Les assiettes de nos enfants sont truffées de produits chimiques

leparisien-copie-1.jpg   Frédéric Mouchon | 01.12.2010, 07h00 | Mise à jour : 09h57

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Les assiettes servies à nos enfants réservent parfois de bien mauvaises surprises

On savait déjà que la majorité de nos fruits et légumes étaient gorgés de résidus de pesticides. Mais l’étude dévoilée ce matin par un collectif d’associations écologistes, fait froid dans le dos. En faisant analyser quatre repas types consommés par un enfant d’une dizaine d’années en une seule journée, l’association Générations Futures a découvert pas moins de 81 substances chimiques différentes.

«Nos analyses montrent qu’en 24 heures, un enfant est susceptible d’être exposé, uniquement par son alimentation, à des dizaines de molécules soupçonnées d’être cancérigènes ou d’être des perturbateurs endocriniens», détaille François Veillerette, le porte-parole de l’association Générations futures.
Les mesures, effectuées par plusieurs laboratoires spécialisés dans les analyses alimentaires, ont notamment montré la présence de PCB, de pesticides, de dioxine, de métaux lourds, etc. Pour mener leur enquête, les militants associatifs ont acheté dans différents supermarchés de l’Oise et de Paris, entre le mois de juillet et le mois de septembre, des aliments non bio.
Ils ont ensuite composé quatre repas et un encas en prenant bien soin de respecter les recommandations du ministère de la Santé : à savoir la présence de cinq fruits et légumes, de trois produits laitiers et d’1,5 litres d’eau. Pour le seul petit déjeuner, qui comprenait un thé au lait, du pain de mie, du beurre, de la confiture et un jus de fruit, les analyses ont montré la présence de 28 résidus de produits chimiques, dont 21 considérés comme des cancérigènes possibles, trois comme des cancérigènes certains et dix-neuf comme des perturbateurs endocriniens.
Pas moins de quinze traces de polluants ont été trouvées dans le beurre doux et sept dans le lait entier vendu en brique. Quant au thon contenu dans la salade composée du déjeuner, des traces d’arsenic, de cadmium, de mercure et de PCB ont été découvertes. Enfin, l’analyse effectuée sur le chewing-gum pour enfant montrait des traces de dioxyde de titane.
«Même si, dans la quasi totalité des cas, les limites légales pour chaque substance chimique prise individuellement ne sont pas dépassées, ces résultats montrent que les consommateurs ingèrent quotidiennement un impressionnant cocktail de molécules chimiques, constate François Veillerette. Il est urgent que les autorités agissent pour réduire de manière substantielle cette exposition car le risque de contamination des consommateurs est probablement sous-estimé».
Si les médecins du réseau Environnement Santé et les écologistes du WWF se sont associés à cette enquête, c’est pour dénoncer d’une même voix l’augmentation constante du nombre de cancers en France liés selon eux à ces cocktails chimiques qui s’immiscent dans nos assiettes. «Il ne faut pas se cantonner à mettre en avant uniquement les facteurs du tabac et de l’alcool, estiment les associations. La croissance régulière du cancer chez l’enfant en Europe depuis trente ans nous montre qu’il faut chercher dans notre environnement les causes de cette recrudescence de cancers».

Source :  http://www.leparisien.fr/environnement/les-assiettes-de-nos-enfants-sont-truffees-de-produits-chimiques-01-12-2010-1173231.php

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Téléphonie mobile – Mairie de Paris : Le mépris comme forme de concertation ?!!!

PRIARTeM_AGIR_-132.jpg          Communiqué de presse Priartem/Agir pour l’Environnement

Pour la deuxième fois consécutive à quelques semaines d’intervalles, la Mairie de Paris vient d’annuler quelques heures avant sa tenue la réunion de la commission municipale parisienne sur la téléphonie mobile au prétexte que madame Anne Hidalgo serait très occupée.
Les associations ne doutent pas des occupations de la Première adjointe du Maire mais dénoncent le fait que cette « suroccupation » soit due à une volonté de concentrer sur une même personne tous les dossiers sensibles ou pour le dire autrement à une volonté de contrôler strictement les dossiers chauds au risque de les bloquer complètement.
Et sur la téléphonie mobile, c’est bien ce qui se passe. Aucune réunion de la commission municipale depuis plus d’un an ; aucune mise en oeuvre des recommandations du jury citoyen réuni au printemps 2009 ; aucune transparence sur les conditions de renégociation de la charte qui arrive à échéance fin décembre de cette année après avoir été renouvelée sans la moindre amélioration plusieurs années durant.
Les associations constatent que cet outil, imparfait et insuffisant mais qui constituait un progrès certain par rapport à la réglementation nationale, n’existe plus aujourd’hui et qu’il n’y a plus de volonté politique de faire de la ville de Paris une ville pilote sur un développement contrôlé de la téléphonie mobile dans la capitale.
A l’heure où un quatrième opérateur envisage de s’implanter massivement dans la ville, à l’heure où les opérateurs se plaignent d’une saturation de leurs réseaux sur la 3G, les associations considèrent que les reculs de la Ville sont des signaux forts donnés aux opérateurs sur le soutien que celle-ci leur apporte.
Elles appellent les citoyens à exiger avec elles un retour à plus de transparence et les assurent de leur plein soutien dans leurs actions contre toute nouvelle installation.
Contact presse :

Contact presse :

Janine LE CALVEZ – Priartém – Tél. 01 42 47 81 54

Stéphen KERCKHOVE – Agir pour l’Environnement – Tél. 01.40.31.02.99

Marc ARAZI, Priartem : tel : 06 73 41 77 69

Source : http://www.priartem.fr/Telephonie-mobile-Mairie-de-Paris.html

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Nos nourrissons en direct avec l’iPhone. Mise en garde du Criirem.

Criirem   Vendredi, 26 Novembre 2010 15:00
Une chaine de magasins pour bébé a mis en place une application pour iPhone nommée « dodo sitter »…
Cette application permet de remplacer le Babyphone déjà déconseillé, par le Ministère de la Santé, mais offre en plus l’occasion de distraire nos bambins avec des berceuses et des histoires.
Le dispositif se déclenche au moindre cri du bébé et vous permet d’entendre tout ce qui se passe dans la pièce, sur votre propre téléphone mobile. 
Par contre il ne faut pas oublier que nos tout petits seront exposés à un champ électromagnétique important alors que, au nom du principe de précaution, la loi Grenelle 2 vient d’interdire les téléphones portables dans les écoles, ainsi que leur publicité adressée au moins de 12 ans. Cette application est inconcevable vu les recommandations actuelles.
En effet, les études scientifiques montrent que les enfants qui n’ont pas achevé leur maturation biologique sont plus vulnérables face à des risques possibles. Une grande partie de la communauté scientifique a souligné les effets nocifs sur la santé impliquant les ondes électromagnétiques rayonnées par le téléphone portable.  
Le Criirem alerte vivement les parents quant à l’utilisation de cette application iPhone tout comme il l’avait déjà fait avec Famille de France en 2006 pour le Babyphone.

Mise à jour le Lundi, 29 Novembre 2010 15:41

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L’incinérateur toxique en procès

liberation-copie-1.jpg   Terre 26/11/2010 à 00h00  Par RENAUD LECADRE

Pendant plus de vingt ans, le syndicat intercommunal en charge de l’usine près d’Albertville n’a pas réagi aux risques de pollution à la dioxine. Pourtant, c’est Suez qui sera dans le box lundi.

La pollution est-elle soluble dans le code pénal ? Le procès prévu lundi et mardi devrait répondre non. Il sera question de l’usine d’incinération des ordures de Gilly-sur-Isère. Exploitée par le syndicat intercommunal d’Albertville (Simigeda) et gérée par une filiale du groupe Suez (Norvegie), elle a toujours fonctionné hors des clous, de sa création en 1984 à sa fermeture en 2001. «Sa non-conformité était un secret de polichinelle», résume la juge d’instruction chargée du dossier. «Les normes de fonctionnement étaient délibérément bafouées», renchérit la chambre de l’instruction.

A qui la faute ? Tant que les nuisances se résumaient à des émissions de poussière noire, personne n’a bougé le moindre orteil. «Au nom d’une future solution à trouver, on se dispense de résoudre les problèmes existants, résume la juge Hélène Gerhards-Lastera, les raisons de ces tergiversations étant tantôt économiques, tantôt politiques.»Il faudra que soit prononcé le mot «dioxine», ces résidus de combustion toxiques, pour que les pouvoirs publics se bougent et ordonnent enfin la fermeture de cette usine vérolée. Sensibles à retardement au principe de précaution, ils en font alors des tonnes sur les activités agricoles alentours : 6 875 animaux abattus, 24 tonnes de produits laitiers détruits.

Circulaire. Dans le cadre de l’enquête judiciaire, tout le monde – ou presque – a été mis en examen pour mise en danger de la vie d’autrui. Des dirigeants de Suez, des élus locaux, des préfets. La procédure a bloqué sur l’échelon ministériel, en la personne de Michel Barnier. Intime du maire d’Albertville (Savoie) et président du Simigeda, Albert Gibello (qui fut son attaché parlementaire de 1978 à 1992 puis son vice-président au conseil général de Savoie jusqu’en 2002), Barnier a simplement été entendu comme témoin en 2006. Osant affirmer qu’il n’avait jamais été avisé de la défaillance de l’usine «en qualité de ministre de l’Environnement» (1993-1995), admettant avoir été alerté «en tant que président du conseil général» (1982-1999)…

Un fonctionnaire de la Drire (Direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement) a pourtant témoigné que le ministre Barnier aurait donné instruction «de ne pas accentuer les actions concernant les non-conformités des usines d’incinération d’ordures ménagères». «Invraisemblable», rétorque l’intéressé. Corinne Lepage, qui lui a succédé au ministère (1995-1997), a en revanche témoigné, rappelant avoir envoyé une circulaire aux préfets pour les rappeler aux enjeux de la dioxine : «Les préfets ne peuvent pas dire qu’ils n’étaient pas avertis. Malheureusement, c’est affligeant, cela traduit une conception de l’administration française des questions environnementales, considérées comme moins importantes que les questions économiques.» Dominique Voynet, en poste de 1997 à 2001 a enfoncé le clou devant les enquêteurs : «Les préfets temporisent et négocient avec leurs interlocuteurs locaux au lieu de mettre en œuvre la politique du gouvernement. Le fait que ce soit un comportement fréquent en raison de sollicitations multiples et de pressions importantes n’est pas une excuse.»

La montagne judiciaire a finalement accouché d’une souris. Impossible de poursuivre quiconque pour empoisonnement, car cela suppose un acte volontaire distinct de la négligence. Mis en examen à défaut pour mise en danger de la vie d’autrui, tous les prévenus ont bénéficié d’un non-lieu, faute de lien formel entre émission de dioxine et taux de cancer. D’innombrables expertises et contre-expertises ont été diligentées, concluant prudemment : «Rien ne permet d’affirmer une relation exclusive et directe entre dioxine et cancer.» Dans le doute, la justice pénale ne peut que jeter l’éponge.

Pied de nez. Elle s’est rattrapée aux branches sur une petite entrave au code de l’environnement, le «défaut d’autorisation d’exploitation» : l’usine était tellement vérolée que cela équivaudrait à une absence tacite d’autorisation. Ce délit par raccroc ne vise plus que le Simigeda et Suez, en tant que personnes morales. L’ordonnance de renvoi en correctionnelle vilipende le syndicat : «Seuls importaient les impératifs économiques voire politiques, les considérations sanitaires devenant secondaires, le Simigeda allant jusqu’à placer 800 000 francs en bons du Trésor.» Comme un pied de nez à la justice, le Simigeda s’est, depuis, fondu dans un autre syndicat intercommunal incluant plusieurs vallées des Alpes, échappant aux poursuites puisque seule sa personne morale – désormais dissoute – était en cause. Suez va se retrouver bien seul à la barre du tribunal d’Albertville, dans la position du bouc émissaire. Sous-traitant des élus locaux, son devoir était d’alerter les autorités en cas de problème. Ce qu’il fit en 1993, 1998 puis 2001. Dans la chaîne des responsabilités, c’est Suez qui a le moins manqué à ses obligations. Crime de lèse-majesté ?

Source : http://www.liberation.fr/terre/01012304560-l-incinerateur-toxique-en-proces

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Quand le portable est comparé à l’amiante

leParisien.fr   Frédéric MOUCHON | 27.11.2010, 07h00

Quand les militants anti-ondes estiment notre exposition aux champs électromagnétiques aussi dangereuse que celle subie en leur temps par les victimes de l’amiante, on les regarde avec circonspection. Mais quand l’une des plus grosses compagnies de réassurance mondiale, spécialiste des risques majeurs, fait elle-même le parallèle, on tend l’oreille.

Dans un rapport rendu public en novembre, mais resté discret, la Lloyd’s de Londres s’intéresse aux risques sanitaires à long terme des téléphones mobiles et affirme que la comparaison avec l’amiante est « évidente ». « S’il est prouvé que les champs électromagnétiques provoquent le cancer, les conséquences sanitaires ne devraient apparaître que plusieurs années après l’exposition », souligne la Lloyd’s, qui a confié la rédaction de ce rapport à ses spécialistes des « risques émergents ».

« Le danger avec les champs électromagnétiques, comme avec l’amiante, est que le risque est sous-estimé. Or, ce risque pourrait croître de façon exponentielle et durer plusieurs années. » Pour l’association Robin des toits, qui milite pour une réduction drastique du niveau d’exposition des Français aux ondes électromagnétiques, ce rapport « fragilise la position de déni des opérateurs et de l’Etat qui ont tendance à nier les risques ». « Il n’y a pas plus impartial qu’un assureur, estime Etienne Cendrier, de Robin des toits. Dès les années 1920, des sociétés d’assurance américaines et britanniques avaient refusé de couvrir les risques éventuels liés à l’utilisation de l’amiante. Aujourd’hui, c’est bis repetita avec le portable. »

Selon la Fédération française des sociétés d’assurances, il reste impossible d’apprécier aujourd’hui l’impact sanitaire du téléphone mobile. « Les ondes électromagnétiques relèvent plus pour l’heure d’une menace ou d’une préoccupation que d’un véritable risque chiffrable en termes d’assurances, estime Stéphane Pénet, de la FFSA. Nous n’avons pas assez de recul, de données historiques ni de consensus scientifique, pour évaluer le danger encouru. On ne peut donc pas assurer un risque qu’on ne connaît pas. »

L’Association française des opérateurs mobiles (Afom) déclare, à la lecture du rapport de la Lloyd’s, « très improbable que des assureurs soient un jour poursuivis » par des victimes d’ondes électromagnétiques. « Le rapport rappelle bien qu’il n’existe aucune preuve aujourd’hui d’un lien entre l’exposition aux ondes et des pathologies. Et contrairement aux procès liés à l’amiante, la Lloyd’s estime qu’il sera très compliqué d’établir clairement ce lien et d’exiger en retour des compensations en cas de procès. »

Dans son rapport, la Lloyd’s rappelle que « la majorité des études épidémiologiques montre qu’il n’y a pas de risque croissant de cancer du cerveau ». Mais elle ajoute que, « face à la lente émergence d’impacts sanitaires », l’Organisation mondiale de la santé et l’Union européenne recommandent d’imposer des limites d’exposition du public aux ondes électromagnétiques.

Aucune preuve

Source : http://www.leparisien.fr/environnement/quand-le-portable-est-compare-a-l-amiante-27-11-2010-1167868.php

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Un chercheur anti-OGM traité de « marchand de peur »

rue89_logo.gif   Par Marie Kostrz | Rue89 | 24/11/2010 | 19H39

Un militant Greenpeace installe des pancartes anti-OGM, à Bruxelles le 24 novembre 2008 (Thierry Roge/Reuters).

Accusé d’être un « marchand de peur », le chercheur anti-OGM Gilles-Eric Séralini poursuivait en diffamation l’auteur de ces propos, un professeur de génétique. Compte-rendu d’une audience où deux conceptions de la science et de l’indépendance se sont affrontées.

Scientifiques de renom, « faucheurs volontaires » ou simples citoyens concernés par les OGM, ils étaient nombreux ce mardi devant la 17e chambre du tribunal de grande instance (TGI) de Paris.

Marc Fellous, professeur de génétique et chef de l’unité d’immunogénétique humaine à l’Institut Pasteur, répondait d’une « campagne de dénigrement » à l’encontre de son collègue Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l’université de Caen.

En janvier, Fellous avait écrit à France 5 et au conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) pour critiquer la présence du chercheur anti-OGM dans « Le Magazine de la santé »(l’émission du 21 janvier est visible sur Youtube) :

« France 5 s’associe à la médiatisation d’un chercheur militant controversé et se fait le porte-parole d’un marchand de peur. »

Une campagne de dénigrement ?

Or, le même Marc Fellous est à la tête de l’Association française de biotechnologie végétale (AFBV), un groupe de chercheurs favorables aux OGM, et donc au cœur d’un conflit d’intérêt majeur aux yeux de Gilles-Eric Séralini.

Premier à être entendu par le TGI, le scientifique caennais en costume s’exprime sur un ton calme mais déterminé. Derrière ces bisbilles entre scientifiques, il voit la volonté de nuire à tout expert qui ose remettre en cause l’innocuité des OGM.

Fondateur du Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique (Criigen), Gilles-Eric Séralini a notamment publié en 2009 une étude qui démontre la toxicité de trois maïs génétiquement modifiés de marque Monsanto.

Devant le juge, son avocat Bernard Darteville clame :

« C’est absolument incroyable, vous prenez le nom des adhérents [de l’AFBV], et vous vous rendez-compte qu’un certain nombre d’entre eux siègent carrément au conseil d’administration de sociétés d’agrosemence intéressées par les OGM ! »

Furieux, l’avocat énumère alors devant l’assemblée le nom des cotisants à l’AFBV. Parmi eux, beaucoup sont liés à plusieurs grandes entreprises, comme Limagro ou Rhône-Poulenc, première entreprise française à avoir investi dans les OGM.

Du côté de la défense, on souligne le manque de crédit apporté aux travaux de Gilles-Eric Séralini. L’avocat de Marc Fellous, Nicolas Bénoit, rappelle :

« La Commission du génie biomoléculaire, instance gouvernementale, a conclu que son étude n’apportait rien de nouveau au débat sur les OGM. »

Appelés à la barre, plusieurs scientifiques remettent également en cause le mode de calcul que Gilles-Eric Séralini utilise pour réaliser ses travaux.

Interrogée par Rue89, l’ancienne ministre de l’Environnement Corinne Lepage, avocate et membre du Criigen, balaye ces accusations.

Selon elle, attaquer un expert en affirmant que toutes ses études sont dénigrées par ses pairs vise à le décrédibiliser. Il s’agirait de la même stratégie utilisée dans l’affaire de l’amiante ou du Mediator : on ne discute pas du fond, on agresse la personne en disant que c’est un incompétent. (Voir la vidéo)

L’indépendance, un mot dépassé ? 

Lorsque Marc Fellous est interrogé par le TGI, le débat se resserre autour de la nature de l’Association française de biotechnologie végétale (AFBV). Le juge s’interroge :

« Dans les lettres que vous avez rédigées, comment pouvez-vous présenter votre association comme strictement indépendante si vos membres sont liés au secteur de l’agrosemence ? »

Dans la salle, les supporters de Gilles-Eric Séralini s’esclaffent, ironiques. La réponse de Marc Fellous va les indigner :

« Dans notre jargon d’experts, le mot “indépendant” est un terme qui persiste à être utilisé. Mais on devrait plus parler de transparence que d’indépendance. Ce mot est dépassé car nous sommes tous concernés par le financement des industriels. »

Il n’est pas le seul à déclencher l’ire des citoyens anti-OGM présents dans la salle. Bernard Chevassus, vice-président de la Commission du génie biomoléculaire, témoigne en faveur de Marc Fellous :

« Quand une association se déclare indépendante, il appartient aux gens de le vérifier. »

« L’argent de l’industrie n’est pas inutile »

Autre témoin, Jean Lunel, membre de l’Académie des sciences, réfute l’accusation selon laquelle Marc Fellous ait trempé dans un conflit d’intérêts. L’homme sort de la salle d’audience. Il explique à Rue89 :

« Ce n’est pas parce qu’on a des liens avec l’industrie qu’on perd toute indépendance. J’ai passé ma carrière dans l’industrie pharmaceutique, cela ne m’a pas empêché de refuser de réaliser certaines études si cela ne me convenait pas. »

Jean Lunel est soucieux. Avec ces méfiances envers le monde industriel, la France court à sa perte, selon lui :

« L’argent de l’industrie n’est pas inutile : aujourd’hui, nous pouvons effectuer le séquençage du génome des individus pour 1 000 dollars grâce aux recherches que l’industrie a financées pendant des dizaines d’années.

Je souhaiterais qu’il existe beaucoup plus de connexions entre la recherche publique et industrielle. De véritables pépites se trouvent dans nos laboratoires, mais elles partent toutes aux Etats-Unis ou au Canada. Les chercheurs en biotechnologies sont vieux et personne n’est là pour prendre la relève. »

Le jugement est mis en délibéré au 18 janvier.

Photo : un militant Greenpeace installe des pancartes anti-OGM, à Bruxelles le 24 novembre 2008 (Thierry Roge/Reuters).

Source : http://www.rue89.com/planete89/2010/11/24/diffamation-un-chercheur-anti-ogm-traite-de-marchand-de-peur-177559

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Brax. Antenne-relais et cancer : des riverains inquiets

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 24/11/2010 03:47 | LaDepeche.fr

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L’association «Bien vivre à Brax» s’est mobilisée lors de l’exposition sur le cancer./Photo DDM

La semaine dernière, la place du village accueillait durant trois jours une exposition gratuite sur le thème du cancer. À cette occasion, le collectif « Bien vivre à bras », devenu depuis peu une association, était présent pour informer sur le projet d’antenne-relais bientôt implantée rue de laspiacères.

« D’un point de vue juridique et administratif, il était plus facile pour nous d’avoir les statuts d’une association de loi 1 901 » explique Christophe Mangion, leur porte-parole. Malgré l’avancement du projet, les riverains n’ont pourtant pas jeté l’éponge. L’espoir demeure de voir l’antenne déplacée ou le projet annulé. En attendant de nouvelles décisions ou actions, les membres de l’association se sont succédé la semaine dernière devant l’exposition mobile « face au cancer, la santé ça se construit ! ». » Même s’il n’est pas prouvé que les ondes émises part les antennes-relais peuvent provoquer des cancers, ajoute Chistophe, il est important d’informer la population sur les risques, ne serait-ce que par principe de précaution ». Les habitants sont conviés à participer à une réunion d’information le mercredi 1er décembre à 20 h 30, qui se tiendra dans la petite salle des fêtes.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/11/24/955202-Brax-Antenne-relais-et-cancer-des-riverains-inquiets.html

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Espagne : Leganés réduit de 4000 fois la puissance d’irradiation des antennes relais de téléphonie mobile

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LEGANÉS, 22 Nov. 2010 – AGENCE EUROPA PRESS

Agence EUROPA PRESS Espagne : Adoption définitive valeur BioInitiative 0,6 V/m

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Les services de l’urbanisme de la ville pourraient commencer le contrôle de la mise en oeuvre du seuil de 0,6 V/m bien avant la fin de l’année suivant la publication définitive de l’ordonnance. Une large majorité du Conseil Municipal de Leganés a approuvé et entériné ce lundi avec les voix du PSOE et de l’Union pour Leganés (ULEG), contre celles de l’opposition de droite du Parti Populaire (PP), l’ordonnance réglementant la densité de puissance d’irradiation des RF artificielles micro-ondes des antennes relais de téléphonie mobile dans la ville, celles-ci seront donc réduites de 4.000 fois par rapport à la puissance d’irradiation maximale actuellement autorisée, cette nouvelle valeur d’irradiation pourrait entrer en vigueur avant la fin de l’année pour les nouvelles installations. (ndlr : en Espagne comme en France les valeurs maximales opposables d’irradiation artificielles micro-ondes des HF/RF culminent pour l’UMTS-3G à 61 V/m, soit en densité de puissance 10 000 000 μW/m² ou 1 000 μW/cm² [PDF] se sont des valeurs évidemment jamais atteintes, car mortelles/létales ! « Le permis de tuer »). La nouvelle ordonnance limite le niveau maximal d’irradiation des antennes relais dans les zones urbaines à 0,1 microwatts par cm² soit 0,6 V/m (ndlr : valeur de référence BioInitiative), c’est une loi, « novatrice et pionnière dans le pays » selon Raúl Calle Gallardo, maire-adjoint en charge de l’Urbanisme.

Lire la suite et accéder au document en PDF sur le site de next-up.

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Source : http://www.europapress.es/madrid/noticia-pleno-aprueba-nueva-ordenanza-antenas-telefonia-reducira-4000-veces-potencia-20101122135743.html

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