PUBLIÉ LE 30/09/2010 03:47
La municipalité recevait lundi le collectif contre le projet d’antenne-relais. / Photo DDM, M. N.
Un premier rassemblement avait eu lieu le 19 septembre, contre le projet d’antenne-relais rue Laspiacères. Depuis, le collectif «Bien vivre à Brax» nouvellement créé a obtenu un rendez-vous avec la municipalité. Lundi soir, le maire Jean-Pierre Vergé et son adjointe à l’urbanisme ont donc accueilli une vingtaine de membres du collectif. Toujours révoltés, ils sont aujourd’hui organisés et plus que jamais décidés à faire entendre leur voix. Le souhait du collectif ? « Il est nécessaire d’appliquer le principe de précaution, d’autant plus qu’un centre d’auto-dialyse se trouve à moins de 100 mètres de l’emplacement de la future antenne », témoigne l’un des porte-parole. « J’entends les préoccupations des riverains, explique le maire, mais le dossier a déjà été validé par le service instructeur de la DDE ».
400 signatures en 2 jours
Impuissant, Jean-Pierre Vergé leur conseille de faire un recours. Deux mois, c’est donc le temps qu’ils auront pour tenter de faire échouer ce projet. L’affaire reste cependant difficile. En effet, le terrain sur lequel serait implantée l’antenne-relais appartient à un particulier, jusqu’à aujourd’hui fermé à toute discussion. « Notre marge de manœuvre est réduite », ajoute le maire. Plusieurs membres du collectif se disent « prêts à tout pour éviter les dangers que cela pourrait occasionner sur le long terme ». La société Cegelec, en charge d’implanter l’antenne-relais pour Bouygues a, par l’intermédiaire de la mairie, proposé de rencontrer et écouter le collectif « Bien vivre à Brax ». La méfiance reste de mise chez les riverains qui vont continuer à faire circuler des pétitions dans le village. En deux jours, ils ont obtenu près de 400 signatures. Voilà de quoi leur redonner espoir dans leur démarche. Une réunion publique sera organisée dans les prochains jours entre les différentes parties. L’affaire n’a pas fini de faire parler.