Antennes-relais : le Chili se dirige vers le Principe de Précaution – 11/06/2012

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Nationalisation des réseaux et application du principe « pollueur payeur ». 

Source officielle du gouvernement Chilien : 
http://www.gob.cl/infografias/2012/06/13/nueva-ley-de-antenas.htm 

Après avoir débattu de ce sujet pendant une décennie, le gouvernement du Chili vient juste de voter la « Loi de Torres » sur les antennes relais. 

La loi, approuvée par une large majorité du Parlement Chilien le 11 Juin 2012 : 

1) limite la puissance des antennes relais à la moyenne des cinq pays les plus stricts de l’OCDE 

En vertu de la nouvelle loi sur les antennes, c’est maintenant le ministère de l’Environnement et non la Subtel comme ce le fut dans le passé, qui est l’institution chargée de définir la norme maximale d’émission radio-électriques permises au Chili pour les antennes, en conformité avec les procédures établies dans la loi sur l’environnement et qui définit la norme de précaution pour la santé prévue par la Loi, exigent que le Chili soit toujours au niveau inférieur ou égal à la moyenne des cinq normes établies dans les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). 
Ainsi, la nouvelle loi prévoit un seuil maximal de 2V/m sur les lieux dits sensibles (hôpitaux, maisons de retraite, crèches, jardins d’enfants et établissements scolaires élémentaires), ce qui n’est pas suffisant puisque le seuil de précaution sanitaire a été défini par les scientifiques du monde entier à 0,6V/m. Mais c’est tout de même bien mieux qu’en France ou en Allemagne, où le seuil a été défini depuis 1998 à 61V/m (normes ICNIRP). 

2) réduit l’impact urbain des tours par le « partage d’infrastructures », 

3) ouvre une procédure de participation citoyenne dans l’approbation ou le refus du permis de construire de nouvelles antennes au niveau local, demandant une permission préalable, un délai final d’exploitation, de la part des résidents locaux avant d’obtenir le permis de construire municipal, 

4) autoriser les propriétaires fonciers d’exiger une réévaluations de taxes pour leurs propriétés, et pour les communes, où les tours sont installées, de recevoir une compensation financière de la part des opérateurs télécoms sous la forme d’une contribution à l’amélioration de l’espace public jouxte (à hauteur d’une somme représentant environ 30% du coût de l’installation de l’antenne), et 

5) avec effet rétroactif, établir des mesures de mitigation d’expositions dans les endroits saturés d’antennes, incluant les quartiers résidentiels, les bâtiments publics, les écoles maternelles, les hôpitaux ou les établissements d’enseignement.

La loi a été votée par le Président Pinera et prend effet cette semaine. 

Le Ministre Chilien du Transport et des Télécommunications Pedro Pablo Errazuriz a commenté : « En plus de protéger le paysage urbain et de ménager la susceptibilité des voisins, la nouvelle loi prend en compte le plus important : la santé de nos concitoyens suivant une approche de principe de précaution telle que la recommande l’Organisation Mondiale pour la Santé, et ce en fixant des limites strictes sur la puissance des antennes. Le Chili établit des standards stricts en la matière. » 

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Source en Anglais : 

BREATHTAKING: After debating this subject for a decade, the Government of Chile has just passed the « Ley de Torres » or the Towers Act. It has been reported that the law, approved by a large majority of members of the Chilean Congress, 1) strictly limits the power of antennas, 2) reduces urban impact of towers through ‘infrastructure sharing’, 3) opens up a process for citizen participation in the approval or denial process for new towers at the local level, effectively requiring prior permission, and terms, from local residents prior to receiving municipal permits; 4) allows property owners to request a reassessment of tax valuation for properties, and for communities, where towers are located, to receive compensation from telecom providers in the form of improvement to neighborhood public spaces (described in one article as an amount representing approximately 30% of tower installation costs); and 5) has a retroactive component in that it establishes mitigation measures in areas that are saturated with antennas, including those close to homes or institutions, such as kindergartens, health centers or schools. The Act has been signed into law by President Pinera and takes effect this week. Chile’s Minister of Transportation and Telecommunications Pedro Pablo Errazuriz stated, « …in addition to protecting the urban landscape and the goodwill of the neighborhoods, the new law takes care of the most important: the health of people in a precautionary manner as recommended by the World Health Organization, setting strict limits on the powers of the antennas. Chile is setting standards in this regard.” We will follow up with more details as we learn them. 

Contact Presse : 
Etienne CENDRIER 
Porte-Parole national 
01 40 18 02 81

Source : http://www.robindestoits.org/Antennes-relais-le-Chili-se-dirige-vers-le-Principe-de-Precaution-11-06-2012_a1683.html

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L’électricité sans fil arrive dans les transports

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Les Echos    Par Les Echos | 19/06 | 07:00

Utiliser l’induction pour recharger une brosse à dents électrique ou un smartphone, c’est déjà possible… De là à faire avancer des trains ou des voitures, il y a un pas que les spécialistes n’avaient jusqu’à présent pas franchi, invoquant le faible rendement de cette technique et la difficulté à obtenir des puissances suffisantes. Le canadien Bombardier a pourtant relevé le défi avec sa technologie Primove. A Augsburg, en Bavière (Allemagne), une rame de tramway complète parcourt ainsi les 600 mètres d’un tronçon pilote, sans contact avec le sol et sans le moindre fil à l’horizon.

A l’origine, en 2008, Bombardier cherchait un moyen de concurrencer Alstom et son système d’alimentation par le sol (APS). Celui-ci permet de supprimer les caténaires, mais reste toutefois sensible aux intempéries. Avec l’induction, ce problème disparaît. « Le système Primove est compatible avec toutes les conditions météo, qu’il s’agisse de pluie, de neige, de sable ou de poussière », insiste Eran Gartner, président de la division systèmes au sein de Bombardier Transport.

Champ magnétique

La transmission d’énergie par induction est connue depuis le XIX siècle : en plaçant 2 bobines conductrices suffisamment près l’une de l’autre, il est possible de transmettre un courant électrique sans qu’il y ait contact. En effet, le courant qui traverse le premier élément conducteur, dit « primaire », génère un champ magnétique qui produit alors du courant dans le récepteur secondaire.

Partant de ce principe, les ingénieurs de Bombardier ont d’abord imaginé d’alimenter la rame de façon continue en enfouissant des bobines sur toute la longueur du parcours. Une option techniquement envisageable, mais qui s’est révélée trop coûteuse. Le groupe a alors imaginé d’associer la transmission d’électricité sans contact et le stockage de cette énergie. Les segments inductifs « primaires » constitués d’un enroulement de câbles sont enfouis dans le sol, entre les rails. Mesurant 8 mètres de long, ils peuvent ainsi alimenter le tramway même lorsqu’il est en mouvement, à l’occasion de l’entrée en gare.

Pour capter ce courant inductif, le tramway dispose de capteurs placés dans le plancher et doté d’une puissance de 200 kW. Ceux-ci rechargent les batteries installées à bord, lorsque le tramway est arrêté en station, mais également lors des phases d’accélération fortement consommatrices d’énergie. Ensuite, le véhicule se déplace en utilisant l’énergie stockée, jusqu’à ce qu’il parvienne à la station suivante où il recharge ses batteries.

La principale difficulté a été de contenir les émissions d’ondes électromagnétiques à un niveau raisonnable surtout au démarrage, lorsque le tramway « a besoin d’une puissance maximale », insiste Harry Seiffert, l’un des pères du système Primove. De fait, à bord du tramway et à côté, les appareils de mesure ne cillent pas. « Il y a eu un très gros travail sur le confinement des émissions électromagnétiques », insiste Jérémie Desjardins, à la tête de Primove Transportation, l’équipe d’une cinquantaine de personnes qui fournit la technologie.

Bombardier, qui a protégé son système par des dizaines de brevets, n’a pas l’intention de se limiter au tramway. « Le système peut s’adapter aux véhicules sur pneus », résume Jérémie Desjardins. En rechargeant régulièrement ses batteries tout au long de son parcours, un bus verrait ainsi leur poids divisé par 6 ou 7. Dès ce mois-ci, la ville allemande de Braunschweig va tester Primove sur 2 bus effectuant un parcours de 12 kilomètres.

A terme, cette technologie vise un marché bien plus large : celui de l’automobile. La transmission d’électricité par induction permettrait de recharger les véhicules électriques automatiquement, dès qu’ils reviennent se garer. La fin des bornes et des câbles électriques. « Ainsi pas d’oubli de la part du conducteur, pas de problème de manipulation et aucun risque de vandalisme », résume David Gualino, de Schneider Electric, qui travaille sur le sujet avec Renault.

Plusieurs scénarios imaginés

Le constructeur français lance ces jours-ci un projet européen appelé WIC2IT (« Wireless inductive charging to interoperation testing »), financé par l’Agence nationale de la recherche et auquel participera notamment Daimler. Jérôme Perrin, directeur des projets avancés CO2, énergie, environnement de Renault, imagine déjà des scénarios : « Des gestionnaires de flottes de véhicules électriques pourraient équiper leurs parkings afin que les voitures soient rechargées automatiquement dès qu’elles se garent. On pourrait ensuite imaginer que des parkings semi-publics soient équipés de bornes au sol. » Le constructeur allemand Audi a pour sa part annoncé début mars qu’il travaillait avec Witricity, une start-up américaine issue du MIT spécialisée dans la transmission d’énergie sans fil.

De multiples aspects techniques doivent cependant encore être étudiés. Par exemple le positionnement du véhicule. « L’induction fonctionne bien si les bobines primaire et secondaire sont proches et bien en face. Il faut pourtant une tolérance suffisante pour que cela fonctionne avec n’importe quel conducteur », insiste David Gualino. Chez Bombardier, Jérémie Desjardins affirme ne pas avoir d’inquiétude : « Avec Primove, la tolérance est d’une quinzaine de centimètres de chaque côté du véhicule et de 1,5 mètre dans le sens de la longueur. » Il faudra également rendre un tel système interopérable et aboutir à une standardisation, afin que n’importe quel véhicule se recharge quel que soit le système installé sous le sol. En attendant, plusieurs villes vont lancer des expérimentations. A commencer par Londres, avec Renault et l’américain Qualcomm qui a acquis en fin d’année dernière une autre start-up du secteur, Halo IPT.

Il faudra également trouver des solutions pour contenir les émissions électromagnétiques. C’est sans doute le talon d’Achille de cette technologie. Quelle sera la réaction des consommateurs, déjà méfiants vis-à-vis des ondes émises par les antennes-relais de téléphonie mobile ? « Il est évident que le développement à grande échelle de ces techniques pourrait susciter des inquiétudes sur les risques d’interférences avec les appareils électriques et de télécommunications. Les fréquences utilisées sont toutefois très éloignées des fréquences radio ou TV. Par ailleurs, on peut craindre une réaction du public vis-à-vis des éventuels risques associés aux champs électromagnétiques. Mais, là encore, on est très loin des fréquences absorbées par le corps humain », précise Jacques Lewiner, professeur d’électromagnétisme et directeur scientifique honoraire de l’Ecole supérieure de physique et de chimie industrielles.

FRANK NIEDERCORN

source :  http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/innovation-competences/technologies/0202118151799-l-electricite-sans-fil-arrive-dans-les-transports-335211.php


Plusieurs initiatives dans la téléphonie mobile

Il existe un secteur où la transmission d’électricité par induction est déjà une réalité commerciale : les petits appareils électroniques, et en particulier les téléphones mobiles. Le Wireless Power Consortium, qui réunit une centaine d’opérateurs et de fabricants, a défini le standard Qi, qui fonctionne avec une puissance de 5 watts et repose sur deux accessoires : une coque pour recevoir le téléphone et une plaque, de la taille d’un tapis de souris, connectée au secteur, pour poser l’appareil qui va se recharger sans contact. Chacun contient une boucle magnétique afin de permettre la transmission d’électricité sans fil. En France, Energizer propose depuis quelques mois une plaque de recharge à la norme Qi vendue 99,90 euros, auquel il faut rajouter une coque iPhone 29,90 euros.

Le système Qi est efficace : aussitôt posé, l’appareil est reconnu et se met en mode recharge. Mais son intérêt reste limité, parce qu’une prise électrique est toujours indispensable, et que le poids de la coque vient alourdir le téléphone.

Selon l’institut IHS iSupply, 3,6 millions de systèmes de recharge ont été vendus dans le monde en 2010. Le système rencontre un certain succès au Japon, où l’opérateur NTT Docomo a lancé l’an dernier un téléphone Sharp intégrant la technologie Qi.

L’induction pourrait se développer pour d’autres usages. Par exemple pour la recharge en libre-service, comme cela existe dans plusieurs restaurants de Tokyo. « Demain, un peu comme vous disposez du Wi-Fi quand vous vous asseyez dans un bar, vous pourrez recharger votre téléphone en posant votre téléphone sur le comptoir ou la table du bistrot », prédit Thierry Barba. Orange réfléchit d’ailleurs à offrir ce service dans ses boutiques.

F. N., Les Echos

Source : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/innovation-competences/technologies/0202117692237-plusieurs-initiatives-dans-la-telephonie-mobile-335182.php

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Menaces sur nos neurones – Alzheimer, Parkinson… et ceux qui en profitent

  • Post category:Bibliographie
Publié le 15 juin 2012 par 

Le nouveau livre de Roger Lenglet révèle les causes cachées des maladies neuro-dégénératives, comme par exemple la maladie d’Alzheimer et de Parkinson. Marie Grosman couvre le côté scientifique de l’enquête. Ensemble ils découvrent les différents stratagèmes mis en place pour ne jamais parler des véritables causes.

Il est vrai que la prévention rapporte moins que les médicaments qu’on invente pour atténuer les symptômes… Une enquête événement au moment où ces maladies ont été déclarées cause nationale en France.

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La Salvetat-Saint-Gilles. Antenne relais, le collectif opposé au projet ne désarme pas

LA-D-p-che-copie-1.png   PUBLIÉ LE 12/06/2012 03:45 | LA DÉPÊCHE DU MIDI

De nombreux riverains ont manifesté leur colère de ne pas avoir été concertés et leurs inquiétudes./Photo DDM, L. B.

De nombreux riverains ont manifesté leur colère de ne pas avoir été concertés et leurs inquiétudes./Photo DDM, L. B.

Au cours d’une manifestation organisée devant la mairie, le maire recevait une représentation du collectif antenne Apouticayre-Paradets.

A l’issue des débats, le collectif précisait : « La conviction des élus d’apporter un service nouveau aux salvetains sans risques pour la santé semble sincère mais, selon nous, il n’était qu’à voir le crédit qu’apportait M. le maire aux documents de l’AFOM (assoc française des opérateurs mobiles) pour voir à quel point la mécanique de persuasion de l’opérateur de téléphonie mobile Orange était bien rodée. » Retour sur un dossier conflictuel qui oppose ces Salvetains à leurs élus : Pendant la réunion, les intéressés contestataires argumentaient sur les dangers sanitaires d’une telle antenne et sur leurs inquiétudes quant à la puissance d’émission. Les élus ont défendu le service apporté aux Salvetains et minimisé les risques en insistant vivement sur les dangers liés aux portables et aux équipements domestiques sans convaincre les membres du collectif d’un déplacement de l’antenne de quelques mètres afin de la cacher dans les arbres. Pour ces derniers : « la taille de l’antenne (30 m) dépasse largement les arbres et le problème sanitaire demeure, les données techniques présentes dans le dossier laissent penser qu’Orange ne se contente pas de réaliser le complément de couverture du quartier » dénonce le collectif autour des zones d’ombre. Le désaccord reste entier d’autant que joint par téléphone, le négociateur d’Orange n’aurait pas voulu donner la puissance réelle de l’antenne ni commenter le chiffre de 1V/m, puissance maximale évoquée oralement par l’opérateur selon la mairie. Cet engagement oral concrétisé serait une nouveauté dans le dossier. Alors que la norme se situe à 3V/m depuis 2006, l’opérateur ne s’est pour l’instant engagé par écrit qu’au respect de la norme de 2002 : 41V/m, ajoute- t-on. « Une rencontre serait possible fin juin soit après le montage de l’antenne ! »

Le maire, Philippe Dauvel, s’efforce de répondre à la demande croissante : « Au collège presque tous les enfants ont un mobile, il faut donc du réseau, j’ai moi-même des proches qui vivent dans ce quartier, croyez-vous que je prendrai le risque de les exposer eux aussi ! » conclut-il.

SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/12/1375206-la-salvetat-saint-gilles-antenne-relais-le-collectif-oppose-au-projet-ne-desarme-pas.html

 
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Implantation des antennes relais de téléphonie mobile, exposition des riverains aux champs électromagnétiques et santé publique 13 ème législature

Question écrite n° 23683 de Mme Françoise Laborde (Haute-Garonne – RDSE)

publiée dans le JO Sénat du 07/06/2012 – page 1329

Mme Françoise Laborde attire l’attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur les conséquences en matière de santé publique de l’implantation des antennes relais de téléphonie mobile, suite notamment à l’exposition des riverains aux champs électromagnétiques. 
Le déploiement des réseaux de téléphonie mobile a engendré la dissémination d’une multitude d’« antennes relais » sur l’ensemble du territoire. Ce phénomène s’est aggravé avec l’introduction d’un quatrième opérateur sur ce marché et avec le passage à la téléphonie mobile de quatrième génération. Ces innovations, si elles constituent un progrès technique indéniable, soulèvent de vives inquiétudes auprès d’un nombre de plus en plus important de riverains, vivant à proximité de ces antennes ou des lieux prévus pour leur installation. C’est le cas en Haute-Garonne, notamment à Balma, à Mondonville ou encore à Launac, où l’on a pu constater la forte mobilisation des populations. Outre les critiques sur les seuils d’exposition aux champs électromagnétiques générés par ces antennes, les collectifs de riverains dénoncent le manque de concertation et d’information. Cette inquiétude est renforcée par les résultats contradictoires des études scientifiques réalisées sur la dangerosité des ondes et des champs magnétiques. Face à cette situation, le précédent Gouvernement s’est borné à organiser une table ronde « Radiofréquences, santé, environnement », en 2009, ayant débouché sur divers groupes de travail et un comité opérationnel, le COMOP. Malgré la publication de « 10 grandes orientations », sur le terrain, les mécanismes de concertation prévus entre les communes et les opérateurs téléphoniques n’apportent pas de réponse à l’inquiétude des riverains, comme en témoignent les cas précités. Pis, depuis l’arrêt du Conseil d’État du 26 octobre limitant les pouvoirs des maires en matière d’implantation des antennes relais, ces craintes sont renforcées. 
Dans ce contexte, elle s’inquiète de l’absence d’application du principe de précaution, principe constitutionnel depuis 2005, mais dont les contours demeurent flous, en particulier dans ce secteur d’activité. Elle estime que ce sont tous les mécanismes de gouvernance relatifs à l’implantation et à la règlementation des antennes relais qui sont à revoir. Pour répondre à ces interrogations, elle lui demande de lancer une réflexion sur la révision des seuils d’émission des antennes relais. Ces derniers sont fixés par le décret n° 2002-775 du 3 mai 2002, avec comme plafond : 41, 58 et 61 volts par mètre (V/m), suite à la recommandation du Conseil de l’Union européenne 1999/519/CE du 12 juillet 1999, et elle indique que, depuis cette date, plusieurs États membres de l’Union européenne ont choisi d’abaisser les seuils en question, au motif du principe de précaution.

En attente de réponse du Ministère des affaires sociales et de la santé.

source : http://www.senat.fr/questions/base/2012/qSEQ120623683.html

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Appel international de plus de 1000 médecins allemands pour la réduction de la pollution électromagnétique – Juin 2012

Association Robin des Toits
Aujourd’hui, dix ans plus tard, nous en tant que médecins nous en appelons à nouveau à la communauté internationale. Nous sommes profondément préoccupés. Malgré tous les avertissements, de plus en plus de nouvelles technologies sans fil sont introduites dans nos vies: les réseaux de téléphones cellulaires, TETRA, LTE, téléphones sans fil, Wi-Fi, les moniteurs pour bébé, les compteurs sans fil, la radio et la télévision numérique et bien d’autres.Toutes ces technologies sans fil surchargent les voies biophysiques de communication cellulaire dans les systèmes vivants avec des couches et des densités croissantes de champs électromagnétiques.

La vie humaine, animale, végétale est contrôlée par des champs électromagnétiques (EMF) et des signaux naturels. Dans ces domaines les techniques et les fréquences peuvent interférer profondément avec les processus biologiques de la communication et du métabolisme cellulaire.

Initialement, le pouvoir d’auto-guérison des êtres vivants sera de compenser les déséquilibres à travers des mécanismes de contrôle finement réglés. Le Stress électromagnétique prolongé, cependant, peut conduire à un manque chronique d’énergie et aux maladies qui en résultent.

Les conséquences de cette déficience fondamentale de l’autorégulation ont maintes fois été démontrée dans des études scientifiques:

– l’agglutination des globules rouges,

– la perméabilité accrue de la protection par la barrière hémato-encéphalique,

– des changements dans l’activité des ondes cérébrales et du rythme cardiaque,

– la libération des déséquilibrée des neurotransmetteurs et des hormones (en particulier l’augmentation des hormones de stress),

– des troubles du système immunitaire,

– des dommages au matériel génétique,

– la baisse de fertilité,

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Plainte d’un enseignant demandant le démantèlement d’antennes-relais dans son lycée

NOUVELOBS    Créé le 11-06-2012 à 17h55 – Mis à jour à 17h55

Un enseignant de Nanterre (Hauts-de-Seine), qui réclame le démantèlement d’antennes-relais de Bouygues Telecom situées sur le toit de son lycée, a porté plainte contre X au pénal, estimant que les ondes émises peuvent constituer un risque sanitaire, a-t-on appris lundi de sources concordantes.

Le niveau des champs électro-magnétiques relevés près du gymnase du lycée Joliot-Curie pourrait « provoquer des dysfonctionnements d’appareils tels que des défibrillateurs ou des pace-makers » et constituer « un danger pour les élèves et personnels du lycée », a affirmé à l’AFP le professeur Frédéric Bailleux. Le dépôt de sa plainte a été confirmé par une source judiciaire.

« Les niveaux d’exposition sont faibles et tout à fait conformes à la réglementation », a pour sa part assuré à l’AFP Jean-Philippe Desreumaux, directeur de fréquences et protection chez Bouygues Telecom, se basant sur les résultats d’un rapport commandé fin 2011 par l’opérateur de téléphonie mobile à un laboratoire de mesures de champs électro-magnétiques.

Sollicité par M. Bailleux, le Criirem (Centre de recherche et d’information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques) conteste les conclusions de ce même rapport.

« Le Criirem n’est pas habilité à effectuer ce type de mesures et inquiète inutilement les gens », estime Jean-Philippe Desreumaux.

Dans sa plainte, M. Bailleux affirme par ailleurs que le contrat passé en 1995 pour l’installation des antennes-relais serait arrivé à terme en 2009, ce que dément une autre source chez Bouygues Telecom.

Selon l’enseignant, l’opérateur de téléphonie mobile aurait proposé de déménager les antennes-relais « à l’autre bout du bâtiment ». Une information non confirmée par Bouygues Telecom, qui dit simplement « être en relation » avec le proviseur de ce lycée, qui accueille environ 1.300 élèves.

Contacté par l’AFP, l’intéressé n’a pas pu être joint. D’après M. Bailleux, sept autres enseignants du lycée auraient porté plainte.

En 2008, le tribunal de grande instance de Nanterre avait condamné Bouygues Telecom à démonter une antenne-relais à Tassin-La-Demi-Lune (Rhône) pour « risque potentiel sur la santé ».

SOURCE : http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20120611.AFP9030/plainte-d-un-enseignant-demandant-le-demantelement-d-antennes-relais-dans-son-lycee.html

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