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Le 04/04/2013 par la rédaction de Net-iris
Le sommeil, la concentration et le comportement alimentaire des mammifères sont perturbés par les champs et ondes électromagnétiques.
La question de l’innocuité des champs électromagnétiques sur l’homme refait surface. A l’heure actuelle aucune étude scientifique n’a pu démontrer les risques certains pour la santé de l’homme d’une exposition aux champs et ondes électromagnétiques des antennes relais des téléphones portables ou encore des ondes wifi. Pour autant, le principe de précaution pourrait conduire à la mise en oeuvre d’une nouvelle politique de santé publique, avec notamment le recours à de nouvelles peintures dans les logements, capables de faire « barrage » aux ondes électromagnétiques.
Si les effets à long terme des ondes électromagnétiques ne sont pas connues, une récente étude de l’Ineris et de l’Université de Picardie, s’est intéressée au rôle possible des radiofréquences émises par les antennes relais dans les troubles du métabolisme et du sommeil.
Selon l’expérimentation menée sur des jeunes rats, exposés à un champ électromagnétique d’une fréquence de 900 MHz et d’une intensité de 1 V/m (soit inférieure à la limite européenne autorisée), il apparaît que ce groupe de mammifère a présenté des comportements différents du groupe témoin qui a évolué dans un environnement neutre.
Une faible exposition (0,1 à 0,3 milliwatts/kg) suffirait donc à modifier les comportements physiologiques des cobayes, notamment lors de la phase de sommeil. Les mammifères exposés aux ondes ont également connu une modification de leur comportement alimentaire.
Les effets néfastes des ondes électromagnétiques sur l’homme pourraient être similaires. Aussi, les chercheurs devraient rapidement mener de nouvelles expériences pour consolider et approfondir les résultats obtenus, notamment pour savoir si la différence de comportement alimentaire pourrait conduire à une augmentation de la masse corporelle.
Rappelons que des précédentes études scientifiques, menées depuis près de 10 ans, relatives aux effets éventuels des fréquences radioélectriques sur la santé des personnes, faisaient état de troubles du sommeil et de la concentration, d’acouphènes, et de stress chez les personnes hypersensibles.
Cette nouvelle étude devrait relancer l’intérêt de l’adoption de la proposition de loi de la députée Laurence Abeille, examinée fin janvier 2013 à l’Assemblée nationale, qui recommande de mieux définir les seuils de protection sanitaire de la population, notamment les jeunes enfants, et de les réduire le plus possible.
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