Le groupe Alcatel-Lucent vient de mettre au point des antennes-relais si réduites qu’elles sont invisibles dans le paysage. Cette technique baptisée « lightRadio » fait tenir dans deux cubes de 5 centimètres de côté, l’antenne et son amplificateur et le module de traitement du signal.
Une technique qui permet une exploitation plus écologique
Alcatel-Lucent annonce que la consommation énergétique de ces nouvelles stations sera bien moindre en raison de leur taille extrêmement réduite. Elles pourront être alimentées à l’énergie solaire ou éolienne. Habillé ainsi d’un beau costume vert, Alcatel-Lucent s’affranchit de ne pas communiquer sur la puissance des ondes électromagnétiques émises par ces nouvelles antennes qui sera logiquement égale à celles des modèles plus anciens.
Les murs ont des antennes-relais
De part leur volume réduit, ces antennes pourront être fixées sur du mobilier urbain ( réverbères, panneaux publicitaires, façade d’immeubles…). Dissimulées ainsi dans le paysage, les habitants ne les remarqueront pas et ne s’émouvront donc pas de leur implantation sur tel ou tel site sensible comme les établissements scolaires ou les parcs.
Un réseau à surveiller
Coup double donc pour les opérateurs qui en plus des économies d’argent réalisées grâce à ce saut technologique sexposeront moins à des manifestations ou des pétitions demandant le retrait de ces implantations qui sont loin d’être sans conséquence sur le plan sanitaire. Plus que jamais, il faut donc se tenir informé et rester vigilant. Pour ce faire, il existe deux sites de référence. Le premier est celui de l’association ’Robin des toits’ qui informe sur le danger des technologies « mobile » (téléphone portable, antenne-relais, Wi-Fi, Wimax, Bluetooth, sans fil DECT …). Le second est celui de l’Agence Nationale des Fréquences et permet d’obtenir une cartographie précise de ces antennes-relais sur tout le territoire français.
Source : http://www.lepost.fr/article/2011/02/09/2400633_cachez-cette-antenne-relais-que-je-ne-saurais-voir.html