Les opposants ne resteront pas les bras croisés

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 04/01/2010 03:48 | Nathalie Dijols

Rignac. Un an après le lancement de la pétition contre l’antenne-relais de téléphonie, la situation n’a pas évolué.

Depuis plusieurs années, une polémique enfle sur les risques et effets de l’implantation de l’antenne-relais de Rignac, qui sert à faire transiter les ondes électromagnétiques des téléphones portables. Celle-ci est située route de Rodez, proche de l’école et des habitations.

Cette polémique a atteint son apogée, il y a tout juste un an avec la création d’une association baptisée Antenne-relais, santé publique de Rignac. Les membres de l’association ont alors lancé une pétition demandant aux élus locaux de tout mettre en œuvre pour obtenir le déplacement de ce pylône de téléphonie mobile à plus de 400 mètres de toute habitation, école et maison de retraite. Cette pétition a recueilli pas moins de 850 signatures. Malgré cette adhésion massive et le soutien semble-t-il des élus locaux dans cet épineux dossier, la situation n’a guère évolué à l’heure d’aujourd’hui. En outre, les membres de l’association demandent qu’une réglementation communale de ces installations soit effectuée avec consultation de la population avant toute décision finale.

Remise en question du permis de construire

De l’avis du maire de Rignac, Jean-Marc Calvet, la patience est de mise. « Nous avons contacté à maintes reprises France Télécom-Orange afin de les contraindre à décaler l’antenne. Mais ils refusent catégoriquement d’assouvir notre souhait et nous répondent qu’ils sont dans les clous et que cette implantation est parfaitement légale », indique-t-il. Cette réponse est loin de satisfaire les membres de l’association qui aspirent à une reconsidération du permis de construire et de l’arrêté municipal. France Télécom-Orange a été, selon eux, très persuasif pour obtenir en 1985 le permis de construire, 9 jours après son dépôt en mairie. Qui plus est, un arrêté municipal a été pris en 1997, par l’adjoint délégué, autorisant le remplacement du pylône par un de 36 mètres de haut.

Malgré la souplesse de la législation actuelle et un certain laxisme des hautes autorités, les signataires de la pétition comptent bien faire valoir le principe de précaution dans cette affaire. De leur point de vue, l’une des principales préoccupations des élus devrait être la santé de leurs concitoyens et ils ont la ferme intention de ne pas rester les bras croisés et de passer à l’offensive si rien n’est proposé.

Source :

http://www.ladepeche.fr/article/2010/01/04/748203-Les-opposants-ne-resteront-pas-les-bras-croises.html

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