ALUMINIUM NOTRE POISON QUOTIDIEN

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Cette excellente émission est programmée en rediffusion le lundi 13 février à 10h14 sur France 5.

Durée : 50 minutes
Realisateur : VALERIE ROUVIERE
Production : LIGNE DE MIRE PRODUCTION
Participation : FRANCE TÉLEVISION

Le résumé

L’aluminium envahit discrètement notre vie quotidienne. Tout le monde en consomme chaque jour sans s’en rendre compte. 

Il est pourtant toxique. Dans l’alimentation, dans les produits cosmétiques, dans les vaccins et même dans les laits pour bébés, les fabricants utilisent de l’aluminium : agent levant dans les pains et les viennoiseries, conservateur dans les charcuteries et les plats préparés, antiagglomérant dans le sel ou pour les crèmes cosmétiques, colorant dans les confiseries, blanchisseur dans les dentifrices, anti-transpirant dans les déodorants… 

A doses répétées, il est ingurgité, injecte, pose, bref… le consommateur s’intoxique.

Le métal multiplierait par deux les risques d’Alzheimer et les chercheurs decouvrent peu à peu qu’il provoque d’autres maladies graves.

Il y a trois ans, l’Europe a tiré la sonnette d’alarme et conseille à chacun de ne pas absorber plus d’un milligramme d’aluminium par semaine. 

Mais comment éviter la surdose ? Impossible de le savoir car les fabricants ne signalent pas les quantites utilisées dans leurs produits.

SOURCE : http://documentaires.france5.fr/documentaires/aluminium-notre-poison-quotidien

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Arrêt du Conseil d’Etat relatif aux antennes relais

   Portail International, 10/02/12 à 18h36 GMT

Le 30 janvier 2012, le Conseil d’État français a annulé un arrêté du maire de Noisy-le-Grand, dans lequel il s’était opposé aux déclarations préalables d’installation d’antennes mobiles par la société Orange France, en se fondant notamment sur le principe de précaution.

En effet, le maire de Noisy-le-Grand a, par un arrêté du 20 mars 2009, fait opposition à la déclaration préalable déposée le 28 octobre 2008 par la Société Orange France en vue de l’installation d’une antenne de téléphonie mobile sur sa commune, se fondant, entre autres, sur le principe de précaution énoncé à l’article 5 de la Charte de l’environnement.

Le tribunal administratif de Montreuil, par un jugement du 18 novembre 2010, a rejeté le recours pour excès de pouvoir formé par la Société Orange France à l’encontre de l’arrêté du 20 mars 2009, estimant que le motif tiré de l’article 5 de la Charte de l’environnement justifiait à lui seul l’arrêté attaqué. En effet, selon le tribunal administratif, le maire, après avoir constaté qu’en l’état des connaissances scientifiques, les risques encourus du fait de l’exposition aux antennes étaient incertains, a pu légalement estimer que le projet présentait un risque de nature à méconnaître le principe de précaution.

Selon le Conseil d’État, saisi en pourvoi contre cette décision,  » en portant une telle appréciation, au regard seulement de risques incertains, sans rechercher si des éléments circonstanciés étaient de nature, en l’état des connaissances scientifiques et des pièces versées au dossier, à justifier qu’il soit fait opposition à la déclaration préalable (…) le tribunal administratif a commis une erreur de droit « .

La Société Orange est donc fondée à demander l’annulation de l’arrêt attaqué.

Statuant ensuite sur le fond, le Conseil souligne qu’  » il ne ressort des pièces versées au dossier aucun élément circonstancié de nature à établir l’existence, en l’état des connaissances scientifiques, d’un risque pouvant résulter, pour le public, de son exposition aux champs électromagnétiques émis par les antennes relais de téléphonie mobile et justifiant que (…) le maire de Noisy-le-Grand s’oppose à la déclaration préalable faite par la Société orange France « ; La société orange France est donc fondée à soutenir que le maire de la commune de Noisy-le-Grand ne pouvait légalement opposer à la déclaration préalable le motif tiré de l’article 5 de la Charte de l’environnement.

Le Conseil d’État accueille donc l’annulation pour excès de pouvoir de l’arrêt attaqué et condamne la commune à verser 3 000 euros à la société.

[VEIJURIS]

Les liens connexes

[fr] Pour consulter l’arrêt du Conseil d’Etat (3 hits)

Source : http://www.mediaterre.org/international/actu,20120210183616.html

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MARQUEFAVE (Haute-Garonne) SFR Persiste ! malgrés l’opposition des habitants et les procédures judiciaires en cours

ACSNE  communique : Attention date réunion reportéee au 29 février

Bonjour à tous !

La plupart des routes secondaires dans et autour de Marquefave sont encore enneigées et/ou gelées .

LA RÉUNION PRÉVUE CE SOIR A LA SALLE DES FÊTES DE MARQUEFAVE EST REPORTÉ A MERCREDI 29 FÉVRIER 2012, après les vacances scolaires.

Nous voulons nous assurer que le plus grand nombre d’entre vous pourront participer à cette réunion et avoir connaissance des informations les plus récentes concernant l’antenne de Marquefave, les actions de l’ACSNE et l’évolution de la situation en France en général.

Faites circuler l’information autour de vous !

Merci de votre compréhension et de votre soutien.

A bientôt.


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Voir l’historique du proget et de l’association en cliquant ici

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Nanoparticules: quels risques pour la santé ?

logo_lexpress.gif   Par José Vieira / Bioaddict.fr, publié le 02/02/2012 à 09:00, mis à jour le 03/02/2012 à 17:01

Nanoparticules: quels risques pour la santé ?

Les risques potentiels pour la santé et l’environnement des nanoparticules sont pointés du doigt par de nombreux chercheurs.

CNRS Photothèque / SEE, Johan

Plus de 1300 produits contenant des nanoparticules sont déjà commercialisés, sans savoir leurs risques pour la santé. Après avoir obtenu l’étiquetage sans OGM, un étiquetage « sans nanoparticules  » est-il possible? 

Malgré l’absence d’un véritable cadre règlementaire et juridique, lesnanotechnologies sont déjà très utilisées, à notre insu, par l’industrie. Aujourd’hui, selon le Centre d’Analyses Stratégiques qui conseille le Gouvernement, plus de 1300 produits contenant des nanoparticules sont commercialisés. 

Pourtant leurs risques potentiels pour la santé et l’environnement sont pointés du doigt par de nombreux chercheurs. Leur taille microscopique leur permet en effet de pénétrer dans notre organisme par voie respiratoire, par ingestion, et par la peau, et de perturber le programme des cellules touchées. Et il est à craindre que les nanoparticules parviennent à franchir la barrière hémato-encéphalique et atteignent les cellules du cerveau.  

Quelles en seraient les conséquences? Nous n’en savons rien. Peu d’études toxicologiques ont été menées car c’est un domaine nouveau et la complexité des nanoparticules rend très difficile la mise au point de protocoles d’études pertinents. Mais ce qui est quasiment certain c’est que nous ne parviendrons jamais à étudier les effets sur la santé de chacune des nanoparticules, car le travail serait énorme.  

Un observatoire mondial

Ainsi, comme vient de le souligner dans un rapport le Centre d’Analyses Stratégiques, « près de 50 ans seraient nécessaires uniquement pour tester la toxicité de tous les nanomatériaux actuels ». Par ailleurs le coût des études serait exhorbitant: « les tests sur seulement 2000 substances par an, pourraient coûter 10 milliards de dollars, et nécessiteraient le sacrifice d’un nombre considérable d’animaux de laboratoire chaque année pour réaliser les essais de toxicité in vivo ». 

La mise en place urgente de mesures de prévention des risques sanitaires et environnementaux des nanotechnologies, en agissant en amont et non pas en bout de chaine, apparait donc comme une nécessité. Dans ce sens le Centre d’Analyses Stratégiques préconise l’obligation de stabiliser des nanomatériaux dès leur conception, de mesurer et d’assurer la traçabilité des nanoparticules, et de maîtriser l’exposition à ces produits. Il propose également la création d’un observatoire mondial, équivalent auGIEC pour le climat, pour encadrer leur développement et analyser leurs différents impacts sanitaires. Mais ce ne sont encore que des préconisations. En attendant, de par le monde, les industriels continuent à fabriquer des nanomatériaux, et à vendre des produits qui contiennent des nanoparticules, sans obligation de le signaler… 

Vers un étiquetage « sans nanoparticules »?

Après l’amiante, la dioxine, les PCB, les pesticides, les farines animales, les phtalates, l’aluminium, les parabènes, le bisphénol A et bien d’autres produits, les nanoparticules pourraient bien être à l’origine d’une nouvelle catastrophe sanitaire. 

L’étiquetage « sans OGM« , tant attendu, vient d’être enfin adopté par le Gouvernement. A défaut de savoir quels sont les risques des nanotechnologies pour la santé, ne serait-il pas normal d’exiger aussi l’étiquetage « sans nanoparticules » pour que les consommateurs puissent identifier et éliminer, s’ils le souhaitent, les produits contenant des Organismes Atomiquement Modifiés? 

SOURCE : http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/nanoparticules-quels-risques-pour-la-sante_1078552.html

 

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La Californie autorise le refus des compteurs intelligents, La Grande-Bretagne en fait de même, le Canada stoppe son projet pilote dans Villeray

Louis-Gilles Francoeur   4 février 2012  Actualités sur l’environnement

La Commission des services publics de Californie a autorisé cette semaine les clients du principal distributeur d’électricité de cet État, la société PG&E, à refuser l’installation dans leur résidence des compteurs dits «intelligents».

Ces clients auront soit le choix de conserver leur ancien compteur analogique, soit d’accepter l’installation d’un compteur électronique multifonctions dont on aura désactivé l’émetteur qui permet de transférer les données au moyen de radiofréquences qui s’accompagnent de champs électromagnétiques.

Mais la commission californienne a décidé que les personnes réfractaires à ce que le quotidien Le Monde suggère d’appeler des «compteurs émettants» — puisque leur caractéristique principale est d’émettre des champs électromagnétiques — devront acquitter les frais du relevé de leur compteur par un représentant de PG&E. Ainsi, la commission autorise le distributeur à imposer des frais initiaux de 75 $ pour pénaliser le recours à un releveur — ce qui ne coûtait rien depuis le début de l’électrification des villes — et des frais mensuels de 10 $. 

La décision de la commission est d’autant plus controversée que PG&E avait accepté en décembre de ne pénaliser aucun des clients qui se désengagerait du programme. Il semble qu’aucune autre solution, par exemple l’installation de compteurs intelligents reliés au téléphone, n’a été envisagée.

PG&E a été autorisée à installer 5 millions de compteurs électriques d’ici 5 ans, une opération que l’industrie du gaz veut copier en installant 4 millions en se basant sur le précédent.

En Grande-Bretagne


La Grande-Bretagne songerait elle aussi à permettre de se retirer de son programme de modernisation des compteurs, selon ce que rapportait cette semaine en primeur le Telegraph. Ce pays projetait d’en installer quelques dizaines de millions d’ici 2019 au coût de 12 milliards de livres sterling. Jusqu’ici 400 000 ont été installés, mais le mouvement ralentit, car l’opposition prend forme depuis que le public découvre dans ces compteurs une nouvelle source de champs électromagnétiques. Dans plusieurs pays, l’installation de ces compteurs et des antennes de téléphonie cellulaire est en train de provoquer une prise de conscience de l’ampleur prise par la pollution électromagnétique depuis quelques décennies.

***

Fin du projet-pilote d’Hydro dans Villeray

Alors que les citoyens du quartier Villeray, à Montréal, affirment avoir eu raison du projet-pilote de compteurs émettant dans leur quartier, Hydro-Québec a confirmé au Journal de Montréal qu’elle mettait fin à son projet-pilote même si 7000 des 27 000 compteurs prévus n’ont pas encore été installés.

Pour le Comité Villeray refuse (CVR), Hydro-Québec a voulu désamorcer la grogne croissante qui incitait de plus en plus les gens du quartier à fermer leur porte aux installateurs, à dire qu’ils n’étaient pas à la maison durant la journée ou à envoyer des lettres à Hydro-Québec pour dire qu’ils refusaient l’installation de ces équipements dans leurs maisons. 

Selon Marie-Michèle Poisson, porte-parole du CVR, plusieurs citoyens ont même commencé à exiger le retrait de ces équipements. De son côté, Hydro estime avoir obtenu toutes les informations qu’il voulait tirer de son projet-pilote. Les compteurs qui n’ont pas encore été installés le seront dans la phase finale du projet, une fois que la Régie de l’énergie l’aura avalisée, comme le prévoit la société d’État.


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Appel à dons : antennes-relais de MONTESQUIEU-DES-ALBERES (66740), SFR fait appel en cassation –

Association Robin des Toits  

La Cour d’Appel de Montpellier a ordonné à SFR le démontage de l’antenne-relais du village de Montesquieu-des-Albères (arrêt du 15/09/11). 

La raison retenue est le Principe Constitutionnel de Précaution, ce qui est une première en France, et une reconnaissance des risques sanitaires que représente une telle installation (risques régulièrement avancés par de nouvelles études scientifiques, nationales et internationales). 

Cette victoire a été obtenue pour le village de Montesquieu-des-Albères, mais représente également un espoir pour l’ensemble des riverains d’antennes-relais et Associations en France (jurisprudence de cet Arrêt). 

Mais cela n’a pu se faire que grâce à la pugnacité de quelques habitants… et des fonds engagés qui commencent à être considérables : 15 000 euros à ce jour. 

Aujourd’hui, SFR a déposé un dossier en Cour de Cassation (en date du 22/11/11), pour « casser » la décision de démontage : la jurisprudence que représente cet arrêt risque donc de disparaître. 

Pour couvrir les nouveaux frais de Justice (honoraires d’un avocat auprès de la Cour de Cassation), nous devons rapidement réunir environ 7 000 euros… 

Nous en appelons donc à la générosité de chacun (particuliers, Associations…) : chaque don, quelque soit son montant, permettra, nous l’espérons, de réunir les fonds nécessaires pour faire face à SFR en Justice… 

Nous vous remercions par avance. 
ADSE 
2 chemin des Cluses 
66740 Montesquieu-des-Albères 

— 
Formulaire de don en pièce jointe, ainsi que le jugement de septembre 2011 gagné contre SFR

don___courrier_adse_aux_associations_12_janvier_2012.doc DON – Courrier ADSE aux Associations 12 janvier 2012.doc  (97 Ko)
_cour_appel_montpellier_arret_du_15_septembre_2011_riverains_antennes_relais_montesquieu_contre_sfr_demantelement_16_09_2011.pdf -Cour_Appel_Montpellier_Arret_du_15_septembre_2011_Riverains_Antennes_relais_Montesquieu_Contre_SFR_Demantelement_16_09_2011.pdf (2.72 Mo)

Source : http://www.robindestoits.org/Appel-a-dons-antennes-relais-de-MONTESQUIEU-DES-ALBERES-66740–SFR-fait-appel-en-cassation-13-01-2011_a1406.html

uno Mahiet

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– Jurisprudence : Conseil d’État et antennes relais. Au Tribunal Administratif un Riverain fait annuler l’Arrêté d’un Maire, puis en deuxième instance SFR est déboutée au Conseil d’État.

NEXT-UP

– Dossier News Jurisprudence Conseil d’État et antennes relais, extraits du dossier :
– La SA SFR est une société commerciale, ses engagements de couvertures envers d’autres parties doivent
se faire dans le respect du droit applicable à toutes sociétés commerciales.
Il n’y pas d’utilité publique concernant la téléphonie mobile, dit clairement autrement, la téléphonie mobile
n’est pas un service public et doit respecter notamment l’urbanisme.
– Extrait circulaire JO : « … 2. Le code de l’urbanisme et les autres législations applicables : Il est précisé que,
pour l’application des règlements de zones des plans locaux d’urbanisme utilisant l’expression « équipements
des services publics », le service de radiotéléphonie n’entre pas dans le service public des télécommunications
dont le contenu est défini à l’article L. 35 du code des Postes et Télécommunications. »
– Extrait lettre Ministère de l’Équipement des Transports et du Logement : sic,  » … le service public des
télécommunications défini par cet article n’inclut pas le service de radiotéléphonie. Ce dernier constitue par
conséquent une activité privée, quel que soit l’opérateur exerçant cette activité « . »il est rappelé, pour l’application
des règlements de zone des Plans d’Occupation des Sols . . . »


Lire la suite sur le site de NEXT-UP

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LIBERTÉ DE LA PRESSE : Arrêté pour avoir enquêté sur les gaz de schiste

BASTA !   PAR SOPHIE CHAPELLE (3 FÉVRIER 2012)

Josh Fox, le réalisateur de l’enquête explosive « Gasland » qui dénonce l’exploitation destructrice des gaz de schiste aux Etats-Unis, a été arrêté le 1er février. Son délit ? Avoir voulu filmer une audience publique à la Chambre des représentants sur les conséquences environnementales de cette extraction. Une atteinte à la liberté de la presse qui interroge la compromission de politiques sous influence.

Enquêter sur les gaz de schiste dérange le monde industriel et politique. Le 1er février, Josh Fox, le réalisateur du documentaire Gasland, a été arrêté alors qu’il assistait à une audience à la Chambre des représentants des Etats-Unis. Le sous-comité de la Chambre sur la science, l’espace et la technologie, devait examiner un rapport [1] de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) publié en décembre 2011 dont les conclusions sont sans appel : la technique de fracturation hydraulique utilisée pour extraire le gaz de schiste représente un danger pour les eaux souterraines.

D’après Josh Fox, « les dirigeants républicains voulaient utiliser cette audience pour attaquer l’enquête menée par l’EPA qui implique des centaines d’échantillons et d’analyses de l’eau ». A l’origine de cette enquête, des habitants de Pavillion dans le Wyoming (166 habitants), se plaignent au printemps 2008 auprès de l’agence environnementale de la qualité de leur eau potable. L’odeur et la couleur de l’eau leur paraît suspectes. Et ils s’interrogent sur le lien éventuel avec les 169 puits de forage qui entourent leur ville… L’industrie gazière – menée par la compagnie canadienne EnCana qui possède les forages à Pavillion – nie que ses activités puissent être responsables de la pollution. Suite à l’interdiction, en 2010, par le ministère fédéral de la santé d’utiliser l’eau du robinet pour l’alimentation, EnCana prend en charge la fourniture en eau potable des 21 foyers les plus touchés.

Eau « potable » cancérogène

L’enquête diligentée par l’EPA de mars 2009 à avril 2011 révèle de fortes concentrations de phénols, une substance cancérogène dangereuse, de potassium, de composés organiques synthétiques ainsi que des traces de gazole ! Le réseau d’eau potable contient par ailleurs des concentrations de benzène 50 fois supérieures aux normes du Safe Drinking Water Act, le règlement portant sur la pollution des eaux potables aux Etats-Unis ! Comme le souligne le site Propublica, les composés chimiques détectés par l’EPA – dont le solvant 2-Butoxyethanol (2-BE) – font partie de ceux associés à la fracturation hydraulique, le procédé employé par l’industrie pour fracturer la roche et en extraire le gaz.

« Nous suivons cette affaire depuis trois ans, et il nous semblait que cette audition pouvait constituer une attaque contre l’Agence de protection environnementale et nous voulions être là », a déclaré Josh Fox. « Nous voulions que cela soit transparent pour le peuple américain ». Mais le président de séance, un républicain, n’est pas de cet avis. Il demande à Josh Fox d’éteindre sa caméra en expliquant qu’il ne dispose pas d’accréditation pour enregistrer l’audience. Cette dernière était pourtant consultable sur le site Internet du comité, comme la plupart des comités du Congrès. « Au moment où ils m’ont dit d’éteindre les caméras, je ne pouvais pas. Je connais mes droits et j’ai senti qu’il était impératif de les exercer. » Menotté manu militari [2], Josh Fox est alors escorté à l’extérieur de la salle.

Violation de la liberté de la presse

Arthur Spitzer, directeur juridique de l’Union américaine pour les libertés civiles à Washington, rappelle qu’ « il est systématiquement permis aux journalistes professionnels d’enregistrer les audiences des comités du Congrès, même quand ils n’ont pas leur carte de presse officielle. Exclure un journaliste parce qu’il ne partage pas les vues politiques de la présidence du comité est scandaleux ». Les démocrates ont forcé la tenue de deux votes, un premier visant à permettre à Josh Fox de filmer les discussions, et un second pour suspendre les audiences pendant une semaine afin de permettre au cinéaste d’obtenir les autorisations nécessaires au cours de cette période. Rien n’y fait : les deux motions sont défaites par un vote soumis à la discipline de parti [3].

Relâché plus tard par la Police du Capitole sans avoir eu à verser de caution ou d’amende, Josh Fox est cité à comparaitre le 15 février prochain pour « entrée illégale ». Bien qu’il ait été ajouté à la Terror Watch List du Department of Homeland Security (l’équivalent du ministère de l’Intérieur aux Etats-Unis, ndlr), Josh Fox ne veut pas reculer devant les pressions exercées. Il réalise actuellement la suite du documentaire Gasland, nominé aux Oscars en 2011.

Sophie Chapelle

SOURCE : http://www.bastamag.net/article2106.html?id_mot=38

Voir aussi et signer la pétition

http://blogs.mediapart.fr/blog/ivan-villa/030212/josh-fox-realisateur-anti-gaz-de-schiste-classe-terroriste

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