Figeac. Téléphonie : fronde contre les antennes

   PUBLIÉ LE 14/10/2011 07:57 | PROPOS RECUEILLIS PAR LAËTITIA BERTONI

Trois antennes SFR émettront depuis ce mat, surplombant Figeac./

Trois antennes SFR émettront depuis ce mat, surplombant Figeac./

Des Figeacois ont assisté à l’installation d’une antenne SFR à quelques mètres de leurs maisons. Ils s’organisent pour faire entendre leur colère.

Réveillés un matin par le bruit des travaux, ils ont vu se dresser à quelques mètres de leurs habitations une antenne de téléphonie mobile. Un mat de 12 m, implanté à Bel Air (près d’Emmaüs), qui va permettre à l’opérateur SFR de mieux couvrir le centre ville de Figeac. Ces Figeacois ont confié leur colère et leur inquiétude à La Dépêche du Midi.

Comment réagissez-vous ?

Nous sommes inquiets. Il n’y a pas de position unanime sur la nocivité de ces antennes sur la santé. Nous n’en voulons pas ici. En plus, alors que ces antennes font débat, qu’on en enlève ici et là par précaution pour les enfants, à Figeac, ce relais de téléphonie a été installé en catimini.

N’avez-vous pas été prévenus ?

Il y a 15 jours, nous avons été réveillés par le bruit d’engins. Ils barraient l’accès à notre maison, pour décharger les éléments de la structure et ils se trouvaient sur notre propriété, sans autorisation. Des voisins sont formels, l’affichage public a été mis en place quelques jours avant leur intervention, et non deux mois, comme les y oblige la loi. La mairie, qui avait les dossiers, aurait au moins pu avoir la délicatesse de nous prévenir. C’est un sujet sensible, sur lequel la précaution doit s’imposer.

Comment allez-vous vous défendre ?

Nous avons épluché le dossier de déclaration préalable de travaux, récupéré en mairie, ces jours-ci. Nous essayons de comprendre les termes techniques et de nous documenter en parallèle. Nous avons également sollicité un rendez-vous auprès du maire de Figeac (voir encadré). Une pétition circule qui a déjà recueilli 60 signatures en 4 jours. Nous allons prévenir les quartiers les plus proches et constituer un collectif. Nous voulons que des mesures soient réalisées avant l’entrée en service de l’antenne et après. Nous irons au tribunal s’il le faut. Nous ne voulons pas de cette antenne au-dessus de nos têtes.


« Pas de solution »

Pour André Mellinger, adjoint au maire chargé de l’urbanisme et du développement durable : « La préfecture a été alertée, mais a priori, l’entreprise SFR est dans son droit et nous n’avons pas de solution. Nous regardons si un recours juridique est possible. SFR a installé son antenne sur le domaine de Réseau ferré de France, à des fins de sécurisation des communications avec les trains et leurs personnels. Une première demande de l’opérateur de téléphonie mobile avait été faite sur un immeuble du centre ville historique, il y a 2 ans, elle avait été refusée par les Bâtiments de France ».


Mesurer l’exposition électromagnétique

Philippe Cometti, responsable Environnement chez SFR Sud-Ouest. « Nous avons choisi d’implanter une 2e antenne à Figeac (l’autre étant au Cingle-Haut), pour couvrir le centre ville, une zone mal desservie. La difficulté que nous rencontrons est de trouver des terrains publics ou privés pour les installer. À Figeac, le problème s’est posé. Contrairement aux idées reçues, ces antennes relais ont une faible puissance et donc une faible portée : 800 m en moyenne. À Toulouse, chaque opérateur de téléphonie en a 150 environs. Nous respectons les normes et les procédures. D’ailleurs, les Figeacois peuvent tout à fait nous solliciter directement ou en passant par la mairie, pour qu’un cabinet indépendant et spécialisé vienne mesurer les champs électromagnétiques, avant et après la mise en service de l’antenne. Nous prenons à notre charge tous les frais, comme le prévoit la convention passée avec l’Association des Maires de France. »

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/14/1192471-figeac-telephonie-fronde-contre-les-antennes.html

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Rupture d’une charte parisienne de la téléphonie mobile qui réduisait les ondes

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A picture taken on April 7, 2011 in Paris shows telecommunication antennas on rooftops. AFP PHOTO/JACQUES DEMARTHON ( © AFP Jacques Demarthon)

PARIS (AFP) – La mairie de Paris a condamné jeudi l’attitude de la Fédération française des télécoms (FFT) qui a eu, selon elle, des « exigences inacceptables » pour augmenter les champs électromagnétiques issus de la téléphonie mobile, rendant caduque la charte parisienne de téléphonie mobile.

« Signée en 2003, la Charte parisienne de la téléphonie mobile, liant la Ville de Paris et les 4 opérateurs était unique en France. Elle comportait un seuil maximum d’exposition aux ondes électromagnétiques de téléphonie mobile de 2 V/m (volts par mètre, ndlr) en moyenne sur 24 heures, vérifiable et régulièrement contrôlé », a déclaré la mairie dans un communiqué.

Des négociations de renouvellement de cette charte avaient été entamées à l’initiative de la Ville dès mars dernier, suite aux préconisations de la conférence parisienne « Ondes, santé, société » présentées le 18 juin 2009.

De même, le Conseil de Paris avait adopté en juillet un voeu présenté par le groupe EELV recommandant de limiter à 0,6 V/m le seuil d’émission des champs électromagnétiques.

Mais « à l’issue de nombreuses réunions de négociations, la Fédération française des télécoms (FFT) et les 4 opérateurs ont fait part d’exigences inacceptables: augmentation du seuil à 10 voire 15 V/m, retrait des opérations d’intégration paysagère des antennes existantes, renvoyant ainsi la charte parisienne à un simple résumé de la réglementation nationale existante », a déploré la ville.

Selon elle, à compter de ce jeudi, « les Parisiennes et les Parisiens ne bénéficient plus des garanties apportées par la Charte ».

Dans un autre communiqué, les élus écologistes du Conseil de Paris (EELV) ont exprimé jeudi leur « consternation » après la rupture des négociations entre la Ville et la FFT: « En refusant tout progrès, Orange, Bouygues Télécom, SFR et Free témoignent de leur conservatisme et prennent la santé des Parisiens en otage », ont-ils dit.

Ils ont appelé la mairie à « agir »: « La Ville a le droit de dénoncer l’occupation de 180 sites municipaux par les antennes-relais des opérateurs » et EELV demande « le démontage de ces antennes dans les plus brefs délais ».

© 2011 AFP

Source : http://www.liberation.fr/depeches/01012365655-rupture-d-une-charte-parisienne-de-la-telephonie-mobile-qui-reduisait-les-ondes

Voir aussi :  http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2986_Paris_antenne_relais.php

  http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/10/16/01016-20111016ARTFIG00253-la-guerre-des-antennes-relais-est-declaree.php

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Le Bisphénol A sera enfin interdit dans les emballages alimentaires!

Association Santé Environnement France

Jeudi, 13 Octobre 2011 10:15 J.Maherou

BPA

Après les biberons en 2010, c’est maintenant au tour des emballages alimentaires contenant du Bisphénol A (BPA) d’être interdits !

Hier, mercredi 12 octobre 2011, l’Assemblée Nationale a voté quasi unanimement une proposition de loi interdisant la fabrication, l’importation, l’exportation et la mise sur le marché des emballages alimentaires contenant du BPA dès 2014 et dès 2013 dans les contenants alimentaires destinés aux enfants de moins de 3 ans.

Ce texte intervient deux semaines après la publication d’un rapport de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire (Anses) sur les effets du BPA et sur son utilisation en France. Ce rapport a conclu que cette substance omniprésente avait des effets suspectés sur la reproduction, le métabolisme des sucres et des graisses, ainsi que sur le système cardiovasculaire.

L’Anses avait alors demandé la substitution du BPA dans de nombreux articles en plastique, notamment les matériaux au contact de denrées alimentaires, en ayant recours à des substances dont l’innocuité a été démontrée.

Après la publication de ce rapport, les professionnels de l’agroalimentaire, de la chimie et du conditionnement ont redoublé d’efforts pour faire valoir qu’un produit de substitution est loin de s’imposer, et qu’il est nécessaire d’avoir plus de temps pour mener recherches et adaptations technologiques.

Selon le Syndicat national des fabricants de boîtes métalliques (SNFBM), l’évaluation et la validation des solutions alternatives nécessiteront un délai de plusieurs années, indispensable pour garantir la sécurité des consommateurs.

Pour en savoir plus

– Consulter notre article sur le rapport de l’Anses

– Consulter notre Synthèse ASEF pour tout savoir sur le BPA

Mis à jour ( Jeudi, 13 Octobre 2011 10:26 )

Souce : http://www.asef-asso.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=972:le-bisphenol-a-sera-enfin-interdit-dans-les-emballage-alimentaires-&catid=85:air-interieur-&Itemid=233


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Ondes électromagnétiques : vers une harmonisation européenne des normes d’exposition ?

novethic  Publié le 13-10-2011

Le 10 octobre dernier, à Bruxelles, un atelier de travail au Parlement Européen a invité la Commission Européenne à réviser ses recommandations en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques. Des recommandations qui datent de 1999.

La Commission Européenne a une nouvelle fois été très critiquée : « non-application du principe de précaution, recommandations obsolètes et ségrégation scientifique… » Telles sont les trois critiques majeures qui ont émergé de l’atelier organisé par les parlementaires Michèle Rivasi, Kriton Arsenis et Frédérique Ries, un atelier qui réunissait scientifiques, politiques, acteurs associatifs et citoyens  autour de la question de la téléphonie mobile. Avec l’appui des scientifiques présents, l’atelier -« Early warnings The case of Mobile phone & Head Tumors » (Signauxd’alerte précoces : le cas du téléphone mobile et des tumeurs cérébrales)- était d’abord l’occasion de rappeler, que   la nocivité des ondes de la téléphonie mobile, mais aussi des téléphones  sans fil , et du wifi, ne fait aujourd’hui plus de doute.

Un risque bien établi 

Ainsi, le Dr. David Gee, de l’Agence Européenne pour l’Environnement, s’est étonné qu’à l’instar de ce qui s’est passé  pour l’amiante,  et alors qu’aucun scientifique ne conteste plus que l’ exposition  aux ondes électromagnétiques a des effets délétères sur les tissus du corps humain , la société semble toujours incapable de prendre les mesures adéquates pour protéger le public. Il a notamment rappelé que le délai d’apparition d’un cancer à la suite d’ une exposition à des radiations ionisantes, telles que les bombes nucléaires japonaises, s’étendait de 15 à 50 ans. Et qu’ainsi, même si les conclusions de l’étude Interphone pouvaient sembler rassurantes, pondérées qu’elles sont par une grande  prudence scientifique, personne ne pouvait affirmer aujourd’hui qu’il n’y avait aucun  risque. 
Le Dr. Lennart Hardell, Professeur au Département d’oncologie de l’hôpital Örebro en Suède, a présenté les résultats de ses études, qui portent sur plus de 4000 individus : le risque de tumeurs cérébrales malignes et de neuromes acoustiques liés à l’usage des mobiles ou téléphones sans fil DECT, augmente avec le temps de latence et le nombre d’heures de téléphonie cumulées. L’élu socialiste grec, Kriton Arsenis, a présenté pour sa part deux études scientifiques indépendantes sur les effets cancérigènes avérés de l’utilisation de téléphones mobiles chez des enfants et des femmes enceintes.
Quant à l’eurodéputée verte française Michèle Rivasi, également fondatrice du CRIIREM, elle a précisé qu’outre le cancer ou la leucémie infantile, l’exposition aux ondes électromagnétiques était aussi désormais évoquée dans bien d’autres  pathologies comme la maladie d’Alzheimer, les  troubles du sommeil et certains  problèmes psychologiques.

« Inexcusable silence »


« Nous sommes au-delà de la phase d’alerte concernant l’utilisation abusive de la téléphonie mobile », a-elle affirmé.

Lire la suite sur le site de Novethic

 Source de l’article :  http://www.novethic.fr/novethic/rse_responsabilite_sociale_des_entreprises,sante,ondes_electromagnetiques_vers_harmonisation_europeenne_normes_exposition,135620.jsp

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Bruxelles invité à agir face au risque cancérigène des téléphones portables

Romandie News  

BRUXELLES – Trois députés européens ont demandé mardi à la Commission européenne de travailler sur le risque cancérigène des ondes des téléphones mobiles et de préparer une proposition pour harmoniser les normes dans l’UE.

Nous sommes au-delà de la phase d’alerte concernant l’utilisation abusive de la téléphonie mobile, a affirmé l’eurodéputée verte française Michèle Rivasi.

Le risque de tumeurs au cerveau a été démontré. Dorénavant, ce n’est plus le principe de précaution qui s’applique, mais le principe de prévention. Il est temps maintenant d’agir. Cela veut dire qu’il faut réviser les normes recommandées à l’échelle de l’Union, a-t-elle soutenu.

L’eurodéputée libérale belge Frédérique Ries a rappelé que les limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques n’ont pas été modifiées en Europe depuis 1999, soit une époque où les appareils sans fil (GSM, téléphone DECT (numérique), wifi) n’étaient pas encore un objet du quotidien.

L’élu socialiste grec Kriton Arsenis a pour sa part fait état de deux études scientifiques indépendantes signalant les premières alertes sur les effets cancérigènes de l’utilisation de téléphones mobiles chez des enfants et des femmes enceintes.

De nombreuses fois par le passé, nous n’avons pas réagi à des signaux précoces qui furent suivis par des tragédies de santé public, a-t-il déploré.

Sur la base du principe de précaution, la Commission européenne doit immédiatement informer le public des moyens permettant de réduire l’exposition aux rayonnements du téléphone mobile, réduire les normes limitant l’exposition du public et encourager les études scientifiques indépendantes afin de renforcer la recherche sur ces alertes préliminaires, a-t-il demandé.

Le Comité scientifique des risques sanitaires émergents et nouveaux (SCENIHR), à l’origine des recommandations qui ont conduit à l’adoption des premières normes européennes en 1999, se réunit les 16 et 17 novembre.

Les trois députés souhaitent que cette instance réalise une évaluation de ces normes, en associant à ses travaux des experts indépendants à l’origine d’études sur les dangers des champs électromagnétiques.

Outre le cancer ou la leucémie infantile, certaines études voient en effet un lien entre l’exposition à ces ondes et la maladie d’Alzheimer, des troubles du sommeil ou des problèmes psychologiques, a souligné Michèle Rivasi.

Nous souhaitons qu’ils tiennent compte des nouvelles études et de la position de l’OMS qui a reconnu les risques cancérigènes des champs électromagnétiques, a-t-elle précisé.

L’objectif est d’amener la Commission européenne à proposer une harmonisation des normes au niveau de l’UE, a-t-elle conclu.

(©AFP / 11 octobre 2011 18h21)

Source :  http://www.romandie.com/news/n/_Bruxelles_invite_a_agir_face_au_risque_cancerigene_des_telephones_portables111020111810.asp

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Lancement d’une enquête sur les risques sanitaires des antennes relais

CommentCaMarche Comment çà marche, le mardi 4 octobre 2011 à 10:59:01

Lancement d'une enquête sur les risques sanitaires des antennes relais

(Paris – Relax news) – L’Association santé environnement France (ASEF) lancera dans une cité HLM d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), samedi 15 octobre, une enquête d’envergure visant à mesurer l’impact des antennes relais sur la santé des riverains. Les médecins de l’ASEF pourront ainsi évaluer la distance entre les antennes relais et le logement des particuliers, la fréquence d’utilisation de leur téléphone portable ou encore les symptômes liés à ces installations.

L’association précise que cette cité HLM a été choisie pour ses douze antennes relais installées sur les toits, mais également car ces types d’habitations ne possèdent qu’un unique propriétaire. 
« Ces personnes ont l’impression qu’on se moque d’elles. On ne leur a pas demandé leur avis pour savoir si elles étaient d’accord pour qu’on leur implante des antennes relais sur le toit. Elles ne touchent même pas d’indemnités financières pour ça et pourtant ce sont elles qui prennent et assument le risque. Notre objectif est aujourd’hui de recenser les maux et pathologies dont souffrent les riverains d’antennes relais », explique le Dr Patrice Halimi, secrétaire générale de l’ASEF.

SOURCE : http://www.commentcamarche.net/news/5856723-lancement-d-une-enquete-sur-les-risques-sanitaires-des-antennes-relais

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TARN : Saint-Sulpice. L’antenne-relais fait polémique

   Samedi 01 Oct – 11:46 – Sainte Thérèse

L'antenne-relais édifiée derrière l'ancien bâtiment de la RAGT. /Photo DDM. P.B.

L’antenne-relais édifiée derrière l’ancien bâtiment de la RAGT. /Photo DDM. P.B.

Durant l’été, sur l’ancien site de la RAGT, racheté par la commune, a été édifiée une antenne-relais pour la téléphonie mobile. Une antenne-relais (ou station de base) de téléphonie mobile est un émetteur-récepteur de signaux électriques de communication mobile qui convertit des signaux électriques en ondes électromagnétiques (et réciproquement). Le résultat esthétique n’est pas des plus heureux et la discrétion laisse à désirer. Mais, le plus important ne se situe pas là. L’installation des antennes-relais est un sujet particulièrement discuté. Évoquant le principe de précaution, des associations s’opposent à l’implantation de certaines antennes-relais, notamment près des écoles.

De même, depuis quelques années déjà, de nombreux scientifiques, se basant sur des études réalisées, ont interpellé les pouvoirs publics sur les dangers éventuels que font courir à la population l’émission des ondes électromagnétiques. Il est vrai aussi que les institutions officielles internationales telles que l’OMS, ou en France l’Académie de Médecine, ne voient pas de raison pour prendre des précautions plus particulières par rapport à certains lieux, étant donné que le danger de celles-ci est, d’après ces mêmes instances, inexistant. Bernard Vergnaud, adjoint au maire, chargé du cadre de vie et de la voirie, en dit un peu plus : « Nous souhaitions la sortir du château d’eau afin que seul le Syndicat des Eaux de la Montagne Noire intervienne sur le site. Nous ne faisons que déplacer le problème si problème il y a, j’en conviens. Pour des raisons de couverture, Bouygues ne souhaitait pas l’édifier loin du centre ville. Si nous refusions son implantation sur un terrain communal, il y avait le danger qu’elle soit installée sur le terrain d’un particulier où nous ne maîtrisions rien. Bouygues paie un loyer de 3250€ annuel à la commune. L’antenne entrera en fonction à la fin de l’année. Des tests de mesure des ondes électromagnétiques seront effectués dès la mise en service ».

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/01/1181047-saint-sulpice-l-antenne-relais-fait-polemique.html

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Des riverains protestent contre les antennes-relais, partout dans le Sud-Ouest

sudouest.jpg   Mercredi 28 septembre 2011 à 15h07 | Mis à jour le 30 septembre 2011 à 11h58
Par Marie Théobald, SudOuest.fr

Landes, Charente-Maritime, Dordogne, Gironde : les riverains se mobilisent de plus en plus contre l’installation des antennes-relais de téléphonie mobile dont ils ignorent les effets sur la santé…

Les batailles se livrent aussi sur le terrain judiciaire (Photo Xavier Léoty)

Les batailles se livrent aussi sur le terrain judiciaire (Photo Xavier Léoty)

Les conflits entre riverains et opérateurs se multiplient dans la région. Le point.

A Bordeaux-Caudéran, ce mercredi et ce jeudi, Pascal Lucchina  d’une nature plutôt pondérée, s’est laissé aller à un acte de mauvaise humeur. Avant-hier, il s’est assis sur le bloc métallique d’une antenne-relais qu’un camion-grue devait hisser sur le toit. « Le camion de livraison est reparti avec l’antenne », dit-il. Il a refait le même geste hier après-midi, mais de façon symbolique, laissant finalement les techniciens faire leur travail. « Nous sommes pour le progrès mais pas au prix du sacrifice de notre santé et de celle de nos enfants », explique Pascal Lucchina. Il a apposé une affichette sur les boîtes aux lettres renvoyant au blog ouvert contre le projet.

A Mimizan-Plage (40), tout a commencé par un simple panneau. Une déclaration préalable de travaux. Free Mobile prévoit d’implanter trois nouvelles antennes relais pour la technologie 3G, sur le château d’eau situé à côté de la rue des Écoles. En se renseignant, un habitant découvre que la puissance prévue par Free Mobile pourrait atteindre 61 V/m (NDLR : volts par mètre). La proximité du château d’eau avec les habitations, dont les premières se trouvent à seulement une vingtaine de mètres, ne rassure pas les riverains. Des incompatibilités avec certains appareils médicaux pourraient exister, dont les pacemakers.

A Angoulins (17), un projet d’une antenne relais près du Formule 1 avait été abandonné puis remis en selle, à la suite d’une décision du tribunal administratif qui suspendait la décision de la mairie d’Angoulins. Cette dernière, dans un premier temps favorable à cette installation, s’était ensuite rétractée et opposée à la déclaration de travaux pour la construction d’un pylône de téléphonie mobile.

A Périgueux (24), une trentaine de membres du collectif Priartém se battaient contre la concentration des antennes sur certains quartiers, notamment sur une tour HLM à La Grenadière, et autour des zones sensibles comme les crèches, les écoles ou les maisons de retraite. Le collectif demandait au maire d’appliquer le principe de précaution. Pour déminer ce dossier, la municipalité avait créé une commission consultative. Mais observant que les antennes relais ne cessaient de pousser à Périgueux, Priartém refuse désormais d’y siéger.

A Bordeaux (33), dans le cadre de son Agenda 21, la ville a réuni, en 2009, un conseil scientifique de huit membres qui a remis un rapport à Alain Juppé. Bordeaux en a tiré des règles : pas d’antenne-relais à moins de 100 mètres d’une école et des conseils pour bien utiliser son portable.

Les crispations entre habitants et opérateurs ne datent pas d’hier : face aux risques pour la santé publique liés à la téléphonie mobile, huit parlementaires écrivaient, le 13 juillet 2005, en préambule de leur proposition de loi : « Il est de la responsabilité des élus de la nation dene pas attendre les certitudes scientifiques pour prendre des mesures de protection des populations (…) ». Parmi les signataires figurait Nathalie Kosciusko-Morizet, aujourd’hui ministre de l’écologie, rapporte Lemonde.fr. Le texte demandait de ne pas exposer le public à des champs électromagnétiques supérieurs à 0,6 volt par mètre (V/m). En mai 2011, le Conseil de l’Europe réclamait le même seuil de prévention, voire un objectif de 0,2 V/m, peut-on lire sur le site du quotidien.

Pris entre enjeux économiques et convictions des défenseurs de l’environnement, les élus locaux sont démunis.Les batailles se livrent sur le terrain judiciaire. Les conclusions penchent souvent en la faveur d’Orange, SFR et Bouygues, les trois premiers à développer leurs réseaux de télécommunication, en particulier lorsqu’elles émanent de tribunaux administratifs, poursuit Lemonde.fr

L’État propose désormais un site d’information sur les radiofréquences et la santé et l’environnement, mais tarde semble-t-il à prendre la mesure de l’effervescence actuelle.

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Pour participer au vote sur le site du Sud Ouest Cliquer ici :  http://www.sudouest.fr/2011/09/28/des-riverains-protestent-contre-les-antennes-relais-partout-dans-le-sud-ouest-512087-4725.php
Source :  http://www.sudouest.fr/2011/09/28/des-riverains-protestent-contre-les-antennes-relais-partout-dans-le-sud-ouest-512087-4725.php

 

 

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