Antenne relais. « Non à la verrue de Luzençon! »

   PUBLIÉ LE 10/04/2011 08:23 | BENOÎT GARRET

Les manifestants sont contre cette « verrue » du XXIe siècle qui cohabite avec une chapelle du XIe inscrite au patrimoine./Photo DDM

Les manifestants sont contre cette « verrue » du XXIe siècle qui cohabite avec une chapelle du XIe inscrite au patrimoine./Photo DDM

« Antenne dégage ! Principe de précaution ! » ; « Non, non, non pas d’antenne à Luzençon ! » ; « Site classé dégradé ! »… Hier matin, une centaine de personnes ont manifesté leur volonté de faire déplacer les antennes relais installées à Luzençon. Un village habité par une quinzaine de personnes à l’année (une trentaine en été) dont certaines à 6 m du pylône atteignant 15 m de hauteur. « La conséquence de tout ça : cet été, une personne ne viendra pas dans sa maison parce qu’elle porte un pacemaker, ce qui est contre-indiqué à proximité d’un tel équipement », explique Laurence Michelutti, vice-présidente de l’Association pour la protection du site de Luzençon (Aproluz) et chirurgien viscéral. « Nous sommes tous très déterminés à mener des actions de plus en plus fortes ». Celle d’hier était bon enfant et comptait dans ses rangs des habitants de Luzençon, une poignée de Saint-Georges-de-Luzençon, des militants de l’association Robin des toits, des habitants des Hautes-Pyrénées mobilisés contre le Wimax, le député européen José Bové et des membres du Collectif antennes 31. Le président de l’Aproluz Henri Vachin a redemandé le déplacement loin de toutes habitations de ce pylône : « En conseil municipal du 8 juillet 2010, une délibération indiquait un site techniquement possible, pourquoi n’est-ce pas fait ? Cela s’est fait à Baraqueville et à Decazeville par la volonté municipale. Ici, nous sommes dans un cas unique en Aveyron, parce que cette verrue est installée à 6 m d’une maison, dans un site où une chapelle du XIe siècle est inscrite au patrimoine et par la puissance de ces antennes. Ce que nous demandons est juste. Il faut que la concertation progresse ». Et Valérie Schmidt, adhérente de l’Aproluz, d’ajouter : « Ici, nous sommes dans un match déséquilibré entre des industriels TDF et ses locataires SFR et Orange qui engrangent des sommes énormes et une trentaine d’habitants. Nous leur demandons de respecter notre santé, sans quoi nous ferons appel à la justice ».

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/04/10/1055736-Antenne-relais-Non-a-la-verrue-de-Luzencon.html

Facebooktwitterlinkedinmail

Les élus ne veulent pas de l’antenne Orange

PUBLIÉ LE 29/03/2011 08:16 | LADEPECHE.FR

L'antenne sera implantée à 160 mètres de l'école./Photo DDM.

L’antenne sera implantée à 160 mètres de l’école./Photo DDM.

Lors de sa dernière séance, le conseil municipal a pris une position très claire. Il s’oppose dans à l’implantation d’une antenne de téléphonie mobile à proximité de l’école de Cadirac. Voici plusieurs semaines que les services municipaux tentent de retarder le projet (voir la Dépêche du 19 mars).

Le conseil municipal base cette résolution sur plusieurs arguments. Il prend notamment en compte « les incertitudes quant aux risques possibles pour la santé causés par les champs électromagnétiques ». Il rappelle également les conclusions de l’étude, lancée en 2010 : « maintenir les antennes sur le toit de l’espace Olivier-Carol, considéré comme le plus approprié pour recevoir des antennes-relais ». Enfin, les élus fustigent l’attitude d’Orange, l’opérateur qui veut implanter l’antenne. « Il s’insurge, qu’aucune information préalable, ni concertation, de la part de l’opérateur n’ait été engagée ».

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2011/03/29/1045717-Les-elus-ne-veulent-pas-de-l-antenne-Orange.html

Facebooktwitterlinkedinmail

Mediator : Irène Frachon dénonce « Servier ou l’art d’enfumer »

Accueil   Par Sophie Verney-Caillat | Rue89 | 04/03/2011 | 11H36

Celle qui a révélé le scandale fustige « la violence des labos » contre laquelle de meilleurs contrôles doivent nous protéger. Entretien.

Irène Frachon (Jean-Claude Coutausse).

Elle est celle sans qui le scandale du Mediator serait resté étouffé. Le docteur Irène Frachon, pneumologue à Brest, tente de tirer les premières leçons de l’affaire, après l’audition de Jacques Servier par la mission d’enquête parlementaire.

Rue89 : Avec du recul, arrivez-vous à identifier ce qui n’a pas fonctionné dans la chaîne de décision  ?

Irène Frachon : Il se peut que des responsabilités individuelles soient identifiées plus tard, mais pour l’instant je n’en vois pas apparaître de façon indiscutable.

Je vois un problème systémique, qui a trait à la sociologie : on s’aperçoit que notre système sanitaire est incapable de protéger nos concitoyens de la violence prédatrice d’un laboratoire privé.

Cette violence peut être physique lorsqu’elle s’exerce par la destruction des valves du cœur comme dans l’exemple du Mediator, psychologique lorsque les victimes sont obligées de porter plainte individuellement dans des procédures traumatisantes qui peuvent durer des années, économique quand un laboratoire peut siphonner la Sécurité sociale, faire du business y compris au risque de la vie des gens.

Que vous a inspiré l’audition de Jacques Servier – fondateur du laboratoire éponyme qui a fabriqué le Mediator – par la mission d’information parlementaire ?

D’après ce qu’on m’en a rapporté, je constate l’usage d’un discours formaté, avec les éléments de langage comme on dit, qui s’appliquent aussi bien à l’affaire du Mediator en général qu’à des cas particuliers de victimes.

Par exemple, Servier affirme que le Mediator n’est pas un anorexigène mais un antidiabétique. C’est comme de dire que la dame qui a fait une valvulopathie avait des problèmes cardiaques avant de consommer du Mediator alors que ces « problèmes » sont insignifiants… tout comme est insignifiante l’action antidiabétique du Mediator, puissant anorexigène !

C’est de la manipulation mentale qui joue sur les mots et l’inculture médicale des interlocuteurs.

Vous parlez de la patiente qui a fait un arrêt cardiaque après une expertise éprouvante.

Oui, cette dame était ma patiente à Brest. C’est un cas d’école car on a la chance d’avoir ses échographies avant la prise du médicament.

Son cœur était qualifié d’un peu « globuleux » selon une échographie cardiaque de 2005, mais fonctionnait bien et ses valves étaient normales. Elle prend du Mediator en 2006, un an plus tard, des petites fuites apparaissent au niveau des valves, elle poursuit avec le Mediator, deux ans plus tard ses valves sont détruites.

Après que ses valves ont été changées lors d’une opération en 2009, trois spécialistes du cœur observent des lésions typiques liées au Mediator. Tous les critères classiques d’imputabilité sont présents.

Qu’attendez-vous du laboratoire Servier ?

Servier nie l’évidence et se focalise sur un détail insignifiant, l’art de l’enfumage. Servier fait diversion pour que les experts oublient l’essentiel. C’est ainsi qu’ils ont fait oublier pendant 35 ans que le Mediator était de la fenfluramine.

Ils disent que le rapport de l’Igas comporte des éléments manquants (3 000 pages d’annexes quand même ! ), mais ils auraient pu demander à être entendus. Ils prétendent systématiquement de la même façon que les dossiers des malades sont incomplets alors qu’il s’agit d’éléments sans pertinence. Quand ils viennent à l’Assemblée nationale, ils demandent le huis clos et ne viennent sans aucun élément nouveau.

On n’attend qu’une chose pour avoir un vrai débat contradictoire, ce sont des éléments scientifiques publiés pour dire que ce n’est pas un anorexigène mais un antidiabétique ou discuter du nombre des morts.

D’où vient le chiffre de 38 morts avancé par Servier ? Jacques Servier a reconnu devant les députés que les trois morts évoqués lors de la cérémonie des vœux du 1er janvier relevaient de son « intime conviction », avouez que c’est léger comme argument scientifique !

Il est sûrement difficile pour l’inventeur d’une molécule de se rendre compte que non seulement elle n’a pas d’intérêt médical mais qu’en plus elle peut être toxique. Mais le progrès scientifique dépend de la capacité à reconnaître ses erreurs pour les dépasser.

 

Dessin de Baudry

Comment Servier a-t-il réussi à créer un écran de fumée tel qu’il n’a pas permis aux experts de réaliser que le Mediator n’était rien d’autre qu’un anorexigène  ?

L’éventail de réactions lors des auditions est très large : ça va du discours purement «  administratif  » et finalement glaçant d’un Jean Marimbert [limogé de la direction de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), ndlr], qui semble ignorer la réalité corporelle des victimes, à la reconnaissance lucide et fataliste de cette impuissance, en passant par des refus des responsabilités… mais on sent qu’on n’a pas toutes les pièces du puzzle.

Comment la mise sur le marché du Mediator a-t-elle seulement été possible  ?

A l’époque, les autorisations de mise sur le marché étaient essentiellement obtenues par des données pharmacologiques et non cliniques : on faisait des manipulations en laboratoire et on transposait les résultats chez l’homme. Or, les effets sur le rat et sur l’homme ne sont pas les mêmes.

Aujourd’hui, ça a changé. Les données sont toujours fournies par le labo, mais il faut des études cliniques réalisées sur des malades, très encadrées, comparatives, tirées au sort et en double aveugle.

Ce qui importe, ce sont les inspections de l’Afssaps pour contrôler la validité de ces études. Il faudrait d’énormes moyens de contrôle, comme ceux de la FDA aux Etats-Unis, du moins je crois.

Je ne me suis toujours pas remise du fait que les pharmacologues de l’Afssaps savaient depuis 1998 que le principe actif du Mediator était la norfenfluramine [molécule proche de l’amphétamine, ndlr]. Soit c’est absurde, soit c’est de la corruption, je n’ai toujours pas de réponse.

Pourquoi les « lanceurs d’alerte », comme vous, ou la revue Prescrire n’ont-ils pas été entendus  ?

Les experts se disent que ces molécules ne valent pas grand-chose, alors ils les négligent, sans réaliser que cinq millions de personnes ont été exposées.

L’Afssaps a tout le temps peur de perdre des procès contre les labos, c’est son cauchemar, donc elle recule sans cesse, attend les études pendant des années, en mettant de côté la santé des patients. Sans compter les vraies taupes envoyées par les laboratoires, des gens qui infiltrent des assemblées et peuvent se transformer en poison sans que les autres ne s’en rendent compte.

A-t-on voulu vous faire taire  ?

"Médiator, 150 mg, combien de morts ?" d'Irène Frachon.

En juin 2010, la publication de mon livre a été censurée, et j’ai lu des paroles désagréables et agressives sur moi de la part de membres de l’Afssaps (« petit soldat narcissique »), me menaçant de diverses représailles dont m’a protégée le député Gérard Bapt.

Il faut dire qu’un livre aussi frontal c’est quand même rare. Le milieu médical a bien verrouillé la parole, et les gens étaient stupéfaits de mon toupet.

J’ai eu de la chance que Xavier Bertrand ait pris la suite de Bachelot, je ne suis pas sûre qu’elle ou son cabinet auraient eu la même aptitude au dialogue.

Que pensez-vous des propositions de réforme du ministre ?

Le numéro 8 de Rue89 Le Mensuel (mars 2011).Les propositions de Xavier Bertrand sont ambitieuses, mais la résistance en face est colossale. La transparence est une condition nécessaire mais insuffisante. L’essentiel, c’est l’indépendance de l’expertise et des médecins, il faut financer un vrai contrôle des études cliniques, des experts indépendants et payés, une formation médicale sans les lobbys pharmaceutiques.

Cette interview figure au sommaire du dossier dunuméro 8 de Rue89 Le Mensuel (mars 2011) « Comment les labos achètent l’info ». Elle a été complétée des dernières actualités sur ce sujet.

Photo et illustration : Irène Frachon (Jean-Claude Coutausse) ; dessin de Baudry

Source : http://www.rue89.com/2011/03/04/mediator-irene-frachon-denonce-servier-ou-lart-denfumer-193273

Facebooktwitterlinkedinmail

Irène Frachon à Toulouse

    le 5 mars à Palumbo
Olga, l'animatrice de l'atelier chants, vous invite à partager ces séances dans la joie et la détente. / Photo DDM
Irène Frachon . / Photo DDM
Elle est celle par qui le scandale du Mediator est arrivé. Irène Frachon, pneumologue au CHU de Brest, auteur d’un livre-choc « Mediator, 150 mg » est plus que jamais sous les feux des projecteurs alors que l’affaire du médicament antidiabétique du laboratoire Servier occupe depuis plusieurs mois la scène nationale.

Après une halte à Toulouse, le 4 mars (1), le docteur Frachon participera à une réunion publique, le samedi 5 mars à 9 h 45, à la salle Georges-Palumbo où elle pourra notamment dialoguer avec des anciens utilisateurs du Mediator.

LE DÉSARROI DES PATIENTS.

C’est justement le désarroi des patients qui anime le combat du médecin brestois depuis qu’elle a découvert la toxicité du Mediator pour le cœur. Et provoqué au moins 500 décès.

À Brest, Irène Frachon suit les patients victimes d’hypertension artérielle pulmonaire. C’est après la lecture de la revue spécialisée » Prescrire », en 2006 qui s’insurgeait contre le manque de réactions après des cas de maladie dus au Mediator (150 hospitalisations par an selon la Caisse nationale d’assurance maladie) que la pneumologue a entamé une enquête de trois ans. Le principal mérite de ce travail aura été de mettre le doigt sur 20 ans d’obstination du laboratoire Servier à masquer les risques dus à l’absorption de son « coupe-faim ».

Le docteur Frachon s’est rappelée que des médecins s’étaient déjà battus pour faire interdire en 1997 l’Isoméride, un dérivé d’amphétamine qui s’est révélé toxique pour les poumons et pour le cœur. Or l’Isoméride comme le Mediator se dégradent dans le corps pour donner la même molécule toxique : le norfenfluramine.

Le 5 mars à Saint-Jean, le docteur Frachon devrait revenir sur son expérience hospitalière, notamment quand elle a pu assister à l’autopsie d’une patiente dont les valves cardiaques s’étaient déformées. Un moment important pour une prise de conscience.

(1) Irène Frachon sera à la librairie Ombres Blanches, samedi 4 mars à 18 heures où elle dédicarea son ouvrage, » Mediator, 150 mg. Combien de morts ? » (éditions Dialogue). Puis, à l’invitation du GREP Midi-Pyrénées, elle participera à une réunion publique, à 20 h 30, à l’École Supérieure de Commerce, boulevard Lascrosses. Entrée : 5 €.

LE SOUTIEN DE GERARD BAPT.

De passage à Toulouse, Irène Frachon répondra, le 5 mars à l’invitation de Gérard Bapt à Saint-Jean. Cette visite n’a rien d’étonnant si l’on se souvient que le député de Haute-Garonne a été, l’a passé le premier soutien politique de la pneumologue de Brest avant que n’éclate au grand jour,le scandale du Médiator.

Le docteur Frachon a été la première à être auditionnée, le 26 janvier par la commission d’information parlementaire président par Gérard Bapt.

Président du groupe d’études sur la santé environnementale,le député avait dénoncé l’ostracisme dont était victime Irène Frachon après la sortie de son livre.


Voir l’affiche de la réunion du vendredi 4 mars à l’école de commerce

Facebooktwitterlinkedinmail

Les "antennes relais", cimetière de la crédibilité des académies

AgoraVox le média citoyen  

Ou comment les académies de médecine, des sciences et des technologies ruinent leur crédibilité en aidant les amis dans le besoin.

L’amiante et le mediator on montré la faillite de nos institutions sanitaires, l’académie de médecine n’a tiré aucune leçon de ses 90 ans de silence avec l’amiante, les experts en prévention de risques liés aux rayonnements n’ont rien vu venir sur le risque de sur-irradiation par les appareils de radiothérapie de 1987 à 2007 quasiment sous leur nez dans les hôpitaux. 

Lorsqu’un opérateur en l’occurence Bouygues Télécom est condamné à démonter une antenne relais le 16 février 2009, l’académie de médecine se mobilise en à peine 15 jours pour prévenir le risque sanitaire du démontage d’une antenne relais comme l’a signalé le Canard Enchainé qui ne répond pas à cette question :

Quelle est la valeur scientifique de ce document ?

Le communiqué du 3 mars 2009 de l’académie de médecine sur son site

Pendant plus d’un an, on pouvait télécharger une version Word dénommée : Antennes[1].doc qui a semble-t-il disparu du site de l’académie de médecine ou à propriété on lisait que ce document a été corrigé par André Aurengo le 03/03/2009 a 21h05 , confortant ce qu’écrit le canard sur l’auteur présumé du communiqué. on ne trouve plus qu’une version datée du 4/03/09 au matin. Ce communiqué revendique son droit de faire pression sur la justice ignorante suite a la condamnation d’un opérateur, l’académie se devant de porter la bonne parole de la vraie science.

Les académies n’hésitent pas à réécrire la science pour les besoins de la cause comme nous allons le constater.

lire la suite de l’article sur le site AGORAVOX

Facebooktwitterlinkedinmail

Ondes de choc dans votre intérieur

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 21/02/2011 08:58 | Pierre Vincenot

JCHEBRAD.jpg

Jean-Claude Hebrard relève les ondes générées par une box Internet alimentée par courant porteur de ligne./ Photo DDM, Frédéric Charmeux.

Aujourd’hui, l’association Antennes 31 va faire des relevés à l’avenue Jean-Rieux. Des habitants les ont sollicités pour mesurer les ondes générées par une antenne relais.

Jean-Claude Hebrard rentre dans l’appartement, son appareil à la main. Quand il approche la boule orange de la box Internet, le compteur s’affole. « On est à plus de 20 volts par mètres, c’est beaucoup, même pour le Wifi. » Après quelques minutes d’investigation, ce membre actif de l’association Antennes 31, trouve la raison de l’emballement du compteur : « Le boîtier de la télévision est relié à la box par le courant porteur de ligne ». Cette technologie émet un champ magnétique important. « C’est très nocif », conclut Jean-Claude. Quand la box est déconnectée, l’appareil n’indique plus que 0,03v par mètres. Beaucoup plus vivable.

Les antennes relais et le Wifi

Depuis plusieurs années, l’association fait des relevés de la puissance des ondes électromagnétiques chez des particuliers. Antennes 31 est notamment sollicitée lors de la pose d’antennes relais pour la téléphonie. Ses membres font des comparaisons avant et après l’installation. « On remarque en moyenne une exposition aux ondes multipliée par quatre après la pose », indique Jean-Claude Hebrard. Mais la téléphonie n’est pas la seule à générer « cette pollution électromagnétique ». Le Wifi, le Wimax, les téléphones sans fil émettent aussi. « Le problème c’est l’accumulation, comme du tabagisme passif », expliquent les membres de l’association. Ils militent auprès des élus pour que la limite ne dépasse pas plus de 0,6 volts par mètre.

Conseils utiles

Pour limiter l’exposition qui peut être nocive à long terme (voir encadré), les membres d’Antennes 31 distillent quelques conseils. « La première chose à faire, c’est de couper le Wifi, qui est souvent activé par défaut sur les box internet. » Les enfants absorbent beaucoup plus les rayonnements. Il vaut mieux éloigner les portables des petits. « Et il est impératif d’éteindre les téléphones en voiture » car ils fonctionnent à pleine puissance pour rechercher le réseau. Certaines personnes qui sont gênées par les ondes, installent même un système artisanal avec une couverture de survie branchée à la terre pour limiter leur exposition. Mais attention à ne pas créer une antenne géante dans l’appartement.

http://antennes31.over-blog.com


Rachel, hypersensible aux ondes

« Je veux sortir du four micro-ondes ». L’image résume bien le handicap de Rachel. Pour utiliser son ordinateur, la jeune femme se cache sous un tissu dont les fils sont doublés d’argent. Elle glisse sa main dans un sac qui protège sa peau des radiations. À 37 ans, cette écrivain toulousaine est électrosensible. Une maladie qui n’est pas reconnue en France pour le moment et qui est apparue petit à petit.

Rachel ne peut plus travailler et sa vie à Toulouse est devenue un enfer. Trop d’ondes autour d’elle. Pertes de mémoire, difficultés de concentration ou d’élocution, les électrosensibles souffrent tous des mêmes symptômes.

Hélène, Michèle Rachel et les autres électrosensibles n’ont qu’une envie : quitter la ville pour s’installer dans une zone blanche, sans antennes relais, ni téléphone portable ou Wifi.

Plus d’informations sur les électrosensibles : http://www.electrosensible.org

SOURCE :  http://www.ladepeche.fr/article/2011/02/21/1018897-Ondes-de-choc-dans-votre-interieur.html


Facebooktwitterlinkedinmail

Pesticides et abeilles L’insecticide Cruiser interdit

Belle victoire pour les abeilles et les apiculteurs devant le Conseil d’Etat. L’insecticide Cruiser n’aurait pas dû être mis sur le marché. Une nouvelle affaire d’homologation défectueuse de pesticides qui tombe bien mal, au moment du Salon de l’agriculture.

illustration380actu

Le ministre de l’Agriculture du moment, Michel Barnier, a été bien mal inspiré en 2008 et 2009, quand il a suivi l’avis de l’Afssa1, l’Agence de sécurité sanitaire des aliments, et délivré des autorisations de mise sur le marché pour le Cruiser, un insecticide du groupe suisse Syngenta. Comme, auparavant, le Gaucho et le Régent, il était dans le collimateur des apiculteurs qui l’accusaient d’être neurotoxique pour les abeilles. C’était d’ailleurs logique : les molécules actives de ces trois produits appartiennent à la même famille d’insecticides systémiques. Plusieurs syndicats professionnels, dont l’Union nationale de l’apiculture française (UNAF) et la Confédération paysanne, avaient donc aussitôt engagé des recours. Le Conseil d’État leur a donné raison dans un arrêt sévère rendu ce 16 février.

Le Conseil d’État juge en effet que « la méthode d’évaluation du risque utilisée par l’Afssa pour donner son avis concernant la mise sur le marché du Cruiser n’est pas conforme à celle qu’exige la réglementation ». Ce n’est pas rien ! L’Afssa s’était notamment contentée de conclure à l’absence d’impact inacceptable du Cruiser sur le court terme, « faute de données disponibles sur les effets à long terme ». En violation flagrante des exigences de la réglementation.

« Une victoire amère, a aussitôt commenté Henri Clément, le président de l’Unaf : preuve est faite une nouvelle fois de la violation délibérée par le ministère de l’Agriculture des règles d’évaluation d’un insecticide dangereux pour l’environnement et très toxique pour les abeilles. » En plus, l’affaire continue. Car si le Cruiser est hors jeu, il reste le Cruiser 350, sorti par Syngenta courant 2010 et évalué avec des procédures tout aussi irrégulières par les autorités. Le Conseil d’État se prononcera ultérieurement. En attendant, les abeilles peuvent continuer à mourir. Il serait grand temps de faire le ménage dans les procédures d’homologation des pesticides à la française.

1. L’Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) n’existe plus en tant que telle : elle a fusionné avec l’Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail), en juillet 2010, pour créer l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail).

Élisabeth Chesnais


Facebooktwitterlinkedinmail

Cachez cette antenne-relais que je ne saurais voir !

Le Post

Le groupe Alcatel-Lucent vient de mettre au point des antennes-relais si réduites qu’elles sont invisibles dans le paysage. Cette technique baptisée « lightRadio » fait tenir dans deux cubes de 5 centimètres de côté, l’antenne et son amplificateur et le module de traitement du signal.

Modèle de type

Une technique qui permet une exploitation plus écologique

Alcatel-Lucent annonce que la consommation énergétique de ces nouvelles stations sera bien moindre en raison de leur taille extrêmement réduite. Elles pourront être alimentées à l’énergie solaire ou éolienne. Habillé ainsi d’un beau costume vert, Alcatel-Lucent s’affranchit de ne pas communiquer sur la puissance des ondes électromagnétiques émises par ces nouvelles antennes qui sera logiquement égale à celles des modèles plus anciens.

Les murs ont des antennes-relais

De part leur volume réduit, ces antennes pourront être fixées sur du mobilier urbain ( réverbères, panneaux publicitaires, façade d’immeubles…). Dissimulées ainsi dans le paysage, les habitants ne les remarqueront pas et ne s’émouvront donc pas de leur implantation sur tel ou tel site sensible comme les établissements scolaires ou les parcs.

Un réseau à surveiller

Coup double donc pour les opérateurs qui en plus des économies d’argent réalisées grâce à ce saut technologique s’exposeront moins à des manifestations ou des pétitions demandant le retrait de ces implantations qui sont loin d’être sans conséquence sur le plan sanitaire. Plus que jamais, il faut donc se tenir informé et rester vigilant. Pour ce faire, il existe deux sites de référence. Le premier est celui de l’association ’Robin des toits’ qui informe sur le danger des technologies « mobile » (téléphone portable, antenne-relais, Wi-Fi, Wimax, Bluetooth, sans fil DECT …). Le second est celui de l’Agence Nationale des Fréquences et permet d’obtenir une cartographie précise de ces antennes-relais sur tout le territoire français.
Source :  http://www.lepost.fr/article/2011/02/09/2400633_cachez-cette-antenne-relais-que-je-ne-saurais-voir.html

Facebooktwitterlinkedinmail