Compteurs électriques Linky L’intérêt des usagers oublié

UFC Que Choisir : Association de consommateur  

Les nouveaux compteurs électriques Linky vont être généralisés alors qu’ils ne répondent pas aux exigences qui leur étaient fixées en matière d’économies d’énergie.

compteurs-linky

L’arrêté est paru au Journal officiel le 10 janvier, et c’est une très mauvaise nouvelle pour les usagers de l’électricité, autrement dit l’ensemble des consommateurs. Le texte précise en effet les fonctions dévolues au nouveau compteur Linky que le gouvernement a décidé d’imposer à tous les foyers. Et il confirme malheureusement ce que dénonce l’UFC-Que Choisir depuis le lancement du projet : ces compteurs sont bel et bien conçus dans l’intérêt exclusif du gestionnaire du réseau et des fournisseurs d’énergie, en aucun cas dans celui des consommateurs, en dépit des promesses. Les preuves ne manquent pas.

Les économies d’énergie à la trappe

Compteur électrique Linky

L’intérêt décisif de ce nouveau compteur pour les usagers, c’était la promesse qu’il permettrait des économies d’énergie, chacun pouvant surveiller sa consommation au jour le jour en temps réel. Cette obligation de suivi en temps réel figure d’ailleurs dans la loi Grenelle 1. De plus, selon l’avis publié par l’Ademe, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, sans cet affichage des consommations en temps réel, « les bénéfices pour le consommateur en termes de la maîtrise de la demande d’électricité restent théoriques ». On ne saurait être plus clair. Qu’importe, le gouvernement a tranché, il n’y aura pas d’affichage des consommations en temps réel. La seule obligation d’ERDF consiste à rendre possible une consultation des consommations sur Internet. Mais pour les connaître en temps réel, il va falloir payer. Les fournisseurs d’énergie se frottent les mains, c’est une option supplémentaire qu’ils vont pouvoir facturer ! Un scandale absolu puisqu’à l’origine ces compteurs devaient s’inscrire dans une stratégie d’économies d’énergie.

La facture peut exploser

L’arrêté précise aussi que le compteur doit permettre « à chaque fournisseur d’électricité de définir ses propres calendriers tarifaires (…) jusqu’à au moins dix classes tarifaires » et ajoute qu’il peut proposer « des prix différents selon les périodes de consommation, notamment lorsque la consommation de l’ensemble des consommateurs est la plus élevée ». Traduction, comparer les tarifs va devenir aussi compliqué que dans la téléphonie mobile. Pire encore, l’électricité sera facturée au plus haut quand elle est indispensable, à bas prix quand personne ou presque n’en consomme ! Les pics de consommation hivernaux, une spécialité franco-française due au chauffage électrique, devraient être répercutés au prix fort. Les ménages équipés risquent de devoir choisir entre flambée des prix ou inconfort.

Que Choisir recommande donc plus que jamais de réduire au maximum ses besoins. Ce n’est pas toujours évident sur le poste chauffage quand on recourt à l’électricité, mais il faut penser isolation et programmation. On peut agir plus facilement sur l’éclairage en troquant ses ampoules à incandescence et ses halogènes contre des ampoules basse consommation et renoncer à laisser tous ses appareils en veille.

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Robin des Toits part en guerre contre la 4G

Le Nouvel Observateur   Créé le 16-01-2012 à 16h14 – Mis à jour à 17h07

DECRYPTAGE L’association qui s’inquiète des effets sur la santé des ondes générées par les réseaux de téléphonie mobile a envoyé une lettre à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail. En ligne de mire : la 4G qui implique toujours plus d’antennes relais.

Selon l'association Rabin des Toits, le développement de la 4G va entraîner une démultiplication des antennes relais. (SIPA)

Selon l’association Rabin des Toits, le développement de la 4G va entraîner une démultiplication des antennes

relais. (SIPA)

La 4G, cette technologie mobile de nouvelle génération, permet le très haut débit mobile. Avec son déploiement, non seulement on peut surfer sur Internet à grande vitesse mais on peut recevoir des vidéos ou regarder la télé tout en se déplaçant.

Génial. Sauf que le déploiement de la 4G introduit de nouvelles fréquences, de nouvelles antennes et augmente le niveau global d’exposition de la population aux champs électromagnétiques. D’où cette interrogation : les effets cumulés des ondes générées par les réseaux de téléphonie mobile ont-elles un impact sur la santé ? La question est délicate.

Le nouveau réseau nécessitera davantage d’antennes

Schématiquement, les opérateurs télécoms estiment qu’elle est négligeable. Mais l’association Robin des Toits part aujourd’hui en guerre contre la 4G et exige une « sérieuse étude d’impact en termes sanitaires ». Elle a envoyé une lettre à l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail).

L’Association réagit à l’attribution en décembre dernier par l’Etat des canaux de fréquence pour cette nouvelle technologie. De fait, la 4G est appelée à remplacer progressivement l’actuelle 3G. Or, selon un membre de l’association, ce réseau dédié au haut débit sans fil implique « un plus grand nombre d’antennes car la fréquence est plus courte ». Il est donc « de nature à affecter l’environnement et la santé ».

Etienne Cendrier, porte-parole de l’association, précisait déjà dans Challenges il y a quelques mois qu’il fallait « appliquer le principe de précaution et limiter la puissance des antennes à 0,6 volts par mètre contre 58 volts aujourd’hui ». Et il ajoutait : « La surexposition aux ondes est responsable de troubles du sommeil et de la concentration, de variations de la pression artérielle, voire de cancers. La preuve ? Des assureurs comme la Lloyd’s et Swiss Re ont cessé de couvrir les risques liés aux ondes électromagnétiques à partir de 2000 ».

Bouygues sommé de démonter une antenne près de Lyon

Autre son de cloche chez les opérateurs. Orange écarte le risque sanitaire d’un revers de la main en faisant observer que « le mobile est présent dans tous les pays du monde. L’OMS et les gouvernements d’une vingtaine de pays ont demandé à des groupes d’experts sanitaires d’analyser les études scientifiques et de rendre un avis. L’OMS a déclaré qu’il n’y avait aucun danger avéré pour la santé. »

La Cour d’Appel de Versailles ne l’a pas jugé ainsi puisqu’elle a obligé Bouygues en 2009 à démonter une antenne installée à Tassin-La-Demi-Lune, dans la périphérie de Lyon (Rhône). Motif ? L’antenne était trop proche des habitations. La Fédération française des télécoms, était furieuse du jugement qui « ne correspond à la position d’aucune autorité sanitaire nationale, ni à celle de l’OMS » et qui porte atteinte selon elle au développement de la téléphonie mobile en France.

Une chose est sûre en tout cas, il y a aujourd’hui une défiance croissante vis-à-vis des ondes. La preuve ? Les opérateurs prennent désormais soin de cacher les antennes avec de fausses cheminées.

Par Paul Loubière
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Launac. La mairie n’a pas délivré d’autorisation pour l’antenne relais

   PUBLIÉ LE 14/12/2011 11:02 | LA DÉPÊCHE DU MIDI

Le lac de Launac ou riverains et poissons vivent paisiblement./Photo DDM, A. G.

Le lac de Launac ou riverains et poissons vivent paisiblement./Photo DDM, A. G.

http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/28/1226390-launac-bientot-une-antenne-relais-de-telephonie-mobile.html). Il est précisé dans cet article : « Cette implantation a fait l’objet d’une autorisation municipale délivrée le 5 octobre 2011 ». Cette autorisation n’a jamais été délivrée par la mairie, qui d’ailleurs a émis un avis défavorable à ce projet. Rappel des faits : En date du 2 septembre 2011, la société Graniou, représentée par M. J.-M. Gourvil, a déposé en mairie de Launac une déclaration préalable (N° DP 31281 11W0015) portant sur un projet d’antenne-relais pour le compte de l’opérateur téléphonique SFR. Suite à un courrier de relance adressé à M. le maire de Launac, en date du 6 octobre 2011, la société Graniou a souhaité obtenir un certificat de non-opposition tacite de la part de l’équipe municipale. M. le maire de Launac, après consultation de ses adjoints a considéré que la couverture de notre territoire est très satisfaisante pour les trois principaux opérateurs de téléphonie mobile. M. le maire a donc informé la société Graniou, par un courrier établi le 26 octobre 2011, de son désaccord quant à l’installation d’une nouvelle antenne de radio téléphonie sur le territoire de notre commune.

D’autant que sur le site concerné la municipalité à un projet de zone verte.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/12/14/1239486-launac-la-mairie-n-a-pas-delivre-d-autorisation-pour-l-antenne-relais.html

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Lancement de Free Mobile: diviser la facture en multipliant les risques sanitaires?

  • Post category:Electrosmog

MEDIAPART

Par Michèle Rivasi, députée européenne Europe Écologie-les Verts,

Le10 jan 2012.

Free vient aujourd’hui d’annoncer le lancement de son offre de téléphonie mobile, dans le but d’apporter aux consommateurs un service défiant la concurrence (Bouygues, Orange et SFR).

Si cette annonce est une bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat des utilisateurs de téléphone portable, elle risque néanmoins d’aggraver un problème de santé publique peu connu de l’ensemble de la population, nié par les opérateurs et délaissé par la sphère politique: la pollution électromagnétique et plus spécifiquement le problème des antenne-relais.

Pour Michèle RIVASI, porte-parole d’Eva Joly et spécialiste des ondes électromagnétiques, Free mobile se doit aussi d’être un concurrent vertueux en matière de responsabilité: « Face à l’irruption d’un 4ème opérateur se profile le danger d’une multiplication des antennes relais, dont différentes études ont démontré des risques sanitaires. Free a commencé à déployer des antennes relais et son réseau 3G couvre désormais 25% de la population française. L’entreprise a aussi prévu d’emprunter le réseau d’Orange pour éviter des investissements trop coûteux en matière d’infrastructure. C’est une bonne et une mauvaise nouvelle car cela limiterait l’implantation des antennes relais mais accroîtrait aussi leur intensité. »

« Alors que la fronde des maires contre les opérateurs a été censurée par le Conseil d’Etat – qui ne leur reconnaît pas le droit de s’opposer à l’implantation d’antennes relais – il apparaît urgent que l’arrivée de Free bouleverse non seulement le quotidien des consommateurs mais aussi l’immobilisme des autres opérateurs téléphoniques. »

« C’est pourquoi les écologistes appellent Xavier Niel à diviser la facture téléphonique des français sans pour autant multiplier les risques sanitaires, et à implanter ainsi des antennes relais dont la limite d’exposition électromagnétique ne dépassera le seuil de 0,6 volts/m, requise par le principe de précaution. Si non, une autre initiative – telle que celle prise par la ville de Bruxelles – pourrait être lancée: une limite de 3 volts/m pour l’ensemble des opérateurs. »

 www.michele-rivasi.eu

SOURCE : http://blogs.mediapart.fr/blog/ivan-villa/100112/lancement-de-free-mobile-diviser-la-facture-en-multipliant-les-risques-s

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Protections hautes-fréquences

  • Post category:Information

Electrosmog.info

Devant l’augmentation exponentielle du niveau d’exposition aux ondes du type hyperfréquences pulsées (téléphonie mobile, DECT, WiFi, etc.), un nombre croissant de personnes cherche à se protéger de ces ondes.

C‘est une nécessité vitale pour les électrosensibles, une mesure de prévention utile pour les autres. La décision de mettre ou non en œuvre des protections dépend du niveau d’exposition et du niveau de sensibilité.

Le but de ce document est de décrire les différents moyens à disposition, principalement la protection physique de l’habitation. Voici en résumé et dans l’ordre de priorité et d’efficacité les possibilités de protection :

  1. Supprimer ou réduire le niveau de puissance des sources d’émissions autant que possible.
  2. S’éloigner des sources d’émissions (ou éloigner les sources d’émission) autant que possible.
  3. Mettre en place des protections physiques dans l’habitation (surtout la chambre à coucher).
  4. Utiliser un baldaquin ou des vêtements de protection pour les personnes Electro Hyper Sensibles.
  5. Utiliser des dispositifs de protection personnelle selon convenance.

Lire le document au format PDF

Source :  http://www.electrosmog.info

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PARIS : La guerre des antennes-relais n’aura pas lieu

leParisien.fr   Benoît Hasse | Publié le 07.01.2012, 04h27

La Ville est prête à rediscuter de l’épineux dossier des antennes installées sur les toits par les opérateurs de téléphonie mobile. Ceux-ci ont fait de nouvelles propositions à la mairie.

paris (XVIIIe ), mai 2009. Le seuil d’exposition maximal aux ondes électromagnétiques est la question sensible, au moment où le passage à la 4G entraînera l’installation de nouvelles antennes.

paris (XVIIIe ), mai 2009. Le seuil d’exposition maximal aux ondes électromagnétiques est la question sensible, au moment où le passage à la 4G entraînera l’installation de nouvelles antennes. | (LP/B.H.)

La communication passe à nouveau… Même si l’on est encore loin d’un accord, le dialogue est en passe d’être renoué entre la mairie de Paris et les opérateurs de téléphonie mobile. Mao Peninou, adjoint au maire de Paris chargé de l’épineux dossier des antennes-relais, vient d’écrire à laFédération française des télécommunications (FFT) pour indiquer que la Ville souhaitait reprendre « rapidement » les négociations pour l’élaboration d’une nouvelle « charte de bonne conduite » avec les opérateurs. lles avaient été brutalement interrompues en octobre dernier. Les représentants de la mairie, qui travaillaient depuis des mois à la révision de la charte de 2003, encadrant l’installation des antennes-relais sur les toits de la capitale, avaient quitté la table des négociations après de nouvellespropositions des opérateurs de téléphonie qualifiées « d’inacceptables ». En cause notamment : le seuil d’exposition maximal aux ondes électromagnétiques (fixé à 2 volts par mètre sur 24 heures dans la charte de 2003) que la FFT proposait de relever à 10 V/m, voire à 15 V/m.

Baisse de la puissance

« Pour des raisons de santé publique, nous souhaitons au contraire que les opérateurs s’engagent vers une baisse progressive des puissances d’émission de leurs antennes, rappelle-t-on à l’Hôtel de Ville. Nous ne pouvions pas accepter leurs exigences. » Un refus gênant au moment où le passage à la 4G et l’arrivée de Free sur le marché entraîneront logiquement l’installation d’antennes-relais. Le Conseil d’Etat a récemment rappelé que les maires ne sont pas compétents pour réglementer l’installation d’antennes-relais sur leur ville. Les opérateurs ne peuvent cependant pas se permettre le luxe de se fâcher avec la Ville, d’autant que Paris dispose d’un argument de poids : 199 antennes-relais sont installées sur des bâtiments municipaux, soit plus de 15% du parc.

« Dès la rupture des négociations, nous avons gelé 32 demandes d’installations d’antennes sur nos bâtiments. Et nous avons lancé des études juridiques qui ont confirmé qu’on pouvait démonter les installations existantes », rappelle Mao Peninou. La menace a-t-elle porté ses fruits? La FFT s’est en tout cas empressée de transmettre de nouvelles propositions à la Ville. « Des propositions plus raisonnables, estime l’élu chargé du dossier. On reviendrait, entre autres, au seuil de 2 V/m inscrit dans la 1re charte. Les opérateurs s’engageraient aussi à conserver le processus de concertation publique que nous avions mis en place pour l’implantation d’antennes. » Hier, à la Fédération française de la téléphonie, on se refusait à détailler les nouvelles mesures proposées. « Notre souhait est d’aboutir rapidement à la signature d’une nouvelle charte avec la Ville de Paris », se contentait d’indiquer un porte-parole de l’organisme, à la veille de la reprise des négociations.

Le Parisien


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Antennes-relais : la guerre des ondes est relancée

  PUBLIÉ LE 04/01/2012 08:14 | G.-R. SOUILLÉS

La réglementation de 1999 est dépassée./Photo DDM, Neddir Debbiche

La réglementation de 1999 est dépassée./Photo DDM, Neddir Debbiche

La réglementation nationale sur l’exposition aux ondes des antennes de téléphonie mobile est-elle suffisante ? Certainement pas pour les élus toulousains du groupe Ecologie-Les Verts qui ont fait voter au dernier conseil municipal une résolution interpellant le gouvernement sur la nécessaire protection de la population aux effets des champs électromagnétiques. « Aujourd’hui la loi, qui repose sur des textes de 1999, fixe la valeur limite d’exposition aux ondes UMTS à 61 V/m, alors que plusieurs pays de l’Union européenne ont réduit cette limite d’exposition à 3 V/m, explique le groupe écologiste. L’Autriche a même été plus loin en fixant cette limite à 0,6 V/m, valeur reconnue comme le meilleur compromis entre la préoccupation de la santé publique et celle du fonctionnement du service de téléphonie mobile ». Les Verts veulent aussi une loi qui accorde aux maires les moyens de réguler ces implantations d’antennes relais en fonction des critères fixés. « Pour l’heure un maire ne peut s’opposer à l’implantation d’infrastructures, à l’exception de celles qui relèvent du domaine public non routier, et son rôle reste pour l’essentiel cantonné à de la médiation », s’insurgent les écologistes. En pleine explosion de la téléphonie mobile, il s’agit pour eux du principe minimal de précaution.


Des effets mal connus

En juin 2011, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a pris la décision de classer les ondes de la téléphonie mobile dans la catégorie des agents « cancérogènes possibles ». Confirmant un rapport publié en 2009 par l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (AFSSET) qui évoquait un domaine « incertain ». L’AFSSET soulignait également « qu’il existe des signaux suffisants d’effets biologiques ». Et la majorité des scientifiques s’accorde aujourd’hui a minima pour l’application du principe constitutionnel de précaution.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/04/1253195-antennes-relais-la-guerre-des-ondes-est-relancee.html

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