Carcasonne : un coup de balai sur les antennes-relais

   PUBLIÉ LE 03/02/2012 03:52 | C. S.-B.

Les papiers gras, mégots, poussière de la ville et autres détritus jetés dans la rue par les Carcassonnais qui donnent tant de fil à retordre aux balayeurs n’ont qu’à bien se tenir… Enfin, façon d’écrire… Quoi qu’il en soit, à partir du 1er mars, les équipes de communaux attachées au nettoyage seront renforcées. Ce bataillon comptera quatorze agents en piste, balais en main. Outre cet incontournable outil manuel, les nettoyeurs seront aussi dotés de deux balayeuses et d’une arroseuse. L’achat de ce matériel a été voté hier, lors du conseil municipal, pour un montant de 435 000€. « Cet effort répond aux besoins du personnel de travailler dans de meilleures conditions », a souligné Henry Garino.

téléphonie mobile dans le collimateur

Stop ! Les antennes relais de téléphonie mobile n’ont plus droit de cité dans les espaces publics de Carcassonne. « La ville refusera toutes les demandes d’installation sur ses bâtiments, y compris le stade », a indiqué hier Michel Cornuet. Pour le moment, c’est le seul biais car en octobre dernier, le Conseil d’État a retoqué les arrêtés de trois communes tentant de réglementer les installations. Donc, à défaut de pouvoir réguler, le conseil municipal a adopté à l’unanimité une motion adressée au gouvernement. Le conseil demande « une révision de la réglementation nationale, fixant la valeur limite d’exposition aux ondes à 0,6 volt par mètre » et d’accorder aux maires un pouvoir réel de régulation. Aujourd’hui en France, la limitation est fixée à 61 V/m. « Réglementation insuffisante », jugent les élus carcassonnais au regard d’autres pays européens qui ont baissé le niveau à 3 V/m. « L’Autriche a même été plus loin en fixant cette limite à 0,6 V/m, valeur reconnue comme le meilleur compromis entre la préoccupation de la santé publique et celle du fonctionnement du service de téléphonie mobile », pointe la motion.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/03/1276738-un-coup-de-balai-sur-les-antennes-relais.html

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Communiqué de Presse Sud RATP et Robin des Toits – "Ondes : les représentants du personnel traînés au Tribunal par la RATP" – 23/01/2012

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Communiqué de Presse Sud Radio et Robin des Toits - "Ondes : les représentants du personnel traînés au Tribunal par la RATP" - 23/01/2012  

Les nouvelles technologies sont de plus en plus présentes à la RATP. Certaines d’entre elles génèrent des ondes électromagnétiques, mais sont-elles nocives pour la santé des travailleurs/euses et des citoyen-nes ? 
En matière de normes, la RATP applique les directives européennes. Vu l’avancée des recherches scientifiques et des préconisations émises par le Conseil de l’Europe, l’association nationale Robin des Toits et le syndicat SUD estiment que les normes sont dépassées et présentent des risques sanitaires.cy[

Communiqué de Presse Sud Radio et Robin des Toits - "Ondes : les représentants du personnel traînés au Tribunal par la RATP" - 23/01/2012

En effet, en Mai 2011, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) classait l’ensemble des radiofréquences en catégorie 2B (cancérogène possible) ; en Mai 2011, le Conseil de l’Europe dans sa Résolution 1815 préconise de revoir les fondements scientifiques des normes actuelles d’exposition aux Champs Electromagnétiques (CEM) et d’appliquer le principe de précaution, à savoir fixer un seuil de prévention n’excédant pas les 0,6 Volt par mètre. 

Dans l’objectif d’obtenir une analyse fine d’exposition aux CEM pour les salarié(e)s et les usagers et de mettre en place une prévention adaptée si nécessaire, le syndicat SUD de la RATP a demandé une expertise par un cabinet indépendant, Mesures_ CQFD. Or, la RATP refuse justement une expertise « indépendante » et la conteste juridiquement – lui préférant une étude classique qui a pour résultat la minoration de la réalité de l’exposition. 

Le syndicat SUD, soutenu par Robin des Toits, s’étonne de cette décision de l’entreprise de service public et demande sans plus attendre d’appliquer le principe de précaution et de permettre, au même titre à tous les usagers, l’égalité d’accès au transport aux personnes atteintes du syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques.

Source :   http://www.robindestoits.org/Communique-de-Presse-Sud-Radio-et-Robin-des-Toits-Ondes-les-representants-du-personnel-traines-au-Tribunal-par-la-RATP_a1415.html

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Launac. Une antenne relais indésirable

   PUBLIÉ LE 19/01/2012 08:23 | A. G.

Un paysage à sauvegarder / Photo DDM, A. G.

Un paysage à sauvegarder / Photo DDM, A. G

Le collectif Launac Relais, adhérant à l’association Robin des Toits, s’est crée le 15 décembre 2011 à la suite de la découverte du panneau présentant l’arrêté de non opposition à une déclaration préalable signé par la DDT (Madame Letourmy) concernant l’implantation d’une antenne radio téléphonique SFR. Le collectif constate que la commune de Launac détient déjà deux antennes radio téléphoniques ainsi que la Wimax, ce qui semble être suffisant. Le collectif Launac Relais ne veut en aucune façon s’opposer à l’extension du réseau de téléphone mobile, mais le site d’implantation choisi est trop proche des habitants, ainsi que de l’école Fourio. Le site choisi nuira également le paysage des environnements, étant l’entrée de la forêt communale à moins de 10 m. C’est pour tout cela que le collectif conteste de la manière la plus formelle l’implantation de cette nouvelle antenne. Il a été communiqué à la Dépêche (article publié le 28/11/2011) qu’une information complète serait délivrée aux habitants de Launac, hors les riverains n’ont jamais étés informés de ce projet. Il est aussi indiqué sur un article publié le 14/12/2011 du même journal, que Monsieur le Maire a donné son avis défavorable et que sur le site concerné la municipalité a un projet de zone verte. Depuis la date de création du collectif, un recours gracieux a été rédigé à destination des élus. A ce jour aucune réponse de leur part n’a été communiquée. Un rendez- vous avec Monsieur le Maire a été demandé à plusieurs reprises, sans aucun retour. En effet, le collectif attend le soutien du maire, de par son avis défavorable pour ce projet. Entre temps, le collectif Launac Relais a recueilli plus de 300 signatures lors d’une pétition à l’encontre de ce projet, venant confirmer le refus catégorique de l’implantation de cette antenne sur notre commune. De plus, une rencontre avec madame Volto, conseillère générale du canton de Grenade s’est tenue ce vendredi 13 janvier 2012. Elle témoigne au collectif son soutien au retrait catégorique de ce projet.

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/19/1263972-launac-une-antenne-relais-indesirable.html


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Compteurs électriques Linky L’intérêt des usagers oublié

UFC Que Choisir : Association de consommateur  

Les nouveaux compteurs électriques Linky vont être généralisés alors qu’ils ne répondent pas aux exigences qui leur étaient fixées en matière d’économies d’énergie.

compteurs-linky

L’arrêté est paru au Journal officiel le 10 janvier, et c’est une très mauvaise nouvelle pour les usagers de l’électricité, autrement dit l’ensemble des consommateurs. Le texte précise en effet les fonctions dévolues au nouveau compteur Linky que le gouvernement a décidé d’imposer à tous les foyers. Et il confirme malheureusement ce que dénonce l’UFC-Que Choisir depuis le lancement du projet : ces compteurs sont bel et bien conçus dans l’intérêt exclusif du gestionnaire du réseau et des fournisseurs d’énergie, en aucun cas dans celui des consommateurs, en dépit des promesses. Les preuves ne manquent pas.

Les économies d’énergie à la trappe

Compteur électrique Linky

L’intérêt décisif de ce nouveau compteur pour les usagers, c’était la promesse qu’il permettrait des économies d’énergie, chacun pouvant surveiller sa consommation au jour le jour en temps réel. Cette obligation de suivi en temps réel figure d’ailleurs dans la loi Grenelle 1. De plus, selon l’avis publié par l’Ademe, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, sans cet affichage des consommations en temps réel, « les bénéfices pour le consommateur en termes de la maîtrise de la demande d’électricité restent théoriques ». On ne saurait être plus clair. Qu’importe, le gouvernement a tranché, il n’y aura pas d’affichage des consommations en temps réel. La seule obligation d’ERDF consiste à rendre possible une consultation des consommations sur Internet. Mais pour les connaître en temps réel, il va falloir payer. Les fournisseurs d’énergie se frottent les mains, c’est une option supplémentaire qu’ils vont pouvoir facturer ! Un scandale absolu puisqu’à l’origine ces compteurs devaient s’inscrire dans une stratégie d’économies d’énergie.

La facture peut exploser

L’arrêté précise aussi que le compteur doit permettre « à chaque fournisseur d’électricité de définir ses propres calendriers tarifaires (…) jusqu’à au moins dix classes tarifaires » et ajoute qu’il peut proposer « des prix différents selon les périodes de consommation, notamment lorsque la consommation de l’ensemble des consommateurs est la plus élevée ». Traduction, comparer les tarifs va devenir aussi compliqué que dans la téléphonie mobile. Pire encore, l’électricité sera facturée au plus haut quand elle est indispensable, à bas prix quand personne ou presque n’en consomme ! Les pics de consommation hivernaux, une spécialité franco-française due au chauffage électrique, devraient être répercutés au prix fort. Les ménages équipés risquent de devoir choisir entre flambée des prix ou inconfort.

Que Choisir recommande donc plus que jamais de réduire au maximum ses besoins. Ce n’est pas toujours évident sur le poste chauffage quand on recourt à l’électricité, mais il faut penser isolation et programmation. On peut agir plus facilement sur l’éclairage en troquant ses ampoules à incandescence et ses halogènes contre des ampoules basse consommation et renoncer à laisser tous ses appareils en veille.

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Robin des Toits part en guerre contre la 4G

Le Nouvel Observateur   Créé le 16-01-2012 à 16h14 – Mis à jour à 17h07

DECRYPTAGE L’association qui s’inquiète des effets sur la santé des ondes générées par les réseaux de téléphonie mobile a envoyé une lettre à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail. En ligne de mire : la 4G qui implique toujours plus d’antennes relais.

Selon l'association Rabin des Toits, le développement de la 4G va entraîner une démultiplication des antennes relais. (SIPA)

Selon l’association Rabin des Toits, le développement de la 4G va entraîner une démultiplication des antennes

relais. (SIPA)

La 4G, cette technologie mobile de nouvelle génération, permet le très haut débit mobile. Avec son déploiement, non seulement on peut surfer sur Internet à grande vitesse mais on peut recevoir des vidéos ou regarder la télé tout en se déplaçant.

Génial. Sauf que le déploiement de la 4G introduit de nouvelles fréquences, de nouvelles antennes et augmente le niveau global d’exposition de la population aux champs électromagnétiques. D’où cette interrogation : les effets cumulés des ondes générées par les réseaux de téléphonie mobile ont-elles un impact sur la santé ? La question est délicate.

Le nouveau réseau nécessitera davantage d’antennes

Schématiquement, les opérateurs télécoms estiment qu’elle est négligeable. Mais l’association Robin des Toits part aujourd’hui en guerre contre la 4G et exige une « sérieuse étude d’impact en termes sanitaires ». Elle a envoyé une lettre à l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail).

L’Association réagit à l’attribution en décembre dernier par l’Etat des canaux de fréquence pour cette nouvelle technologie. De fait, la 4G est appelée à remplacer progressivement l’actuelle 3G. Or, selon un membre de l’association, ce réseau dédié au haut débit sans fil implique « un plus grand nombre d’antennes car la fréquence est plus courte ». Il est donc « de nature à affecter l’environnement et la santé ».

Etienne Cendrier, porte-parole de l’association, précisait déjà dans Challenges il y a quelques mois qu’il fallait « appliquer le principe de précaution et limiter la puissance des antennes à 0,6 volts par mètre contre 58 volts aujourd’hui ». Et il ajoutait : « La surexposition aux ondes est responsable de troubles du sommeil et de la concentration, de variations de la pression artérielle, voire de cancers. La preuve ? Des assureurs comme la Lloyd’s et Swiss Re ont cessé de couvrir les risques liés aux ondes électromagnétiques à partir de 2000 ».

Bouygues sommé de démonter une antenne près de Lyon

Autre son de cloche chez les opérateurs. Orange écarte le risque sanitaire d’un revers de la main en faisant observer que « le mobile est présent dans tous les pays du monde. L’OMS et les gouvernements d’une vingtaine de pays ont demandé à des groupes d’experts sanitaires d’analyser les études scientifiques et de rendre un avis. L’OMS a déclaré qu’il n’y avait aucun danger avéré pour la santé. »

La Cour d’Appel de Versailles ne l’a pas jugé ainsi puisqu’elle a obligé Bouygues en 2009 à démonter une antenne installée à Tassin-La-Demi-Lune, dans la périphérie de Lyon (Rhône). Motif ? L’antenne était trop proche des habitations. La Fédération française des télécoms, était furieuse du jugement qui « ne correspond à la position d’aucune autorité sanitaire nationale, ni à celle de l’OMS » et qui porte atteinte selon elle au développement de la téléphonie mobile en France.

Une chose est sûre en tout cas, il y a aujourd’hui une défiance croissante vis-à-vis des ondes. La preuve ? Les opérateurs prennent désormais soin de cacher les antennes avec de fausses cheminées.

Par Paul Loubière
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Launac. La mairie n’a pas délivré d’autorisation pour l’antenne relais

   PUBLIÉ LE 14/12/2011 11:02 | LA DÉPÊCHE DU MIDI

Le lac de Launac ou riverains et poissons vivent paisiblement./Photo DDM, A. G.

Le lac de Launac ou riverains et poissons vivent paisiblement./Photo DDM, A. G.

http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/28/1226390-launac-bientot-une-antenne-relais-de-telephonie-mobile.html). Il est précisé dans cet article : « Cette implantation a fait l’objet d’une autorisation municipale délivrée le 5 octobre 2011 ». Cette autorisation n’a jamais été délivrée par la mairie, qui d’ailleurs a émis un avis défavorable à ce projet. Rappel des faits : En date du 2 septembre 2011, la société Graniou, représentée par M. J.-M. Gourvil, a déposé en mairie de Launac une déclaration préalable (N° DP 31281 11W0015) portant sur un projet d’antenne-relais pour le compte de l’opérateur téléphonique SFR. Suite à un courrier de relance adressé à M. le maire de Launac, en date du 6 octobre 2011, la société Graniou a souhaité obtenir un certificat de non-opposition tacite de la part de l’équipe municipale. M. le maire de Launac, après consultation de ses adjoints a considéré que la couverture de notre territoire est très satisfaisante pour les trois principaux opérateurs de téléphonie mobile. M. le maire a donc informé la société Graniou, par un courrier établi le 26 octobre 2011, de son désaccord quant à l’installation d’une nouvelle antenne de radio téléphonie sur le territoire de notre commune.

D’autant que sur le site concerné la municipalité à un projet de zone verte.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/12/14/1239486-launac-la-mairie-n-a-pas-delivre-d-autorisation-pour-l-antenne-relais.html

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Lancement de Free Mobile: diviser la facture en multipliant les risques sanitaires?

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MEDIAPART

Par Michèle Rivasi, députée européenne Europe Écologie-les Verts,

Le10 jan 2012.

Free vient aujourd’hui d’annoncer le lancement de son offre de téléphonie mobile, dans le but d’apporter aux consommateurs un service défiant la concurrence (Bouygues, Orange et SFR).

Si cette annonce est une bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat des utilisateurs de téléphone portable, elle risque néanmoins d’aggraver un problème de santé publique peu connu de l’ensemble de la population, nié par les opérateurs et délaissé par la sphère politique: la pollution électromagnétique et plus spécifiquement le problème des antenne-relais.

Pour Michèle RIVASI, porte-parole d’Eva Joly et spécialiste des ondes électromagnétiques, Free mobile se doit aussi d’être un concurrent vertueux en matière de responsabilité: « Face à l’irruption d’un 4ème opérateur se profile le danger d’une multiplication des antennes relais, dont différentes études ont démontré des risques sanitaires. Free a commencé à déployer des antennes relais et son réseau 3G couvre désormais 25% de la population française. L’entreprise a aussi prévu d’emprunter le réseau d’Orange pour éviter des investissements trop coûteux en matière d’infrastructure. C’est une bonne et une mauvaise nouvelle car cela limiterait l’implantation des antennes relais mais accroîtrait aussi leur intensité. »

« Alors que la fronde des maires contre les opérateurs a été censurée par le Conseil d’Etat – qui ne leur reconnaît pas le droit de s’opposer à l’implantation d’antennes relais – il apparaît urgent que l’arrivée de Free bouleverse non seulement le quotidien des consommateurs mais aussi l’immobilisme des autres opérateurs téléphoniques. »

« C’est pourquoi les écologistes appellent Xavier Niel à diviser la facture téléphonique des français sans pour autant multiplier les risques sanitaires, et à implanter ainsi des antennes relais dont la limite d’exposition électromagnétique ne dépassera le seuil de 0,6 volts/m, requise par le principe de précaution. Si non, une autre initiative – telle que celle prise par la ville de Bruxelles – pourrait être lancée: une limite de 3 volts/m pour l’ensemble des opérateurs. »

 www.michele-rivasi.eu

SOURCE : http://blogs.mediapart.fr/blog/ivan-villa/100112/lancement-de-free-mobile-diviser-la-facture-en-multipliant-les-risques-s

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