Edition du 16/06/2011
Dans un communiqué du 15 juin, l’Association des maires de grandes villes de France (AMGVF) conteste les propositions des opérateurs concernant la faisabilité d’une diminution de l’exposition aux ondes des antennes-relais de téléphonie mobile. Présidé par François Brottes, député de l’Isère, le Comité opérationnel d’expérimentations sur les antennes (Comop) s’est réuni le 9 juin et c’est le scénario remis par les opérateurs à cette occasion que l’AMGVF « ne juge pas satisfaisant ». Michel Destot, député-maire de Grenoble et président de l’AMGVF, demande « que les conditions d’une véritable expérimentation puissent être réunies afin de déterminer s’il est possible ou non de concilier une diminution du seuil d’exposition des antennes-relais et une qualité de service satisfaisante pour l’utilisateur ». Selon lui quatre conditions sont indispensables : le contrôle d’organismes scientifiques neutres pour apporter des modifications sur plusieurs antennes des opérateurs ; une expérimentation sur la téléphonie de troisième génération (3G) et non pas uniquement sur la téléphonie de seconde génération ; une expérimentation élargie à plusieurs communes représentatives des différents types de configuration urbaine (dense, moins dense, immeubles de grande hauteur…) ; des mesures de qualité de service chez l’habitant, en particulier dans les étages. Douze villes pilotes se sont portées candidates pour accueillir les expérimentations mais comme l’a expliqué François Brottes, seules neuf participent encore au groupe de travail (lire notre interview du 2 mars 2011).