Brax. Le projet d’antenne s’éloigne

   PUBLIÉ LE 08/07/2011 10:32 | B. DV.

Les opposants au projet d'antenne sont mobilisés depuis septembre 2010./Photo DDM archives

Les opposants au projet d’antenne sont mobilisés depuis septembre 2010./Photo DDM archives

Ce n’est pas encore une victoire, mais c’est un début encourageant, pour l’association Bien vivre à Brax qui se bat depuis septembre 2010 contre l’implantation d’une troisième antenne relais de téléphonie mobile sur le territoire de la commune. Le 18 mai dernier, Bouygues Télécom a informé par courrier le propriétaire du terrain où devait être implanté le pylône de sa décision de résilier à l’amiable le bail de location signé quelque temps auparavant. « Car le bailleur n’a plus souhaité nous louer son terrain », précisait hier l’opérateur via son service de presse. Mais Bouygues Télécom n’en a pas pour autant officiellement renoncé à ses ambitions braxoises. Car s’il reconnaît avoir calé sur ce premier projet, l’opérateur refuse d’abandonner la place : « avec le concours de la mairie, nous sommes à la recherche d’un autre terrain », affirme-t-on au siège parisien de l’entreprise. A la mairie de Brax, cette collaboration revendiquée avec les élus fait doucement sourire : « C’est un peu facile de la part de Bouygues de laisser entendre que l’ensemble du conseil municipal serait d’accord. Car c’est loin d’être le cas », se défend Cathy Taborski, l’élue en charge de la communication municipale. Pour couper court à tout nouveau risque de contestation après la procédure intentée par dix-sept membres de l’association Bien vivre à Brax contre Bouygues Télécom. « Une commission extra-municipale composée d’élus et d’habitants a été créée à l’initiative de la mairie. Et désormais tout nouveau projet d’implantation d’antenne sera soumis à cette commission », poursuit l’élue.

Public ou privé ?

Exit donc les tractations directes entre opérateurs et mairie dénoncée en leur temps dans les plaquettes de Bien vivre à Brax. Reste que ce retrait de Bouygues Télécom ne clôt pas encore l’action en justice intentée contre l’opérateur par les membres de Bien Vivre à Brax. Renvoyés en première instance devant le tribunal administratif l’association et son avocate Me Judith Amalric Zemati contestent désormais devant la cour d’appel de Toulouse la mission de service public dont se prévaut l’opérateur pour justifier son droit à s’installer où bon lui semblerait sur le territoire national au nom « de l’obligation de licence qui nous oblige à couvrir 99 % de la population et à assurer la transmission des appels d’urgence ». Outre cet argument de droit repris par l’ensemble des opérateurs lorsqu’ils sont en conflit avec des habitants, la cour d’appel devra statuer sur la dangerosité de cette antenne qui devait culminer à 25 mètres au-dessus des têtes de 17 enfants en bas âge confiés à cinq assistantes maternelles, des patients de la clinique Néphrologique Saint-Exupéry, et d’une jeune femme de 26 ans attente d’une leucémie.

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2011/07/08/1124230-brax-le-projet-d-antenne-s-eloigne.html

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Castres. Ils font analyser leur sang pour dénoncer une antenne-relais

   PUBLIÉ LE 07/07/2011 07:40 | SYLVIE FERRÉ

Hier après-midi, des habitants de Dourgne se sont mobilisés à Castres pour effectuer des prévèlements sanguins dans l'optique de prouver que les antennes-relais ont des effets sur la santé./Photo DDM, Thierry Antoine.

Hier après-midi, des habitants de Dourgne se sont mobilisés à Castres pour effectuer des prévèlements sanguins dans l’optique de prouver que les antennes-relais ont des effets sur la santé./Photo DDM, Thierry Antoine.

Protestant contre le projet d’implantation d’une antenne-relais SFR près de leur domicile, des habitants de Dourgne ont effectué des prélèvements sanguins, hier, dans un laboratoire castrais, pour prouver, si besoin, l’impact sur la santé.

L’action se répand au fur et à mesure des projets d’implantation d’antennes-relais. Après la commune de Rivières, dans le nord du Tarn, celle de Dourgne est concernée par un projet SFR. Pour exprimer leur refus, des riverains réunis en collectif ont réalisé des prélèvements sanguins, hier après-midi, dans un laboratoire d’analyses castrais, « parce qu’il est démontré que les champs électromagnétiques (CEM) ont des effets sur la moelle osseuse et plus exactement sur ce qu’elle produit, cellules sanguines, plaquettes et globules rouges et blancs », précisent-ils. Ces analyses sont en fait une numération de la formule sanguine (NFS, analyse hématologique quantitative et qualitative des différents éléments constituant le sang).

Soutenus par le collectif Antennes 81, par l’association Robin des toits et son représentant tarnais Jean-Claude Gironde, rejoints par Claude Latger, du collectif des Riverains des antennes-relais de Castres, les manifestants dourgnols ont exprimé leurs inquiétudes par la voix de Sandrine Cabrit, 39 ans, maman de trois enfants âgés de 3 à 8 ans : « Nous avons adressé plusieurs courriers à SFR qui sont restés sans réponse. La première maison est située à 300 m de l’endroit où le projet se dessine, car des coffrets électriques ont été installés en février dernier. Depuis, nous nous mobilisons, à travers une pétition de près de 200 signatures, nous nous sommes rapprochés de la municipalité de Dourgne, où nous avons reçu des informations évasives… »

Hier, alors que la discrétion était de mise au laboratoire d’analyses, les enfants dourgnols arboraient des tee-shirts où l’on pouvait lire : « Protégez-nous ! N’abîmez pas nos têtes ! »

« On se sent petit face à SFR, confie Gilles Cabrit, mais on s’est aperçu que nous n’étions pas isolés, c’est réconfortant d’avoir un appui technique et moral. » Ces prises de sang, si cette antenne-relais existe, seront renouvelées 6 à 8 mois après son activation et les résultats seront comparés aux premiers.


L’opérateur SFR confirme le projet

Responsable environnement pour le Sud-Ouest auprès de l’opérateur SFR, Philippe Cometti assurait hier n’avoir pas eu connaissance de courriers émanant des riverains du projet dourgnol. Cependant, il a confirmé : « Cette implantation va se faire ! Ce projet a été retardé en raison du choix de couverture de déploiement. Les élus souhaitaient que ce projet ne se situe pas à moins de 200 m d’une habitation, SFR a été à l’écoute de ce que l’on nous a demandé. » Au regard de l’action menée par les riverains, le représentant de SFR indique : « Chacun est libre d’arbitrer des sujets sanitaires comme il l’entend. Depuis 2009 et le dernier rapport de l’Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail), il n’y a aucune raison aujourd’hui de remettre en question les avis sanitaires, tous identiques dans le monde. Je ne nie pas les interrogations et les polémiques, mais un consensus existe par rapport à la prise de position sanitaire, respecté par les opérateurs. »

Voir aussi :http://antennes31.over-blog.com/article-cem-et-alteration-numeration-formule-sanguine-67339445.html

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/07/07/1123499-ils-font-analyser-leur-sang-pour-denoncer-une-antenne-relais.html

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Antennes de Villeneuve de la raho: la mairie cède enfin

La Clau   Mardi 5.7.2011. 00:15h

Villeneuve de la raho, épicentre de la lutte contre les antennes de téléphonie mobile dans les Pyrénées-Orientales, voire en  France, va perdre son statut : jeudi, la mairie votera la fin des contrats passés avec les opérateurs Orange, SFR et Bouygues. Les antennes, craintes par une bonne partie de la population, devraient être rapidement déplacées en périphérie des zones habitées.

Château d'eau de Villeneuve de la raho, 2011 © France 5

Château d’eau de Villeneuve de la raho, 2011 © France 5

La polémique en cours à Villeneuve de la raho, où 25 antennes de téléphonie mobile sont présentes en coeur de village, touche à sa fin. Le déplacement des relais est en effet inscrit en dernier point de l’ordre du jour du conseil municipal de ce jeudi 7 juillet, une dernière assemblée avant la pause estivale, en séance publique. Concrètement, les contrats passés avec les opérateurs Orange, SFR et Bouygues Telecom, devraient être dénoncés en bloc. Cette annonce est une victoire pour l’association Un Mât Pour Les Ondes, qui milite ardemment depuis 2008 pour que les antennes-relais soient installées en dehors des lieux de vie de la commune. La fin des contrats étant fixée au 22 août, l’intérêt accru des opérateurs a assurer leur service devrait accélérer le montage d’une pylône, éloigné du centre-ville de Villeneuve de la raho, en concertation avec la mairie.

Les avancées sur ce dossier sont à la fois citoyennes et sanitaires, dans un certain flou artistique relatif aux effets supposés des antennes. Le cas de Villeneuve de la raho a d’ailleurs été cité par la chaîne France, dans un reportage dont la diffusion a accentué la pression sur le députée-maire, Jacqueline Irles. Sur le terrain, le mouvement d’opposition s’est cristallisé le 8 juin, lors de la remise de 464 signatures contre les antennes, au préfet des Pyrénées-Orientales, à Perpignan. Depuis plusieurs mois, l’inquiétude a également gagné la ville d’Elne, dont le maire, Nicolas Garcia, lance une étude pour vérifier si les ondes dégagées par les opérateurs, en plein centre-ville de sa commune, ne dépassent pas le seul autorisé de 0,6V/m. En Pays Catalan, des mouvements de méfiance sont également observés dans les communes de Cabestany, La Bastide, Palau del Vidre, Saint-Genis des fontaines, Maureillas et Montesquieu.

Source : http://www.la-clau.net/info/antennes-de-villeneuve-de-la-raho-la-mairie-cede-enfin-6760

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Toulouse : Ondes négatives autour d’un projet

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Créé le 04/07/2011 à 07h23 — Mis à jour le 04/07/2011 à 07h23  

Une pétition des riverains a recueilli 500 signatures.  

Une pétition des riverains a recueilli 500 signatures. f. Scheiber / 20 minutes

société Opposition de riverains à l’installation d’une antenne-relais dans le quartier de Lardenne

Mauvaises ondes autour du projet d’implantation d’une antenne relais de téléphonie mobile à Lardenne. Les riverains ont déposé à la mairie une pétition comptant 500 signatures contre l’arrivée du pylône de l’opérateur Bouy­gues sur le terrain de l’entreprise Amouroux, chemin de Ramelet- Moundi. Une lettre a aussi été envoyée le 27 juin à Pierre Cohen. Craignant pour leur santé, ils refusent que cette antenne trône au milieu des nombreuses habitations.

Une charte sur les antennes relais en cours
« Nous ne sommes pas opposés à cette installation mais nous voulons un emplacement plus approprié, explique Ludovic Gaillard, porte-parole du collectif anti-antenne relais de Lardenne, dont le jardin est à deux mètres de la future antenne. On pourrait la mettre sur les bords de la rocade ou dans une zone moins densifiée que notre quartier ». Laetitia Justin, sa compagne, s’inquiète de l’impact des ondes sur leurs deux enfants. « Les dernières études de l’Organisation mondiale de la Santé montrent que l’usage du téléphone portable peut être cancérigène pour l’homme, souligne-t-elle. Alors je ne peux que m’inquiéter du danger des ondes électromagnétiques sur mes enfants. Il faut appliquer le principe de précaution ».
L’opérateur de téléphonie Bouygues Télécom indique que « ce projet est actuellement à l’étude mais qu’aucune déclaration préalable n’a été déposée à la mairie de Toulouse ». Le service environnement de la ville a d’ores et déjà émis un avis défavorable pour cette implantation. Régis Godec, élu Europe-Ecologie du secteur, doit recevoir un groupe de riverains demain. « Nous voulons que l’opérateur crée des conditions de dialogue avec les habitants car nous ne pouvons interdire une antenne sur un terrain privé, confie-t-il. L’idéal serait de mutualiser les antennes des opérateurs ». La municipalité travaille actuellement à l’élaboration d’une charte sur les antennes-relais. Elle associe riverains, opérateurs et mairie. Tous ont rendez-vous en septembre autour d’une table pour faire avancer ce dossier.

Julie Rimbert
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Toulouse : Quartier de Lardenne, Ondes négatives autour du pylône

   PUBLIÉ LE 18/06/2011 07:58 | B. DV.

Les riverains de Lardenne mobilisés contre l'implantation d'une antenne relais./ Photo DDM

Les riverains de Lardenne mobilisés contre l’implantation d’une antenne relais./ Photo DDM

L’opérateur de téléphonie Bouygues Télécom souhaite implanter une nouvelle antenne relais dans le quartier de Lardenne. L’élue en charge du dossier a pour le moment émis un avis défavorable.

Une nouvelle antenne relais de téléphonie mobile surplombera-t-elle bientôt du haut de ses 15 mètres le terrain de l’entreprise Amouroux au 159 chemin du Ramelet Moundi dans le quartier de Lardenne ? Rien n’est encore décidé. Du côté de Bouygues Télécom qui a prévenu le Capitole de sa volonté de « densifier son réseau » dans ce quartier, comme du côté des riverains qui s’organisent en collectif et qui remettront lundi en mairie une pétition portant quelque 200 signatures les grandes manœuvres sont engagées. Mais au Capitole comme chez l’opérateur la prudence reste de mise autour de ce projet lancé voici trois mois. Sans dévoiler le montant du loyer qu’il consentirait à payer pour planter son pylône, Bouygues Télécom, confirme via son service de presse que « des discussions sont engagées avec la société Amouroux ». Contacté à plusieurs reprises par téléphone le responsable de cette société spécialisée dans la sécurité et l’automatisme n’a pas souhaité s’exprimer. À la mairie en revanche l’éventuelle installation d’une nouvelle antenne relais dans l’ouest toulousain vient de recevoir un premier accueil plutôt froid. Consulté par le service de l’écologie urbaine, Élisabeth Belaubre l’adjointe Vert en charge de l’environnement et de la santé a rappelé à l’opérateur que lorsqu’il s’agit de modifier le paysage électromagnétique au-dessus de la ville. Il faut d’abord commencer par organiser la concertation avec les riverains. Ce qui n’a pas encore eu lieu, « dans l’état actuel du dossier j’ai donc émis un avis défavorable », précise l’élue. Un avis qui n’a toutefois qu’une valeur consultative. Mais s’il veut pousser son projet plus avant Bouygues Télécom devra désormais se plier aux procédures toulousaines. Le service écologie et urbanisme a d’ailleurs consulté l’opérateur pour organiser cette rencontre avec les riverains. Ce n’est qu’à l’issue de cette concertation que Bouygues Télécom déposera en mairie la déclaration préalable qui lancera les travaux proprement dits. « Le dépôt de cette déclaration devrait avoir lieu dans les mois à venir », déclarait hier le service de communication de l’opérateur sans apporter plus de précision. Dans un tract distribué dans le quartier les riverains font d’ores et déjà valoir que : « les résidences Monné- Decroix, Languedocienne et autres collectifs et maisons individuelles se trouvent dans un rayon de 300m ». La bataille promet d’être musclée. Reste désormais à savoir combien l’opérateur consentirait à payer à un propriétaire privé pour implanter son pylône contre l’avis des habitants.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/06/18/1109668-ondes-negatives-autour-du-pylone.html

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Toulouse quartier des Chalets. Le danger des champs électromagnétiques

   PUBLIÉ LE 15/06/2011 03:51 | LADEPECHE.FR

Les antennes relais fleurissent sur les toits toulousain. /Photo DDM archives

Les antennes relais fleurissent sur les toits toulousain. /Photo DDM archives

Quels risques les antennes de téléphonie mobile qui fleurissent dans nos villes font-elles courir aux personnes qui vivent dans leur périmètre plus ou moins immédiat ? Pour tenter de répondre à cette question, l’association Antennes 31 dont l’association de quartier Chalets-Roquelaine fait partie, invite le Docteur Pierre Le Ruz, président du Criirem (Centre de Recherche et d’Information Indépendant sur les Rayonnements électromagnétiques non ionisants) à venir parler des dangers des champs électromagnétiques (CEM). Le Criirem, a pour mission d’informer de manière indépendante sur les effets des Rayonnements Électromagnétiques dans l’environnement ambiant. Il propose des solutions en faveur de la protection des populations. Au cours de cette conférence qui aura lieu le mercredi 15 juin 2011 à 20 heures à l’amphi 9 de la faculté du Mirail à Toulouse, le Dr Le Ruz fera le point sur l’état de la recherche sur le sujet. Il abordera la question de l’électro-hypersensibilité et donnera des conseils sur les précautions que chacun peut prendre dans la vie de tous les jours. Un échange de questions réponses clôturera sa présentation. Pour que les informations délivrées par le président du Criirem, aient un impact réel sur notre quotidien, l’association de quartier invite les maires à participer à cette rencontre. Dans le courrier qu’elle leur a adressé, cette dernière explique les enjeux auxquels sont confrontés les élus lorsqu’une demande d’installation d’antenne leur est soumise : « Les opérateurs de téléphonie nient les risques, les experts scientifiques s’affrontent, l’importance de l’enjeu économique et politique est évidente… Comme pour les incidents nucléaires et les scandales liés à la dangerosité de certains médicaments, le citoyen reste spectateur face à une désinformation généralisée. Nous pensons qu’il doit avoir accès à une information indépendante et transparente. »

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/06/15/1106683-chalets-le-danger-des-champs-electromagnetiques.html

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Gaillac. Dangerosité des antennes

   PUBLIÉ LE 14/06/2011 08:43 | LADEPECHE.FR

Gaillac. Dangerosité des antennes

Gaillac. Dangerosité des antennes

Le Collectif Antennes Relais 81 est né le 15 mars. Il regroupe des associations ou collectifs d’opposants aux antennes de forte puissance, de Carmaux, Castres, Lempaut, Rabastens, Rivières, Sainte Croix, Saint-Paul Cap de Joux et Robin des Toits Tarn. Ce mercredi 15 juin, il organise un déplacement à Toulouse pour entendre la conférence du Professeur Le Ruz: «Les pollutions électromagnétiques et leurs effets sur la santé». Elle se tiendra amphi n° 9, faculté du Mirail (50 m du métro mirail Université) à partir de 20h heures.

Le professeur Le Ruz a participé au documentaire explosif diffusé sur France3 en mai : « Mauvaises Ondes ». Il mettait en évidence les travaux menés par des laboratoires indépendants, c’est-à-dire non financés par les opérateurs, qui révèlent l’émergence de maladies graves (tumeurs, leucémies …) liées à l’exposition aux ondes électromagnétiques (OEM) de haute fréquence (notamment téléphonie mobile et WiFi). Il montrait aussi que les pouvoirs publics et les laboratoires officiels sont muselés par les opérateurs. Le 31 mai, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a communiqué sur les risques probables de cancers liés à l’usage du téléphone mobile. 

Pour se rendre à la conférence, le Collectif Antenne Relais de Rivières organise un covoiturage ce mercredi 15 juin. Rendez-vous à 18h15 devant la Mairie. Départ : 18h30. Participation aux frais : 5 € par personne. Inscriptions : mairie de Rivières 05 63 41 72 65 ou collectif.antennes.81@gmail.com

SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2011/06/14/1106411-gaillac-dangerosite-des-antennes.html

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Villeneuve-de-la-Raho, Antennes relais : "Villeneuve considérée comme atypique"

   Le dimanche 22 mai 2011 à 06h00     par Isabelle Goupil | Mis à jour à 10h56

 Le Dr Le Ruz a expliqué scientifiquement, mais pédagogiquement, les dangers pour la santé d'une exposition continue aux hyperfréquences, d'autant plus quand les valeurs d'exposition sont, comme à Villeneuve, supérieures aux seuils admis.

Le Dr Le Ruz a expliqué scientifiquement, mais pédagogiquement, les dangers pour la santé d’une exposition continue aux hyperfréquences, d’autant plus quand les valeurs d’exposition sont, comme à Villeneuve, supérieures aux seuils admis.  © Photos F. V.

Depuis trois ans, l’association villeneuvoise Un mât pour les ondes – forte de 290 adhérents – se bat pour que soient déplacées les antennes relais installées sur le château d’eau, en plein coeur du village. Aujourd’hui, outre quatre enfants du groupe scolaire Alfred-Sauvy gravement malades, il y a urgence : la communauté d’agglomération, compétente, a jusqu’au 11 juin pour dénoncer deux des trois contrats qui la lie aux opérateurs de téléphonie mobile Bouygues et SFR. Mais l’association se heurte, selon sa présidente Maryse Batlle, à « une partie de ping-pong » entre le président de PMCA, Jean-Paul Alduy, et la député-maire et vice-présidente de l’Agglo, Jacqueline Irles, qui s’est brièvement entretenue hier matin avec le Dr Pierre Le Ruz, mais qui n’a pas assisté à l’instructive conférence de ce dernier devant une centaine de personnes avides d’information.

Le Dr Le Ruz, neuro-physicien, président du Criirem (1), expert européen en nuisances électromagnétiques et en radioprotection, a détaillé les diverses études scientifiques en la matière, expliqué la réglementation applicable et les effets sur la santé des ondes électromagnétiques émises par les antennes relais.

L’information que vous délivrez est-elle celle d’un scientifique ou d’un militant ?

C’est celle d’un scientifique. Au Criirem, nous dénonçons les installations d’antennes relais dangereuses pour la santé des habitants et parfois illégales. Et ici à Villeneuve-de-la-Raho, il y a plein de choses illégales. Notre rôle est de faire respecter la réglementation.

En quoi les installations sur le château d’eau de Villeneuve sont-elles illégales ?

La puissance des antennes, tout d’abord, dont cinq d’entre elles émettent en direction de l’école. Même à 50 mètres du château d’eau, les émissions sont supérieures à 3 volts/mètres, qui est la limite autorisée par la directive européenne 2004/108 et la norme française 61000. Les normes de compatibilité électromagnétique ne sont donc pas respectées. C’est pourquoi l’Afsset (2) a décrété la commune comme ‘lieu atypique’. Son site supportant les antennes devrait être éradiqué. Ensuite, deux antennes surplombent une propriété privée, ce qui est interdit. Le périmètre de sécurité est délabré, les pictogrammes de sécurité obligatoires sur le château d’eau sont absents, ce qui là encore est illégal. Enfin, les équipements des antennes relais sont à l’intérieur du château d’eau, ce qu’interdit pourtant la circulaire du 6 janvier 1998 de la Direction générale de la santé. Car on sait que les ondes électromagnétiques modifient le spectre de l’eau. Bref, il y a ici un non-respect de la loi dont pourrait être saisi le procureur de la République.

Est-il aujourd’hui scientifiquement prouvé que les ondes électromagnétiques sont néfastes pour la santé ?

Les premiers soucis, et donc les premières études, ont commencé en 1978 à l’ambassade américaine à Moscou où l’on constatait un taux anormal de leucémies chez le personnel et leurs enfants. Les murs étaient truffés d’appareils d’écoute ! Les personnels étaient exposés en permanence à des ondes de 9 à 19 v/m ! Mais c’étaient des ondes pulsées. Depuis 1998, on a identifié les troubles neurologiques et endocrino-immunitaires liés aux hyperfréquences. En 2009, la cour d’appel de Paris a admis que les effets sur la santé des antennes relais étaient reconnus par la majorité de la communauté scientifique. Excepté bien sûr, les scientifiques pris dans des conflits d’intérêts…

Pourquoi les politiques sont-ils réticents à prendre en compte ces problèmes ?

A cause du lobbying des opérateurs, qui s’exerce notamment à la commission européenne, mais aussi auprès des maires. Cependant, la pression des associations fait de plus en plus peur aux opérateurs. Dans votre département par exemple, le maire de Porta refuse toute installation d’antennes relais sur des bâtiments publics. C’est une volonté politique. Le maire de Villeneuve n’a pas envie de bouger, mais attention ! Les installations sur le château d’eau sont illégales et s’il y a un accident, je ne voudrais pas être à la place des responsables. Il n’y aura pas de cadeau des assurances et il y aura des retombées judiciaires.

Source : http://www.lindependant.fr/2011/05/22/antennes-relais-villeneuve-consideree-comme-atypique,21071.php

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