Téléphonie mobile : et une antenne de plus place Wilson

   PUBLIÉ LE 27/07/2012 09:02

Un permis de construire signale la prochaine installation d'une antenne Free sur le toit du 1, place Wilson, à Toulouse./ Photo DDM Frédéric Charmeux ()

Un permis de construire signale la prochaine installation d’une antenne Free sur le toit du 1, place Wilson, à Toulouse./ Photo DDM Frédéric Chameux.

Free va installer une nouvelle antenne de téléphonie sur un immeuble place Wilson, à Toulouse, alors que les associations demandent toujours l’application du principe de précaution.

Les antennes de téléphonie mobile se multiplient sur les toits de Toulouse, surtout dans le centre ville à cause de la hausse du trafic mais aussi de l’arrivée des émetteurs Free. Après la rue Pargaminières en mars, c’est sur l’immeuble du 1, place Wilson, que le nouvel opérateur va ériger un relais. Placardé dans la rue Labéda, un panneau annonce les futurs travaux sans préciser cependant la hauteur de l’antenne. Celle-ci, selon la mairie, ne devrait pas excéder 18 mètres. Et, parce que le secteur est sauvegardé, elle sera masquée par deux fausses cheminées.

Surtout, ces implantations se succèdent alors que le débat fait toujours rage avec les associations de riverains qui souhaitent l’application du principe de précaution. En juin, le collectif toulousain Antennes 31, qui regroupe 25 associations, manifestait sur ce thème. Devant le juge administratif notamment, Me Judith Amalric-Zermati représente plusieurs de ces groupes. «Les juges ne veulent pas trancher dans ce type de contentieux», déplore-t-elle. Elle plaide pour une réglementation plus stricte et la création «d’un droit pénal de l’environnement». «Dans les dossiers de l’amiante et du sang contaminé, souligne-t-elle, il s’est écoulé des années entre l’exposition et l’apparition de la maladie.»

Au Capitole, où le dossier est suivi par l’élue écologiste Élisabeth Belaubre, un moratoire a été décrété en 2009 pour interdire toute installation sur un bâtiment public. Et on explique que la ville ne dispose pas de moyen juridique pour empêcher une implantation sur un édifice privé. Responsable du groupe des Verts, Régis Godec considère qu’il «existe un risque sanitaire» et espère un changement de la loi, c’est-à-dire «un abaissement des seuils d’émission». Aujourd’hui, juge-t-il, «les opérateurs ont trop de pouvoir».

En attendant, la mairie a signé le 4 juillet une charte avec les quatre opérateurs pour créer un dialogue avant toute implantation et surtout informer les riverains bien souvent placés devant le fait accompli.

SFR avait en partie anticipé cette démarche en adressant des courriers aux voisins de chaque nouveau site. «La charte va plus loin : nous discuterons des projets avec les comités de quartier avant de déposer la demande», souligne Philippe Cometti, responsable environnement chez SFR Sud-ouest. Iliad, maison mère de Free, n’a pas répondu à nos appels.

La première réunion de la «commission de concertation» est prévue en septembre. L’initiative permettra aussi d’en savoir plus sur le nombre d’antennes aujourd’hui déployées et le rythme de leur installation.


DES USAGERS SATISFAITS

Du côté des utilisateurs de Free, l’extension du réseau est saluée. Toulousain habitant dans le quartier Saint-Cyprien, Pierre est passé de SFR à Free dès le lancement de l’offre illimitée en janvier. «Au début, pendant trois semaines, il était impossible de passer ou recevoir un appel entre 18 heures et 21 heures. Depuis, c’est complètement réglé», se réjouit-il. Par ailleurs, grâce à une application, il constate que «80 à 90 % des appels se font sur le réseau Orange.» Habitant de la rue de la Colombette, Raphaël, qui connaît encore des difficultés chez Free, se félicite de l’arrivée d’une antenne dans son secteur.

J.-N. G.

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/27/1408469-telephonie-mobile-et-une-antenne-de-plus-place-wilson.html#reagissez

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Les antennes relais en débat au Sénat

   PUBLIÉ LE 29/07/2012 08:26

De Colomiers à Launac, en passant par Mondonville et Brax, les projets d’antennes relais sont multiples dans l’Ouest toulousain. Certains ont été abandonnés, d’autres suscitent toujours des préoccupations dans la population.

PRINCIPE DE PRÉCAUTION

Sénatrice de la Haute-Garonne et élue de Blagnac, Françoise Laborde a remis l’épineux dossier à l’ordre du jour, cette semaine, lors des questions orales au gouvernement. «Le déploiement des réseaux de téléphonie mobile s’accompagne de la dissémination d’antennes relais, qui inquiètent les riverains, par exemple à Mondonville, Launac où Balma, en Haute Garonne», argumente la sénatrice. «Il y a plus d’un an, l’OMS classait les fréquences électromagnétiques comme potentiellement cancérigènes ; elles pourraient être responsables d’autres pathologies, notamment de la moelle épinière. L’académie américaine de médecine environnementale a récemment tiré la sonnette d’alarme. Le précédent gouvernement n’a rien fait, à part organiser une table ronde. L’arrêt du 26 octobre 2011 du Conseil d’État, qui limite les pouvoirs des maires en matière d’implantation des antennes, est préoccupant. Il est urgent d’appliquer enfin le principe constitutionnel de précaution, comme l’ont fait le Chili et plusieurs États européens en abaissant les seuils d’émission.

Je demande qu’une expertise scientifique indépendante soit lancée et que les mécanismes de gouvernance soient revus».

RÉPONSE DE LA MINISTRE

Une question à laquelle Michèle Delaunay, ministre déléguée auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée des personnes âgées et de l’autonomie, a donné une réponse. «Les inquiétudes que vous relayez sont légitimes», estime la ministre. «Le décret du 3 mai 2002 a fixé des plafonds d’émission, conformément à la recommandation du Conseil de l’Union européenne, reprenant les préconisations de la Commission internationale d’experts indépendants retenant le seuil de 61 volts par mètre. Certains États membres – Belgique, Italie et Luxembourg notamment – ont introduit des limites restrictives dans les lieux de vie. Ces seuils ont été fixés de manière arbitraire, reconnaissons-le. Une étude a été lancée par le précédent gouvernement en février 2012 : il faut soutenir toute initiative de ce genre. Mais cette étude, financée par l’État, n’a été accompagnée d’aucune concertation préalable, notamment avec les associations. Madame Touraine s’est saisie du dossier ; son cabinet a reçu toutes les associations».

DEMANDE DE MORATOIRE

Des propos jugés encourageants par la sénatrice de Haute-Garonne qui a cependant précisé que : «La concertation est un préalable. Nos concitoyens sont inquiets ; la santé publique doit primer sur les intérêts privés. Dans les zones rurales, où les émissions sont plus fortes, il faudrait peut-être plus d’antennes, moins puissantes. Peut-être faut-il envisager un moratoire ?».

SOURCE : http://www.alleztfc.com/actu/sadran-l-image-du-tfc-le-stadium-ses-ambitions,17176.html


Lire ici la question n° 31 posée par Mme Françoise Laborde, adressée à Mme la ministre des affaires sociales et de la santé.

M. le président. La parole est à Mme Françoise Laborde, auteur de la question n° 31, adressée à Mme la ministre des affaires sociales et de la santé.

Mme Françoise Laborde. Monsieur le président, madame le ministre, mes chers collègues, le déploiement des réseaux de téléphonie mobile a engendré la dissémination d’une multitude d’antennes relais sur l’ensemble du territoire. Ce phénomène s’est aggravé avec l’introduction d’un quatrième opérateur sur le marché, et il s’accentuera avec le passage progressif à la téléphonie mobile de quatrième génération.

Une telle situation soulève de vives inquiétudes auprès d’un nombre de plus en plus important de riverains vivant à proximité de ces antennes ou dans des lieux prévus pour leur installation. C’est notamment le cas dans mon département, en Haute-Garonne, à Balma, à Mondonville ou encore à Launac, où la mobilisation des populations est très forte.

Or, depuis plusieurs années, les travaux scientifiques relatifs aux conséquences de l’exposition à long terme aux champs électromagnétiques sur la santé humaine progressent. Voilà plus d’un an, l’Organisation mondiale pour la santé adoptait une classification en 2B, c’est-à-dire possiblement cancérigène, pour les radiofréquences et leurs applications.

Certains experts dénoncent les effets aggravants de l’exposition électromagnétique sur des maladies neurodégénératives du système nerveux central comme la sclérose en plaques, la maladie d’Alzheimer, l’électro-hypersensibilité, ou encore sur la fragmentation de l’ADN des spermatozoïdes. Ils affirment que la moelle épinière serait particulièrement exposée aux dysfonctionnements. En mai dernier, l’académie américaine de médecine environnementale tirait la sonnette d’alarme, nous alertant sur les effets sanitaires « significatifs mais peu connus des champs électromagnétiques et radiofréquences sur la santé humaine ».

Alors que le précédent gouvernement s’est distingué par son immobilisme, les seuls mécanismes de concertation mis en place entre les communes et les opérateurs téléphoniques n’apportent pas de réponse à l’inquiétude des riverains. Pis, depuis l’arrêt du Conseil d’État du 26 octobre 2011 limitant les pouvoirs des maires en matière d’implantation des antennes relais, ces craintes sont renforcées. Outre les critiques sur les risques sanitaires et les seuils d’exposition aux champs électromagnétiques engendrés par ces antennes, les collectifs de riverains dénoncent des problèmes de gouvernance dans la réglementation du secteur dans son ensemble et plus particulièrement le manque de concertation et d’information objective pour les populations.

Face à ce constat, et afin de protéger la population exposée, parfois même surexposée, j’estime qu’il relève de la responsabilité de la nouvelle majorité gouvernementale d’appliquer de toute urgence le principe constitutionnel de précaution aux questions relatives à l’exposition aux champs électromagnétiques. Plusieurs États dans le monde, comme le Chili ou certains pays membres de l’Union européenne, ont déjà fait le choix d’abaisser les seuils en question, au motif de ce principe de précaution.

C’est pourquoi, afin de répondre aux nombreuses inquiétudes soulevées, je vous demande, madame la ministre, de lancer une double réflexion, en lien avec des autorités scientifiques indépendantes, d’une part, sur la nécessaire révision à la baisse des seuils techniques d’émission des antennes relais qui avaient été fixés par le décret n° 2002-775 du 3 mai 2002, et, d’autre part, sur la refonte complète des mécanismes de gouvernance relatifs à l’implantation et à la réglementation des antennes relais.

M. le président. La parole est à Mme la ministre déléguée.

Mme Michèle Delaunay, ministre déléguée auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée des personnes âgées et de l’autonomie. Monsieur le président, mesdames, messieurs les sénateurs, tout d’abord, je vous prie de bien vouloir excuser l’absence ce matin de Mme Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, qui est retenue par ses fonctions à l’étranger.

Madame la sénatrice, comme vous l’avez très précisément souligné, un certain nombre d’interrogations sur les effets sanitaires des radiofréquences ont émergé. Les travaux sur cette question le confirment : ces interrogations sont légitimes. En tant que ministre des affaires sociales et de la santé, Mme Touraine est particulièrement attentive aux recherches et à l’avancée des connaissances sur les effets sanitaires des radiofréquences.

Le décret du 3 mai 2002 est venu transposer en droit national la recommandation du Conseil de l’Union européenne du 12 juillet 1999 relative à l’exposition du public aux champs électromagnétiques. Ce décret fixe les valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques des installations telles que les antennes relais. Il se fonde sur les travaux de la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants, commission non gouvernementale composée d’experts indépendants. Ainsi, le plafond des seuils d’émission des antennes relais est aujourd’hui de 61 volts par mètre.

La grande majorité des pays membres de l’Union européenne applique la recommandation du 12 juillet 1999 que je viens de citer. Cette recommandation est ainsi suivie de deux manières : onze pays l’ont intégrée dans la réglementation nationale, sept pays l’ont traduite sous forme de simple recommandation.

Toutefois, certains États membres ont effectivement adopté des approches différentes, avec par exemple l’introduction de limites plus restrictives dans ce que l’on appelle les « lieux de vie ». C’est notamment le cas de la Belgique, de l’Italie, du Luxembourg et de plusieurs pays de l’Est. Ces États suivent l’application d’un principe de précaution face à d’éventuels risques sanitaires liés à l’exposition aux champs électromagnétiques, et leurs valeurs limites d’exposition ont été, dans la majeure partie des cas, fixées de manière arbitraire. Les positions ne sont donc pas figées.

Une étude, commandée par le gouvernement précédent et visant à évaluer la sensibilité des patients par rapport à leur exposition aux champs électromagnétiques ainsi que leur état de santé et leur qualité de vie, a débuté au mois de février 2012. Nous devons soutenir toute initiative visant à développer et à approfondir les informations dont nous disposons quant aux effets des rayons électromagnétiques. Mais nous regrettons aussi fortement que cette étude, financée par l’État dans le cadre d’un programme hospitalier national, n’ait fait l’objet d’aucune concertation préalable à sa mise en œuvre avec les acteurs concernés, pourtant nombreux et très engagés. Les associations ont ainsi été laissées de côté, alors qu’elles avaient toute légitimité à être auditionnées.

La ministre des affaires sociales et de la santé a donc décidé de se saisir de ce dossier, comme vous en avez exprimé le souhait. Une première phase de concertation a eu lieu la semaine dernière : le cabinet de la ministre a reçu l’ensemble des associations de patients qui l’avaient saisie.

M. le président. La parole est à Mme Françoise Laborde.

Mme Françoise Laborde. Madame la ministre, je vous remercie de votre réponse qui est assez complète et même encourageante puisqu’une concertation a déjà eu lieu la semaine dernière. Sachez que vous répondez par mon intermédiaire à tous nos concitoyens inquiets. Je le répète, la santé publique doit être une priorité. Il faut veiller à ce que les intérêts personnels ne priment pas sur l’intérêt collectif.

Je n’ai pas mis l’accent sur les zones rurales, où les fréquences d’émission sont plus fortes ; il faut peut-être plus d’antennes, moins puissantes. Bien sûr, je n’entrerai pas dans la technique pure, les normes, les seuils, les autorités chargées de ce dossier… Je me demande toutefois si, pour toutes ces raisons, il ne faudrait pas décider d’un moratoire.

SOURCE :  http://www.senat.fr/seances/s201207/s20120724/s20120724001.html#int89

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L’industrie nucléaire n’est plus compétitive

  • Post category:Nucléaire

Mediapart  06 JUILLET 2012 | PAR MICHEL DE PRACONTAL

Au-delà des risques qu’il implique pour l’environnement et la santé publique, le nucléaire pose le problème de sa viabilité économique. Le rapport que Mediapart publie ici en exclusivitésynthétise un grand nombre de données chiffrées qui permettent d’évaluer les véritables perspectives industrielles du nucléaire, en France et dans les autres pays, au-delà des discours partisans et des arrière-pensées politiques.

Après Fukushima, où en est l’industrie nucléaire dans le monde ? Quel est son rythme de progression ? Est-elle toujours concurrentielle face à l’essor des énergies renouvelables ? De nouveaux pays s’apprêtent-ils à construire des centrales ? Faudra-t-il prolonger la durée d’exploitation de celles qui sont en fonctionnement ? Comment la gestion des déchets radioactifs affecte-t-elle l’ensemble de la filière nucléaire ?

Mycle Schneider en 2010Mycle Schneider en 2010© Boellstiftung

A toutes ces questions, le World Nuclear Industry Status Report 2012 apporte des réponses précises et documentées. Ce rapport, réactualisé chaque année depuis 2007 (deux éditions antérieures sont parues en 2004 et 1992), est l’œuvre de deux consultants indépendants dans le domaine de l’énergie : Mycle Schneider, qui étudie l’industrie nucléaire depuis trente ans, et que Mediapart a interviewé sur la situation au Japon et l’après-Fukushima (voir ici et) ; et Antony Froggatt, chercheur et écrivain spécialisé dans les questions de politique nucléaire, installé à Londres.

Si la catastrophe de Fukushima a mis le risque nucléaire et l’exigence de sûreté au premier plan, le rapport de Schneider et Froggatt se concentre sur l’analyse des variables économiques qui affectent le développement de l’atome civil. Disons-le d’emblée, ce rapport brosse le portrait d’une industrie en déclin, luttant pour sa survie dans un environnement de plus en plus défavorable, tant du point de vue des coûts de fonctionnement que de celui de l’opinion publique.

L’analyse de Froggatt et Schneider est à contre-courant des discours le plus souvent entendus en France, influencés par les avocats de l’industrie nucléaire. Elle démontre que l’idée d’une « renaissance nucléaire », mise en avant par le lobby de l’atome, relève plus de l’autopersuasion, du wishful thinking, que de la réalité chiffrée.

Lire la suite sur le site de Médiapart

SOURCE : http://www.mediapart.fr/journal/international/060712/lindustrie-nucleaire-nest-plus-competitive

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Le téléphone du futur testé à Toulouse

LA-D-p-che-copie-1.png   PUBLIÉ LE 30/06/2012 07:36

Les anciennes grandes ondes de la radio viennent au secours des téléphones portables./ Photo DDM, Jean-Michel Mazet

Les anciennes grandes ondes de la radio viennent au secours des téléphones portables./ Photo DDM, Jean-Michel Mazet

Début 2013, le groupe Orange va mener une expérimentation de haut débit mobile en utilisant des fréquences correspondant aux grandes ondes de nos anciennes radios…

Qui a dit que les antiques grandes ondes sur lesquelles on écoutait radio Andorre ou RMC sur nos transistors à pile ne servaient plus a rien ? Chassées par le numérique, elles reviennent aujourd’hui par… la téléphonie mobile. L’idée est de doper la technologie 3 et 4 G, confrontée à un trafic de données toujours plus important, en utilisant des fréquences dans la bande 1452-1492 MHz, encore appelée bande L. Cette expérimentation de haut débit mobile « en liaison descendante » sera conduite sur le réseau d’Orange à Toulouse au cours du premier trimestre 2013 et utilisera des stations de base d’Ericsson et des terminaux intégrant des puces Qualcomm. L’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (Arcep) vient de donner son accord à Orange France pour utiliser ces fréquences. La construction de ce réseau expérimental commencera fin 2012.Les fréquences de la bande L devraient permettre d’absorber un trafic de données mobiles toujours plus dense. Elles devraient offrir aux utilisateurs la possibilité de téléchargements plus rapides et leur assurer une utilisation d’internet encore plus fluide. La Conférence Européenne des Postes et Télécommunications (CEPT), qui est chargée de formuler des décisions pour l’harmonisation de l’utilisation de la bande L en Europe, considère l’ouverture d’une partie du spectre de la radio numérique terrestre aux services de haut débit mobile comme une option pertinente dans la perspective du développement croissant des usages de l’internet mobile et de l’augmentation continue des volumes de données échangées. La commission technique de la CEPT devait donner justement, hier, un avis définitif sur l’utilisation par la téléphonie mobile de la fameuse bande L, aujourd’hui disponible. Une nouvelle révolution.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/30/1390677-le-telephone-du-futur-teste-a-toulouse.html


Commentaire : Les Toulousains feront donc office de cobayes pour cette opérations.


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La salvetat saint gilles : Les riverains des quartiers de l’Apouticayre et des Paradets posent 5 questions à Michèle Rivasi (députée Européenne)

  • Post category:Vidéos

Les riverains des quartiers de l’Apouticayre et des Paradets ont formé un collectif citoyen et apolitique, inquiets des effets sanitaires de l’installation d’une antenne relais Orange à proximité de leur domicile. Un réseau mobile compatible avec la santé est possible ! Nos élus ne nous ont pas entendus malgré les 800 signatures de la pétition, un recours gracieux a été envoyé, le recours contentieux est en préparation.

En savoir +

https://www.youtube.com/watch?v=G7aI2OST4Po

http://antennes31.over-blog.com/article-la-salvetat-saint-gilles-un-collectif-contre-la-nouvelle-antenne-relais-103946139.html

http://antennes31.over-blog.com/article-la-salvetat-saint-gilles-antenne-relais-les-ballons-de-la-colere-104900307.html

http://antennes31.over-blog.com/article-la-salvetat-saint-gilles-antenne-relais-le-collectif-oppose-au-projet-ne-desarme-pas-106824446.html

Source :  http://collectif-caap.blogspot.fr/2012/06/leurodeputee-michele-rivasi-fondatrice.html

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Manifestation énergique des collectifs le 9 Juin 2012 à Toulouse

 

Ce fut, au dire des participants, une manifestation réussie . Pour une « première » nous nous sommes fait entendre et remarquer, les médias ayant par ailleurs bien couvert le rassemblement.

 

La participation de collectifs venus de loin, Lot, Hautes-Pyrénées, Tarn confirme que le réseau se constitue dans la Région. En fédérant encore plus de collectifs de Midi-Pyrénées, notre représentativité et notre capacité à défendre notre santé seront largement renforcées. La prise de conscience générale des riverains d’antennes semble acquise et nous permet de penser aujourd’hui que dans les prochains mois nos responsables politiques vont devoir enfin traiter le problème plutôt que de l’ignorer comme souvent c’est le cas. Il est vrai que les ondes sont invisibles et inaudibles, il n’en demeure pas moins que les EHS eux souffrent dans leur chair, sont obligés de se retirer de la société et trouver refuge dans des lieux indignes de notre temps. On dit que les oiseaux se cachent pour mourir mais qu’en sera-t’il demain pour les humains si nous continuons comme cela. Il est temps de changer la réglementation à l’heure ou la 4 G est installée avec une cohorte de nouvelles antennes et un électro smog qui ne cesse d’augmenter.

Cette manifestation a permis à tous de refaire le plein d’énergie, en mettant en évidence que nos protestations ne sont pas isolées. Savoir que nous aurions pu être bien plus nombreux, au vu des mobilisations locales, laisse augurer d’actions à venir de plus en plus visibles.

Voir plus de reportages vidéo

http://antennes31.over-blog.com/article-les-collectifs-de-toulouse-midi-pyrenees-manifestaient-ont-manifeste-106731182.html

http://www.citizenside.com/fr/photos/faits-divers/2012-06-09/61828/a-toulouse-le-collectif-antennes-31-alerte-sur-le-danger-des-ondes-electromagnetiques.html

http://pflr31.over-blog.fr/article-technologie-sans-fil-sante-en-peril-localisez-les-antennes-106670762.html

https://www.dailymotion.com/video/xrgrvm_manifestation-antennes31-a-toulouse-samedi-9-juin-2012_news

http://antennes31.over-blog.com/article-toulouse-ils-pointent-les-antennes-relais-106544512.html

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Stupeur après le départ de Nicole Bricq de l’écologie

Mediapart   22 JUIN 2012 | PAR STÉPHANE ALLIÈS ET LÉNAÏG BREDOUX ET JADE LINDGAARD

Stupeur à l’annonce du départ de Nicole Bricq du ministère de l’écologie, jeudi soir. « Je l’ai vue la semaine dernière, j’ai rencontré des membres de son cabinet hier, il n’y avait pas le moindre signe de changement », raconte Benoît Hartmann, porte-parole de France Nature Environnement (FNE). « J’avais rendez-vous demain avec son cabinet, avec elle la semaine prochaine, et un député socialiste me confiait il y a quelques jours sa joie de voir le pôle écologiste du PS se reconstituer au ministère, rien n’annonçait cela », confie un expert. « J’ai vu Nicole Bricq hier à Rio, elle n’était pas sur le départ », affirme un élu.

La nomination de Nicole Bricq au commerce extérieur n’a rien d’une promotion. Sous la précédente présidence, le ministère de l’écologie était un ministère d’Etat. Et même sans cette marque d’honneur, il est bien plus puissant actuellement, renforcé par l’énergie, que le portefeuille du commerce extérieur. Nicole Bricq a-t-elle été sanctionnée alors qu’elle venait de perdre un important arbitrage sur les forages pétroliers de Shell au large de la Guyane ?

La semaine dernière, elle avait annoncé le gel temporaire de ces permis de recherche exploratoire, car ils n’apportent pas de« contrepartie suffisante pour l’intérêt national », et parce que« la prise en compte des problématiques d’environnement n’est pas satisfaisante ». Le ministère expliquait alors vouloir avant tout refonder le code minier, afin d’imposer plus de contraintes aux sociétés détentrices de permis.

Mais une semaine plus tard, le dossier a été repris en main par le premier ministre et le préfet de Guyane a reçu l’autorisation de signer les arrêtés préfectoraux permettant la relance des travaux. Le directeur de cabinet de Jean-Marc Ayrault, Christophe Chantepy, a reçu Laurence Parisot, la présidente du Medef, très remontée contre le gel des permis. La suspension temporaire des permis constitue une remise en cause de la parole de l’Etat, avançait la porte-parole du patronat. Au risque de placer l’exécutif en situation d’insécurité juridique vis-à-vis des pétroliers, et notamment Total, associé aux forages guyanais ?

Lire la suite sur le site de Médiapart.

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