Portables : abus sur toute la ligne

LA-D-p-che-copie-1.png   PUBLIÉ LE 07/08/2010 11:03 – MODIFIÉ LE 07/08/2010 À 11:05 | PHILIPPE RIOUX

Les opérateurs font tout pour nous faire rester chez eux et ne pas aller voir les concurrents…/ Photo DDM, Michel Labonne.

Les opérateurs font tout pour nous faire rester chez eux et ne pas aller voir les concurrents…/ Photo DDM, Michel Labonne

Deux ans après l’entrée en vigueur de la loi Chatel qui avait pour objectif de donner aux consommateurs plus de liberté pour changer d’opérateur de téléphonie mobile et fixe, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) tape du poing sur la table. Dans un rapport remis au Parlement, le gendarme des télécoms estime que la loi du 3 janvier 2008 a eu peu d’impact sur le marché. « Les dispositions de la loi n’ont été que partiellement appliquées par les opérateurs et les modalités de leur mise en œuvre appellent certaines critiques », estime l’Autorité dans son rapport de 54 pages. L’Autorité « constate par ailleurs que la concurrence demeure limitée, les consommateurs restant majoritairement engagés sur des périodes longues chez leurs opérateurs. »

L’Autorité dénonce ainsi de trop grands écarts – jusqu’à 6 euros – entre les abonnements mensuels calculés à partir des durées d’engagement de 12 mois et de 24 mois. Les tarifs étant plus intéressants pour un engagement de deux années (réduction sur l’abonnement mensuel), les consommateurs se sentent orientés vers cette durée. L’Autorité souligne par ailleurs, sans les dénoncer pour autant, « les politiques des opérateurs incitant au réengagement (par l’attribution de points de fidélité supplémentaires, des appels du service clients, etc.). »

L’objectif étant bien sûr pour les opérateurs de conserver leurs clients, à l’heure où la quasi-totalité des Français est équipée d’un téléphone mobile (51,2 millions d’abonnés fin 2009). « Cela réduit l’intensité concurrentielle, le client se réengageant pour ne pas voir sa facture augmenter le mois suivant, sans avoir profité d’une période où il n’est plus sous engagement pour comparer les offres du marché », note finement l’Arcep. De fait, le changement d’opérateur, même s’il est plus facile qu’autrefois, n’est qu’en très légère augmentation.

Afin d’améliorer l’efficacité de la loi Chatel, l’Arcep propose plusieurs mesures (lire ci-contre) et appelle les opérateurs à être plus transparents, notamment sur leurs plaquettes d’informations, toujours très complexes à décrypter pour le grand public.

Mais l’Arcep se focalise également sur les nouvelles offres « quadruple play » intégrant une box (internet haut débit, téléphonie fixe illimitée et télévision) avec un forfait mobile. « Ces nouvelles offres couplées peuvent être sources d’efficacité et contribuer à l’amélioration des services rendus aux consommateurs. Elles ne peuvent donc être condamnées a priori. Néanmoins, ces offres présentent des risques majeurs tant pour le consommateur que pour la concurrence. »

Alors que le budget télécom des Français n’a jamais été aussi important – 113 euros par mois et par foyer consacrés aux télécoms et internet selon l’institut Idate – la vigilance reste de mise pour éviter les mauvaises surprises.


Le chiffre : 6

Euros> de différence. L’écart de prix entre un abonnement mensuel souscrit pour une durée de 12 mois et un autre pour une durée de 24 mois peut atteindre 6€ par mois.


La phrase

«L’opérateur n’a qu’une seule obsession, c’est de garder le client, de le garder enfermé, donc toute mesure visant à le libérer est de toute manière contournée». Edouard Barreiro,de l’association UFC-Que choisir


interview. «Le client n’a pas vraiment le choix»

Edouard Barreiro, chargé d’études à l’UFC-Que Choisir

L’Arcep estime que les opérateurs ne jouent pas suffisamment le jeu de la transparence et de l’information auprès de leurs abonnés. Partagez-vous ce constat ?

À l’UFC-Que Choisir, nous partageons les conclusions de ce rapport et nous trouvons même que l’Arcep ne va pas assez loin dans les mesures qu’elle propose. Le rapport pointe en tout cas plusieurs dérives des opérateurs que nous dénonçons.

Par exemple, certains opérateurs expliquent à leurs abonnés qui voudraient rompre leur contrat avant terme qu’ils perdraient leur numéro ; ce qui est faux, la portabilité du numéro vers un autre opérateur – qui ne dépend pas de la loi Chatel – est possible.

Autre exemple sur les durées d’engagement et de réengagement. Entre un abonnement sur 24 mois avec un nouveau mobile facturé moins de 100 € et un abonnement sur 12 mois avec le même mobile facturé 300 €, le client n’a pas vraiment le choix.

C’est pour cela que nous souhaiterions que la loi se cale sur la durée de 12 mois comme cela est le cas dans plusieurs pays, notamment scandinaves.

L’émergence de vrais opérateurs mobiles virtuels (MVNO) pourrait-elle introduire plus de concurrence ?

Oui à condition que ceux-ci puissent mener les politiques tarifaires qu’ils souhaitent, or ce n’est pas le cas actuellement. Les tarifs de gros auxquels les MVNO achètent des minutes de télécommunication aux grands opérateurs sont chez nous très élevés.

Par ailleurs, les MVNO doivent obligatoirement informer l’opérateur qui les héberge de tout ce qu’ils font.

Difficile dans ces conditions de mener des politiques tarifaires intéressantes. Il faudrait que les MVNO deviennent maîtres de certains éléments de réseau.

Propos recueillis par Philippe Rioux


Box internet : gare à la résiliation

Si les critiques de l’Arcep se sont essentiellement portées sur le mobile, les fournisseurs d’accès à internet (FAI) sont aussi dans le collimateur, notamment en ce qui concerne les frais de résiliation des contrats.

Depuis la loi Chatel, ces frais de résiliation appliqués par les opérateurs aux clients sur le départ doivent, en effet, correspondre aux coûts effectivement subis par l’opérateur du fait de ce désabonnement. Ces frais doivent être explicitement prévus parle contrat et dûment justifiés. Or aucun fournisseur n’apporte « précisément la preuve que les frais facturés correspondent bien aux coûts effectivement supportés » explique l’Arcep.

L’Autorité dénonce particulièrement la pratique de certains fournisseurs, comme Free, qui ont intégré dans leurs offres des « frais d’activation à perception différée. » « Ces FAI annoncent une offre commerciale caractérisée par l’absence conjuguée de durée d’engagement et de frais de résiliation. Cependant, l’offre comporte des frais d’activation des services dont le montant dégressif dépend de l’ancienneté du client, qui bénéficie d’une réduction forfaitaire par mois d’ancienneté. Toutefois, en pratique, le crédit s’imputant aux frais d’activation à perception différée est remis à zéro lorsque le client demande certaines opérations (changement de box, de forfait, déménagement) », note l’Arcep.

Pour pallier ce « manque d’information », l’Autorité recommande que les frais en cas de résiliation anticipée soient systématiquement mentionnés sur chaque facture.


Des mesures pour améliorer la loi

Pour améliorer la loi Chatel, l’Arcep propose plusieurs mesures.

> Mentionner sur les factures des abonnés le montant des frais dus en cas de résiliation.

L’Autorité recommande la mention, sur les factures mensuelles, des frais dus en cas de résiliation (éventuellement anticipée) à la date d’édition de la facture.

> Encadrer les modalités de résiliation des abonnements avant la fin du douzième mois.

Afin d’harmoniser la pratique de tous les opérateurs, l’Autorité recommande que les opérateurs permettent aux consommateurs de résilier par anticipation leur abonnement, avant la fin du douzième mois, moyennant, au maximum, le paiement des montants restant dus pour atteindre la fin du douzième mois d’engagement et du quart des montants dus au titre des douze mois suivants.

> Mentionner la procédure et le code de déverrouillage des terminaux mobiles sur les factures.

L’Autorité recommande que le code de déverrouillage des terminaux mobiles soit indiqué sur les factures délivrées à compter du sixième mois d’utilisation du forfait après l’achat. La procédure et les opérations associées devraient également être accessibles facilement – et de manière intelligible – aux abonnés, à la fois par internet et par téléphone, et dans le réseau de distribution de l’opérateur.

L’Autorité rappelle que les opérateurs pourraient, en lieu et place de la mise en œuvre d’une telle mesure, abandonner volontairement toute politique de verrouillage des terminaux, se libérant ainsi des obligations liées à leur déverrouillage. Ce serait une petite révolution.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/08/07/885615-Portables-abus-sur-toute-la-ligne.html

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Les riverains se mobilisent contre l’antenne-relais

LA-D-p-che-copie-1.png   PUBLIÉ LE 05/08/2010 08:26 | SÉBASTIEN BARRÈRE

Géraldine Castex et son fils Paul au 213, avenue Jean-Rieux, devant l'immeuble où l'antenne va être installée./ Photo DDM, S. B.

Géraldine Castex et son fils Paul au 213, avenue Jean-Rieux, devant l’immeuble où l’antenne va être installée./ Photo DDM, S. B.

Les habitants de l’avenue Jean-Rieux sont inquiets. Début juillet, un panneau posé sur le mur du numéro 213 indique que des travaux vont être entamés. Par curiosité, Lionel Castex, voisin de l’immeuble, décide de regarder la pancarte d’un peu plus près. à sa grande surprise, il est stipulé qu’une antenne relais SFR va être installée sur l’immeuble en septembre. « La méthode est inacceptable, lâche Géraldine Castex qui ne décolère pas. SFR procède en catimini pendant que la majorité des riverains sont partis en vacances. » Pourtant, du côté de SFR, on affirme avoir respecté la procédure : « Un panneau de déclaration préalable a été installé puis des courriers d’informations ont été adressés aux riverains. » Un collectif contre l’antenne s’est cependant constitué et une pétition, qui a recueilli à ce jour 300 signatures, circule dans le quartier.

L’inquiétude des riverains se situe au niveau sanitaire. « On ne connaît pas les conséquences que peuvent générer ces antennes, explique la résidente du 215, avenue Jean-Rieux. Je crains pour la santé de mes deux enfants qui ont l’habitude de jouer dans le jardin, à quelques mètres de la future installation. » De plus, selon cette habitante, après la pose de l’antenne, la valeur des maisons à proximité chutera de 30 %.

Le Collectif enfants sans antennes (Cesa) a envoyé une première lettre au maire de Toulouse pour l’alerter sur la construction de cette antenne qui se situe non loin d’une crèche et de l’école Courrège. Une seconde missive a été adressée à SFR pour tenter une conciliation. Sans réponse. « Nous allons maintenant prendre les services d’un avocat », explique Géraldine Castex. Les riverains se disent « prêts à tout ».

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/08/05/884504-Les-riverains-se-mobilisent-contre-l-antenne-relais.html

 

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Monein : le pylône téléphonique a disparu

La République des Pyrénées.fr   Publié le 19 juillet 2010 à 04h00
Mis à jour à 09h23

L’antenne de téléphonie mobile de Bouygues, d’une hauteur de 30 mètres, a été démontée.

Le pylône de 30 mètres de hauteur avec antenne de téléphonie mobile, érigé sur la propriété Poussier à Monein, quartier Marquemale, a disparu du paysage en ce début de mois de juillet.

Le Collectif du Canton de Monein, membre de l’association nationale Robin des Toits, et de l’association Intercollectif 64 précise que la Société Bouygues a déposé le dit pylône car le contrat de location du terrain, arrivé à échéance, n’a pas été reconduit.

Prenant acte de cette décision, le Collectif demande à la municipalité de faire preuve de vigilance quant aux futures implantations des opérateurs afin qu’ils n’exposent plus la population à des champs électromagnétiques supérieurs à 0,6V/m.

Ce seuil maximal de sécurité sanitaire est recommandé dans un Rapport international de scientifiques (août 2007) nommé Bioinitiative qui a été pris en compte par le Parlement Européen en 2008, validé par l’Agence européenne de l’environnement et qui à ce jour est non contredit.

Source : http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2010/07/19/le-pylone-telephonique-a-disparu,147307.php

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Le téléphone portable, un véritable nid à microbes

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 17/07/2010 08:08 | G.C.

Le téléphone mobile abriterait cinq cents fois plus de bactéries que le siège des toilettes. Non, vous ne rêvez pas ! C’est ce que révèlent les chercheurs britanniques du département de microbiologie de l’université de Manchester qui viennent de découvrir que le portable – objet à touches ou tactile qui ne nous quitte plus – est en réalité un véritable nid à microbes. Et pour cause, toujours collé à notre oreille. C’est grave docteur ? « C’est un fait, notre portable est porteur de germes. Nous nous contaminons lorsque, par exemple, nous sommes dans la rue le midi, prêt à manger un sandwich, que notre téléphone sonne et que nous ne nous lavons pas les mains après avoir répondu », met en garde Frédéric Saldmann, médecin spécialiste des questions d’hygiène dans les colonnes du quotidien Aujourd’hui en France. L’étude anglaise est apparemment sans équivoque : les bactéries, conservées au chaud dans nos poches, ne se gênent pas pour pénétrer dans nos oreilles. Des bestioles microscopiques qui se nomment Echerichia coli ou salmonelles, streptocoques ou staphylocoques dorés.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/07/17/875065-Le-telephone-portable-un-veritable-nid-a-microbes.html

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Rignac. L’antenne relais fait du grabuge

LA-D-p-che-copie-1.png   PUBLIÉ LE 06/07/2010 08:10 | ANAÏS ARNAL

Cette antenne relais est située à quelques centaines de mètres de l'école et du collège de Rignac./Photo DDM.

Cette antenne relais est située à quelques centaines de mètres de l’école et du collège de Rignac./Photo DDM.

Alors que la puissance de l’antenne relais située en plein cœur de Rignac vient d’être augmentée, le collectif de riverains « Association antenne relais santé publique » revient à la charge pour convaincre la municipalité de faire déplacer ce mât.

Ca fait plus de trois ans que ça dure cette histoire », lance Michel Mirabel, agacé. Le président de l’Association antenne relais santé publique rappelle en quelques dates la genèse du dossier : « Nous avons présenté le problème aux élus en janvier 2007, avons fait circuler une pétition qui a recueilli 850 signatures en octobre 2008, avons écrit plusieurs courriers au maire et au conseiller général qui sont restés sans réponse ».

L’objet de la mobilisation de ce collectif de riverains ? L’antenne relais installée avenue de Rodez, à côté d’un magasin de meuble, d’un supermarché et des établissements scolaires (écoles et collège). « Un permis de construire a été accordé à France Télécom en 1985 ce qui rend légitime la position actuelle du pylône », reconnaît Michel Mirabel. « Après notre pétition, la mairie s’était engagé à prendre un arrêté municipal contre France Télécom Orange mais rien n’a été fait ».

Selon l’association, ces 4 antennes pour téléphones fixes et mobiles et accès Internet causerait des nuisances. « Les plus proches riverains souffrent de troubles du sommeil, d’acouphènes et d’hypertension artérielle ». Des maux qui disparaîtraient lorsque ces personnes s’éloignent quelques jours de leur domicile et réapparaîtraient lorsqu’elles reviennent. Les inquiétudes des habitants sur les conséquences néfastes de la promiscuité avec cette antenne relais ont été confortées en mai dernier lors de la conférence de Pierre Le Ruz, expert et cofondateur du Criirem (Centre de recherche et d’informations indépendantes sur le rayonnement électromagnétique). « Il a pris des mesures au portail de l’école primaire et sur le parking de Marché U : les puissances sont bien supérieures à la norme ».

Mais une nouvelle étape a été franchie début juin lorsque des techniciens sont venus augmenter la puissance des antennes de 900 MHz à 2 100 MHz soit de 41 v/m à 61 v/m. « Que les élus ne se réfugient pas derrière la politisation de cette affaire, on défend la santé et notre association sera dissoute sitôt que l’antenne sera déplacée à plus de 400 mètres de toute habitation », explique le président du collectif qui n’exclue pas une action auprès du procureur de la République si le dialogue de sourds continue. « On ne favorise pas France Télécom Orange, ils sont là ! Quand Bouygues et SFR ont demandé à s’installer, on a retoqué leur projet », se défend le maire Jean-Marc Calvet, ajoutant qu’il s’est adressé à un cabinet d’avocats spécialisés en droit de l’environnement pour convaincre l’opérateur de déplacer ses antennes à l’extérieur du village.


Le chiffre : 1

Lettre >Le maire de Rignac, Jean-Marc Calvet, se dit aux côtés de l’association et a envoyé une lettre à France Télécom suite aux derniers travaux d’augmentation de puissance réalisés pour signifier qu’aucune autorisation n’avait été délivrée par la Ville.

« Les élus doivent assurer la sécurité publique de leurs administrés. On demande le déplacement de l’antenne au nom du principe de précaution » Michel Mirabel, président du collectif de riverains.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/07/06/869016-Rignac-L-antenne-relais-fait-du-grabuge.html

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Le témoignage bouleversant et les combats de James Collet

Midilibre.gif  Edition du jeudi 1 juillet 2010

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Candidat aux cantonales de 2004 puis aux municipales en 2008, ce kiné-ostéopathe atteint d’un cancer généralisé lutte contre la mort. Préparé au pire, épaulé par sa soeur Krysthel, il évoque ses combats contre les antennes, pour le don d’organe. SAINT-GENIS-DES-FONTAINES
 

Il y a quelques jours, à l’agence de l’Indépendant d’Argelès nous recevions un mail intitulé : « le dernier message de James Collet ». En quelques phrases, l’ancien kiné de Saint-Genis décrivait son état « dans le rouge », avec un ultime traitement et une chance infime de s’en sortir. Hospitalisé dans un service spécialisé à Marseille, c’est par l’intermédiaire de sa soeur Krysthel que James a accepté, avec fierté et courage, de répondre à nos questions. James, quand et comment s’est déclarée la maladie ?
C’était le 13 décembre 2008, foudroyant ! Tout a commencé avec des symptômes sur des organes périphériques : rate, plèvre, mediastin, amygdales, rhynopharynx et moelle osseuse. Dans mon cas, les symptômes étaient très particuliers car la tumeur médiastinale, située entre les deux poumons,me comprimait le coeur, la veine cave supérieure et l’artère aorte, il y avait urgence médicale.

Selon vous, il y a des éléments troublants, quels sont-ils ?
J’avais une hygiène de vie très stricte sur le plan alimentaire et physique (course à pied, marathon, VTT…). J’ai toujours été un gros consommateur de téléphonie mobile et j’étais exposé 12 h sur 24 h, sur mon lieu de travail à des champs électro magnétiques supérieurs à 1 voltmètre. Les antennes de différents opérateurs de téléphonie mobile étaient implantées à 50 m de mon lieu de travail à Saint-Genis-des-Fontaines.

Pensez-vous vraiment que ces antennes sont à l’origine de votre maladie ?
L’origine des leucémies n’est pas clairement définie, mais l’exposition à des radiations ionisantes et électromagnétiques, ainsi qu’aux pesticides, sont mis en cause par de nombreux experts indépendants comme le professeur Belpomme, président de l’Association de recherche sur les thérapies anti cancéreuses. La chose la plus troublante c’est que nous sommes plusieurs voisins très proches des antennes, à être atteints ou décédés, exactement de la même pathologie cancéreuse. Dans ma rue, une voisine a déclenché un cancer du sein, dans la maison à côté du centre médical, les trois occupants ont fait une leucémie, deux d’entre eux sont aujourd’hui décédés. Et nous avons relevé une vingtaine de cancers dans le périmètre de ces antennes. Troublant, non !

Vous avez assisté l’été dernier à une réunion publique contre l’installation d’une antenne de téléphonie mobile à Montesquieu, votre témoignage a été bouleversant, pourtant les opposants à ce projet ont perdu devant la justice, qu’en pensez-vous ?
Aujourd’hui les règles d’installation des antennes relais de téléphonie mobile sont conformes à des données qui n’ont jamais été scientifiquement démontrées. Certaines antennes émettent jusqu’à 51 volts / mètre alors que tous les experts indépendants et notamment le rapport américain « bio initiative » préconisent un maximum d’exposition à 0.6 volts / mètre. C’est pourquoi, avec l’Association pour une réglementation sur l’implantation des antennes de téléphonie mobile, nous réclamons des pouvoirs publics qu’ils appliquent le plus rapidement possible le principe de précaution pour tous. Surtout pour les enfants, avec interdiction d’installer des antennes près des écoles. Les leucémies chez les enfants sont en pleine explosion.

Aujourd’hui, avec votre énergie est exceptionnelle, un second combat est engagé : celui du don de moelle osseuse ?
Pour mon combat personnel je sais que la partie sera très difficile, j’ai le courage, la Foi, les meilleurs spécialistes me suivent mais je sais que cela ne servira à rien si on ne trouve pas de donneur de moelle osseuse compatible. Il faut savoir qu’aujourd’hui ce don de moelle osseuse, comme le don du sang, est indispensable dans les mala dies hématologiques pour maintenir en vie les malades, voire les guérir définitivement. La demande a explosé ces 10 dernières années, également chez les enfants, tout le monde aujourd’hui doit savoir qu’il peut, sur simple décision personnelle, sauver une personne. Pour cela, il faut prendre contact avec l’hôpital ou le centre de transfusion sanguine ou demander conseil à son médecin traitant .

A la veille d’une nouvelle échéance pour vous quels messages souhaitez-vous faire passer ?
Nous sommes en train de faire de ce paradis qu’est notre environnement, notre propre enfer. Nous avons perturbé le s équilibres de la vie, aujourd’hui, nous sommes des millions confronté au cancer. Il est plus qu’urgent de réagir et de rétablir les équilibres, faire enfin preuve de bon sens et d’empathie. Le problème est à la fois de santé publique, mais également social, économique et politique .

Où puisez-vous cette force… pour la vie ?
La vie est un cadeau, elle est merveilleuse et personne n’a le droit, même dans les moments les plus difficiles, de renoncer. La force que l’on trouve en soi, est consolidée par toutes les pensées et les prières de ceux qui nous soutiennent et qui tissent tous les jours un cocon protecteur et rassurant autour des malades.

Pour conclure ?

J e ne sais pas où je serai demain mais je voudrais que la vie soit une priorité, que les principes de précaution s’appliquent systématiquement le temps de démontrer scientifiquement les choses. Je remercie toutes les personnes qui comprennent ce message et qui se chargeront de le transmettre. Je veux dire à mes enfants que je suis en eux pour l’Eternité, que la vie est belle quand on en défend les valeurs.

Véronique Parayre



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Pour dire non aux ondes

sudouest.jpg   28 juin 2010 06h00 | Par M. L.-L.

 Jean Lassalle a rencontré Jean-Marc Aubry à Oloron mercredi dernier. photo m. l.-l.

Jean Lassalle a rencontré Jean-Marc Aubry à Oloron mercredi dernier. photo m. l.-l.

Vendredi s’est achevée la semaine d’actions de l’Intercollectif 64, qui demande l’arrêt de l’implantation des antennes émettant des ondes électromagnétiques, au profit des liaisons filaires, les seules selon eux qui sont compétitives et inoffensives.

Ce jour-là, deux membres du collectif ainsi que Daniel Oberhausen, de Priartem, ont été reçus au Conseil général à Pau par Francis Courrouau, en charge du dossier Wimax. Il leur aurait annoncé l’abandon de la pose de dix antennes supplémentaires. Il leur a également expliqué qu’il n’est pas envisagé de créer des NRAZO (nœuds de raccordements des abonnés en zone d’ombre) car trop lourds financièrement, et que les émissions Wimax seront surveillées dans le respect des normes.

Un peu plus tôt dans la semaine, le mercredi, Jean Lassalle avait reçu à Oloron une délégation anti-Wimax d’une douzaine de personnes. Parmi elles se trouvait Jean-Marc Aubry, d’Arthez-de-Béarn, qui a occupé le mât d’antenne placé à côté de chez lui. Ce professionnel dans le domaine de la sécurité a montré par des cas concrets l’impact des ondes pulsées sur le corps humain. « Vous dîtes : après le sang contaminé et l’ESB folle, c’est la future catastrophe sanitaire programmée ? » a réfléchi à haute voix le député-conseiller général d’Accous. D’ores et déjà, date est prise en octobre 2010 pour le suivi de la démarche, sachant que le député, muni du rapport Bio-initiative et des constats scientifiques sur les effets des ondes électro-magnétiques sur le vivant, envisagerait une intervention à l’Assemblée nationale.

Par ailleurs, les élus de Montory, Bedous, Verdets, Arthez-de-Béarn, Monein et Parbayse ont déjà rencontré l’Intercollectif ; Hervé Lucbéreilh, conseiller général Oloron-Ouest, et Georges Labazée doivent le recevoir prochainement. Mais le collectif déplore l’absence de réponse de la part d’autres élus sollicités : Hasparren, Mauléon, Moncayolle, Aydïus, Oloron.

« Les opérateurs disent : nous sommes la continuité des services publics. Alors, qu’ils participent au financement des NRAZO pour réduire les zones blanches plutôt que de laisser leur imputation à France Télécom (60 000 euros) et aux communes (80 000 euros) » a déclaré Odile de Monein, présidente de l’Intercollectif 64. En tout cas, « nous ne lâcherons pas », ont affirmé les membres du collectif.

Oloron-Sainte-Marie · Jean Lassalle · Pau · Pyrénées-Atlantiques

Source :  http://www.sudouest.fr/2010/06/28/pour-dire-non-aux-ondes-127349-4321.php

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Toulouse : Soupetard. Antenne-relais : la tension monte

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 26/06/2010 09:05

Alphonse, Marie-Thérèse Rigon et Jean-Michel Mathieu, membres du Collectif, dénoncent le projet d'antennes./Photo DDM, G. F.

Alphonse, Marie-Thérèse Rigon et Jean-Michel Mathieu, membres du Collectif, dénoncent le projet d’antennes./Photo DDM, G. F.

Depuis des décennies, les habitants de Soupetard avaient l’habitude de vivre en bonne harmonie avec le personnel et les équipements de France Telecom, nombreux dans ce quartier de l’est toulousain. Pourtant fin mars, une autorisation d’installation de trois antennes sur le toit du bâtiment d’Orange, au 45 rue de Soupetard, à l’entête de la mairie de Toulouse et apposée à l’entrée du site, a sonné la révolte de riverains.

Membres de l’association Antennes 31, ils ont pris l’affaire au sérieux et ont créé le Collectif Soupetard. Ce dernier demande l’annulation du projet au maire de Toulouse et à Orange. Le 17 mai, ce collectif a adressé au maire Pierre Cohen une demande d’annulation du permis de construire de ces antennes de téléphonie mobile. Dans ce courrier, le Collectif Soupetard met en avant le secteur fortement peuplé dans lequel se trouveraient ces antennes, les cinq établissements scolaires voisins, la crèche municipale située à moins de 100 m et le nombreux personnel Orange qui, de fait, serait soumis à longueur de journée aux risques potentiels.

Une pétition circule

Par lettre recommandée en date du 21 mai, le Collectif Soupetard s’est également adressé à la direction d’Orange pour lui demander de reconsidérer son projet et lui faire part de sa demande de recours gracieux déposée auprès du député maire de Toulouse.

Actuellement toujours dans l’attente d’une réponse de la mairie et de l’opérateur Orange, le Collectif Soupetard poursuit sa collecte de signature dans une pétition intitulée « Soupetard : santé en danger » et entend bien, au nom du principe de précaution, obtenir le retrait de ce projet. Inutile de dire que les pétitionnaires reçoivent un accueil très favorable de la population du quartier. Affaire à suivre.

Contact: collectif.soupetard@gmail.com

Source :

http://www.ladepeche.fr/article/2010/06/26/862694-Soupetard-Antenne-relais-la-tension-monte.html

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