsi que celui-ci nous l’a assuré hier en ces termes : « Que les opposants à cette

antenne ne doutent pas de la volonté de la municipalité de les défendre. On est tout à fait en ligne avec l’association qui s’en occupe et on est tout à fait déterminés pour exiger d’Orange que cette antenne soit déplacée hors agglomération. Ce n’est pas gagné mais on va tout faire pour obtenir gain de cause, y compris en allant en justice si nécessaire. On s’est d’ailleurs rapproché pour cela d’un cabinet d’avocats spécialisé. » Si ce discours laisse encore sceptique certains opposants historiques à l’antenne, qui eux n’ont pas oublié les fins de non recevoir qu’ils ont… reçues à plusieurs reprises de sa part dans le passé, et parlent « d’un double langage du maire », il n’empêche que globalement, le front du refus prend une incontestable vigueur, alors qu’une pétition lancée en 2008 avait déjà recueilli 850 signatures.Une mobilisation que vient d’ailleurs d’attiser l’opérateur, en procédant la semaine dernière à des travaux qui laissent craindre une nouvelle montée en puissance de cet équipement. Alors même qu’un expert international invité le mois dernier par l’association, le professeur Le Ruz, vice-président du CRIIREM, qui fait référence en la matière, avait déjà mesuré des émissions très nettement supérieures aux normes édictées dans l’union européenne avant que les derniers travaux ne démarrent.
Il est vrai que cette antenne, d’une hauteur d’une quarantaine de mètres, a tout pour susciter des cra intes, alors qu’elle se situe dans une zone hab itée, et en particulier à une distance de 125 mètres de l’école et du collège publics. L’opérateur affiche pour son antenne une puissance de 41 volts par mètre quand des experts indépendants cités par les opposants préconisent des puissances près de 100 fois moindres.

Source : http://www.midilibre.com/articles/2010/06/15/VILLAGES-Antenne-relais-la-levee-de-boucliers-1269508.php5

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Les lobbies européens remportent la guerre des étiquettes 17.06.2010

  • Post category:Lobbies

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     Pour faire suite à l’article du dimanche 13 juin que vous pouvez retrouver sous le lien suivant

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Le projet de règlement sur l’étiquetage des aliments adopté en première lecture par le Parlement européen le 16 juin stipule que les étiquettes devront mentionner la valeur énergétique, le pourcentage de graisses, de glucides et de sel de façon très visible. Les eurodéputés ont ainsi rejeté le code de couleurs – vert, orange et rouge selon qu’un aliment est plus ou moins sain – préconisé par les associations de médecins et celles contre l’obésité, le cancer et le diabète. Ils ont préféré le système suggéré par l’industrie agroalimentaire, qui a investi un milliard d’euros en lobbying auprès d’eux, explique EU Observer. La Stampa note de son côté qu’un des amendements adoptés interdit la publicité mentionnant les vertus des produits qui dépassent un certain seuil en termes de graisses, de sucres et de sel, comme par exemple le Nutella, fleuron de l’industrie alimentaire italienne.

Source : http://www.courrierinternational.com/chronique/2010/06/17/les-lobbies-europeens-remportent-la-guerre-des-etiquettes

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