Labastide-Marnhac. Pas d’antenne relais SFR

   Publié le 27/03/2012 08:02 | La Dépêche du Midi

La mobilisation de l'association a porté ses fruits./Photo DDM.

La mobilisation de l’association a porté ses fruits./Photo DDM.

Non à l’antenne relais de téléphonie mobile ! La mobilisation n’a pas tardé à Labastide-Marnhac, lorsque les habitants du hameau de Cailles ont appris par une lettre de SFR, qu’ils pouvaient consulter sur un site internet le projet d’antenne relais.

Un projet quasiment bouclé puisque les riverains découvraient que toutes les formalités d’urbanisme avaient été réglées et le terrain était en passe d’être acquis. Immédiatement, les riverains se constituaient en association « Stopondes46 » pour agir tant auprès de la mairie que du propriétaire du terrain. Avec le ferme refus de voir s’ériger une antenne de 30 m de haut, devant émettre à forte puissance, à moins de 160 m d’une habitation. L’association a également tenu, le 14 mars, une réunion publique d’information à destination des habitants de Labastide-Marnhac, du Montat et de l’Hospitalet (zone de recherche de l’implantation).

« L’exposé a permis de clarifier la situation et de rappeler que les riverains potentiels de l’antenne et l’association Stopondes46 ne s’opposent ni à la téléphonie mobile ni même aux antennes mais qu’ils combattent les émissions supérieures à 0,6 volt par mètre, seuil déclaré sans danger par l’ensemble des experts. Il existe des solutions alternatives aux antennes démesurées, évidemment plus coûteuses à court terme mais qui préservent la santé et l’avenir de nos enfants », explique l’association.

De son côté, Daniel Jarry, maire, indique que la réglementation ne donne pas de marge de manœuvre aux collectivités pour s’opposer aux opérateurs ; mais que la mairie avait toutefois initialement émis un avis défavorable sur le projet ; qu’elle a contribué à convaincre le propriétaire à ne pas vendre son terrain, et qu’elle s’associe à la vigilance de l’association.

Pour sa part, la société SPIE qui prospectait pour le compte de SFR indique que faute de terrain, le projet d’antenne relais à Labastide-Marnhac est abandonné.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/27/1315615-pas-d-antenne-relais-sfr.html

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Gaz de schiste : l’embrouille !

   PUBLIÉ LE 28/03/2012 09:04 | GILLES-R. SOUILLÉS

Pour José Bové « la manœuvre du gouvernement est inacceptable ». Il attends l'abrogation pure et simple de la loi./Photo DDM, Cédric Méravilles

Pour José Bové « la manœuvre du gouvernement est inacceptable ». Il attends l’abrogation pure et simple de la loi./Photo DDM, Cédric Méravilles

En catimini, un rapport a été remis au gouvernement le 22 mars. Il préconise la mise en œuvre d’expérimentations. Les opposants mobilisent samedi à Toulouse.

Officiellement, après une grosse polémique et l’annulation de trois permis de recherches fin 2011, l’exploitation du gaz de schiste en France selon la technique de la fracturation hydraulique était quasiment abandonnée. Mais voilà, à un mois de l’élection présidentielle, le rapport final de la mission d’inspection (PDF) sur les hydrocarbures de roche-mère, remis en toute discrétion jeudi dernier, au ministère de l’Environnement, remet de l’huile sur le feu.

Si la loi du 13 juillet 2011 interdit globalement la fracturation hydraulique (seule technique disponible à l’heure actuelle pour explorer ces hydrocarbures non conventionnels), elle évoque aussi la mise en œuvre « d’expérimentations réalisées à seules fins de recherche scientifique sous contrôle public ». C’est ce point très précis que les auteurs du rapport ont exhumé pour préconiser des essais sur un « nombre limité de puits ». Inutile de préciser que les opposants à l’exploitation, mis au parfum, voient rouge, en considérant qu’une nouvelle brèche est ouverte dans le principe d’interdiction de la fracturation hydraulique. Le collectif régional n’a d’ailleurs pas perdu de temps et a déjà convoqué une manifestation samedi, à 15 heures devant le Monument aux Morts de Toulouse.

Les opposants mobilisés

« L’annonce du déblocage des permis de recherche qui étaient en attente d’instruction et leur dépôt à la Préfecture de Haute-Garonne, est un scandale explique le collectif. Des dizaines de nouveaux permis sont remis à l’instruction dans plusieurs régions de France, dont en Midi-Pyrénées, le permis de Beaumont de Lomagne et le permis de Mirande, alors que l’on sait que cette technique occasionne des dégâts environnementaux et sanitaires irréversibles ». Du côté de la préfecture et de s services de la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal), on ne faisait, hier, aucuns commentaires.

Pour les auteurs du rapport, il s’agit en substance de ne pas gâcher le potentiel des richesses du sous-sol français, tout en prenant, assurent-ils, « le maximum de précautions » techniques. De la surveillance de la cimentation des puits, à celle des nappes phréatiques, ou de la qualité de l’air… Un discours qui ne trompe pas José Bové. « Ce sont des pseudos recherches scientifiques. Le gouvernement a voulu laisser la possibilité aux industriels de changer de procédé. On veut en quelque sorte blanchir la technique d’exploitation pour nous dire, circulez y’rien à voir, explique le leader écologiste. C’est inacceptable et c’est pour cela qu’on s’est battu au printemps dernier, parce qu’on savait très bien ce qu’il en était de la loi ». Lui, mise sur un changement de majorité à la présidentielle. « Cette loi doit être abrogée par le prochain gouvernement, martèle-t-il, de même que les 61 permis d’exploitations en cours. Sinon, ce sera la porte ouverte aux industries pétrolières ».

Pour l’heure, un calendrier a déjà été prévu par le gouvernement. Une commission nationale d’orientation, de suivi et d’évaluation des techniques d’exploration et d’exploitation va être créée pour procéder à des recueils de données par des carottages classiques. Des expérimentations seraient réalisées ensuite dans le Bassin parisien où des permis ont été accordés pour des huiles de schistes, avant avis de la commission pour un vote au Parlement au second semestre 2013.Mais d’ici là, il se sera passé beaucoup de choses.

SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/28/1317062-gaz-de-schiste-l-embrouille.html


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Déodorants antitranspirants : alerte sur l’aluminium

Rue8960 millions de consommateurs

Un homme en partie recouvert de papier d’aluminium (Josh Pesavento/Flickr/CC)

Sur quatorze déodorants antitranspirants testés par 60 Millions de consommateurs dans son numéro d’avril 2012, six contiennent de l’aluminium à des teneurs préoccupantes.

Parmi eux figurent des produits de très grandes marques, tels qu’Axe Dry, pour les hommes, ou Rexona Girl et Bourjois antitraces jaunes, pour les femmes. Des produits qui, selon nous, ne devraient plus être commercialisés si leur formule demeure inchangée.

L’aluminium, potentiellement toxique

Utilisé pour resserrer les pores et réduire la transpiration, l’aluminium est en effet potentiellement toxique pour le système nerveux et les os ; il est également susceptible de provoquer des anémies.

C’est pourquoi l’Afssaps a recommandé, dans un récent avis sur la question, de ne pas dépasser le taux de 0,6% d’aluminium pur dans un produit cosmétique.

Encore cette recommandation ne vaut-elle que sur une peau saine.

Ne pas transpirer ou s’épiler, il faut choisir

Sur une peau « lésée, irritée, rasée ou épilée », les responsables de l’agence de sécurité sanitaire sont encore plus restrictifs : ils conseillent purement et simplement « de ne pas utiliser de déodorant à base d’aluminium, car l’absorption est plus importante que dans le cas d’une peau normale et, par là même, la sécurité sanitaire pour le consommateur n’est pas assurée ».

Autrement dit, il faut choisir. Accepter la transpiration, ou s’abstenir de s’épiler. Car, aujourd’hui, l’aluminium reste le principe actif de tous les antitranspirants. Les autres déodorants se contentent de masquer les odeurs, mais n’agissent pas sur la sudation.

Et la pierre d’alun de synthèse ?

Quant aux produits à la pierre d’alun, ils sont loin de représenter une réelle solution, si ce n’est dans les publicités :

  • soit il s’agit de pierre d’alun de synthèse (ammonium alum), qui pose les mêmes problèmes que l’aluminium lui-même ;
  • soit il s’agit de pierre d’alun naturelle (potassium alum), dont l’innocuité est elle aussi controversée.

Et dont l’efficacité antitranspirante est bien médiocre, comme le montrent les tests réalisés par 60 Millions.

SOURCE : http://www.rue89.com/2012/03/27/deodorants-antitranspirants-halte-aux-exces-daluminium-230591


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Antennes-relais : silence, on (im) plante…

   PUBLIÉ LE 27/03/2012 09:07 | GILLES-R. SOUILLÉS

Sur le toit de cet immeuble au 7 bis de la rue Pargaminières, de nouvelles antennes ont poussé en toute discrétion./ Photo DDM, Xavier de Fenoyl

Sur le toit de cet immeuble au 7 bis de la rue Pargaminières, de nouvelles antennes ont poussé en toute discrétion./ Photo DDM, Xavier de Fenoyl

Officiellement, la mairie de Toulouse a décrété un moratoire pour l’installation d’antennes sur les bâtiments publics, mais elle continue à les autoriser sur les toits privés…

Dans le quartier, l’arrivée de nouvelles antennes est passée inaperçue. Seul un panneau encore accroché au portail du 7 bis, rue Pargaminières, à deux pas de la place Saint-Pierre, indique que la mairie de Toulouse a donné son autorisation pour l’installation d’une station-relais de téléphonie mobile. Le demandeur ? Le tout nouvel opérateur Free, qui, dans la course engagée contre ses concurrents, a l’obligation de développer son propre réseau de couverture. Comment cette nouvelle antenne est-elle arrivée en plein centre-ville, alors que les recours des riverains, au nom du principe de précaution, se multiplient et que les élus verts se mobilisent ?

La demande de la société Free a été déposée au mois d’octobre dernier et le feu vert de la municipalité donnée dans la foulée, en novembre. Sous la plume du deuxième adjoint au maire adjoint Daniel Benyahia, chargé de l’urbanisme. Et avec l’accord de l’architecte des bâtiments de France. Une procédure officielle et donc tout à fait légale dont personne, pourtant, ne se souvient aujourd’hui à la mairie de Toulouse… C’est en tout cas ce que l’on nous a fait savoir, hier, en réponse à nos interrogations. Peut-être faut-il voir là un embarras lié au paradoxe de la situation. Avec une municipalité qui a instauré depuis 2008 un moratoire sur l’installation d’antennes sur les bâtiments publics, mais qui les autorise sur les toits privés.

Même si les pouvoirs d’opposition du maire en la matière restent limités au code de l’urbanisme, il n’a pas été possible d’obtenir d’explications. Il faut croire que la discrétion est de mise sur le sujet, puisque la société Free a fait savoir de son côté « qu’elle ne communiquait pas sur le déploiement de ses antennes et de son réseau ». L’information n’est pas la bienvenue au royaume de la communication.

Sans doute pour éviter les levées de boucliers, qui se multiplient autour des nuisances supposées des ondes électromagnétiques. Au 7, bis de la rue Pargaminières, dans l’immeuble de six étages et de douze appartements qui abrite la nouvelle station, la question a, de toute façon, été tranchée par le vote d’une assemblée générale de la copropriété. Comme il se doit. Seule une résidente s’est opposée au projet. Mais les arguments sonnants et trébuchants de Free l’on emporté à la majorité. Il faut dire que ce genre d’installation se fait en échange d’un loyer annuel qui peut aller jusqu’à 10 000 euros.

« ça change pas grand chose, puisque qu’il y avait déjà les antennes de Bouygues et de SFR », note, fataliste, un résident. Quand au syndic, il concède avoir « connu des périodes plus difficiles » question oppositions. Encore faudrait-il que les voisins immédiats soient au courant. C’est fait.


Free s’agrandit

Même si elles ont de moins en moins bonne réputation, les antennes de téléphonie sont appelées à se multiplier dans les années qui viennent. Le réseau Free, nouvel arrivant sur le marché, est tenu de développer son propre réseau. Pour ouvrir son service commercial, en janvier, il devait déjà couvrir 27 % de la population française. Et Free a pris l’engagement d’une couverture de 75 % en janvier 2015 et 95 % en 2018. Il faudra bien mettre les relais quelque part.

SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/27/1316382-antennes-relais-silence-on-im-plante.html

 


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Montesquieu-des-Albères: fin du démontage de l’antenne relais SFR

   Le 24/03/2012 à 06h00 par Michelle Vardon

 Déboulonnage des deux parties du mât et le plaisir de fouler le socle qui va disparaître aussi.

Déboulonnage des deux parties du mât et le plaisir de fouler le socle qui va disparaître aussi.

Le mât de l’antenne relais SFR s’est envolé en « enfer ». Au grand soulagement des riverains, des membres de l’ADSE (Association de Défense pour notre Santé et notre Environnement), des associations en lutte dans les autres communes contre les antennes relais trop proches des habitations, le mât, seul élément qui restait de l’antenne du village a été hélitreuillé à 12 h 30 hier.

Le mât hélitreuillé

Ce démontage total de ce relais de téléphonie mobile est une première qui a été acclamée par les nombreuses personnes présentes sur les collines environnantes. Certaines étaient même perchées jusque sur les toits, très tôt sur les lieux, pour ne pas manquer ce moment tant attendu. Tous voulaient immortaliser ce moment d’envol de ce symbole, du mât déboulonné en deux parties, s’élevant dans les airs, pendu sous un magnifique hélicoptère bleu nuit.

Les lieux avaient été sécurisés par la protection bienveillante de la gendarmerie. Il ne reste plus que le socle en béton qui doit, d’après le jugement, disparaître avant la fin du mois et les lieux remis en l’état avec constat d’huissier dans les jours prochains.

Il est à rappeler que les riverains demandent seulement un éloignement du relais. Il était construit à 80 mètres d’une chambre d’enfants alors qu’un autre prestataire avait lui proposé un emplacement beaucoup plus haut dans la montagne, projet qui avait à l’époque été refusé.

La lutte continue 
Car SFR a déposé son dossier en cassation, le mercredi 21 mars, dernier jour du délai de quatre mois dont ils disposaient pour poursuivre leur acharnement.

Des membres d’autres associations engagées elles aussi dans une lutte identique avaient fait le déplacement pour fêter cet événement et un boulon de la base sera gardé en trophée souvenir par l’ADSE. Ce fut un besoin pour certaines personnes de monter, malgré la difficulté d’accès, piétiner l’emplacement maudit.

Source : http://www.lindependant.fr/2012/03/24/fin-du-demontage-de-l-antenne-relais-sfr,125956.php

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Devenir invisible aux champs électromagnétiques

Sciences et Avenir   Créé le 23-03-2012 à 16h19 – Mis à jour à 16h25 — Par Cécile Dumas

Des chercheurs ont réussi à rendre un objet invisible à un champ magnétique, grâce à un dispositif relativement simple.

C’est une cape d’invisibilité d’un genre nouveau que des chercheurs espagnols et slovaques ont réussi à tailler : une cape qui rend un objet invisible à un champ magnétique. Le tout avec des matériaux très répandus et faciles à trouver dans les laboratoires de physique, ce qui rend le patron facile à reproduire, expliquent les chercheurs dans la revue Sciencepubliée ce vendredi.

Concrètement, il s’agit d’un cylindre qui isole d’un champ magnétique l’objet placé en son centre sans pour autant le perturber. L’objet est dont indétectable pour le champ magnétique.

A gauche: le champ magnétique pénètre dans le cylindre. Au centre: il est repoussé par le cylindre. A droite: le champ ne pénètre pas le cylindre sans subir de distorsion. L’objet placé dans le cylindre devient invisible.  Les expériences ont été menées avec un champ magnétique statique de 40 milliTeslas (mT). (Jordi Prat)

Le principe a été théorisé par Alvar Sanchez et ses collègues de l’Université autonome de Barcelone (Espagne) à partir d’équations mathématiques «simples», selon le terme des chercheurs : les équations de Maxwell-Lorentz qui régissent l’électromagnétisme. L’équipe catalane a ensuite travaillé avec celle de Fedor Gömöry, de l’Académie des sciences de Slovaquie à Bratislava, dont le laboratoire est spécialisé dans la mesure des champs magnétiques.

Ensemble ils ont testé un dispositif d’invisibilité constitué d’une couche supraconductrice qui repousse le champ magnétique. Elle permet de protéger l’objet placé dans le cylindre mais provoque une distorsion du champ –ce qui n’est pas très discret ! Pour contrecarrer cela, la couche externe est composée d’un matériau ferromagnétique (fer, nickel, chrome) qui attire le champ magnétique. La distorsion est ainsi compensée et l’invisibilité garantie.

Les supraconducteurs utilisés dans cette cape sont refroidis avec de l’azote liquide, autour de -196°C. C’est une température élevée pour ces matériaux qui aiment les températures très basses, proche du zéro absolu (-273°C). Sanchez et ses collègues estiment donc que leur invention trouvera rapidement de nombreuses applications dans toutes les technologies utilisant les champs magnétiques : production d’énergie (électricité), mémoire informatique, appareils médicaux… Au cours d’un IRM, un examen médical soumettant l’organisme à un champ magnétique, un implant cochléaire ou un pacemaker pourraient être masqué, suggèrent les chercheurs.

SOURCE : http://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/20120323.OBS4464/devenir-invisible-aux-champs-electromagnetiques.html

Voir aussi : http://fr.canoe.ca/infos/sciences/archives/2012/03/20120323-171644.html


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"La maladie des ondes, c’est dans la tête" – Le Canard Enchaîné – 21/03/2012

"La maladie des ondes, c'est dans la tête" - Le Canard Enchaîné - 21/03/2012  par  robindestoits

Ils sont fous, forcément, ces« électrosensibles », qui se disent allergiques au wiFi, au téléphone portable. Et parfois même au courant électrique. Ils se plaignent de céphalées, d’étourdissements. « Au début c’est léger, puis après ça s’aggrave, on ne supporte plus », raconte l’un d’entre eux. « Les médecins ? Ils nous disent : « On ne eut rien pour vous. » » Et puis ? Rien. En France, la maladie des ondes, ça n’existe pas. 
L’étude lancée le 14 février par l’hôpital Cochin prouvera-t-elle le contraire ? 

Dès les années 80, en Suisse, en Suède, des études sont menées pour évaluer l’impact des ondes sur le biologique. Certaines d’entre elles prouvent un impact des radiofréquences sur le vivant. 

En 2005, l’OMS reconnait l’existence de l’hypersensibilité électromagnétique, ses symptômes (rougeurs, céphalées, troubles du sommeil), sans se prononcer sur son origine. Suffisant pour que certains pays, comme en Allemagne, la maladie soit reconnue. Mais pas en France. L’Agence française de sécurité sanitaire estime pourtant la prévalence de cette maladie à 1 à 2% de la population. Que fait-on pour eux ? « Certains d’entre nous se sont fait enfermer en hôpital psy », dénonce un membre du Collectif des électrosensibles de France. C’est dans la tête, on vous dit… 

En 2009, la ministre Roselyne Bachelot promet une « grande étude » sur l’électrosensibilité. Laquelle vient d’être présentée par le professeur Dominique Choudat, chef du service de pathologie professionnelle de l’hôpital Cochin, lors d’une conférence portant sur l’intolérance aux champs magnétiques. Pendant un an, des électrosensibles seront accueillis dans 24 centres de soins, où ils seront « écoutés », et où on leur demandera de se balader avec un dosimètre pour mesurer les ondes durant une semaine. Présents à la conférence, certains électrosensibles se disent « contents d’être entendus ». 

Sauf que, très vite, ils vont déchanter. D’abord parce qu’il n’y aura ni analyses biologiques ni relevés d’IRM. Embêtant, disent-ils, pour une étude épidémiologique.Ensuite, parce qu’aucun groupe témoin contradictoire n’est prévu, ce qui rend impossible toute validation scientifique. Enfin parce que le professeur Choudat, par ailleurs consulté dans le cadre d’un rapport parlementaire où il assimile l’électrosensibilité à une réaction de « défense » mentale sans relation avec les ondes reçues (!), ne s’est pas contenté de présenter l’étude. Il a ensuite donné la parole à un sociologue, Gérald Bronner, qui a insisté sur la dimension « mythique » de la maladie des ondes. Puis une psychiatre a présenté la thérapie comportementale comme une réponse médicale à cette « déviance » psychique. Enfin, une journaliste a conclu en dénonçant la « mode » de l’électrosensibilité dans les médias… 

Et le professeur Choudat d’applaudir, sous les yeux d’un ancien membre du conseil d’administration de Bouygues (tiens !), assis au premier rang, le professeur Aurengo. 

Lequel, pur hasard, est membre, tout comme le sociologue Bronner, de l’Association française pour l’information scientifique (Afis). Laquelle milite pour dénoncer certaines « contre-vérités scientifiques », comme l’utilité de l’agriculture biologique, la psychanalyse, le présupposé danger des OGM et du nucléaire… et l’électrosensibilité. 

Pour le collectif de électrosensibles, c’est clair : cette étude, attendue, a « déjà écrit son résultat ». A savoir que les électrosensibles sont bons pour l’asile. « Pas mal d’entre nous ont peur de participer à l’étude de peur de se retrouver en psychiatrie », témoigne l’un d’entre eux, que l’on appellera Martin. Avant de se retrouver en invalidité, Martin était ingénieur dans le nucléaire. Il gagnait bien sa vie, ne se posait pas de questions. 

Aujourd’hui, il est furieux : « Tout ce qu’on veut, c’est juste comprendre. Le job des scientifiques, c’est de faire des analyses, pas d’obéir à des lobbys, non ? » 

Ah, ces électrosensibles, de vrais paranos… 

J.C 

— 
NB : le Pr Aurengo était conseillr scientifique de Bouygues Télécom et non administrateur. Il est en revanche administrateur d’EDF. 
Voir : Les experts en innocuité

Source : http://www.robindestoits.org/La-maladie-des-ondes-c-est-dans-la-tete-Le-Canard-Enchaine-21-03-2012_a1522.html

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Forte mobilisation, samedi dernier, pour le déplacement des 25 antennes-relais de Villeneuve de la Raho

Samedi 17 mars,à 14 h 30, plus de cent cinquante personnes ont manifesté devant la Préfecture des Pyrénées-Orientales pour demander le déplacement des antennes-relais de téléphonie mobile de Villeneuve de la Raho…
Les collectifs des communes du département avaient répondu en nombre à l’invitation de l’association villeneuvoise Un Mât Pour les Ondes (UMPLO), qui demande depuis près de quatre ans le démontage et le transfert de ces antennes-relais.
  Le cortège se prépare Place Arago
Son château d’eau, situé dans le centre du vieux village, arbore ostensiblement 25 antennes relais et affiche fièrement sa puissance à émettre et à répandre généreusement des ondes sur une population plutôt « fragile », à savoir constituée de personnes âgées et d’enfants… Par ailleurs, le groupe scolaire Alfred Sauvy, qui a été construit il y a trente ans déjà et qui recense près de 350 élèves, est situé dans le périmètre d’exposition aux ondes électromagnétiques…
Dans cette logique ubuesque, rien d’étonnant à ce qu’on ait enregistré, au cours de ces dix années passées, plusieurs cas de leucémie, de cancer, de maladie d’Alzheimer, de troubles de la mémoire et du sommeil. Des pathologies qui se sont déclarées et développées de manière  anormalement inquiétante depuis 2001…
Mais l’assemblée délibérante de Villeneuve de la Raho est restée sourde durant toute cette décennie, pourvue comme il se doit d’une oreille sélective et focalisée sur des enjeux – et surtout sur des conflits – relevant de la plus pure politique politicienne. Les antennes-relais, tranquilles de ce côté-là du lac, se sont mises à prospérer et sont donc restées dressées, défiant les opinions et la population, et ce jusqu’à l’été dernier.Hélas !… trois fois hélas pour elles !… au début de l’été 2011, à l’issue d’un combat acharné, l’association UMPLO, créée dans un souci de santé publique  et regroupant aujourd’hui plus que jamais des personnes qui oeuvrent depuis près de cinq ans dans l’intérêt sanitaire  des Villeneuvoises et des Villeneuvois  a littéralement remporté  ce qu’on pourrait qualifier de « guerre des ondes ».
Le Jeudi 7 juillet, à 17 h 30, le conseil municipal de Villeneuve de la Raho, convoqué par son maire, s’est prononcé pour la non-reconduction de deux contrats ayant trait au maintien  de 17 antennes-relais de téléphonie mobile, implantées sur le château d’eau de la commune. La dénonciation – dans les délais requis et prescrits – de ces deux contrats, souscrits avec Bouygues Télécom et SFR, doit depuis juillet dernier entraîner – par voie de conséquence – le démontage et le déplacement  de ces 17 antennes-relais, lesquelles sont localisées parmi les 25 qui ornent et hérissent le château d’eau de la commune.  

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