Toulouse côte pavée : les riverains disent non à l’antenne-relais

LA-D-p-che-copie-1.png   PUBLIÉ LE 17/09/2010 15:45 | SILVANA GRASSO

Le taux d'émissions des antennes-relais restent très controversés pour la santé. / Photo , DDM, archives

Le taux d’émissions des antennes-relais restent très controversés pour la santé. / Photo , DDM, archives

Tout a commencé cet été lorsque Lionel Castex, résident avenue Jean-Rieu, découvre, à sa grande surprise, que des travaux sont prévus pour l’installation d’une antenne SFR sur l’immeuble place de Savoie : « SFR a fait les choses en catimini pendant que la plupart des riverains étaient en congés. Même si la mairie avait donné son feu vert pour ces travaux en janvier », relève Géraldine Castex, membre du collectif CESA, (collectif enfants sans antenne). Face à ce problème, les riverains décident alors de créer un collectif et d’envoyer un recours gracieux à la mairie pour un retour en arrière de cette décision ». Aujourd’hui, nous comptons beaucoup sur la mairie pour prendre en compte nos inquiétudes et faire de Toulouse une ville pilote dans le fonctionnement de la téléphonie mobile en appliquant les directives européennes ». (1)

Il y a quelques jours, une cinquantaine de riverains se sont mobilisés pour manifester leur désaccord contre cette antenne relais. Avec à l’appui une pétition forte de 600 signatures, dont celles de parents d’enfants des écoles et de crèches du quartier : « Nous avions invité des élus mais ils ne sont pas venus », déplore Géraldine Castex. Présents à cette mobilisation, Virginie et Arnaud, résidents s’inquiètent de cette installation située à 50 mètres de leur immeuble et à guère plus de l’école Courrège : « La loi française stipule qu’une antenne installée à moins de 100 mètres d’une école doit émettre le plus bas possible de mégawatts. À l’inverse de celle-ci. Le principe de précaution est donc bafoué ». Du côté de SFR, on affirme avoir respecté la procédure : « Un panneau de déclaration préalable a été installé et des courriers d’information ont été adressés aux riverains ».

(1) Ces directives interdisent toute installation d’antenne près de bâtiments sensibles, comme les écoles.


Que peut la ville ?

À Toulouse, toute installation d’antenne sur un bâtiment doit être validé par le service de l’urbanisme après consultation du service chargé de l’environnement. La ville dispose d’un mois pour donner sa position. Le décret de 2002 stipule qu’autour d’une zone de 100 m de certains établissements dits sensibles, (écoles, crèches, hôpitaux, etc), l’opérateur doit installer une antenne émettant le plus bas niveau de champ électromagnétique. Depuis 2009, la ville a approuvé ces recommandations. Elle n’a par contre aucun recours juridique pour interdire l’installation d’une antenne excepté sur les bâtiments publics.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/09/17/908815-Les-riverains-disent-non-a-l-antenne-relais.html

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"Il y a un lien prouvé entre champs électro-magnétiques, cancers et leucémies"

metro-logo-copie-1.gif   Mis à jour 10-09-2010 07:34

Entretien avec le Dominique Belpomme, professeur de cancérologie, qui s’est penché sur l’électro-sensibilité.

Le professeur Dominique Belpomme.

Le professeur Dominique Belpomme.

Dominique Belpomme est professeur de cancérologie Université Paris-Descartes et président de l’ARTAC, Association pour la recherche thérapeutique anti-cancéreuse.

Pourquoi un cancérologue s’intéresse-t-il aux problèmes de l’électro-sensibilité et aux champs électro-magnétiques ? 
Parce qu’il y a un lien prouvé entre champs électro-magnétiques, cancers et leucémies. C’est après des premiers travaux pionniers que nous avons effectués avec des collègues suédois que nous nous sommes aperçus qu’il y a aussi un lien important avec les maladies neuro-dégénératives, et notamment la maladie d’Alzheimer. Le risque de maladie d’Alzheimer, qui peut survenir chez des sujets jeunes, dès l’âge de 45 ans, est d’ailleurs beaucoup plus important que le risque de cancer.

Cela touche beaucoup de monde ? 
Depuis l’an dernier, je fais deux consultations hebdomadaires de médecine environnementale et vois entre 10 et 20 nouveaux malades par semaine. Et il y a de plus en plus de parents qui viennent me voir pour leurs enfants qui ont des maux de tête, des troubles de la mémoire, de la concentration ou du langage, avec des problèmes de dyslexie.

C’est un enjeu majeur de santé publique. Il y a en effet toute une pathologie neuro-dégénérative probablement liée à l’ouverture de la barrière hémato-encéphalique par les ondes électro-magnétiques et/ou les produits chimiques. Ces troubles peuvent être mineurs, comme des maux de têtes, ou beaucoup plus graves comme un début de maladie d’Alzheimer.

Que faites vous pour vos patients ?
En nous basant sur une série de plus de 400 malades venus me consulter, nous avons pu mettre au point un test de diagnostic, qui repose essentiellement sur un échodoppler cérébral pulsé et sur des tests sanguins. Ceux-ci permettent de mettre en évidence une augmentation de certaines protéines de stress, qui traduisent, l’existence d’une souffrance cérébrale.

Il s’agit de vrais malades. Je peux donc certifier qu’ils souffrent d’un syndrome d’intolérance aux champs électro-magnétiques (SICEM). Par ailleurs, nous avons mis au point un traitement qui permet de faire régresser les symptômes,

En quoi cela consiste-t-il ?
La base du traitement repose sur trois éléments. D’abord fermer la barrière électro-encéphalique. Nous utilisons pour cela un ou plusieurs antagonistes des récepteurs à l’histamine. Ensuite, stimuler la régénération des astrocytes (les cellules cérébrales) qui ont été détruites par les champs électromagnétiques,. Nous administrons pour cela des tonifiants du système nerveux. Enfin, nous initions une étude testant l’effet des anti-oxydants.

Nous obtenons des résultats intéressants, mais cela ne permet pas d’éviter une rechute potentielle. D’où la nécessité d’ adjoindre à ce traitement des mesures de protection vis-à-vis des champs électro-magnétiques. Cela implique la création de zones blanches, notamment dans les établissements publics et dans les transports en commun. Il faut faire comme pour le tabagisme : interdire le wifi dans certaines zones, comme les bibliothèques. Il faut également interdire l’installation d’antennes-relais près des crèches et des écoles. Il y a des mesures de protection urgentes à prendre, mais qui ne sont malheureusement pas encore appliquées.

Comment réagissent les pouvoirs publics ? 
Les mesures concrètes ne sont pas encore au rendez-vous. Mais je ne désespère pas que le ministère de la Santé prenne le taureau par les cornes. De toute façon, il y sera obligé étant donné le nombre croissant de nos concitoyens qui se plaignent des champs électromagnétiques. Le plus tôt évidemment sera le mieux. Mon discours va, il est vrai, à l’encontre les intérêts financiers et économiques, mais on ne peut supprimer les malades pour faire plaisir aux autorités publiques et politiques du pays..

C’est au nom du serment d’Hippocrate que je monte au créneau, car il existe un enjeu majeur de santé publique. Des études montrent que 10 à 50% de la population pourrait être atteinte par une intolérance aux champs électro-magnétiques dans les 25 à 50 ans qui viennent. Il faudra un jour payer la facture si nous ne prenons pas les mesures de précaution et de prévention qui s’imposent dès maintenant.

Vos alertes trouvent-elles un écho dans le corps médical ?
Il y a beaucoup de médecins qui ne connaissent pas encore cette pathologie.et donc qui dénient l’évidence. Mais un nombre croissant comprend qu’il se passe quelque chose, et m’adresse des malades. C’est sur eux qu’il faut s’appuyer et c’est pour cela que j’organise, en avril 2011, le 3e colloque de l’appel de Paris à la maison de l’Unesco, qui sera suivi d’un cours intensif pour former les professionnels aux pathologies environnementales.

L’ARTAC a besoin de vos dons : www.artac.info

 
 


 

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Une crèche va équiper les bébés de puces électroniques

leparisien-copie-1.jpg   AYMERIC RENOU | 09.09.2010, 07h00

Un établissement parisien va tester dès l’an prochain un système de surveillance électronique des enfants grâce à une puce intégrée à leurs vêtements. Shocking ?

Comment surveiller plusieurs dizaines de bambins dans une crèche sans faire appel à une multitude d’auxiliaires de puériculture? Grâce aux puces intelligentes! Pour la première fois en et en Europe, une crèche parisienne expérimentera, dans le courant du premier semestre 2011, le contrôle électronique sans fil de ses petits pensionnaires. 

Chaque enfant accueilli dans l’établissement, vraisemblablement une structure d’accueil associative, privée ou d’entreprise, mais pas municipale, sera équipé d’une puce radio sans fil reliée à un centre de contrôle vidéo.

Réactions indignées

« L’expérimentation, menée pour le compte d’une grande société d’assurances, vise à valider l’efficacité du système du point de vue de la sécurité des enfants, explique Patrick Givanovitch, PDG de l’entreprise Lyberta, conceptrice du projet. Nous installerons des sondes un peu partout dans la crèche pour établir une cartographie complète du lieu. Grâce à la puce portée par chaque enfant (NDLR : insérée dans un vêtement spécialement fourni), il sera possible de savoir instantanément si l’un d’entre eux quitte la crèche. La direction de la crèche sera immédiatement alertée, tout comme les parents, par SMS sur leurs téléphones portables. » Aussi novatrice soit-elle, l’arrivée d’un tel système se heurte déjà à de fortes oppositions.
Pour Dominique Ratia-Armengol, présidente de l’Association nationale des psychologues de la petite enfance, l’idée est « tout simplement effrayante ». « Enfermer les enfants dans une cage virtuelle, c’est créer des conditions de méfiance et d’angoisse inutile face à un danger qui n’existe pas. C’est également déresponsabilisant en coupant les liens avec les adultes à l’écoute et formés pour éduquer et établir une relation de confiance avec eux. »
Même réaction indignée de Maria Da Costa Pereira, auxiliaire de puériculture à et responsable syndicale : « C’est la porte ouverte à des économies énormes de personnel au détriment d’une relation humaine essentielle avec des adultes professionnels. D’autant qu’il n’y a pas besoin de sécuriser électroniquement des crèches qui sont déjà des lieux fermés et absolument sans risque de fugue… »

Source : http://www.leparisien.fr/societe/une-creche-va-equiper-les-bebes-de-puces-electroniques-09-09-2010-1060393.php

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Fleurance. L’implantation de l’antenne fait débat

LA-D-p-che-copie-1.png   PUBLIÉ LE 08/09/2010 09:53 | LADEPECHE.FR

Le Docteur Lapeyrade, médecin et élu, a abordé plusieurs aspects liés à l'implantation de l'antenne./Photo DDM, J.-P.D.G.

Le Docteur Lapeyrade, médecin et élu, a abordé plusieurs aspects liés à l’implantation de l’antenne./Photo DDM, J.-P.D.G.

Une réunion publique au sujet de l’installation d’une antenne relais Orange, antenne « 3G » rue Amanieu Dupuy, s’est tenue en présence : du sénateur-maire, Raymond Vall ; du docteur Bernard Lapeyrade, conseiller régional et président de la CCLG. La première partie de la réunion fut consacrée au cadre légal d’une démarche d’aménagement du territoire pour éviter des zones blanches. L’antenne « 2 G » installée à Brugnens ne permet plus en effet d’avoir un signal acceptable surtout à l’intérieur des maisons sur Fleurance.

Les raisons

Une antenne « 3G » permet le désenclavement numérique ; le portable devient un ordinateur. L’implantation de l’antenne relais est possible dans le cadre du décret national qui est respecté. La suspension de la démarche d’installation depuis bientôt quatre ans est intervenue à la demande du maire. Toutefois, plusieurs acteurs souhaitent son installation, dans le domaine du tourisme, du commerce et face à la désertification médicale. Le 12 juillet, s’est tenu, une réunion avec les médecins afin d’accélérer l’installation de l’antenne « 3 G » qui permet l’utilisation d’un logiciel Orange destiné aux professionnels de la santé. Depuis 2007, l’opérateur a déjà étudié l’implantation de plusieurs sites : à l’hippodrome, où il y a un risque d’inondabilité ; au stade, ce qui nécessite un pylône de 40 mètres ; sur le clocher ; en zone industrielle, avec l’implantation possible sur le terrain des ateliers municipaux. La création de l’association met en avant les inquiétudes et les risques de nocivités pour les riverains. Le président a fait part d’une possibilité d’implantation sur un 6e terrain en zone industrielle. Une pétition qui a recueilli près de 500 signatures s’oppose à l’installation de l’antenne « 3 G ». Quant au premier magistrat, il a assuré aller jusqu’en justice afin de refuser l’installation de la nouvelle antenne 3G. Face à un délai acquis et un arrêté municipal défavorable, l’installation est aujourd’hui en suspens.

Un opérateur Bouygue a une longueur d’avance avec son installation sur les silos de la ville.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/09/08/902339-Fleurance-L-implantation-de-l-antenne-fait-debat.html

 

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Toulouse, avenue Jean-Rieux : les riverains se mobilisent contre l’antenne-relais

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 05/08/2010 08:26 | Sébastien Barrère

Géraldine Castex et son fils Paul au 213, avenue Jean-Rieux, devant l'immeuble où l'antenne va être installée./ Photo DDM, S. B.

Géraldine Castex et son fils Paul au 213, avenue Jean-Rieux, devant l’immeuble où l’antenne va être installée./ Photo DDM, S. B

Les habitants de l’avenue Jean-Rieux sont inquiets. Début juillet, un panneau posé sur le mur du numéro 213 indique que des travaux vont être entamés. Par curiosité, Lionel Castex, voisin de l’immeuble, décide de regarder la pancarte d’un peu plus près. à sa grande surprise, il est stipulé qu’une antenne relais SFR va être installée sur l’immeuble en septembre. « La méthode est inacceptable, lâche Géraldine Castex qui ne décolère pas. SFR procède en catimini pendant que la majorité des riverains sont partis en vacances. » Pourtant, du côté de SFR, on affirme avoir respecté la procédure : « Un panneau de déclaration préalable a été installé puis des courriers d’informations ont été adressés aux riverains. » Un collectif contre l’antenne s’est cependant constitué et une pétition, qui a recueilli à ce jour 300 signatures, circule dans le quartier.

L’inquiétude des riverains se situe au niveau sanitaire. « On ne connaît pas les conséquences que peuvent générer ces antennes, explique la résidente du 215, avenue Jean-Rieux. Je crains pour la santé de mes deux enfants qui ont l’habitude de jouer dans le jardin, à quelques mètres de la future installation. » De plus, selon cette habitante, après la pose de l’antenne, la valeur des maisons à proximité chutera de 30 %.

Le Collectif enfants sans antennes (Cesa) a envoyé une première lettre au maire de Toulouse pour l’alerter sur la construction de cette antenne qui se situe non loin d’une crèche et de l’école Courrège. Une seconde missive a été adressée à SFR pour tenter une conciliation. Sans réponse. « Nous allons maintenant prendre les services d’un avocat », explique Géraldine Castex. Les riverains se disent « prêts à tout ».

SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2010/08/05/884504-Les-riverains-se-mobilisent-contre-l-antenne-relais.html

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SFR se heurte à la résistance des riverains

sudouest.jpg  3 septembre 2010 06h00 | Par S. L.

Le maire a interrompu hier les travaux d’aménagement d’une antenne de téléphonie mobile.

L’été passant, le bien nommé collectif Le Pep’s (1), créé il y a deux mois à Vitrac pour dénoncer l’implantation des antennes relais en haut du château d’eau, n’a rien perdu de son énergie militante. Hier matin, vers 11 heures, la société de téléphonie mobile SFR a voulu croire au ronron des riverains résistants pour réaliser, via une société sous-traitante, des travaux d’aménagement : le remplacement d’une ancienne antenne par un autre type de matériel.

« Matériel dont on ne sait pas aujourd’hui qu’elle sera la puissance », précise Louis Gonzalez, alerté par un voisin dont la maison est devenue une véritable vigie. Fer de lance de la mobilisation, il était en moins de deux dans les pattes des techniciens. Auto-diagnostiqué « électrosensible » (insomnies, nausées, perte d’équilibre), Louis Gonzalez reste incrédule et estime qu’hier les travaux n’avaient d’autre but que « l’amplification de l’antenne ».

« Cavalièrement »

« Je me méfie des discours erronés et contradictoires », avance le maire de Vitrac Gérard Soulhié, redoublant de prudence sur le dossier depuis le début de la polémique. « Augmentation de la puissance ou pas, dans le doute, nous avons décidé d’interrompre le chantier. Nous attendons des informations complémentaires, annonce Gérard Soulhié, prévenu par le collectif. Dans tous les cas, il n’est pas tout à fait normal que des travaux de ce type soient réalisés sans avertir au préalable le maire et le propriétaire des lieux, le Syndicat intercommunal d’adduction d’eau potable de Vitrac-La Canéda. Cette fois, SRF est passé un peu cavalièrement… »

(1) Le sigle du collectif Le Pep’s signifie Protection environnementale pour la santé.

Vitrac · Sarlat-la-Canéda · Dordogne

Souce : http://www.sudouest.fr/2010/09/03/sfr-se-heurte-a-la-resistance-des-riverains-175878-2147.php

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L’ombre de l’antenne-relais plane sur l’école

leparisien-copie-1.jpg   Grégory Plesse | 30.08.2010, 07h00

Inquiétude à Garges alors que les nouvelles salles de classe de la maternelle Paul-Langevin ont été construites au pied d’une antenne-relais.

a trois jours de la rentrée, les militants verts du Val de France s’inquiètent pour les enfants qui s’apprêtent à reprendre le chemin de l’école maternelle Paul-Langevin. Depuis la fin des travaux d’extension de l’établissement situé près du Vieux-Pays de Garges-lès-Gonesse, qui dispose désormais de nouvelles salles de classe, l’école touche une antenne-relais d’une dizaine de mètres de haut.

Le dispensaire de la protection médicale infantile (PMI) se trouve également à proximité immédiate de cette antenne.

« Nous manifestons notre inquiétude et notre préoccupation quant aux effets sanitaires de cette antenne, vraisemblablement très puissante, sur un lieu fréquenté par des enfants », indique Yassine Ayari, représentant des Verts à Garges. « Le maire doit organiser au plus vite une réunion d’information et de travail réunissant parents d’élèves, associations et élus afin de faire la lumière sur les caractéristiques techniques de cette antenne et éventuellement en étudier le déplacement. »

Le contrat de cette antenne installée par Orange avant 1998, est en cours de renouvellement. « Nous sommes en pleine réflexion, indique le maire UMP Maurice Lefèvre. Nous allons renégocier le contrat avec Orange pour qu’il nous apporte toutes les garanties nécessaires, notamment en matière de risques sanitaires maintenant que l’école a été agrandie et voir s’il est nécessaire de déplacer l’antenne », ajoute-t-il.

Oui, mais où? Deux autres antennes utilisées par les trois principaux opérateurs sont installées sur le toit d’un hôtel qui jouxte aussi cette même école. « La difficulté dans une ville aussi dense que Garges, c’est de trouver une place qui ne nuise à personne, reconnaît Maurice Lefèvre. Et en même temps, ce sont ces antennes qui nous permettent de communiquer », conclut-il. En parallèle, la mairie a effectué une demande de subventions auprès du conseil général pour mettre en place un Agenda 21 sur la ville. « Lorsque ce sera fait, nous créerons une commission de travail avec les associations pour réfléchir au problème sur l’ensemble de la commune », promet le maire.

En février, les locataires d’un quartier de Beaumont-sur-Oise ont réussi à obtenir le démontage d’une dizaine d’antennes-relais fixées sur le toit de leur plus grande barre d’immeubles. Cela ne surprend pas Yassine Ayari : « Quand les tribunaux sont saisis sur ce genre d’affaire, ils appliquent systématiquement le principe de précaution. »

Source : http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/l-ombre-de-l-antenne-relais-plane-sur-l-ecole-30-08-2010-1047549.php

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Deux variétés d’OGM discrètement autorisées à entrer sur le marché

LEPOINT-copie-1.jpg   Publié le 03/08/2010 à 14:15  Par Pauline de Saint Remy

Deux variétés d'OGM discrètement autorisées à entrer sur le marché

La commercialisation du MON 810, un OGM de maïs produit par la multinationale Monsanto, est désormais officiellement autorisée en France © SIPA

Le ministère français de l’Agriculture a discrètement inscrit, courant juillet, les maïs OGM, MON 810 et T25, au catalogue officiel des semences autorisées à la commercialisation en France par un décret du Journal officiel daté du 20 juillet. Un assouplissement de la loi qui aura des conséquences différentes pour chacun de ces deux maïs.

Les 36 variétés de MON 810 autorisées à la vente sont sous le coup d’un moratoire, du fait de la clause de sauvegarde européenne en vigueur depuis début 2008. Leur culture est donc toujours interdite en France. C’est donc la seule commercialisation du fameux MON 810 qui est désormais autorisée, ce qui relève de la « pure hypocrisie », dénonce Arnaud Apoteker, expert OGM Greenpeace, au micro de France Info. « Cette autorisation est, de toute façon, mauvais signe », explique-t-il. « Pourquoi exporter des produits que l’on considère comme nocifs ? On se demande forcément si le gouvernement n’a pas l’intention de lever la clause de sauvegarde… » À ses yeux, « c’est une démonstration de force du lobby agro-industriel : les entreprises françaises vont ainsi pouvoir vendre ailleurs une semence dont on considère, avec la clause de sauvegarde, qu’elle est trop dangereuse pour être cultivée en France ».

« Ne pas sous-estimer le poids des lobbies » (Greenpeace)

En ce qui concerne le T25, le ministère de l’Agriculture a expliqué que, là encore, cette autorisation ne concernait que « la commercialisation et non la mise en culture ». « Ce n’est qu’une autorisation de commercialisation pour dix ans, pas de culture. En aucun cas cette variété ne pourra être cultivée en France », a insisté un porte-parole. Sauf que, selon la Confédération paysanne, la culture du T25 n’est pas interdite en France. « En fait, elle n’est ni interdite ni autorisée, car la demande n’a pas été faite », explique Michel David, son secrétaire national. L’explication est simple : les agriculteurs n’ont aujourd’hui pas besoin du T25, car son intérêt est qu’il résiste à un certain herbicide, un herbicide « total » appelé glufosinate d’ammonium, « très toxique » selon Greenpeace. Or cet herbicide n’est, lui, pas utilisé en France, pour l’instant. Il fait même partie des 22 substances que l’Europe a décidé d’interdire à partir de 2017, selon Arnaud Apoteker. Mais, à ses yeux, cette interdiction annoncée n’est plus très crédible : « Il ne faut pas sous-estimer le poids des lobbies. Il est très possible que l’interdiction progressive de l’Europe soit au moins retardée, si ce n’est annulée. D’ailleurs, le gouvernement n’avait pas besoin d’inscrire le T25 au catalogue officiel pour en autoriser la commercialisation. Cela montre bien que l’objectif est d’autoriser la mise en culture. On pourrait en voir apparaître dès 2011 », affirme-t-il.

Selon le ministère, qui dément toute volonté d’agir au creux de l’été, c’est « le Conseil d’État, saisi en 2004 par les entreprises commercialisantes, qui a imposé en octobre 2009 cette réinscription du maïs T25, arguant que le ministère n’avait pas motivé son refus » précédemment.

Source : http://www.lepoint.fr/societe/deux-varietes-d-ogm-discretement-autorisees-a-entrer-sur-le-marche-03-08-2010-1221605_23.php

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