Les riverains se mobilisent contre l’antenne-relais

LA-D-p-che-copie-1.png   PUBLIÉ LE 05/08/2010 08:26 | SÉBASTIEN BARRÈRE

Géraldine Castex et son fils Paul au 213, avenue Jean-Rieux, devant l'immeuble où l'antenne va être installée./ Photo DDM, S. B.

Géraldine Castex et son fils Paul au 213, avenue Jean-Rieux, devant l’immeuble où l’antenne va être installée./ Photo DDM, S. B.

Les habitants de l’avenue Jean-Rieux sont inquiets. Début juillet, un panneau posé sur le mur du numéro 213 indique que des travaux vont être entamés. Par curiosité, Lionel Castex, voisin de l’immeuble, décide de regarder la pancarte d’un peu plus près. à sa grande surprise, il est stipulé qu’une antenne relais SFR va être installée sur l’immeuble en septembre. « La méthode est inacceptable, lâche Géraldine Castex qui ne décolère pas. SFR procède en catimini pendant que la majorité des riverains sont partis en vacances. » Pourtant, du côté de SFR, on affirme avoir respecté la procédure : « Un panneau de déclaration préalable a été installé puis des courriers d’informations ont été adressés aux riverains. » Un collectif contre l’antenne s’est cependant constitué et une pétition, qui a recueilli à ce jour 300 signatures, circule dans le quartier.

L’inquiétude des riverains se situe au niveau sanitaire. « On ne connaît pas les conséquences que peuvent générer ces antennes, explique la résidente du 215, avenue Jean-Rieux. Je crains pour la santé de mes deux enfants qui ont l’habitude de jouer dans le jardin, à quelques mètres de la future installation. » De plus, selon cette habitante, après la pose de l’antenne, la valeur des maisons à proximité chutera de 30 %.

Le Collectif enfants sans antennes (Cesa) a envoyé une première lettre au maire de Toulouse pour l’alerter sur la construction de cette antenne qui se situe non loin d’une crèche et de l’école Courrège. Une seconde missive a été adressée à SFR pour tenter une conciliation. Sans réponse. « Nous allons maintenant prendre les services d’un avocat », explique Géraldine Castex. Les riverains se disent « prêts à tout ».

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/08/05/884504-Les-riverains-se-mobilisent-contre-l-antenne-relais.html

 

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Le principe de précaution s’applique aux antennes-relais

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Le journal de l'environnementLe 23 juillet 2010 par Célia Fontaine

Le Conseil d’Etat, dans un arrêt du 19 juillet , a jugé que le principe de précaution est applicable aux antennes relais de téléphonie.

Il s’agit d’une décision intéressante aux yeux d’Arnaud Gossement, avocat en droit de l’environnement, puisqu’elle permet au principe de précaution de s’appliquer même sans texte législatif ou réglementaire spécifique.

En cause dans cette affaire, l’installation d’un pylône de relais de téléphonie en juin 2006 dans la commune d’Amboise (Indre-et-Loire), contestée par une association de riverains en raison des risques sanitaires potentiels. En cassation, le Conseil d’Etat juge que le principe de précaution s’applique même sans texte au droit de l’urbanisme, et donc à l’autorisation d’installer un pylône qui avait été contestée. « Certes, au cas présent, le Conseil d’Etat juge que la preuve d’une violation du principe de précaution n’est pas rapportée mais c’est tout de même un sacré coup de tonnerre ! », relève Arnaud Gossement sur son blog le 21 juillet.

Cette décision met fin à la jurisprudence « Bouygues Télécom[1] », dans laquelle le Conseil d’Etat jugeait, au nom de l’indépendance des législations que le principe de précaution n’était pas applicable à une déclaration de travaux. En effet, à l’époque, la charte de l’environnement et son fameux article 5[2] définissant le principe de précaution, n’était pas encore en vigueur. Le principe de précaution n’était opposable qu’aux seuls documents d’urbanisme de valeur réglementaire et non aux décisions individuelles (permis, déclaration de travaux …).

Dans son arrêt du 19 juillet, la Haute juridiction précise « qu’il ne ressort pas des pièces du dossier que, en l’état des connaissances scientifiques sur les risques pouvant résulter, pour le public, de son exposition aux champs électromagnétiques émis par les antennes de relais de téléphonie mobile, le maire de la commune d’Amboise ait entaché sa décision d’erreur manifeste d’appréciation au regard des dispositions de l’article 5 de la Charte de l’environnement ». Cela signifie, explique Arnaud Gossement, que dans cette affaire la preuve du principe de précaution n’était pas rapportée.

Pour David Deharbe, avocat spécialisé en droit public et en droit de l’environnement,, « Le principe d’indépendance des législations urbanisme et environnement vient de subir un nouveau recul ». Selon lui, cet arrêt annonce le dépassement constitutionnel du principe d’indépendance des législations dès lors qu’est en cause l’environnement. S’il concède également qu’il faut désormais considérer que le principe de précaution est directement invocable sans texte législatif ni réglementaire « il demeure à notre sens un principe constitutionnel de nature textuelle ; pas de confusion, nous ne sommes pas en présence d’un principe général du droit au sens où l’entend la jurisprudence administrative ».

Il faut également retenir de cette décision que « les associations requérantes mais aussi – par voie de conséquence – les opérateurs et les pouvoirs publics vont devoir contribuer et encourager la production de connaissances scientifiques sur le sujet », selon Arnaud Gossement.

Les usages du principe de précaution continuent de soulever par ailleurs de nombreux problèmes d’interprétation. Le rapport des députés Alain Gest et Philippe Tourtelier remis le 16 juillet 2010, évalue le champ d’application de ce principe. Il établit une distinction très nette entre «précaution» et «prévention». Il rappelle sa volonté de défendre un principe qui, « tel que posé dans la Charte de l’Environnement, doit être interprété comme un principe d’action, totalement compatible avec l’idée de progrès et le devoir de recherche ».

Le Cemagref, dans un communiqué du 16 juillet, salue ce rapport et témoigne pour sa part que ce principe « a plutôt stimulé les travaux de recherche et a fait progresser la connaissance des risques. Il a très largement concouru à la recherche de solutions préventives aux dommages identifiés sur les écosystèmes et les populations à l’usage de la politique environnementale des pouvoirs publics ».



[1] CE, 20 avr. 2005, n° 248233, Sté Bouygues Télécom

[2] « Lorsque la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d’attributions, à la mise en oeuvre de procédures d’évaluation des risques et à l’adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage »

Source : http://www.journaldelenvironnement.net/article/le-principe-de-precaution-s-applique-aux-antennes-relais,18307

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Les relais de téléphonie mobile seraient-ils dangereux ?

L-union.png  Publié le vendredi 08 janvier 2010 à 01H00

Mystérieuse explosion d’un relais SFR


Les sapeurs-pompiers se sont rendus sur place, toutefois ils n'ont pas eu grand-chose à faire du fait que cette explosion n'a entraîné aucun début d'incendie.

Les sapeurs-pompiers se sont rendus sur place, toutefois ils n’ont pas eu grand-chose à faire du fait que cette explosion n’a entraîné aucun début d’incendie.

Angel Garcia – l’Union de Reims

LES deux techniciens de la société SPIE, spécialisée dans les montages de câblage, ne pensaient sans doute pas qu’ils exerçaient un métier à risque. Depuis hier, ils ont de quoi se poser des questions.

Michel Thouvenin se trouvait à l’intérieur du local technique, situé au pied du relais SFR de la rue Jules-Fuzelier, et son collègue, Julien Rambaux, en haut du pylône : « J’étais en train de changer un FH (NDLR : une sorte de parabole destinée à la réception des ondes), lorsque j’ai entendu comme un coup de canon, qui a secoué tout le pylône » explique ce dernier.

L’explosion venait de se produire dans une armoire, appelée dans le jargon technique « armoire B radio », située au pied du relais. Pour une raison que les techniciens sur place avaient bien du mal à s’expliquer, l’armoire a soudainement explosé, projetant des débris métalliques à plus de 20 mètres. Le capot avant d’un véhicule Renault Scenic, stationné sur le parking du centre de contrôle technique, a été littéralement traversé par un morceau de l’armoire électrique. On n’ose imaginer ce qui se serait passé si un piéton s’était trouvé au même endroit à ce moment précis.

La base du pylône a également été déformée par la déflagration et la grille de protection du site a été carrément éventrée.

Surchauffe des batteries ?

« Depuis que je fais ce métier, je n’ai jamais vu ça » confiait Sylvain Vieval, technicien chez Télécom, prestataire chargé de la maintenance de l’installation. « Pour l’instant, il est difficile de dire ce qui s’est passé. On pourrait a priori penser à une surchauffe des batteries. Il est possible que l’évacuation des vapeurs d’acide ne se soit pas faite correctement. Peut-être qu’une étincelle a suffi pour provoquer l’explosion ».

Les sapeurs-pompiers se sont rendus sur place, toutefois ils n’ont pas eu grand-chose à faire du fait que cette explosion n’a entraîné aucun début d’incendie.

Bizarrement, l’armoire réduite en miettes n’était même pas noircie : « Ça a pété et aussitôt il y a eu un dégagement de fumée blanche assez irritante, mais cela n’a pas duré très longtemps » raconte Luc Nicolas, responsable du Centre de contrôle technique.

Les abonnés SFR n’ont cependant pas pâti de cet « incident », car deux autres armoires abritant les systèmes GSM et 3G permettent d’assurer les communications sur le secteur. Une intervention avait eu lieu le matin même sur ce relais, en l’occurrence le changement d’un redresseur, mais il n’est pas du tout établi que cette réparation ait un lien de cause à effet. Affaire à suivre, et surtout à élucider…
O.R.

Source : http://www.lunion.presse.fr/article/a-la-une/mysterieuse-explosion-dun-relais-sfr

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Arrêt du Conseil d’Etat : le principe de précaution et les antennes relais de téléphonie mobile

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Posté par , le 21 juillet 2010

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Le Conseil d’Etat vient de publier un arrêt

rendu lundi 19 juillet – trés important et qui devrait faire couler beaucoup d’encre. La Haute juridiction juge en effet que le principe constitutionnel de précaution est « applicable » (mais pas encore méconnu) aux antennes relais de téléphonie et au droit de l’urbanisme.


Rappel des faits. Dans la présente affaire, une association de riverains avait saisi le Tribunal administratif d’Orléans d’un recours tendant à l’annulation de la décision par laquelle le Maire de la Commune de A. a autorisé l’installation d’un pylône de relais de téléphonie.

Saisi d’un pourvoi en cassation, le Conseil d’Etat va annuler le jugement de première instance, juger que le principe de précaution même sans texte au droit de l’urbanisme et donc à la présente autorisation d’installer un pylone. Certes, au cas présent, le Conseil d’Etat juge que la preuve d’une violation du principe de précaution n’est pas rapportée mais c’est tout de même un sacré coup de tonnerre !

Le principe de précaution s’applique même sans texte. Cet arrêt du Conseil d’Etat est tout d’abord intéressant en ce qu’il rompt avec une jurisprudence, développée par nombre de juridictions subordonnées, selon laquelle le principe de précaution ne pouvait trouver à s’appliquer dans un contentieux de l’urbanisme. Or, le Conseil d’Etat juge ici :

« Considérant qu’il est énoncé à l’article 5 de la Charte de l’environnement à laquelle le Préambule de la Constitution fait référence en vertu de la loi constitutionnelle du 1er mars 2005 que : Lorsque la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d’attributions, à la mise en oeuvre de procédures d’évaluation des risques et à l’adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage ; que ces dernières dispositions qui n’appellent pas de dispositions législatives ou réglementaires en précisant les modalités de mise en oeuvre s’imposent aux pouvoirs publics et aux autorités administratives dans leurs domaines de compétence respectifs ; que, dès lors, en estimant que le principe de précaution tel qu’il est énoncé à l’article 5 de la Charte de l’environnement ne peut être pris en compte par l’autorité administrative lorsqu’elle se prononce sur l’octroi d’une autorisation délivrée en application de la législation sur l’urbanisme, le tribunal administratif d’Orléans a commis une erreur de droit ; que l’ASSOCIATION DU QUARTIER LES HAUTS DE CHOISEUL est, dès lors, fondée à demander l’annulation du jugement qu’elle attaque »

Ainsi :

  • le principe de précaution, tel qu’énoncé à l’article 5 de la Charte de l’environnement, s’applique même sans texte d’application
  • le principe de précaution est directement applicable à une autorisation délivrée en droit de l’urbanisme
  • le tribunal administratif d’Orléans a commis une erreur de droit

Besoin d’une boîte à outils ? Les opposants au principe de précaution, faute de pouvoir l’effacer proposent désormais une loi « spéciale principe de précaution » pour en préciser le contenu et, mieux encore, le réduire.

A la suite de cet arrêt du Conseil d’Etat la question se pose de savoir si une loi de précision du principe de précaution ne serait pas contraire à la Constitution. L’article 5 de la Charte de l’environnement ne prévoit en effet pas l’intervention d’un texte de mise en oeuvre pour que le principe de précaution soit directement applicable.

Le principe de précaution applicable mais pas méconnu en l’espèce. Si le principe de précaution est applicable à l’autorisation d’installer un pylone de téléphonie, il n’a pas, au cas présent été méconnu.

L’arrêt précise ici

« Considérant qu’il ne ressort pas des pièces du dossier que, en l’état des connaissances scientifiques sur les risques pouvant résulter, pour le public, de son exposition aux champs électromagnétiques émis par les antennes de relais de téléphonie mobile, le maire de la commune d’Amboise ait entaché sa décision d’erreur manifeste d’appréciation au regard des dispositions de l’article 5 de la Charte de l’environnement ; » 

Il faut bien souligner les termes « il ne ressort pas des pièces du dossier« . Le Conseil d’Etat n’a pas jugé que, de manière générale, le principe de précaution est applicable mais pas violé en matière d’antennes relais. Le Conseil d’Etat a trés précisément jugé que dans cette affaire la preuve du principe de précaution n’était pas rapportée.

Ceci signifie que les associations requérantes mais aussi – par voie de conséquence – les opérateurs et les pouvoirs publics vont devoir contribuer et encourager la production de connaissances scientifiques sur le sujet. Le principe de précaution est donc un puissant appel à la science, n’en déplaise à M Allègre. A n’en pas douter le principe de précaution sera encore plus au centre des débats relatifs aux antennes relais qui ont lieu devant le Juge administratif. Ce principe sera encore plus et peut être mieux invoqué.

Il n’est d’ailleurs pas impossible qu’il soit jugé applicable à d’autres problématiques connexes comme celle des champs électromagnétiques des lignes électriques à trés haute tension.

Le principe de précaution et la santé publique. Non seulement le Conseil d’Etat applique le principe de précaution, même sans texte de mise en oeuvre, mais, de plus, il en interprête de manière extensive le contenu.

Rappelons que lors de la rédaction de la Charte de l’environnement, certains lobbys avaient réussi à cantonner le principe de précaution au droit de l’environnement Or, ici, le Conseil d’Etat applique le principe de précaution à une problématique sanitaire : les champs électromagnétiques. Manifestement le Conseil d’Etat ne souhaite pas tracer de frontière entre environnement et santé, ce qui est hautement souhaitable. Nul besoin de rappeler que les atteintes à l’environnement sont des atteintes à la santé publique. La manoeuvre de certains groupes de pression pour isoler le droit de l’environnement du droit de la santé vient donc d’échouer.

Le principe de précaution et le droit de l’urbanisme. Le principe d’indépendance des législations urbanisme et environnement vient de subir un nouveau recul. C’est souvent au nom de ce principe que le Juge refusait de vérifier la conformité d’une autorisation d’urbanisme avec le principe de précaution. 

On observera enfin, que le moyen tiré de la violation du principe de précaution est un moyen autonome de celui tiré de la violation de l’article R.111-2 du code de l’urbanisme. 


Source : http://www.arnaudgossement.com/archive/2010/07/21/arret-du-conseil-d-etat-le-principe-de-precaution-et-les-ant.html

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Jugement de la Cour d’Appel de Bordeaux – Antenne relais et dépréciation immobilière – 20/09/2005

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Cour d’appel de Bordeaux.
Affaire Bouygues Telecom contre un couple de riverains d’antenne relais.

La pollution visuelle d’un poteau émetteur dans un environnement rural est reconnue comme trouble anormal de jouissance.

Au surplus, la perte de valeur de la maison, non seulement en raison de ce trouble anormal mais en raison de la « dangerosité » qui pourrait être évoquée par de futurs acquéreurs est estimée à plus de 30 000 euros.


jugement_cour_appel_bordeaux_riverains_antennes_relais_contre__bouygues_telecom_trouble_jouissance_et_depreciation_patrimoine.pdf Jugement_Cour_Appel_Bordeaux_Riverains_Antennes_Relais_contre__Bouygues_Telecom_Trouble_Jouissance_et_Depreciation_Patrimoine.pdf  (1.07 Mo)


Source : http://www.robindestoits.org/Jugement-de-la-Cour-d-Appel-de-Bordeaux-Antenne-relais-et-depreciation-immobiliere-20-09-2005_a1037.html

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Antennes relais : la dépréciation d’un bien à proximité d’une antenne relais évaluée par un expert.

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Les propriétaires d’un appartement avec terrasse dont la vue était gâchée par une antenne-relais ont obtenu une indemnité d’un montant de 65000 €, tenant compte de la dépréciation de leur bien, évaluée par un expert(CA de Paris du 07.01.2004, no 2003/02301).

Voir le jugement : http://www.next-up.org/pdf/arret_cour_d_appe_paris_mariais_orange.pdf

Source : http://www.next-up.org/pdf/arret_cour_d_appe_paris_mariais_orange.pdf

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"Les oreilles peuvent payer la facture du portable" – Occupational and Environmental Medicine – 23/06/2010

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Selon une étude publiée en ligne par « Occupational and Environmental Medicine », l’utilisation régulière d’un téléphone portable pendant au moins quatre ans pourrait doubler le risque d’acouphènes.

LA PRÉVALENCE des acouphènes a augmenté ces dix dernières années et est actuellement de 10 à 15 % dans les pays industrialisés. Un certain nombre de facteurs environnementaux peuvent accroître le risque, le plus important étant le bruit. Les champs électromagnétiques produits par les téléphones portables sont suspectés d’accroître le risque d’acouphènes, indiquent Hans-Peter Hutter et coll. qui, pour en savoir plus, ont conduit sur une période d’un an une nouvelle étude auprès de 100 patients vus pour des acouphènes chroniques existant depuis plus de trois mois ; à titre comparatif, ont été inclus dans ce travail 100 sujets contrôles, sans acouphènes, appariés pour le sexe et l’âge.

Étaient exclus de l’étude les sujets présentant une maladie de l’oreille, un trouble auditif lié au bruit, une TA élevée ou prenant des médicaments connus pour pouvoir induire des acouphènes.

Tous les participants étaient questionnés sur le type de téléphone portable qu’ils utilisent, la durée des appels, l’oreille avec laquelle ils téléphonent préférentiellement…

L’analyse des résultats montre que les patients qui avaient commencé à utiliser un portable avant le début des acouphènes avaient un risque majoré de 37 % d’avoir ce type de troubles. Ceux qui utilisaient leur portable pendant plus de 10 minutes par jour avaient un risque majoré de 71 %. Enfin, les patients qui utilisaient un téléphone portable depuis quatre ans ou plus avaient un risque doublé d’acouphènes.

Les auteurs estiment qu’« en tenant compte de tous les biais potentiels et des éléments confondants, il est improbable que l’augmentation du risque d’acouphènes constatée dans cette étude après usage prolongé du portable soit fausse ».

L’explication de ce phénomène proviendrait, selon eux, du fait que la cochlée et les voies auditives absorbent une quantité considérable d’énergie émise par le portable.

› Dr EMMANUEL DE VIEL

Voir la suite sur le site de Robin Des Toits

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"Une étude brésilienne associe le cancer au rayonnement des antennes de téléphonie mobile" – 09/07/2010

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Le rayonnement électromagnétique émis par les antennes relais de téléphonie mobile est associé à l’apparition de certains types de cancers, selon une étude de recherche brésilienne.

L’étude a établi une relation directe entre les morts par cancer à Belo Horizonte, troisième ville du pays, et les antennes du réseau de téléphonie mobile, a t-elle informé aujourd’hui sur son site Ciencia Hoje, le portail d’actualités de la Société Brésilienne pour le Progrès de la Science.

La recherche fut réalisée par des scientifiques de l’Université Fédérale de Minas Gerais (UFMG), Etat du sud-est du Brésil dont la capitale est Belo Horizonte.

Les résultats constituent une alerte dans un pays dans le quel, selon les dernières données disponibles, au moins une personne possède un téléphone portable dans 82% des foyers.

Selon l’ingénieure Adilza Condessa Dode, chercheuse à la UFMG et coordinatrice de l’étude, l’exposition constante des utilisateurs de téléphone portable au rayonnement électromagnétique émis par l’appareil et par les antennes n’est pas aussi sûre que l’indiquent d’autres études.

Selon l’étude, plus de 80% des personnes qui meurent à Belo Horizonte de certains types de cancer spécifiques vivent à moins de 500 mètres de distance des 300 antennes de téléphonie mobile identifiées dans la ville.

Selon la chercheuse, entre 1996 et 2006, 4 924 personnes sont mortes à Belo Horizonte, victimes de cancers qui peuvent être provoqués par des rayonnements électromagnétiques, comme les tumeurs de la prostate, des seins, du poumon, des reins et du foie.

Après avoir localisé sur la carte de la ville les 300 points d’installation d’antennes du réseau de téléphonie mobile, la chercheuse a découvert que 80% de ces victimes vit à moins de 500 mètres de distance d’un de ces points.

Selon les calculs de la chercheuse, le niveau de rayonnement dans les lieux où se trouvent les antennes dépasse les 300 Ghz qui sont considérés comme le niveau maximum selon la loi brésilienne de 2009.

« Ces niveaux sont déjà très élevés et dangereux pour la santé humaine. Plus on vit près d’une antenne, plus l’intensité du champ électromagnétique est élevé », assure Dode.

« La puissance émise par le portable est continue et aggravée par la position des antennes, qui sont dirigées vers le cerveau des utilisateurs », dit-elle.

L’ingénieure affirme que la législation qui établit des limites d’émission de rayonnement électromagnétique n’obéit pas à des critères de santé mais à des intérêts industriels, économiques et technologiques.

Dode cite des pays comme la Suisse et l’Italie avec des législations plus restrictives et suggère que chaque municipalité brésilienne établisse les limites qu’elle considère adéquates.

« Il s’agit d’une précaution. Je crois que nous l’obtiendrons seulement avec une mobilisation sociale. Nous ne pouvons pas rester à attendre un changement de la loi », dit-elle.

Comme la législation ne garantit pas la santé de la population, l’ingénieure suggère que les usagers utilisent seulement les portables pour des appels d’urgence et qu’ils donnent une préférence aux messages écrits sur les conversations.

Elle recommande également l’utilisation du portable avec kit oreillette, pour maintenir l’appareil loin du corps, et que l’on interdise l’utilisation des mobiles par les enfats et dans les lieux comme les écoles et les hôpitaux. (Xinhua). 

Voir l’article sur le site de robin des toits.:

Source : http://spanish.peopledaily.com.cn/31614/7059105.html

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