Contrôle du médicament: l’Assemblée refuse les changements votés par le Sénat

ROMANDIE NEWS

PARIS – L’Assemblée nationale a refusé mercredi la quasi-totalité des changements apportés au projet de loi sur le contrôle du médicament par le Sénat, en particulier la possibilité d’actions de groupe des victimes de produits nocifs.

Ce texte, visant à empêcher la répétition de scandales comme celui du Mediator, réglemente les liens d’intérêt entre professionnels de santé et industrie pharmaceutique, et renforce la pharmacovigilance.

Après l’Assemblée début octobre, le Sénat, à majorité de gauche, avait voté ce projet de loi le 27 octobre, mais en le modifiant fortement. La majorité de droite et du centre de l’Assemblée a adopté mercredi un texte gommant pratiquement toutes les modifications sénatoriales. La gauche a voté contre, alors que le PS s’était abstenu en première lecture.

Le Sénat avait adopté un amendement autorisant les associations de victimes d’un médicament nocif à mener en justice une action de groupe, dont pourraient bénéficier ensuite tous les patients touchés. L’action de groupe, class action aux Etats-Unis où elle est courante, n’existe actuellement pas dans le droit français.

Le rapporteur du texte devant l’Assemblée, le député UMP Arnaud Robinet, comme le gouvernement, a jugé peu opportun d’adopter, au détour d’un amendement sur un projet de loi relatif au médicament, une mesure ayant une telle incidence sur notre système juridique.

L’action de groupe, selon lui, ferait utilement l’objet d’un texte spécifique, au champ plus large, incluant d’autres domaines que celui de la santé.

Vous allez désespérer les associations de victimes, lui a lancé en séance le député PS Gérard Bapt, après avoir regretté vivement mardi, par avance, l’abandon de l’action de groupe, dans un communiqué co-signé avec le Dr Irène Frachon, qui avait révélé le scandale du Mediator.

L’Assemblée a supprimé une disposition votée par les sénateurs, qui assouplissait l’obligation pour un patient de faire la preuve d’un effet indésirable d’un médicament. Sur le fond, c’est intéressant, mais l’article ne fixe aucun critère précis pour juger de la présomption de causalité, a estimé M. Robinet. Le doute profitera à la firme, a regretté M. Bapt.

Les députés ont voté, comme ils l’avaient fait en première lecture, l’obligation, pour les responsables et experts d’autorités sanitaires de déposer, et d’actualiser, une déclaration publique d’intérêts, notant leurs liens avec l’industrie pharmaceutique dans les cinq dernières années.

Mais ils ont refusé de suivre les sénateurs qui voulaient interdire tout lien d’intérêts au dirigeant de l’agence chargée de contrôler les médicaments, ainsi qu’à ceux de la Haute autorité de santé, de l’Institut de la recherche médicale (Inserm) et de l’Institut national du cancer.

L’Assemblée a aussi décidé, comme le souhaitait le ministre de la Santé Xavier Bertrand, d’appeler Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) l’organisme remplaçant l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), très critiquée pour sa passivité dans le scandale du Mediator. Les sénateurs préféraient l’appeler Agence française de sécurité des produits de santé (Afseps).

Les clivages politiques ont été bousculés sur l’obligation faite aux visiteurs médicaux à l’hôpital de présenter les nouveaux médicaments lors de réunions de médecins et non en face-à-face. Contre l’avis du gouvernement et du Sénat, les députés ont exclu certains médicaments de cette disposition.

Le texte va maintenant repartir au Sénat, mais, ensuite, le dernier mot reviendra aux députés.

(©AFP / 23 novembre 2011 21h38)

source :  http://www.romandie.com/news/n/_Controle_du_medicament_l_Assemblee_refuse_les_changements_votes_par_le_Senat231120112111.asp


Une ex-experte de Servier promue au sein de l’agence du médicament : des pratiques « choquantes » (Pr Irène Frachon)

LE MERCREDI 23 NOVEMBRE 2011 À 22:49

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Les antennes-relais provoquent des acouphènes et des troubles du sommeil

   Mardi 22 Nov – 23:54 – Sainte Cécile

Antennes relais - DDM

Antennes relais – DDM DDM

L’association Santé Environnement de France (Asef), qui regroupe près de 2 500 médecins, vient de publier les résultats d’une étude concernant les effets sur la santé des antennes-relais. Le bilan de cette enquête est une nouvelle fois accablant : les antennes-relais provoqueraient plusieurs troubles sanitaires dont des acouphènes.

43 locataires de HLM d’Aix-en-Provence et d’Aubagne, choisis pour la particularité de leur habitation dont le toit abrite entre 12 et 14 antennes, ont été suivis dans le cadre d’une étude de l’Asef. Le résultat est sans appel : les effets indésirables de la présence d’antennes-relais dans l’environnement de ces personnes sont nettement plus élevés que la moyenne nationale. 43% des personnes interrogées se plaignent d’acouphènes (contre 15% des Français), 55% de troubles du sommeil et 27% de troubles de la concentration.

Créer des normes collectives

Le docteur Patrice Halimi, secrétaire général de l’Asef et chirurgien-pédiatre à Aix-en-Provence, explique : « Les résultats de cette enquête vont dans le sens de l’étude Bortkiewicz publiée en Pologne en 2004 ou encore de l’étude Abdel-Rassoul menée en Egypte en 2007, qui faisaient toutes deux le lien entre les troubles du sommeil et de la concentration et la proximité des antennes-relais. On peut également évoquer l’étude Hutter, réalisée par une équipe de chercheurs autrichiens en 2010, qui a démontré le lien entre antennes-relais et acouphènes. » Il insiste sur la nécessité de créer des normes collectives pour éviter la surexposition de certains bâtiments, comme c’est souvent le cas des habitats sociaux.

Ces différents troubles ne seraient que temporaires chez les personnes étudiées qui avouent que les effets indésirables disparaissent dès qu’elles s’éloignent de leur domicile.

SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/22/1221720-les-antennes-relais-provoquent-des-acouphenes-et-des-troubles-du-sommeil.html

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Conférence internationale sur les CEM et la santé : « Dans quel monde vivons-nous ? » Le discours d’ouverture de Michèle Rivasi

TESTLABEL COORDINATION 

Ecrit par JLG Vendredi 18 novembre 2011 à 09:17

(18/11/11) L’europarlementaire Michèle Rivasi secoue le panel monolithique de cette conférence dont ont été écartés tous les scientifiques pourfendeurs de la pensée unique du R.A.S. – R.C.N.(rien à signaler – des recherches complémentaires sont nécessaires).

Voici l’intégralité de son discours au format PDF SUR LE SITE DE TESTLABEL


(VIDEO) Ondes électromagnétiques : vers une harmonisation européenne des normes ?

source :  http://www.teslabel.be/sante-publique/209-conference-internationale-sur-les-cem-et-la-sante-l-dans-quel-monde-vivons-nous-r-le-discours-douverture-de-michele-rivasi

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VIDEO : Téléphonie mobile et cancers : appliquons le principe de prévention

robin-copie-10.jpg  Le 09/11/2011

(09/11/11) Michèle Rivasi (Europarlementaire) et Jean-Luc Guilmot (Teslabel) répondent aux questions de Maxence Layet suite à l’organisation d’une conférence scientifique sur les risques sanitaires de la téléphonie mobile, organisée au Parlement européen en octobre 2011. 

Des études de plus en plus nombreuses alertent sur le lien possible entre l’utilisation intensive des téléphones portables et le développement de cancers. 

Depuis mai 2011, la donne a changé puisque même l’OMS reconnaît que l’usage des téléphones portables devait être considéré comme «peut-être cancérogène pour l’homme». 

Face aux scientifiques et aux opérateurs téléphoniques, les lanceurs d’alerte ont eu un rôle déterminant dans cette reconnaissance tardive. Aujourd’hui il est irrémédiablement nécessaire d’appliquer le principe de précaution et de limiter au maximum l’exposition des usagers aux ondes électromagnétiques. 

— 
Michèle Rivasi, député Européene Europe Ecologie : 
http://www.michele-rivasi.eu/ 

Jean-Luc Guilmot, président de Teslabel (site Belge) : 
http://www.teslabel.be/

SOURCE : http://www.robindestoits.org/VIDEO-Telephonie-mobile-et-cancers-appliquons-le-principe-de-prevention-09-11-2011_a1374.html

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EXCLUSIF. Combien de bébés empoisonnés par des biberons ?

nouvelObs.com, journal d'actualité en temps réel   Publié le 15-11-11 à 15:51    Modifié le 17-11-11 à 16:21     par Guillaume Malaurie 

Dans les maternités, tétines et biberons jetables sont stérilisés en toute illégalité depuis des années avec un gaz hautement toxique : l’oxyde d’éthylène. Enquête.

Pouponnière dans une maternité. (AFP)

Pouponnière dans une maternité. (AFP)

Pendant des décennies, des millions de tétines mises à disposition des mamans et de leurs nouveaux-nés dans les hôpitaux français ont été stérilisées en infraction avec la réglementation en vigueur. Plus précisément : ces biberons jetables ont continué d’être désinfectés avec de l’oxyde d’éthylène, un gaz classé en 1994 comme cancérogène avéré par le Centre international de Recherche sur le Cancer. « Le Nouvel Observateur » a mené l’enquête. Ses conclusions sont sans équivoque.

Depuis le début des années 1990, les réglementations françaises puis européennes excluent l’oxyde d’éthylène des procédés de stérilisation dès lors qu’il s’agit de « matériaux au contact des denrées alimentaires » (MCDA). Ce qui correspond très exactement à la définition des tétines. L’arrêté du 9 novembre 1994, qui précise lui-même un décret de 1992, stipule que « ces objets ne doivent pas altérer les qualités organoleptiques des denrées, produits et boissons alimentaires placés à leur contact » et que le « traitement désinfectant » doit donc être dûment « autorisé ». Or l’oxyde d’éthylène ne fait pas partie de la liste des produits qualifiés […]

Les premières alertes remontent aux années 1970

Pour en avoir le cœur net, « le Nouvel Observateur » s’est procuré l’appel d’offres 2010 de la centrale d’achats de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) qui fournit des dizaines d’hôpitaux en France, dont les maternités de Robert-Debré, Necker-Enfants malades et la Pitié-Salpêtrière. L’AP-HP y estime ses besoins à 2.163.800 tétines et biberons stériles à usage unique, 45.500 téterelles (embouts en plastique facilitant l’allaitement) et 11.600 tétines et sucettes pour prématurés. Résultat ? Deux sociétés ont emporté le marché : Beldico, un groupe belge, qui a vendu les tétines pour prématurés, et le groupe français Cair. Leur méthode « exclusive » de stérilisation ? L’oxyde d’éthylène, comme il est indiqué sans faux-semblant dans leurs documents […]

Pourtant, les premières alertes remontent… aux années 1970. Plus précisément, le 7 décembre 1979, le ministre de la Santé Jacques Barrot signe une circulaire qu’il adresse aux préfets et aux administrations centrales suite au travail de son prédécesseur Simone Veil. Dans ce texte publié au « Journal officiel » le 10 janvier 1980, le ministre préconise de réserver l’usage de l’oxyde d’éthylène à des cas extrêmes, « si aucun autre moyen de stérilisation approprié n’existe ». […]

Des troubles « pouvant évoluer vers la mort »

Si le ton est à la fois pressant, détaillé et comminatoire, c’est que le ministère avait été alerté sur les cancers dont étaient victimes les travailleurs exposés à l’oxyde d’éthylène sur des sites de production en Allemagne, en Suède, en Grande-Bretagne ou en Italie.[…] Dans la circulaire, Jacques Barrot énumère les « dangers inhérents à l’emploi de ce gaz » pour ce qui concerne « notamment des sondes, tubes et tous ustensiles en caoutchouc et matières plastiques » qui peuvent provoquer chez les patients des troubles « pouvant évoluer vers la mort ».

La formule « danger inhérent » n’est pas une clause de style. En 1994, le Centre international contre le cancer de Lyon (OMS) a classé la molécule d’oxyde d’éthylène dans le groupe 1 des agents cancérogènes chez l’homme […] Et en janvier 2010, une lettre de la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF), conclut que « l’utilisation de l’oxyde d’éthylène n’est pas autorisée pour désinfecter des objets destinés au contact des denrées, tels que les biberons. » Copie du courrier est adressée à la Direction générale de la Santé (DGS) et à l’Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé (Afssaps).

Combien de bébés concernés ?

Et pourtant, combien de bébés sont aujourd’hui encore concernés? Ecartons d’abord ceux qui tètent des biberons vendus en pharmacie ou en grande surface, encore qu’un doute subsiste sur les modèles jetables. Reste que sur les 800.000 enfants qui naissent quasiment tous (98%) dans les maternités, 400.000 ne sont pas nourris au sein. Mais exclusivement aux biberons fournis par l’hôpital. Combien de maternités concernées au total ? Pas de réponse possible sans un inventaire national. Encore que Philippe Jacquin, directeur du développement du groupe français Cair, qui stérilise exclusivement à l’oxyde d’éthylène, donne un ordre de grandeur édifiant : « Pour l’année 2010, nous avons vendu en France 4 millions de tétines et 300.000 téterelles. »

Les industriels du secteur refusent de s’expliquer

Ce n’est pas tout. Depuis des décennies, les grands industriels du secteur, qui vendent aussi du lait, des couches ou des petits pots, sont à la lutte pour fournir presque gracieusement puis à prix cassés les hôpitaux en millions de « nourettes ». Les nourettes? Des mini-biberons à usage unique. […] Quatre majors se partagent ce vaste créneau : Guigoz (Nestlé), Blédina (Danone), Milumel (Lactel) et Sodilac, propriété de l’espagnol Ordesa. Comment font-ils stériliser nourettes et tétines commercialisées à prix d’ami dans les hôpitaux sous leur nom?

Force est de reconnaître que, en dépit de nos demandes répétées, les réponses sont embarrassées, souvent dilatoires et jamais étayées. A aucun moment ne nous a été fourni le relevé des méthodes de stérilisation utilisées ces dernières années. […] Certes, le secret industriel existe. Mais peut-on se borner à le brandir s’agissant d’interrogations portant sur la sécurité même des bébés ? Des nouveau-nés qui n’ont que quelques heures de vie, et dont les parents sont tout de même bien en droit de savoir si le caoutchouc qu’ils leur glissent entre les lèvres cinq à huit fois par jour est oui ou non conforme à la réglementation.

Fabrice Nicolino et Guillaume Malaurie – Le Nouvel Observateur

(Extraits de l’enquête « Ces bébés qu’on empoisonne », à lire en intégralité dans « Le Nouvel Observateur « du 17 novembre 2011)

SOURCE : http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20111115.OBS4546/exclusif-ces-bebes-qu-on-empoisonne.html

Voir aussi : http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/11/17/ouverture-d-une-enquete-sur-des-biberons-sterilises-avec-du-gaz-cancerogene_1605520_3244.html

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Mondonville. L’antenne relais est installée

  PUBLIÉ LE 12/11/2011 03:50 | LA DÉPÊCHE DU MIDI

Le collectif Antenne Mondonville a obtenu une réunion d’information ouverte au public sur l’antenne relais installée au Monge Gazan. Elle se déroulera le 15 novembre à 18 h 30 dans la salle du conseil municipal, organisée par le responsable territorial de l’opérateur. Les opposants à l’antenne relais multiplient les actions pour informer les habitants sur les risques encourus. Les champs électromagnétiques ont été mesurés par l’Association Antennes 31 sur le parking de l’école Caroline Aigle. Les mesures ont révélé 3 à 4 volts/m alors que les résolutions du Conseil de l’Europe recommandent un seuil de 0.6 volts/m, puis à moyen terme 0.2 volts/m pour limiter le risque sanitaire. Les parents venus chercher leurs enfants à l’école vendredi en ont été informés par les membres actifs du collectif. Ils ont été nombreux à réagir. Une jeune maman interpellée déclarait : « c’est bien de nous informer mais je constate que l’antenne est installée malgré tout et c’est ce qui m’inquiète ».

SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/12/1213751-mondonville-l-antenne-relais-est-installee.html

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Médiator : victime cherche expert désespérément

La République des Pyrénées.fr     Par Evelyne Lahana
Publié le 10 novembre 2011 à 04h00
Mis à jour à 07h33

Pierre Puyau et son avocat, Me Garcia, sont désemparés : ils ne trouvent pas d’expert «neutre» pouvant confirmer ou infirmer que le Médiator est responsable des problèmes cardiaques du retraité. © archives pp

Me Claude Garcia, avocat de Pierre Puyau, 67 ans, cet ancien boucher de la rue du XIV juillet, qui a pris du Médiator de 1994 à 2009 et qui a déposé plainte contre les laboratoires Servier pour blessures involontaires, ne parvient pas à trouver un expert susceptible de déterminer si les graves problèmes cardiaques dont souffre son client, sont liés à la prise de ce médicament pendant quatorze ans.

Pour la première fois, le 15 juin dernier, une affaire concernant le Médiator a été plaidée à Pau. Pierre Puyau a assigné devant le tribunal de grande instance les laboratoires Servier. Le sexagénaire souhaitait obtenir une expertise judiciaire ainsi qu’une provision sur d’éventuelles futures indemnisations. pour l’heure, il n’a eu gain de cause que sur le premier point.

Le 29 juin, le tribunal de grande instance de Pau avait désigné notamment le professeur Michel Komadja, expert auprès de la Cour de cassation, cardiologue exerçant à la Pitié- Salpêtrière à Paris.

Pneumologue au centre hospitalier de Brest et auteur du livre « Médiator 150 mgr. Combien de morts ? » Irène Frachon a alerté l’avocat palois lui indiquant que cet éminent spécialiste avait exécuté des travaux et notamment des analyses sur des médicaments destinés à des pathologies cardiaques pour le compte des laboratoires Servier. L’avocat a alors alerté Bruno Karl, le président du tribunal de grande instance. Entre-temps, le professeur Michel Komadja avait déjà indiqué qu’il refusait d’effectuer cette mission.

Un autre expert avait été nommé. Il s’agit du Dr. Michel Bernard, un thérapeute qui exerce dans le 17e arrondissement à Paris. Mais voila que ce dernier s’est également désisté. Il a adressé une lettre au juge du tribunal de grande instance, chargé des expertises, précisant que « pour des raisons d’incompatibilité d’intérêt», il ne pouvait accepter d’effectuer cette tâche. Me Garcia a écrit à nouveau au président du tribunal de grande instance de Pau afin qu’il nomme un autre médecin, mais local cette fois : « Tous les grands experts cardiologues ont travaillé pour les laboratoires Servier ce qui révèle la toile tissée par Servier autour de la cardiologie française » dénonce Me Claude Garcia.

SOURCE : http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2011/11/10/mediator-victime-cherche-expert-desesperement,217832.php

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