Rivières. Les Robin des toits à la mairie

   PUBLIÉ LE 23/05/2012 03:48 | J.R

Marc Cendrier, fondateu de l’association des «Robin des Toits», qui lutte contre l’implantation sans précaution des antennes relais de téléphonie, se déplacera dans le Tarn samedi 26 mai. Antennes 81 a retenu son attention: le contenu de son manifeste, vigoureux et très argumenté peut servir de référence à toutes les communes semi-rurales et rurales de France. Il a d’ailleurs été transmis à tous les candidats aux législatives du Tarn. Marc Cendrier présidera une réunion de travail à Castres en matinée, en présence d’ organisations départementales liées à l’environnement et de quelques «politiques». Il ne quittera pas le Tarn sans passer rendre hommage au conseil municipal de Rivières et à Christophe Hérin, le maire , pour leur action exemplaire dirigée contre la règlementation mise en place en 2002. Règlementation qui demeure inchangée malgré l’inscription dans la constitution du «principe de précaution». Rivières fut la 2e commune de France après Varade(44) à voter à l’unanimité la baisse limitative d’exposition aux ondes électromagnétiques. Brens lui a emboité le pas trois mois plus tard et la dynamique s’étend,en Midi-Pyrénées et ailleurs.

Rassemblement samedi 26 Mai à 16 h à la mairie. Contact:collectif.antennes81@gmail.com

SOURCE :  http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/23/1360150-rivieres-les-robin-des-toits-a-la-mairie.html

 
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4G à Paris : le bras de fer continue

metro-logo.gif   Mis à jour 21-05-2012 14:24

4 G à Paris : le bras de fer continue

Actuellement, la capitale compte près de 1 100 antennes-relais. Photo : Capman/ Sipa

Afin de développer le très haut débit pour téléphones portables, les opérateurs souhaitent implanter de nouvelles antennes-relais. Mais ils se heurtent aux normes parisiennes et à l’opposition des Verts qui aimeraient abaisser les seuils d’émissions.

TÉLÉPHONIE – Depuis l’été dernier, l’implantation desantennes-relais sur les bâtiments publics est gelée à Paris. Ce blocage retarde d’autant l’arrivée de la 4G (très haut débit mobile) dans la capitale. Faute de consensus sur le seuil d’exposition des habitants aux ondes, voilà plus d’un an que la charte de bonne conduite, conclue en 2005 entre lesopérateurs téléphoniques et la Ville de Paris, traîne sur la table des (re)négociations. 

En 2003, SFR, Bouygues et Orange s’étaient engagés à contenir à 2 volts par mètre (v/m) le niveau moyen d’exposition des Parisiens en intérieur. Mais dans une lettre datée du 11 avril dernier, les opérateurs proposaient à la Ville un nouveau seuil maximal de 7,5 v/m pour prendre en compte l’arrivée de la 4G. Et ce, alors que le Conseil de Paris avait décidé d’orienter les négociations vers le « seuil de précaution » préconisé par le groupe Europe Ecologie-Les Verts (EELV), soit 0,6 v/m au plus.

« Sans fondement sanitaire »
« Les études indépendantes vont toutes dans le même sens, estime Célia Blauel, élue Vert du XIVe. A partir de 0,6 v/m, les effets sont néfastes sur le corps humain. » De son côté, laFédération française des télécoms assure que ce seuil « ne trouve aucun fondement sanitaire. EELV est dans la surenchère électorale ». La fédération rappelle que la loi française s’est alignée sur les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé lorsqu’elle a fixé le seuil d’exposition maximale entre 41 et 61 v/m. Bien au-dessus de la limitation inscrite dans la charte parisienne de 2003. 

La fédération précise que les négociations avec la Ville avancent, mais que « le seuil de 0,6 v/m n’a jamais été mis sur la table ». A un tel niveau d’exposition, des simulations réalisées dans le XIVe arrondissement ont démontré une perte moyenne de 82 % de la couverture réseau téléphonique en intérieur.

Source :  http://www.metrofrance.com/paris/4-g-a-paris-le-bras-de-fer-continue/mleu!UU78KuyqgVKMg/

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SANTÉ PUBLIQUE Nanotechnologies : l’évaluation des risques confiée aux… multinationales

BASTA !   PAR AGNÈS ROUSSEAUX (21 MAI 2012)

Une vaste étude sur les risques sanitaires des nanotechnologies vient d’être lancée en Allemagne. Elle sera menée, entre autres, par le géant de la chimie BASF, leader dans la fabrication de « nanomatériaux »… De quoi sérieusement douter de l’impartialité des résultats.

Pourrait-on confier une étude sur les méfaits du Mediator aux laboratoires Servier ? Ou une étude sur le risque nucléaire à Areva, ou sur les cancers de l’amiante au secteur du BTP ? C’est pourtant ce que vient de proposer le gouvernement allemand. Le 15 mai, il a annoncé le lancement d’une étude sur les dangers pour la santé humaine des nanoparticules, notamment sur les effets à long terme sur les poumons. La réalisation de cette recherche a été confiée à BASF, multinationale allemande, leader mondial de la chimie, et… grand producteur de nanoparticules (et d’OGM).

BASF réalise 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires chaque année sur la vente de produits basés sur les nanotechnologies, dans l’électronique, les additifs pour béton, les équipements médicaux, les peintures et revêtements… Comme ceux de la marque « mincor™ » utilisés dans l’industrie textile, automobile et la construction : ce revêtement de surface de nanoparticules devient, en séchant, hydrofuge, et permet que les surfaces « restent propres plus longtemps ».

Lésions de l’ADN

Menée en partenariat avec le ministère de l’Environnement et de la Sécurité nucléaire (BMU) et l’Institut de la santé et de la sécurité au travail (BAuA), cette étude doit durer quatre ans – pour un budget de 5 millions d’euros. « Il n’existe aucune autre étude comparable de cette ampleur sur les effets des nanomatériaux », a souligné Andreas Kreimeyer, responsable de la recherche chez BASF. Des recherches ont cependant déjà montré les effets des nanoparticules sur l’ADN, et leur capacité à briser la barrière hémato-encéphalique qui protège notre cerveau. Ou les effets « similaires à ceux de l’amiante » des nanotubes de carbone – matériau ultrarésistant utilisé dans l’industrie –, qui provoquent des lésions de l’ADN et la formation d’aberrations chromosomiques.

« Avec ce projet, nous allons faire une avancée majeure dans la protection de la santé et l’environnement », se réjouit la présidente du BAuA. « Les résultats rendront possible l’estimation du risque et permettront de fixer des valeurs limites. » BASF sera donc en première ligne pour fixer les valeurs limites légales, pour son activité et celle de ses concurrents ! Et que pense-t-on des nanos à BASF ? « De nombreuses solutions à des problèmes dans des domaines tels que la protection du climat, la mobilité et la médecine ne sont pas possibles sans les nanotechnologies. En tant que telles, elles sont une source majeure d’innovation, qui nous permet d’étendre notre activité sur une base rentable en offrant de nouvelles solutions pour nos clients », affirme le directeur de la recherche de BASF, sur le site de l’entreprise.

« Pour générer l’acceptation, nous devons fournir des informations sur les nanotechnologies et en discuter en termes ouverts et facilement compréhensibles (…). Nous avons besoin d’un climat favorable à l’innovation », poursuit-il. Quant à fixer des normes et valeurs limites pour la protection des travailleurs et des consommateurs : « Les décideurs politiques doivent fixer le cap et réglementer la manipulation des nanomatériaux, de telle sorte que nous ne perdions pas les énormes possibilités offertes par cette technologie », déclare ce dirigeant de l’entreprise qui devra piloter l’étude sur les risques sanitaires de cette « source majeure d’innovation ». En toute objectivité bien sûr…

Agnès Rousseaux

SOURCE : http://www.bastamag.net/article2393.html

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Antenne relais: des tensions sur la ligne

    PUBLIÉ LE 21/05/2012 08:28 | SILVANA GRASSO

Les membres de l'association près de la future antenne relais Orange en pleine zone pavillonnaire./ Photo DDM, SG

Les membres de l’association près de la future antenne relais Orange en pleine zone pavillonnaire./ Photo DDM, SG

« Cette pétition a déjà récolté près de 700 signatures, se réjouit Vidian Autofage, membre du bureau de l’association Quartier Nord Minimes. Nous attendons aussi la réponse de Monsieur Cohen à notre courrier du 7 mai ». Le 12 avril, ce responsable de secteur a eu la désagréable surprise de découvrir par hasard à quelques mètres de son domicile, en pleine zone pavillonnaire, un panneau stipulant l’installation prochaine d’une antenne relais de 27 mètres, (équivalent d’un immeuble de 10 étages), au 81 rue Jules Verne à la Barrière de Paris. Prévue sans aucune concertation, cette antenne relais Orange fait hurler l’association de riverains et le Collectif qui « demandent son annulation. Tant par souci environnemental que de santé publique ». Ils ont jusqu’au 31 mai 2012 pour faire opposition. « À la fois étonné par la hauteur de cette antenne à moins de 10 mètres des premières habitations mais aussi par la proximité d’un carrefour très dangereux et surtout par les risques sanitaires du fait de plusieurs établissements scolaires dans un rayon de 400 mètres, nous sommes allés consulter le dossier à l’urbanisme, poursuit France Monribot, membre de l’association. Le peu d’informations nous a surpris ». En effet depuis février 2012, l’installation d’antenne relais est possible sans permis de construire : « Seule une déclaration de travaux est exigée. Il est désormais plus difficile administrativement d’installer une fenêtre pour un particulier que d’implanter une antenne pour un opérateur ! Nous sommes dans un deux poids, deux mesures », ironise Danielle Burguion, membre de l’association. Pourtant, plusieurs études internationales prouvent la nocivité de ces antennes : « Plus elles sont proches d’une zone d’habitat, plus le risque de symptôme est élevé. Des zones devraient être réservées », s’insurge France Monribot précisant que le taux d’émission en France, (6 volts par mètre) est déjà l’un des plus élevé d’Europe. Pour l’opérateur Orange, ces installations d’antennes relais sont justifiées : « Cela répond à la demande toujours plus forte des usagers, rappelle Annie Algranti, directrice pour Orange, des relations avec les collectivités locales en Midi-Pyrénées. Entre 2006 et 2010, la téléphonie mobile a été multipliée par dix. Vous imaginez ! On ne peut pas décemment demander aux opérateurs de répondre à une telle exigence sans créer de nouvelles installations ».

Le 9 juin, à 10 h 30, manifestation place du Capitole du Collectif Antennes 31.

SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/21/1357949-antenne-relais-des-tensions-sur-la-ligne.html

 
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POLLUTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE : L’ACADÉMIE AMÉRICAINE DE MÉDECINE ENVIRONNEMENTALE SONNE L’ALERTE

contaminations-chimiques.info

Dans un communiqué du 12 avril 2012, l’AAEM rend publique sa position quant aux effets sanitaires des Champs Electro-Magnétiques qu’ils soient de très basses fréquences ou de hautes fréquences (radiofréquences).

Elle en appelle à l’application immédiate de précautions quant au déploiement des compteurs électriques dits intelligents et des technologies sans fil… 

 

Dans un communiqué du 12 avril 2012, l’AAEM rend publique sa position quant aux effets sanitaires des Champs Electro-Magnétiques qu’ils soient de très basses fréquences ou de hautes fréquences (radiofréquences) et en appelle à l’application immédiate de précautions quant au déploiement des compteurs électriques dits intelligents et des technologies sans fil.

« Citant plusieurs études scientifiques, l’Académie Américaine de Médecine Environnementale, conclut que des effets biologiques délétères importants surviennent suite à des niveaux d’exposition non-thermiques, montrant un lien de causalité. L’Académie Américaine de Médecine Environnementale exprime son inquiétude quant aux effets significatifs mais peu connus des Champs Electro-Magnétiques et radiofréquences, sur la santé humaine. » lit-on dans le communiqué de l’AAEM.

L’AAEM insiste également sur l’importance de développer la recherche indépendante et à reconnaître l’hypersensibilité électromagnétique comme un problème croissant dans le monde.

Aujourd’hui, les signaux d’un risque pour la santé et l’environnement dû à la pollution électromagnétique sont indéniables, même si les niveaux de preuve de dommages pour la santé et les mécanismes et voies d’action de ces agents physiques ne sont pas encore totalement établis. L’accroissement des tumeurs du cerveau chez l’enfant ne peut plus être ignoré. Le nombre croissant de personnes devenant hypersensibles à cette pollution peut être considéré comme une « population sentinelle » au sein de laquelle on compte de plus en plus de jeunes, qui nous envoie « in vivo » un signal fort des désordres sanitaires à attendre si aucune mesure n’est prise.

Le principe de précaution, inscrit par le législateur dans la charte constitutionnelle, est destiné à prendre en charge cette situation où le risque, compte tenu des connaissances du moment n’est pas avéré mais seulement suspecté.

Il y a aujourd’hui urgence à en tirer les conséquences eu égard à l’absence d’évaluation de l’impact sanitaire et environnemental de la multiplication des technologies dont le déploiement est prévu à court terme (femtocells, Linky, 4G, radio numérique terrestre…), générant une pollution électromagnétique de plus en plus composite et sans rapport avec l’environnement auquel nos organismes sont adaptés depuis des millénaires.

C’est pourquoi, les associations signataires demandent à la nouvelle majorité présidentielle, tout récemment sortie des urnes, de prendre toute la mesure de ce risque pour la santé et l’environnement, dans un dossier plombé par le lobbying et les conflits d’intérêt et de se prononcer sur l’encadrement du développement de toutes les technologies sans fil en application du principe de précaution.

Il en va de l’avenir de notre jeunesse, particulièrement exposée et vulnérable à cette pollution, de notre système de solidarité nationale en matière de maladies chroniques et de handicap, et de notre capacité à innover technologiquement en plaçant la santé et l’environnement au cœur des préoccupations.

Source de l’information :

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La Salvetat-Saint-Gilles. Antenne relais, les ballons de la colère

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  PUBLIÉ LE 09/05/2012 10:31 | L. B.

Une colonne de ballons matérialise l'emplacement de l'antenne prévue./Photo DDM.

Une colonne de ballons matérialise l’emplacement de l’antenne prévue./Photo DDM.

Les Salvetains des quartiers de l’Apouticayre et des Paradets ne décolèrent pas contre le projet d’antenne-relais de téléphonie mobile prévue au cœur de ces quartiers résidentiels, non loin du collège et de la microcrèche.

La mobilisation est de plus en plus forte : pour preuve, les panneaux de protestation et la colonne de ballons de 30 m de haut installés sur le site d’implantation de la future antenne, colonne visible de loin dans les quartiers.

Les membres du collectif opposé à cette implantation communiquent : « Cette colonne matérialise ce projet, beaucoup de riverains ne sont pas encore au courant », parmi ces riverains, Olivier ajoute : « Quand les gens l’apprennent, c’est la colère, l’incompréhension et l’inquiétude qui prédominent : aucune information de l’opérateur, et le permis de construire est à peine visible ».

Interpellés par la colonne de ballons, les joggers et autres promeneurs de la coulée verte se disent très inquiets pour la santé de leurs enfants ou la valeur de leur maison.

Jean, lui, se dit « désespéré » ; il s’est installé ici il y a un an et s’est endetté sur 20 ans en prenant soin de choisir une maison loin d’une antenne relais dont il avait souffert des effets dans la région lyonnaise.

Les membres du collectif présents sur le site, pendant que d’autres faisaient du porte à porte pour faire grossir la pétition (près de 650 signatures à ce jour), disent avoir rencontré les agences immobilières de La Salvetat et contacté les promoteurs qui louent les immeubles à proximité du site : tous confirment qu’il y aura bien une moins value et une difficulté à vendre ou à louer maisons ou appartements.

Une rencontre est prévue ce mercredi 9 mai à 18 heures entre le collectif et Philippe Dauvel, maire de La Salvetat-Saint-Gilles. L’antenne étant située sur un terrain communal, une solution sera peut-être trouvée pour satisfaire les besoins de couverture du réseau Orange sans porter atteinte à la santé et au patrimoine des riverains.

On ne peut que supposer, si un accord est trouvé, que le problème serait alors déplacé ailleurs pour à nouveau soulever l’inquiétude d’autres habitants avec le traditionnel : « On en veut bien mais pas chez nous !».

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/09/1348481-la-salvetat-saint-gilles-antenne-relais-les-ballons-de-la-colere.html

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Téléphonie. Antennes bientôt mises en commun ?

   PUBLIÉ LE 09/05/2012 08:36 | PIERRE VINCENOT

Les opposants sont souvent nombreux aux antennes./ Photo DDM, archives

Les opposants sont souvent nombreux aux antennes./ Photo DDM, archives

«Nous sommes prêts à partager notre futur réseau 4G avec SFR et/ou Bouygues ». Cette déclaration de Stéphane Richard, le PDG d’Orange, présage peut-être d’une révolution dans les ondes.

Le PDG expliquait lundi dans une interview à l’Express.fr qu’Orange partage déjà son réseau avec d’autres opérateurs « en Pologne, en Grande-Bretagne et bientôt en Roumanie et en Espagne ».

Une telle mutualisation des réseaux serait assez pertinente pour les opérateurs qui ont de plus en plus de difficultés à implanter de nouvelles antennes, dans les grandes villes notamment. En effet, par crainte des nuisances des ondes, les riverains se regroupent souvent en association pour s’opposer à ces implantations.

Cette solution permettrait également d’alléger le coût des investissements pour faire évoluer les antennes qui peuvent l’être et en installer de nouvelles.

Mais aussi intéressante qu’elle soit sur le papier, la mutualisation des réseaux ne semble pas convaincre les autres opérateurs. De l’aveu même de Stéphane Richard, SFR et Bouygues « semblent réticents ». Quant à Free, avec qui Orange partage déjà son réseau, Stéphane Richard n’envisage pas de partenariat plus poussé…

À CHACUN SON RÉSEAU

Depuis quelques mois, SFR, Bouygues et Orange se sont en effet lancés dans une course à la 4G, pour se différencier du dernier entrant, Free. En février, l’ancien PDG de SFR avait d’ailleurs douté de la capacité de Free à financer un réseau 4G avec ses forfaits à petit prix.

Alors, pour accélérer le débit sur les téléphones portables, et regagner des clients, les trois opérateurs historiques ont commencé à déployer, chacun de leur côté, des antennes 4G. SFR teste déjà cette technologie à Marseille, et la déploie à Lyon et Montpellier. Bouygues aussi met son réseau à niveau à Lyon et espère lancer des offres 4G sur toute la France fin 2012. Dans cette course des ondes, la proposition d’Orange de mutualiser les réseaux arrive peut-être un peu tard.


Free Mobile tient ses engagements

C’est peut-être la fin d’une polémique. L’ANFR (Agence Nationale des Fréquences) a rendu son rapport définitif sur la couverture de Free Mobile au ministre de l’Industrie. Ses conclusions sont claires : l’opérateur couvre 30,8 % de la population métropolitaine là où son obligation de couverture était fixée à 27 %. L’ANFR note cependant que l’essentiel des communications passe par le réseau d’Orange.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/09/1349010-telephonie-antennes-bientot-mises-en-commun.html

Voir aussi : http://www.dslvalley.com/sfr+bouygues+tdf+mutualiser+antennes+mobiles-11-04-2012.html

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Communiqué de presse (30 mars 2012) – Hypersensibilité électromagnétique : Pour une garantie de la déontologie dans l’étude et la prise en charge

Hypersensibilité électromagnétique :

Pour une garantie de la déontologie dans l’étude et la prise en charge

Le quotidien du médecin du 27 mars nous apprend que l’Académie nationale de médecine, par la voix du Professeur André Aurengo, apporte son soutien aux orientations de l’étude Cochin de prise en charge de l’hypersensibilité électromagnétique, lancée par l’AP-HP et pilotée par le Professeur Choudat.

Ce soutien inconditionnel – en contradiction apparente avec les missions de l’Académie de médecine et ses critères de multidisciplinarité et d’indépendance – pose effectivement de graves questions d’un point de vue scientifique et médical.

Comment l’Académie de médecine, se basant sur une fausse citation du rapport de l’AFFSET 2009[1], peut-elle soutenir qu’il n’existe aucun argument pour retenir d’autre hypothèse que l’origine psychologique de cette hypersensibilité, ignorant l’existence de travaux indiquant le contraire ? Peut-elle encore méconnaître l’existence de signaux d’alerte observables dans les études de cas, les enquêtes citoyennes et les témoignages convergents dans le monde entier ? Peut-elle ignorer les changements de paradigmes en cours dans des pays comme le Canada ou les Etats-Unis en matière de maladies émergentes liées à des hypersensibilités environnementales ?

Comment l’Académie de médecine peut-elle soutenir un seul traitement symptomatique et soutien psychothérapique alors que des travaux  d’objectivation des troubles ont été initiés, que des mécanismes biologiques sont évoqués et que l’on sait, dans le cas des hypersensibilités environnementales, que plus la mise à l’abri et la prise en charge globale sont précoces, meilleures sont les chances d’amélioration de l’état des personnes sensibles et qu’à l’inverse, une éviction tardive augmente les risques d’atteintes irréversibles ?

Comment se fait-il que l’Académie de médecine se saisisse de cette question alors que l’ANSES[2], dans sa mission de mise à jour de l’expertise scientifique, en a fait une question prioritaire ? Que ce thème est régulièrement abordé dans le cadre du comité de dialogue « Radiofréquences et santé » auquel plusieurs d’entre nous participent activement et que les approches novatrices de l’hypersensibilité électromagnétique font partie des questions posées à la recherche ?

Refuser de prendre en compte ces signaux d’alerte serait prendre de graves responsabilités quant à l’apparition de nouveaux cas qui n’auraient pu en conséquence, bénéficier d’une prévention adaptée et quant à l’aggravation de l’état de santé des personnes déjà hypersensibles.

Nous réitérons nos demandes au Ministre de la Santé de réorienter l’étude de manière constructive, de sortir de l’opacité du protocole de prise en charge et d’assurer une information objective du corps médical (voir communiqué du 16 février 2012 Etude Cochin sur l’électrosensibilité ou chronique d’un résultat annoncé ).

Dans ce contexte et dans l’attente des clarifications nécessaires, nous ne pouvons recommander à l’heure actuelle aux électrosensibles de s’engager dans l’étude Cochin. Nous serons particulièrement vigilants quant à la déontologie de cette étude et n’hésiterons pas à en dénoncer les carences.

Enfin, afin d’alerter les autorités de santé sur les réalités du terrain, nous appelons à témoigner dans le cadre notreopération VISIBILITÉ toute personne qui expérimente des troubles, légers ou graves, en relation avec les champs électromagnétiques : hypersensibles, riverains d’antennes, de lignes électriques, usagers de technologie sans fil…

[1] Rapport AFFSET 2009http://www.anses.fr/ET/DocumentsET/Rapport_RF_final_25_091109_web.pdf

[2] Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail

Plus d’informations :

www.priartem.fr/

www.electrosensible.org

lelien-association.fr/

reseau-environnement-sante.fr/

SOURCE : http://reseau-environnement-sante.fr/2012/03/30/dossiers-par-themes/communique-de-presse-30-mars-2012-hypersensibilite-electromagnetique-pour-une-garantie-de-la-deontologie-dans-letude-et-la-prise-en-charge/

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