Antennes-relais : silence, on (im) plante…

   PUBLIÉ LE 27/03/2012 09:07 | GILLES-R. SOUILLÉS

Sur le toit de cet immeuble au 7 bis de la rue Pargaminières, de nouvelles antennes ont poussé en toute discrétion./ Photo DDM, Xavier de Fenoyl

Sur le toit de cet immeuble au 7 bis de la rue Pargaminières, de nouvelles antennes ont poussé en toute discrétion./ Photo DDM, Xavier de Fenoyl

Officiellement, la mairie de Toulouse a décrété un moratoire pour l’installation d’antennes sur les bâtiments publics, mais elle continue à les autoriser sur les toits privés…

Dans le quartier, l’arrivée de nouvelles antennes est passée inaperçue. Seul un panneau encore accroché au portail du 7 bis, rue Pargaminières, à deux pas de la place Saint-Pierre, indique que la mairie de Toulouse a donné son autorisation pour l’installation d’une station-relais de téléphonie mobile. Le demandeur ? Le tout nouvel opérateur Free, qui, dans la course engagée contre ses concurrents, a l’obligation de développer son propre réseau de couverture. Comment cette nouvelle antenne est-elle arrivée en plein centre-ville, alors que les recours des riverains, au nom du principe de précaution, se multiplient et que les élus verts se mobilisent ?

La demande de la société Free a été déposée au mois d’octobre dernier et le feu vert de la municipalité donnée dans la foulée, en novembre. Sous la plume du deuxième adjoint au maire adjoint Daniel Benyahia, chargé de l’urbanisme. Et avec l’accord de l’architecte des bâtiments de France. Une procédure officielle et donc tout à fait légale dont personne, pourtant, ne se souvient aujourd’hui à la mairie de Toulouse… C’est en tout cas ce que l’on nous a fait savoir, hier, en réponse à nos interrogations. Peut-être faut-il voir là un embarras lié au paradoxe de la situation. Avec une municipalité qui a instauré depuis 2008 un moratoire sur l’installation d’antennes sur les bâtiments publics, mais qui les autorise sur les toits privés.

Même si les pouvoirs d’opposition du maire en la matière restent limités au code de l’urbanisme, il n’a pas été possible d’obtenir d’explications. Il faut croire que la discrétion est de mise sur le sujet, puisque la société Free a fait savoir de son côté « qu’elle ne communiquait pas sur le déploiement de ses antennes et de son réseau ». L’information n’est pas la bienvenue au royaume de la communication.

Sans doute pour éviter les levées de boucliers, qui se multiplient autour des nuisances supposées des ondes électromagnétiques. Au 7, bis de la rue Pargaminières, dans l’immeuble de six étages et de douze appartements qui abrite la nouvelle station, la question a, de toute façon, été tranchée par le vote d’une assemblée générale de la copropriété. Comme il se doit. Seule une résidente s’est opposée au projet. Mais les arguments sonnants et trébuchants de Free l’on emporté à la majorité. Il faut dire que ce genre d’installation se fait en échange d’un loyer annuel qui peut aller jusqu’à 10 000 euros.

« ça change pas grand chose, puisque qu’il y avait déjà les antennes de Bouygues et de SFR », note, fataliste, un résident. Quand au syndic, il concède avoir « connu des périodes plus difficiles » question oppositions. Encore faudrait-il que les voisins immédiats soient au courant. C’est fait.


Free s’agrandit

Même si elles ont de moins en moins bonne réputation, les antennes de téléphonie sont appelées à se multiplier dans les années qui viennent. Le réseau Free, nouvel arrivant sur le marché, est tenu de développer son propre réseau. Pour ouvrir son service commercial, en janvier, il devait déjà couvrir 27 % de la population française. Et Free a pris l’engagement d’une couverture de 75 % en janvier 2015 et 95 % en 2018. Il faudra bien mettre les relais quelque part.

SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/27/1316382-antennes-relais-silence-on-im-plante.html

 


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Montesquieu-des-Albères: fin du démontage de l’antenne relais SFR

   Le 24/03/2012 à 06h00 par Michelle Vardon

 Déboulonnage des deux parties du mât et le plaisir de fouler le socle qui va disparaître aussi.

Déboulonnage des deux parties du mât et le plaisir de fouler le socle qui va disparaître aussi.

Le mât de l’antenne relais SFR s’est envolé en « enfer ». Au grand soulagement des riverains, des membres de l’ADSE (Association de Défense pour notre Santé et notre Environnement), des associations en lutte dans les autres communes contre les antennes relais trop proches des habitations, le mât, seul élément qui restait de l’antenne du village a été hélitreuillé à 12 h 30 hier.

Le mât hélitreuillé

Ce démontage total de ce relais de téléphonie mobile est une première qui a été acclamée par les nombreuses personnes présentes sur les collines environnantes. Certaines étaient même perchées jusque sur les toits, très tôt sur les lieux, pour ne pas manquer ce moment tant attendu. Tous voulaient immortaliser ce moment d’envol de ce symbole, du mât déboulonné en deux parties, s’élevant dans les airs, pendu sous un magnifique hélicoptère bleu nuit.

Les lieux avaient été sécurisés par la protection bienveillante de la gendarmerie. Il ne reste plus que le socle en béton qui doit, d’après le jugement, disparaître avant la fin du mois et les lieux remis en l’état avec constat d’huissier dans les jours prochains.

Il est à rappeler que les riverains demandent seulement un éloignement du relais. Il était construit à 80 mètres d’une chambre d’enfants alors qu’un autre prestataire avait lui proposé un emplacement beaucoup plus haut dans la montagne, projet qui avait à l’époque été refusé.

La lutte continue 
Car SFR a déposé son dossier en cassation, le mercredi 21 mars, dernier jour du délai de quatre mois dont ils disposaient pour poursuivre leur acharnement.

Des membres d’autres associations engagées elles aussi dans une lutte identique avaient fait le déplacement pour fêter cet événement et un boulon de la base sera gardé en trophée souvenir par l’ADSE. Ce fut un besoin pour certaines personnes de monter, malgré la difficulté d’accès, piétiner l’emplacement maudit.

Source : http://www.lindependant.fr/2012/03/24/fin-du-demontage-de-l-antenne-relais-sfr,125956.php

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Devenir invisible aux champs électromagnétiques

Sciences et Avenir   Créé le 23-03-2012 à 16h19 – Mis à jour à 16h25 — Par Cécile Dumas

Des chercheurs ont réussi à rendre un objet invisible à un champ magnétique, grâce à un dispositif relativement simple.

C’est une cape d’invisibilité d’un genre nouveau que des chercheurs espagnols et slovaques ont réussi à tailler : une cape qui rend un objet invisible à un champ magnétique. Le tout avec des matériaux très répandus et faciles à trouver dans les laboratoires de physique, ce qui rend le patron facile à reproduire, expliquent les chercheurs dans la revue Sciencepubliée ce vendredi.

Concrètement, il s’agit d’un cylindre qui isole d’un champ magnétique l’objet placé en son centre sans pour autant le perturber. L’objet est dont indétectable pour le champ magnétique.

A gauche: le champ magnétique pénètre dans le cylindre. Au centre: il est repoussé par le cylindre. A droite: le champ ne pénètre pas le cylindre sans subir de distorsion. L’objet placé dans le cylindre devient invisible.  Les expériences ont été menées avec un champ magnétique statique de 40 milliTeslas (mT). (Jordi Prat)

Le principe a été théorisé par Alvar Sanchez et ses collègues de l’Université autonome de Barcelone (Espagne) à partir d’équations mathématiques «simples», selon le terme des chercheurs : les équations de Maxwell-Lorentz qui régissent l’électromagnétisme. L’équipe catalane a ensuite travaillé avec celle de Fedor Gömöry, de l’Académie des sciences de Slovaquie à Bratislava, dont le laboratoire est spécialisé dans la mesure des champs magnétiques.

Ensemble ils ont testé un dispositif d’invisibilité constitué d’une couche supraconductrice qui repousse le champ magnétique. Elle permet de protéger l’objet placé dans le cylindre mais provoque une distorsion du champ –ce qui n’est pas très discret ! Pour contrecarrer cela, la couche externe est composée d’un matériau ferromagnétique (fer, nickel, chrome) qui attire le champ magnétique. La distorsion est ainsi compensée et l’invisibilité garantie.

Les supraconducteurs utilisés dans cette cape sont refroidis avec de l’azote liquide, autour de -196°C. C’est une température élevée pour ces matériaux qui aiment les températures très basses, proche du zéro absolu (-273°C). Sanchez et ses collègues estiment donc que leur invention trouvera rapidement de nombreuses applications dans toutes les technologies utilisant les champs magnétiques : production d’énergie (électricité), mémoire informatique, appareils médicaux… Au cours d’un IRM, un examen médical soumettant l’organisme à un champ magnétique, un implant cochléaire ou un pacemaker pourraient être masqué, suggèrent les chercheurs.

SOURCE : http://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/20120323.OBS4464/devenir-invisible-aux-champs-electromagnetiques.html

Voir aussi : http://fr.canoe.ca/infos/sciences/archives/2012/03/20120323-171644.html


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Colomiers. Le projet d’antenne relais fait débat

   PUBLIÉ LE 16/03/2012 08:48 | JEAN-LUC MARTINEZ

Discorde autour de l'installation d'une antenne relais de 37m au nord-ouest de la ville./Photo DDM archives

Discorde autour de l’installation d’une antenne relais de 37m au nord-ouest de la ville./Photo DDM archives


Dans un contexte d’opposition générale à l’installation d’une antenne relais de 37 m au nord-ouest de la ville, le chercheur et cancérologue Dominique Belpomme, spécialiste de l’électrosensibilité aux ondes, donnera une conférence publique, ce vendredi 16 mars à 20 heures à la salle Gascogne. Il interviendra sur le thème : « Wifi, téléphones portables, antennes relais, quels impacts des champs électromagnétiques sur la santé, notamment des enfants ? », à l’invitation d’Europe-Ecologie – Les Verts.

Rejet massif

Pour obtenir une vision plus claire de la situation concernant le projet d’antenne proche du nouveau quartier de Garroussal, des membres du collectif « Bien vivre à Colomiers » ont été reçus, mercredi soir, à la mairie. « Il semble que plus personne ne veuille de cette antenne relais alors quelle est la motivation des porteurs du projet ? », s’interrogent des membres du collectif dont la pétition a recueilli à ce jour 1 600 signatures. Après avoir signé une décision d’opposition à l’installation d’antenne relais au nord-ouest de la ville, le maire Bernard Sicard fait savoir qu’il va « saisir le Grand Toulouse pour connaître les zones blanches en matière de couverture des territoires afin de ne pas installer des antennes où il n’y en a pas besoin ».

De son côté, Xavier de Rodez, propriétaire du terrain qui devait accueillir l’antenne relais résume : « Pas d’accord, pas d’antenne. Si la mairie ne le souhaite pas, je retire mon autorisation même si je pense que cette antenne est nécessaire ». Des propos obtenus au cours d’une discussion téléphonique interrompue à trois reprises par rupture de réseau.

Une réalité sur laquelle s’appuie Bouygues Telecom, porteur du projet, pour trois autres opérateurs : Orange, SFR et Free. La densification du réseau 3G et son obligation de couverture du territoire devraient le conduire à déposer un recours devant le tribunal administratif.

 

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/16/1307745-le-projet-d-antenne-relais-fait-debat.html

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Montastruc-la-Conseillère. Les antennes relais font toujours polémique

   PUBLIÉ LE 16/03/2012 08:45 | ELIANE ORLANDO

Le déplacement de l'antenne a eu lieu sans aucune concertation./ Photo DDM

Le déplacement de l’antenne a eu lieu sans aucune concertation./ Photo DDM

Les antennes-relais ne sont pas les bienvenues dans l’environnement. Et lorsqu’elles sont déjà implantées, cela pose souvent un problème pour les riverains et la municipalité qui, dans les limites qui lui sont fixées, tente de protéger sa commune.

Politique du fait accompli

Ainsi, le déplacement des antennes se trouvant sur le château d’eau devait faire l’objet d’une concertation avec les élus et la population afin que la nouvelle implantation prenne en compte les intérêts de tous. Or, l’opérateur (Bouygues télécom) a installé ces antennes sur le pylône édifié sur le terrain voisin sans en informer la municipalité qui s’est retrouvée devant le fait accompli: un courrier a été adressé à cet opérateur pour condamner un tel comportement contraire à la « charte des bonnes pratiques » signée entre l’association des maires de France et l’association française des opérateurs mobiles.

Avis défavorable, mais…

SFR souhaite également implanter une antenne sur un terrain situé sur la route entre Saint Jean l’Herm et Gragnague. La municipalité rappelle qu’elle n’a aucun moyen de s’opposer à cette implantation, le site choisi étant un terrain privé. Le seul moyen, pour contraindre l’opérateur de téléphonie mobile à une concertation avec les élus et les personnes concernées a été de donner un avis défavorable à la demande d’électrification du terrain devant supporter le pylône.

Une note rassurante

Enfin, Free cherche également un emplacement pour y implanter une nouvelle antenne…

Une note rassurante cependant: les dernière mesures réalisées montreraient que les taux d’exposition sont dans les normes, et que les plus importants d’entre eux seraient dus à la présence de l’antenne ASF, au bord de l’autoroute.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/16/1307086-montastruc-la-conseillere-les-antennes-relais-font-toujours-polemique.html

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Bonhoure : dernières émissions avant fermeture

   PUBLIÉ LE 08/03/2012 09:06 | B. DV.

Toulouse vue depuis les hauteurs de Pech-David./Photo DDM, Archives

Toulouse vue depuis les hauteurs de Pech-David./Photo DDM, Archives

Après le transfert des émetteurs TV depuis le pylône de Bonhoure vers Lafilaire, opérateurs radio et Capitole organisent le déménagement des émetteurs FM vers la colline de Pech David.

L’Est toulousain sera-t-il bientôt débarrassé de toutes ses antennes ? Rien n’est encore totalement réglé, mais le grand déménagement a d’ores et déjà commencé. Le 8 novembre 2001, le basculement de la télévision hertzienne vers la télé numérique a marqué la première étape de la déconcentration du pylône de Bonhoure qui a perdu ses antennes TV au profit de l’émetteur de Laffilaire. Pour le Capitole, il s’agit désormais de poursuivre le ménage en concertation avec les opérateurs en déplaçant les antennes FM qui émettent encore depuis Bonhoure et le château d’eau de Moscou. La majorité de ces antennes devrait prochainement migrer vers la colline de Pech David. La société Towercast, propriété du groupe Energy, possède une dizaine d’antennes sur le château d’eau de Moscou qu’elle se dit prête à déplacer le plus vite possible. Cette filiale du groupe énergy vient d’ailleurs de déposer une demande préalable auprès de la mairie de Toulouse pour construire un pylône de 45 m de hauteur à côté du château d’eau de Pech David. Sur le papier, le projet est conforme au cahier des charges du plan local d’urbanisme puisqu’il se situe en zone non constructible et à environ 250 mètres à vol d’oiseau de son voisin le plus proche : l’hôpital Rangueil. L’opérateur, qui ne veut pas s’enfermer dans un calendrier précise « qu’il négocie actuellement le déménagement avec ses clients. »

Pour TDF ex-Télédiffusion de France, une partie de la solution est déjà trouvée. Dès juin 2012, la moitié des antennes FM qui émettent depuis Bonhoure devrait, après accord du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), et des radios concernées, être décrochée du pylône et réinstallée sur l’émetteur de l’opérateur à Ramonville.

Pour l’autre moitié plusieurs solutions sont à l’étude. Mais un autre site de la colline de Pech David fait pour l’instant figure de favori. TDF pourrait en effet surélever un des deux pylônes utilisés par la police et les pompiers pour y installer ses dernières antennes FM. Rejeté jusqu’à une date récente en raison des interférences entres les ondes radio FM et les fréquences utilisée par les services de secours, cette solution vient de refaire surface. « Car, précise un proche du dossier, il semble que cette question des interférences avec les « Champs faibles » soit désormais réglée ». Rien ne s’opposerait donc plus à la cohabitation sur un même site entre radios FM et émissions à des fins militaires ou de sécurité publique. Mais comme Towercast, TDF préfère rester prudent sur la date de son retrait total de Bonhoure tant que les discussions avec les radios clientes et le CSA ne sont pas closes.


Que deviendront les dernières radios associatives ?

Lorsque les antennes FM appartenant à TDF et à Towercast auront quitté le pylône de Bonhoure et le Château d’eau de Moscou, le Capitole, qui souhaite « libérer tout l’Est de Toulouse des émetteurs FM », implantés trop près des habitations devra encore régler la question des radios associatives qui continueront à émettre depuis la rue d’Assalit, Jolimont ou l’avenue Jean-Chaubet.

Pour le moment, la mairie a essentiellement discuté avec les opérateurs professionnels propriétaires de la majorité des antennes FM. Mais des solutions sont actuellement à l’étude pour créer des sites susceptibles d’héberger les émetteurs associatifs.

Aucune solution définitive n’a toutefois été trouvée pour l’instant.

source :  http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/08/1301089-bonhoure-dernieres-emissions-avant-fermeture.html


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Foix. Ils appellent le maire à saisir la justice

   PUBLIÉ LE 28/02/2012 08:08 | E.D.

L'antenne surplombera l'école de Cadirac./Photos DDM, Stéphanie Leborne.

L’antenne surplombera l’école de Cadirac./Photos DDM, Stéphanie Leborne.

Pas question qu’une nouvelle antenne s’installe sur la commune de Foix. L’association Robin des Toits, qui conseille le collectif opposé à cette implantation, est bien décidée à utiliser tous les moyens. Le 20 février dernier, elle a ainsi écrit au maire de la ville, Jean-Noël Fondère. Dans ce courrier, Robin des toits l’incite fortement à attaquer les opérateurs de téléphonie en justice, au prétexte qu’ils dépasseraient la réglementation européenne.

Pour l’association, les antennes de Saurat et de Cadirac sont « des exemples flagrants de cette volonté des opérateurs de passer en force au mépris des inquiétudes légitimes des habitants et des maires ».

Contrairement à l’argumentaire développé par les élus sur leur impuissance, l’association estime qu’ils ont des cartes à jouer. « Il existe d’autres moyens que les réglementations générales de valeur limitent d’exposition, il existe d’autres façons que le simple appel au principe de précaution pour bloquer l’antenne », assure-t-elle.

D’après Robin des Toits, la mairie aurait ainsi des atouts qu’elle n’exploiterait pas. Notamment un dossier du docteur Le Ruz expert européen en matière de protection contre les champs électromagnétiques.

C’est à partir de ce rapport que l’association souhaite que le maire attaque certains opérateurs en justice. Robin des Toits va même plus loin : « Émettez un arrêté interdisant toute nouvelle implantation d’antenne qui ne garantit pas par écrit le respect de ce seuil (3v/m). Des textes de droit français existent sur lesquels vous pouvez vous appuyer », explique-t-elle. Et cette dernière de proposer au maire de lui fournir les textes nécessaires pour élaborer cet arrêté.

C’est une démarche de la dernière chance. Car l’implantation de l’antenne est imminente. Rappelons qu’installée sur un terrain privé et haute de moins de 12 m, elle ne fait l’objet d’aucun permis de construire. La semaine passée, les opposants avaient déjà écrit au préfet pour lui demander d’agir.


L’argument de la 3G

Quand Orange est venu à l’école de Cadirac commenter l’étude d’impact, l’opérateur a insisté sur le fait que cette antenne a pour but de permettre à la zone d’avoir la 3G. Les opérateurs sont en effet soumis à un taux de couverture de 98 % par l’État.

Or pour les opposants à l’antenne, cet argument ne tient pas. Dans un courrier au préfet de l’Ariège, ils notent que la 3G couvre déjà la zone depuis fort longtemps. « Ce projet d’antenne ne rentre pas dans le cadre de l’utilité publique », concluent-ils.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/28/1293774-foix-ils-appellent-le-maire-a-saisir-la-justice.html

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Carcasonne : un coup de balai sur les antennes-relais

   PUBLIÉ LE 03/02/2012 03:52 | C. S.-B.

Les papiers gras, mégots, poussière de la ville et autres détritus jetés dans la rue par les Carcassonnais qui donnent tant de fil à retordre aux balayeurs n’ont qu’à bien se tenir… Enfin, façon d’écrire… Quoi qu’il en soit, à partir du 1er mars, les équipes de communaux attachées au nettoyage seront renforcées. Ce bataillon comptera quatorze agents en piste, balais en main. Outre cet incontournable outil manuel, les nettoyeurs seront aussi dotés de deux balayeuses et d’une arroseuse. L’achat de ce matériel a été voté hier, lors du conseil municipal, pour un montant de 435 000€. « Cet effort répond aux besoins du personnel de travailler dans de meilleures conditions », a souligné Henry Garino.

téléphonie mobile dans le collimateur

Stop ! Les antennes relais de téléphonie mobile n’ont plus droit de cité dans les espaces publics de Carcassonne. « La ville refusera toutes les demandes d’installation sur ses bâtiments, y compris le stade », a indiqué hier Michel Cornuet. Pour le moment, c’est le seul biais car en octobre dernier, le Conseil d’État a retoqué les arrêtés de trois communes tentant de réglementer les installations. Donc, à défaut de pouvoir réguler, le conseil municipal a adopté à l’unanimité une motion adressée au gouvernement. Le conseil demande « une révision de la réglementation nationale, fixant la valeur limite d’exposition aux ondes à 0,6 volt par mètre » et d’accorder aux maires un pouvoir réel de régulation. Aujourd’hui en France, la limitation est fixée à 61 V/m. « Réglementation insuffisante », jugent les élus carcassonnais au regard d’autres pays européens qui ont baissé le niveau à 3 V/m. « L’Autriche a même été plus loin en fixant cette limite à 0,6 V/m, valeur reconnue comme le meilleur compromis entre la préoccupation de la santé publique et celle du fonctionnement du service de téléphonie mobile », pointe la motion.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/03/1276738-un-coup-de-balai-sur-les-antennes-relais.html

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