La justice ordonne à SFR de démonter une antenne-relais dans les Pyrénées-Orientales

liberation-copie-1.jpgAujourd’hui à 17h07

La cour d’appel de Montpellier a ordonné à l’opérateur SFR de procéder à l’enlèvement d’une antenne-relais pour la téléphonie mobile implantée dans les Pyrénées-Orientales, selon l’arrêt dont l’AFP a eu copie mardi ( © AFP Fred Tanneau)

MARSEILLE (AFP) – La cour d’appel de Montpellier a ordonné à l’opérateur SFR de procéder à l’enlèvement d’une antenne-relais pour la téléphonie mobile implantée dans les Pyrénées-Orientales, selon l’arrêt dont l’AFP a eu copie mardi.

La décision de SFR d’installer cette antenne à Montesquieu des Albères était contestée par 26 riverains, qui avaient saisi fin 2009 le juge des référés du TGI de Perpignan, estimant que sa proximité présentait « un risque grave pour leur santé et celle de leurs enfants » du fait des ondes électromagnétiques.

Le pylône de 12 m, équipé d’une antenne, avait été implanté en 2010, à quelque 80 m de deux maisons de plaignants (accueillant deux enfants et une personne âgée) et à une centaine de mètres de trois autres.

Selon l’arrêt de la cour daté du 15 septembre, « la société SFR se devait de respecter le principe de précaution édicté par l’article 110-1 du Code de l’environnement selon lequel l’absence de certitude, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l’adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles ».

Une première décision de justice avait été prise en France en ce sens en février 2009, quand l’opérateur Bouygues Telecom avait été condamné à démonter une antenne-relais à Tassin-la-Demi-Lune (Rhône) en raison de l’incertitude sur un éventuel impact sanitaire sur les riverains.

Dans le cas des Pyrénées-Orientales, SFR avait fait valoir qu’en l’état des connaissances scientifiques, l’émission d’ondes par ces antennes ne comportait pas de risque et qu’en l’occurrence son utilisation se faisait « dans la plus stricte conformité aux normes en vigueur » en France.

Cependant, la cour de Montpellier relève que le seul rapport de mesure des ondes jamais produit par SFR sur le site de Montesquieu des Albères date de janvier 2010, et que « selon ce document lui-même les +mesures ont été réalisées avant la mise en service du site+ ».

« La crainte des demandeurs (…) peut légitimement résulter de ce qu’ils n’ont aucune garantie de l’absence de risque sanitaire », disent les magistrats, qui se réfèrent aussi à plusieurs rapports, notamment de l’Agence européenne de l’environnement, sur les « menaces plausibles » des champs électromagnétiques sur la santé.

Les juges ajoutent que SFR avait le choix d’un autre terrain, plus éloigné des habitations, sur la même commune, mais que cette solution n’a pas été retenue pour des raisons économiques (le souhait de la commune de percevoir un loyer, aux dires de SFR).

« Ce faisant, la société SFR a fait naître chez les demandeurs (…) la crainte légitime qu’en demeurant dans leur habitation, ils courent et font courir à leurs enfants un risque sanitaire particulièrement grave si celui-ci devait se réaliser, dès lors qu’il n’existe aucune garantie d’absence d’un tel risque », dit la cour. « Une telle crainte constitue un trouble manifeste et un danger imminent que seul le démantèlement de la station-relais est en mesure de faire cesser ».

La cour demande ainsi à SFR de démonter sa station dans un délai de six mois suivant la signification de sa décision. A défaut d’exécution, une astreinte de 500 euros par jour de retard sera appliquée.

© 2011 AFP

Source : http://www.liberation.fr/depeches/01012361018-la-justice-ordonne-a-sfr-de-demonter-une-antenne-relais-dans-les-pyrenees-orientales


Voir aussi : http://www.robindestoits.org/RISQUES-SANITAIRES-SFR-condamne-a-demonter-une-antenne-relais-Robin-des-Toits-20-09-2011_a1319.html

http://antennes31.over-blog.com/article-video-montesquieu-les-alberes-opposition-a-l-antenne-relais-sfr-jt-fr3-19-et-20-11-2009–40412892.html

http://www.reglementation-environnement.com/27114-antenne-relais-sante-jurisprudence-sfr-proces-montesquieu-des-albere-montpellier.html

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Antennes-relais : un maire devant le Tribunal correctionnel

PRIARTEM   6 septembre 2011 – par Priartem

Communiqué de presse du 6 septembre 2011

Mardi 6 septembre au matin, le maire de Breitenbach (Haut-Rhin), Monsieur Gsell, et deux de ses adjoints sont appelés à comparaître devant le Tribunal correctionnel de Colmar suite à des violences physiques portées sur la personne d’un cinéaste, par ailleurs militant de Priartem, à la sortie d’un conseil municipal.

Il s’agit là de faits graves totalement inacceptables de la part d’élus qui devraient être les garants de la liberté d’expression citoyenne et de la paix sociale dans leur commune.

Pour être exceptionnels, ces faits n’en sont pas moins emblématiques du climat d’opacité et de défiance qui caractérise ce dossier. Tant que l’Etat ne mettra pas en place un processus réglementaire fondé sur la transparence et la concertation, tant qu’il ne définira pas des normes d’exposition du public respectueuses de la santé publique, les situations locales pourront, à tout moment, dégénérer comme ce fut le cas à Breitenbach.

Priartem souhaite que la décision du Tribunal soit un rappel adressé à tous, élus comme opérateurs, de l’obligation du respect du citoyen et une incitation envoyée à l’Etat de chercher les voies réglementaires d’apaisement.

Ci-joint le communiqué diffusé ce jour par l’association locale « la santé d’abord ».

COMMUNIQUE

La situation à Breitenbach Haut Rhin, où un citoyen s’est vu violemment empêché de faire son travail d’information sur les ondes électromagnétiques, illustre tristement la récente recommandation du Conseil de l’Europe, qui appelle à protéger les lanceurs d’alertes, citoyens, scientifiques ou journalistes dans ce domaine.

Tout est fait pour réduire le débat à une histoire de personne, mais le véritable enjeu est la santé publique. Nous ne sommes pas contre l’antenne, mais pour le progrès. Et le progrès, c’est tenir compte de ce qui s’est passé avec l’amiante ou le Mediator. L’OMS vient de classer les ondes électromagnétiques en cancérigènes probables, les études scientifiques montrent une augmentation des cancers, des maladies et des malformations jusqu’à 500 mètres autour des antennes : tous les ingrédients sont réunis pour un nouveau scandale sanitaire sans précédent.

Qui peut admettre qu’on expose ses enfants 24h sur 24 à un cancérigène probable ? Qui peut admettre que les opérateurs et certains élus fassent tout pour minimiser le risque ?

Face au lobby de la téléphonie, la résistance citoyenne n’a fait que grandir depuis deux ans, en conscience et en indignation, au fur et a mesure que les éléments de l’actualité de ce dossier nous ont donné, hélas raison, un peu plus, chaque jour.

L’information indépendante est essentielle dans ce domaine et c’est pourquoi nous continuerons cette veille citoyenne, à Breitenbach et d’ailleurs.

De nombreuses questions restent sans réponse. Pourquoi ne pas avoir reculé l’antenne à 500 m des maisons ? Personne n’aurait été dans la zone de puissance maximale alors que la réception reste excellente, nous avons fait des mesures. Pourquoi reprendre uniquement les arguments des opérateurs alors que le conseil de l’Europe a dit clairement qu’ils font tout pour étouffer la recherche ? Pourquoi avoir signé l’autorisation pendant les vacances, en catimini ? Pourquoi ne pas avoir fait le référendum qu’ils avaient eux même évoqué ? La violence est elle la seule réponse possible aux demandes légitimes des citoyens

Il faut que les gens réagissent, à Breitenbach comme ailleurs, que les décideurs politiques et les opérateurs comprennent que le principe « responsable mais pas coupable » n’est plus acceptable en démocratie. Nous espérons que bientôt, on puisse à nouveau entendre parler de Breitenbach pour d’autres raisons que cette antenne.

Dr Pierre-Emmanuel GEORGE, au nom de l’association « La santé d’abord »

Source : http://www.priartem.fr/Antennes-relais-un-maire-devant-le.html

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Une commune vote l’abaissement des ondes électromagnétiques à 0,6 v/m

leParisien.fr   Publié le 08.09.2011, 17h26

La commune de Varades (Loire-Atlantique) a voté une résolution demandant l’abaissement sur tout le territoire de la commune des émissions d’ondes électromagnétiques à 0,6 volts par mètre, une première en France selon l’association Robin des Toits.

« Nous avons choisi d’appliquer sur la commune la résolution du conseil de l’Europe du 27 mai 2011, qui préconise l’abaissement du niveau d’exposition à 0,6 volt par mètre, selon le principe de précaution », a expliqué jeudi à l’AFP le maire de Varades, Dominique Tremblay, également conseiller régional socialiste des Pays-de-la-Loire. 
« Je devais répondre à beaucoup d’interrogations des parents d’élèves sur ce sujet et, en tant que maire, j’ai une responsabilité en matière de principe de précaution », a souligné le maire de Varades, qui compte 3.700 habitants sur son territoire, situé à 50 km à l’est de Nantes.

« A partir de cette délibération, votée à l’unanimité mardi par le conseil, nous allons faire mesurer le niveau réel d’exposition et nous nous tournerons vers les émetteurs si les mesures sont au-dessus du seuil de 0,6 v/m », a-t-il expliqué.

« C’est une première en France », a de son côté affirmé Etienne Cendrier, porte-parole de l’association Robin des Toits, qui dénonce notamment les dangers du portable et des antennes relais. « On salue le courage de ce maire et on espère que beaucoup d’autres collectivités vont suivre l’exemple », a-t-il ajouté.

Le conseil de l’Europe a voté le 27 mai 2011 une résolution préconisant de « fixer un seuil de prévention pour les niveaux dexposition à long terme aux micro-ondes en intérieur, conformément au principe de précaution, ne dépassant par 0,6 volt par mètre, et de le ramener à moyen terme à 0,2 volt par mètre ».

A titre de comparaison, un rapport faisant suite au « Grenelle des ondes de 2009 », publié le 31 août dernier, relève en France « des niveaux d’exposition entre 0,1 et 5 Volt/mètre ». Mais les ministères de l’Ecologie et de l’Industrie soulignent dans leur communiqué commun sur ce rapport que « les valeurs limites réglementaires sont de 41V/m ou supérieurs ».
Ils reconnaissent cependant l’existence de quelques points « atypiques, où l’exposition est sensiblement plus élevée que la moyenne, tout en restant inférieure aux valeurs-limites ».
De nouvelles expérimentations de diminution de la puissance de plusieurs antennes de certains sites des quartiers pilotes sont prévues à l’automne.

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L’abus de scanners est dangereux pour la santé

terraeco.net

(Crédit photo : muffet/flickr)


L’Autorité de sûreté nucléaire s’inquiète de l’utilisation excessive des scanners, qui expose les patients à de plus fortes doses de rayons ionisants.

L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) s’est inquiétée mercredi 7 juillet de l’augmentation des doses de radioactivité délivrées aux patients par imagerie médicale, en particulier par les scanners.

L’ASN rappelle qu’en 5 ans, les doses reçues ont augmenté de 47%, selon le rapport IRSN/InVS de 2010. L’organisme qualifie cette situation de « préoccupante », et préconise « le développement des techniques alternatives, au premier rang desquelles l’imagerie par résonance magnétique (IRM) ».

L’IRM, qui n’émet pas d’irradiation, a des zones d’applications privilégiées : le cerveau – en particulier en urgence pour les attaques cérébrales (AVC) – , la moelle épinière et est aussi très utile en rhumatologie et chez les enfants. La France ne possède que 8,7 IRM par million d’habitants contre une moyenne européenne de 20, souligne l’ASN. « Du fait d’un manque d’appareils en France, les délais de rendez-vous sont importants (>1 mois) et la substitution par l’IRM d’examens scanographiques ne peut pas être réalisée », regrette l’ASN.

Or un scanner du corps entier, ou thoraco-abdomino-pelvien, peut délivrer en une fois l’équivalent d’une dose de radiations (20 millisieverts ou mSv) qu’un travailleur du nucléaire (ou un radiologue) ne doit pas dépasser en une année, note le Dr Michel Bourguignon de l’ASN, interrogé par l’AFP.

La hausse incontrôlée de ces examens pourrait favoriser la survenue de cancers. Le problème concerne également la radiologie interventionnelle en neurologie (par exemple pour traiter un anévrisme cérébral sans ouvrir le crâne) et en cardiologie (débouchage d’artère etc.), précise à l’AFP le Dr Jean-Luc Godet, directeur des rayonnements ionisants et de la santé à l’ASN. Or, il est possible de réduire les doses.

Par ailleurs, les inspections de l’ASN en 2009 ont révélé des insuffisances de radioprotection dans les blocs opératoires où sont réalisés ce type d’actes radioguidés (cardiologie, neurologie, chirurgie, orthopédie…) : défaut de formation, infirmières manipulant des appareils à la place de manipulateurs qualifiés…

A l’occasion de la catastrophe de Fukushima, Terra eco avait réalisé un graphique montrant les doses de radiations reçues dans différentes situations d’exposition :

PDF - 1.6 Mo
SOURCE : http://www.terraeco.net/L-abus-de-scanners-est-dangereux,18394.html

Voir aussi : http://www.lepoint.fr/sante/alerte-contre-l-abus-de-scanners-07-07-2011-1350544_40.php


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Destination Pech-David pour les antennes de Bonhoure

   PUBLIÉ LE 24/08/2011 08:32 | B. DV.

Les nouvelles antennes FM surplomberont la ville depuis la colline de Pech David./Photo DDM archives

Les nouvelles antennes FM surplomberont la ville depuis la colline de Pech David./Photo DDM archives


Fin juillet, les acteurs du dossier de radio et de télédiffusion de l’agglomération toulousaine ont validé le principe d’un transfert des émetteurs FM de Bonhoure vers la colline de Pech-David

Il aura finalement fallu attendre l’arrivée de la TNT pour venir à bout du trop célèbre pylône de Bonhoure. Car pour faire de la place à ce nouveau venu dans le paysage électromagnétique toulousain, opérateurs, mairie, préfecture, mais également associations de riverains et membres du GIP France télé numérique chargé de la mise en œuvre technique de la TNT ont été contraints de s’asseoir autour de la même table pour imaginer une nouvelle répartition des émetteurs de radio et de télédiffusion sur l’agglomération. Ce jeu de chaises musicales, dont les règles sont pour le moment toujours en discussion, pourrait aboutir à l’organisation suivante : conformément à l’annonce du CSA (conseil supérieur de l’audiovisuel), les émetteurs de télévision hertzienne disparaîtront du pylône de Bonhoure les 27 et 28 septembre prochains, et les émissions de la TNT s’effectueront depuis le pylône France Télécom de Lafilaire-Duroux. Restera ensuite à trouver un nouveau site pour accueillir les émetteurs FM de Bonhoure. Fin juillet, les différents acteurs du dossier se sont mis d’accord sur un projet qui consisterait à créer, deux nouveaux pylônes dans un secteur à la fois non habité de la colline de Pech-David, et éloigné des installations hospitalières, pour y transférer le bouquet d’antennes radio de Bonhoure. Pour éviter une concentration des émissions sur ce secteur, les services de l’État ont de leur côté admis la nécessité de rapatrier les émetteurs de faible intensité utilisés par les services d’urgence et de sécurité actuellement implantés à Pech-David vers le pylône de Lafilaire Duroux. Selon le Capitole, si le protocole d’accord entre les différents partenaires est comme prévu signé au cours de la première quinzaine de septembre, il faudrait prévoir quatre à cinq mois de travaux pour réaliser les pylônes de Pech-David. La fin définitive du pylône de Bonhoure pourrait, quant à elle intervenir au cours du printemps 2012. A terme, la mairie souhaite également en finir avec l’ensemble des émetteurs radio du secteur de Jolimont. Mais les discussions avec les différentes radios FM privées qui émettent depuis les rues de Moscou et d’Assalit n’ont toutefois pas encore commencé.


Cinq cents foyers devront réorienter leur antenne

Le 27 septembre, lorsque le pylône de Lafilaire prendra le relais de celui de Bonhoure, environ 500 foyers domiciliés dans les quartiers du Château de l’Hers, Saint-Michel et autour de la Halle au grain et de la cathédrale Saint-Étienne pourraient être contraints de faire réorienter leur antenne pour capter correctement la TNT.

Il leur en coûtera de 70 € à 90 € si l’antenniste se contente de simplement déplacer leur ancienne antenne en direction du nouveau pylône, et de 150 € à 350 € si celle-ci doit en plus être changée.

SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2011/08/24/1152386-destination-pech-david-pour-les-antennes-de-bonhoure.html


   PUBLIÉ LE 25/08/2011 09:06 | PROPOS RECUEILLIS PAR B. DAVODEAU

Bonhoure : les Verts satisfaits

Élisabeth Belaubre, Régis Godec et les candidats EELV devant le pylône de Bonhoure lors de la campagne des Européennes 2009./ DDM

Élisabeth Belaubre, Régis Godec et les candidats EELV devant le pylône de Bonhoure lors de la campagne des Européennes 2009./ DDM


Dans un communiqué de presse Élisabeth Belaubre, adjointe Europe écologie les verts (EELV) à la mairie de Toulouse, fait part de sa « grande satisfaction » à la suite de l’annonce du transfert des émetteurs FM du pylône de Bonhoure vers la colline de Pech-David. Également adjoint au maire et président du groupe EELV au Capitole, Régis Godec répond à nos questions.

Pourquoi a-t-il fallu trois ans pour arriver à cette solution ?

C’est un dossier très lourd car le pylône de Bonhoure est au cœur du site le plus sensible de France en terme de pollution électromagnétique. C’est donc une question qui ne pouvait être réglée à la va-vite. D’autant plus qu’il a fallu attendre le jugement du tribunal administratif pour que la mairie puisse demander à TDF (Télédiffusion de France) de déménager. Mais même après avoir gagné ce procès, la mairie ne pouvait pas exiger que TDF parte au pied levé sans lui proposer de solution de repli pour que les usagers puissent continuer à capter la radio et la télévision dans des conditions optimales.

Quel est le principe de cette réorganisation du paysage électromagnétique ?

Il s’agit d’une redistribution des émissions sur plusieurs sites pour mettre un terme à la concentration des ondes sur un seul secteur de Toulouse. C’est un grand soulagement pour les riverains.

Ne craignez-vous pas une réaction négative des habitants de Pech-David ?

Il faudra que nous parlions avec eux et que nous leur expliquions avec des chiffres précis ce que le transfert des émetteurs FM dans cette zone de Pech-David isolée des habitations représente précisément en terme d’émissions. La question du pylône de Bonhoure dont nous avons hérité a été assez compliquée à résoudre. Il est hors de question de déplacer le problème à un autre endroit de la ville.

SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2011/08/25/1152755-bonhoure-les-verts-satisfaits.html

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Maureillas-las-IllasQuatre antennes-relais à "moins de 30 mètres" d’une crèche

    Le dimanche 21 août 2011 à 06h00 par Arnaud Andreu | Mis à jour à 11h19

 Seule la route menant à Saint-Jean sépare la crèche des antennes-relais implantées tout autour du château d'eau.

Seule la route menant à Saint-Jean sépare la crèche des antennes-relais implantées tout autour du château d’eau.  © Photo A. A.

En mai dernier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) décidait de classer les champs électromagnétiques comme « peut-être cancérogènes pour l’homme » (groupe 2B). C’est en apprenant la nouvelle que le maire du village, André Bordaneil, a choisi de reconsidérer sa position sur les antennes-relais. Deux des principaux opposants locaux à ces dernières, Jean-Pierre Ribas et Jacques Favre, saluent d’ailleurs ce revirement soudain. « Il est vrai que ces derniers temps, il a pris conscience de la situation et entamé des démarches vis-à-vis des opérateurs », reconnaissent-ils. Dans un récent courrier, l’édile a informé Jean-Pierre Ribas que le propriétaire du terrain accueillant l’antenne SFR qui surplombe son quartier, rue de la Côte-des-frères, avait décidé de ne pas renouveler le bail de location. L’antenne devrait donc avoir quitté les lieux dès l’an prochain. « Mais j’attends tout de même de la voir enlevée. Il faut rester prudent », estime le riverain, chez qui les médecins ont diagnostiqué en février 2009 un neurinome de l’acoustique. « C’est sûr que pour l’instant on ne peut rien prouver, poursuit Jean-Pierre Ribas. Mais les scientifiques de l’OMS considèrent qu’il n’est pas impossible que l’exposition aux rayonnements électromagnétiques puisse entraîner ce genre de tumeur ».

Un bail qui court jusqu’en mars 2018 

Si le déplacement de l’antenne jouxtant la rue de la Côte-des-frères semble en bonne voie, il n’en va pas de même pour ses quatre homologues implantées en 2004 par Bouygues tout autour du château d’eau. Situées, selon le maire, « à moins de trente mètres » de la crèche communale, celles-ci engendreraient, si l’on en croit les mesures effectuées le mois dernier par la Coordination Antennes 66, un taux de radiation de l’ordre de 2 volts par mètres. Problème : le bail de location les concernant court jusqu’en mars 2018. Et, pour l’heure, l’entreprise refuse catégoriquement de les déplacer (voir encadrés).

Ici comme ailleurs, les riverains réclament que les opérateurs installent leurs antennes à plus de 500 mètres des habitations et respectent le seuil de radiation de 0,6 volt par mètre recommandé par le conseil de l’Europe aux états membres. « Nous avons aussi proposé de regrouper les antennes au mas de la Prade, non loin du col de Mirailles, renchérit Jacques Favre. Nous savons pertinemment que ce site est adéquat, puisque c’est là-bas que nous mettions nos relais pour faire de la Cibi ! ».

Une implantation qui permettrait par ailleurs, toujours selon Jacques Favre, de desservir enfin Las Illas et Riunoguès, où le réseau semble pour l’heure inexistant.

SOURCE : http://lindependantsdv.actunet.com/2011/08/21/quatre-antennes-relais-a-moins-de-30-metres-d-une-creche,53241.php

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Fin des émissions pour le vieux pylône de Bonhoure à Toulouse

   PUBLIÉ LE 29/07/2011 09:11 | G.F.

Le pylône de Bonhoure est décrié depuis des années pour sa position, au cœur d'une zone très urbanisée. / Photo DDM Nathalie Saint Affre

Le pylône de Bonhoure est décrié depuis des années pour sa position, au cœur d’une zone très urbanisée. / Photo DDM Nathalie Saint Affre

Le CSA vient de l’annoncer officiellement : le pylône installé en plein cœur du quartier Bonhoure à Toulouse sera mis hors service à la rentrée prochaine. La réception des chaînes de la TNT basculera sur le site de Lafilaire. Un premier pas avant le démantèlement définitif de la structure, qui doit intervenir avant l’été 2012.

On l’a parfois appelé la « Tour Eiffel » de Jolimont. Peut-être pas pour sa hauteur, mais pour sa concentration d’émetteurs d’ondes de toutes sortes. Il faut dire que la colline à l’est de Toulouse n’est pas épargnée pas ces géants de métal qui se dressent entre les habitations. Depuis près de quinze ans, l’association de quartier Bonhoure-Guilhemery-Moscou (ABGM) se battait donc pour que ce pylône cesse d’émettre. Une décision de justice avait d’ailleurs déjà scellé le sort de celui-ci : la mairie de Toulouse, propriétaire du terrain, n’a pas renouvelé le bail et le démantèlement doit intervenir entre la rentrée 2011 et l’été 2012. Mais la décision par le CSA de déménager les émetteurs de télévision numérique terrestre sur un autre pylône au lieu dit Toulouse-Lafilaire constitue un premier pas symbolique.

« UN DÉBUT, MAIS ON ATTEND DE VOIR »

« Ici, on était tous contre la présence du pylône », explique un riverain. Thierry Jouclas, habitant du quartier et président de la commission environnement à l’ABGM considère également que c’est un « début ». « Une telle installation est forcément génératrice de troubles », explique-t-il. Impossible de capter correctement toutes les chaînes de télévision ou de radio. Un comble quand on habite aussi près. « Pour certains foyers, cela peut engendrer un surcoût pour être équipé correctement, au lieu d’une antenne râteau classique ou d’un petit poste de radio peu puissant ». Sans parler des doutes qui subsistent sur les conséquences pour la santé. Un premier pas qui doit en appeler d’autres. Pour Jean-Jacques Mirassou, conseiller général du canton Toulouse 7, «c’est la fin de la glaciation sur ce sujet après des années et des années de combat ». D’ailleurs, la mairie, les habitants et les diffuseurs sont actuellement en cours de négociations pour étudier la répartition des émetteurs sur l’agglomération pour désengorger peu à peu le quartier de Bonhoure. Du côté d’Antennes 31, collectif toulousain qui milite contre la prolifération des ondes à tout va, on reste dubitatif : « On a enlevé un symbole, mais tant que rien n’est officialisé, quid du reste ? ».


Changements

Dans la nuit du 26 au 27 septembre, l’émetteur de Bonhoure cessera d’émettre en mode numérique. L’émetteur de Lafilaire diffusera les chaînes de la TNT quelques heures plus tard. A cette occasion, un nombre limité d’habitants situés entre l’ancien pylône et le nouveau pourraient avoir à réorienter leur antenne râteau. Les quartiers potentiellement concernés sont Saint-Michel, Halle aux Grains et Château de l’Hers. Pour tous les autres, aucune manœuvre n’est à prévoir.

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2011/07/29/1137074-fin-des-emissions-pour-le-vieux-pylone-de-bonhoure-a-toulouse.html

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