Lignes à haute tension – Réactivation du dispositif encadrant les relations entre éleveurs et EDF

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Publié le jeudi 24 janvier 2013 – 18h44

Stéphane Le Foll a annoncé la réactivation du groupe permanent de sécurité électrique (GPSE). Ce dispositif, mis en place en 1999, devait accompagner les éleveurs installés à proximité des lignes électriques à très haute tension (THT) et victimes de champs électromagnétiques et de fuites de courants. Il encadre les relations entre éleveurs et RTE, filiale d’EDF. Dans les faits, il est en sommeil depuis 2003.

L’annonce du ministre de l’Agriculture fait suite à une question orale sans débat à l’Assemblée nationale de Stéphane Travers, député socialiste de la Manche, le 24 janvier 2013. Il l’interrogeait sur la volonté du gouvernement de réactiver le GPSE « pour diminuer les risques sanitaires et permettre aux exploitants agricoles d’exercer sereinement leur activité ».

« Stéphane Le Foll s’est engagé à remettre à jour les statuts du GPSE, à le doter des moyens nécessaires pour agir et à désigner un interlocuteur », a précisé Stéphane Travers lors d’une conférence de presse le 24 janvier. Le GPSE devrait être doté de la personnalité morale.

« Le 20 décembre 2012, une réunion s’est tenue au ministère de l’Agriculture au sujet de l’impact des lignes THT, a poursuivi Isabelle Attard (EELV), députée du Calvados, associée à la démarche. De nombreux cas concrets, bas-normands, corréziens ou encore bretons ont été présentés. Nous avons souligné la diversité des problèmes sanitaires chez les éleveurs, leurs conditions de travail insupportables et les lourdes pertes. »

Pour François Dufour (EELV), vice-président du conseil régional de la Basse-Normandie en charge de l’agriculture, la priorité est de « traiter en urgence les cas les plus difficiles, en particulier lorsque la situation économique des exploitations est compromise ». Enfin, il convient d’analyser les phénomènes électriques qui perturbent les élevages. « Dix années ont été perdues, a-t-il déploré. La suppression de la clause de confidentialité du contrat signé par l’éleveur dans le cadre du GPSE est également indispensable. »

Aurore Coeuru

Source : http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/lignes-a-haute-tension-reactivation-du-dispositif-encadrant-les-relations-entre-eleveurs-et-edf-67440.html

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Ondes électromagnétiques: texte écolo adopté en commission mais très remanié

Le Nouvel Observateur  Créé le 23-01-2013 à 20h20 – Mis à jour à 20h20

PARIS, 23 jan 2013 (AFP) – La proposition de loi écologiste visant à l’application du principe de précaution à propos des ondes électromagnétiques a été adoptée en commission à l’Assemblée, profondément remaniée, a-t-on appris mercredi de source parlementaire.

Le texte, présenté par la députée du Val-de-Marne Laurence Abeille, sera examiné dans le cadre de la journée d’initiative parlementaire du groupe, le 31 janvier. L’expression « principe de précaution » a été retirée de son titre.

Il n’existe pour le moment aucune législation relative à une protection sanitaire des populations aux risques éventuels résultant d’une exposition aux ondes électromagnétiques.

L’article prescrivant la réalisation d’une étude d’impact sanitaire et environnemental en cas « de nouvelle application technologique ayant pour conséquence l’émission de rayonnements électromagnétiques » a été supprimé par un amendement PS en raison d’un « champ beaucoup trop large ».

La limitation du Wifi dans les écoles, collèges et lycées a aussi été supprimée par un amendement PS car elle « entraînerait un recul massif de l’usage d’internet dans les établissements scolaires », selon le texte de l’amendement.

Les députés écologiques ont reconnu la nécessité de retravailler leur texte, selon une source parlementaire. Ils ont regretté que sa portée en ait été diminuée par voie d’amendements.

Les mesures concernant les personnes électrosensibles ont aussi été supprimées, de même que l’encadrement plus strict de l’implantation des antennes relais.

Sur le Wifi, demeure la contrainte faite aux fournisseurs de munir leur boîtier (box) d’un système simple de désactivation.

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20130123.AFP1479/ondes-electromagnetiques-texte-ecolo-adopte-en-commission-mais-tres-remanie.html


Suivre le fil du débat et amandements sur la loi Abeille.

http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/amendements_commissions/eco/0531-01.pdf 

http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/amendements_commissions/dvp/0531-01.pdf

http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-dvp/12-13/c1213029.asp

Un article de rue89 sur l’un des participants.

http://www.rue89.com/2013/01/23/trop-dure-la-vie-delu-un-depute-ump-cree-une-cellule-riposte-238919

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Alerte de l’Académie américaine de pédiatrie

Une information de PRIARTEM

16 janvier 2013 – Thème : Information scientifique :: La gestion des risques

Nouvelle alerte : l’Académie américaine de pédiatrie plaide en faveur d’une meilleure connaissance des risques de l’exposition aux radiofréquences pour les enfants et à une meilleure information du public sur ces risques

Un membre du Congrès américain, Dennis Kucinich a déposé, en août 2012, une proposition de loi intitulée ’Le téléphone portable, le droit de savoir’, qui propose des étiquettes d’avertissement sur les téléphones portables, de créer un nouveau programme national de recherche sur les téléphones portables et la santé et exige de l’Agence de Protection Environnementale (Environmental Protection Agency) de mettre à jour le taux d’Absorption spécifiques (DAS), aujourd’hui obsolète.

Cette proposition de loi vient de recevoir un soutien de poids, celui de l’Académie américaine de pédiatrie qui regroupe pas moins de 60 000 praticiens. Dans une lettre adressée à Dennis Kucinich, le Président de l’AAP, le Dr Thomas K Mc Inerny, affirme ainsi : « L’Académie Américaine de Pédiatrie (la AAP) plaide en faveur du texte H.R. 6358 et soutient particulièrement l’analyse des effets des radiofréquences (RF) sur les populations les plus vulnérables, incluant les enfants et les femmes enceintes. En outre, nous sommes heureux que le projet de loi exige l’examen de ces effets lors de l’élaboration des normes d’exposition maximale. Les enfants sont touchés de manière disproportionnée par les expositions environnementales, y compris par le rayonnement des téléphones portables. Les différences de densité osseuse et de quantité de liquide dans leur cerveau par rapport à un cerveau d’adulte, pourraient permettre aux enfants d’absorber de plus grandes quantités d’énergie RF, plus profondément dans leur cerveau »,

Dennis Kucinich se félicite de ce soutien et souligne :

« Les effets sur la santé des rayonnements des téléphones cellulaires sont potentiellement dangereux pour tous les utilisateurs, mais les enfants sont parmi les plus vulnérables comme le notent les médecins dans la lettre. Je suis honoré que ces professionnels réputés soutiennent le projet de loi ’Le téléphone portable, le droit de savoir. Notre coalition va en s’agrandissant et s’élargissant ».

Pour soutenir son texte, il s’appuie sur la classification des radiofréquences comme « peut-être cancérogène pour l’homme » par l’OMS, au même titre que le plomb et le mercure, sur les données d’Interphone et sur les recherches qui montrent, notamment les effets sur la fertilité masculine.

Il constate que la Commission Fédérale des Communications (Federal Communications Commission) a publié les valeurs limites de ces rayonnements, appelé Débit d’Absorption Spécifique (DAS). « D’après la Commission Fédérale des Communications, écrit-il, le Débit d’Absorption Spécifique est « la quantité d’énergie RF absorbée par le corps lors de l’utilisation d’un téléphone portable ». La limite actuelle du DAS d’un téléphone portable est de 1,6 watts par kilogramme. Cependant, le DAS actuel est obsolète. Il ne tient pas compte de l’usage actuel du téléphone portable et il ne tient pas compte, non plus des populations vulnérables comme les enfants ou les femmes enceintes. Il suppose que a seule’exposition d’une personne est celle de son téléphone en communication, mais avec le WiFi, les « smart phones » et les technologies Bluetooth, l’exposition à un seul périphérique sans fil est plus rare. En outre, le corps des enfants est en développement et leur crâne est plus « souple » que chez l’adulte. Cela signifie que le cerveau des enfants absorbe plus de rayonnement que ceux des adultes, ceux-là même qui ont été étudiés pour déterminer le DAS. »

« Avec environ 300 millions abonnés au téléphone portable aux Etats-Unis et suffisamment de preuves scientifiques pour montrer le lien entre les téléphones portables et les effets sur la santé comme les tumeurs du cerveau ou les effets sur les spermatozoïdes, les consommateurs ont le droit de savoir ce que leurs téléphones émettent. Nous devons l’exiger » , déclare Dennis Kucinich.

Source: http://www.priartem.fr/Alerte-de-l-Academie-americaine-de.html

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Castelmaurou. Réunion publique sur les antennes relais

   PUBLIÉ LE 23/01/2013 03:50

Castelmaurou. Réunion publique sur les antennes relais ()

Castelmaurou. Réunion publique sur les antennes relais – Tous droits réservés. Copie interdite.

Une réunion publique d’information relative aux antennes relais s’est tenue l’autre jour à la salle des fêtes de Castelmaurou, à l’initiative du Collectif «Préservons Santé et Environnement» et de l’Association Antennes 31.

Ont assisté Magali Mirtain-Schardt, maire, René Durand, vice-président du Syndicat des eaux des cantons centre et nord de Toulouse, Josette Cots, adjoint, Alain Lafontas, conseiller, et de nombreux habitants.

Le Collectif a présenté un état des lieux de localisation des antennes sur le village et aux alentours, et les projets d’implantations sur le château d’eau des opérateurs SFR et FREE. L’association Antennes 31, qui fédère les Collectifs de la Haute Garonne, a diffusé des reportages mettant en évidence les risques sanitaires liés à l’exposition aux champs électromagnétiques. Lors du débat, le Collectif a obtenu de Mme la maire deux engagements : réalisation de nouvelles mesures dans le village et mise en place d’une commission communale (déjà proposée par la maire en novembre 2012) regroupant élus et associations pour suivre les projets d’installations d’antennes et assurer l’information auprès de la population.

La Dépêche du Midi

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/23/1542339-castelmaurou-reunion-publique-sur-les-antennes-relais.html

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Le travail dans tous ses états,dans les tunnels du métro, la bataille des ondes a commencé

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Alors que les risques pour la santé liés aux ondes électromagnétiques commencent à être reconnus, et que les sources d’ondes se multiplient dans les tunnels du métro, le CHSCT de la RATP se bat pour obtenir une expertise indépendante sur le niveau d’exposition des conducteurs.

La recommandation du ministère de la Santé est désormais connue du grand public : par mesure de précaution, il faut éviter de téléphoner en se déplaçant, car l’appareil développe sa puissance maximale pour chercher les antennes-relais successives. Pourtant, dans les tunnels du métro, la RATP, entreprise publique, a fait installer des antennes permettant aux voyageurs de téléphoner… en se déplaçant. Dans les rames souvent bondées, que se passe-t-il lorsque plusieurs centaines de téléphones sont actifs en même temps ? Quelle exposition et quels effets sur la santé des voyageurs, et a fortiori des conducteurs qui effectuent chaque jour leur service à bord des trains ? La course effrénée aux technologies sans fil toujours plus puissantes est-elle compatible avec le principe de précaution ? Autant de questions soulevées par le CHSCT(Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail) du département métro de la RATP, qui depuis 2011 mène une bataille pour obtenir une expertise indépendante sur le sujet.

Le terrain est sensible car, depuis l’apparition du téléphone portable il y a une quinzaine d’années, la polémique fait rage sur les effets nocifs ou pas des ondes électromagnétiques, dans un climat qui ne peut que rappeler l’affaire de l’amiante. Si des études, le plus souvent financées par les opérateurs, continuent de conclure à l’innocuité des systèmes sans fil, d’autres mettent en lumière des effets et risques pour la santé, et les alertes très officielles se multiplient. En mai 2011, le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) a ainsi classé en 2B, soit « peut-être cancérogènes pour l’homme », les champs électromagnétiques de radiofréquences. Le même mois, le Conseil de l’Europe a adopté une délibération appelant au principe de précaution sur le « danger potentiel » des ondes, et appelant les États à revoir leurs valeurs limites d’exposition. Ces seuils – entre 41 et 61 volts par mètre en France – ne tiennent compte que des effets thermiques des ondes, autrement dit ils nous protègent d’une cuisson. Le Conseil souligne les « effets biologiques non thermiques potentiels sur les plantes, insectes et animaux, ainsi que sur l’organisme humain, même en cas d’exposition à des niveaux inférieurs aux seuils officiels », et préconise d’abaisser les valeurs limites « autant que raisonnablement possible » (Alara pour « As low as reasonably achievable »). Il recommande 0,6 volt par mètre dans un premier temps puis 0,2 volt par mètre à moyen terme.

À la RATP, le classement des ondes en cancérogène probable sème le trouble chez les élus du CHSCT, car les systèmes émissifs sont nombreux sous le tunnel. Aux téléphones portables et aux antennes-relais s’ajoutent plusieurs systèmes propres à la RATP pour la communication entre agents ou le contrôle de la marche des trains. Un cocktail amplifié par le milieu confiné du tunnel, qui empêche la dispersion des ondes, et par l’effet « cage de Faraday » : les appareils émettent plus pour franchir la boîte de fer du train. « Nous voulons savoir à quoi sont réellement exposés les conducteurs dans leur cabine, en situation réelle de travail avec les voyageurs derrière, le déplacement et tous les équipements allumés, explique François-Xavier Arouls, délégué SUD RATP, mandaté par le CHSCT pour porter cette bataille. La direction nous dit qu’elle a fait des mesures et que tout va bien, que les normes sont respectées. Mais ses tests datent de 2009 et ont été faits en laboratoire, avec seulement cinq usagers utilisant un téléphone portable. » Pour le délégué, le principe « Alara » doit aussi être appliqué par la RATP, qui a une obligation de sécurité de résultat envers ses personnels.

En août 2011, le CHSCT déclenche un droit d’alerte. Puis, en septembre, lors d’une réunion où viennent s’exprimer Étienne Cendrier, porte-parole de l’association Robin des toits, et le professeur Belpomme, cancérologue spécialiste de l’électrosensibilité, il vote le recours à une expertise indépendante. Confiée au cabinet Secafi, elle consisterait à faire mesurer l’exposition des conducteurs par CQFD, un laboratoire associatif indépendant qui dispose d’un appareil permettant d’analyser la totalité du champ électromagnétique. Ayant saisi la justice pour s’opposer à l’expertise au nom de l’absence de « risque grave », la RATP obtient son annulation en février 2012, par une décision du tribunal de grande instance de Paris qui valide toutefois la pertinence des questions soulevées par le CHSCT.

« Après le jugement, la direction a accepté de procéder à des mesures en situation réelle de travail, aux heures de pointe sur la ligne 3, avec du matériel adapté », se félicite François-Xavier Arouls. Lors d’un CHSCT mardi dernier, la direction vient de s’engager à effectuer les mesures avant mai 2013, explique le délégué. Contactée par l’Humanité, la direction continue pourtant d’affirmer que des mesures en situation réelle ont « toujours » été menées par ses services, la seule chose nouvelle étant qu’elles sont désormais effectuées dans la cabine du conducteur. Estimant qu’il s’agit d’une polémique agitée « par une minorité syndicale avec les Robin des toits », le porte-parole souligne que « dans tous les cas, les résultats sont largement en dessous des seuils recommandés », mais refuse de donner des chiffres.

« L’essentiel, c’est d’ouvrir le débat public sur la nocivité des ondes en milieu fermé », souligne Thierry Renard, l’avocat du CHSCT. Avec la multiplication des systèmes émettant des ondes, la question monte dans les entreprises. En octobre dernier, l’union syndicale Solidaires a réuni sur le sujet des militants de la Banque de France, du CNRS, de Renault Trucks, de France Télécom, de la SNCF et la RATP, et propose désormais une formation spécifique sur les ondes. Le débat va rebondir avec l’examen à l’Assemblée nationale, le 31 janvier, d’une proposition de loi du groupe écologiste invitant à l’application du principe de précaution dans ce domaine.

Repères :

  • En France, un décret de mai 2002 fixe les valeurs limites d’exposition aux ondes à 41 ou 61 volts par mètre selon le type de fréquence.
  • Des effets sur la santé ont été constatés à partir de 0,6 volt par mètre, et des atteintes au bien-être à partir de 1 V/m après 45 minutes d’exposition.
  • La première Charte de Paris en 2005 fi xait la valeur limite à 2 V/m en moyenne sur 24 heures, ce qui permet des pics au-delà.
  • La réglementation fixe aussi le seuil de 3 V/m pour la « compatibilité électromagnétique », ce qui signifie qu’au-delà, les matériels peuvent interférer. Cela peut poser problème pour les personnes portant des implants médicaux ou des pacemakers.

Source : http://www.humanite.fr/social-eco/dans-les-tunnels-du-metro-la-bataille-des-ondes-co-513282

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Les antennes radios de Jolimont transférées cet été

   PUBLIÉ LE 22/01/2013 09:1

Un riverain du pylône de Bonhoure en 2005. / Photo archives DDM ()

Un riverain du pylône de Bonhoure en 2005. / Photo archives DDM

Les habitants de Jolimont satisfaits après l’annonce par la mairie du démantèlement des antennes radio des pylônes de Bonhoure et Château d’Eau.

«C’est une victoire.» L’association de quartier Bonhoure-Guilhemery-Moscou le claironne : «On est très content. ça a mis du temps, mais on y est arrivé.» Les antennes radio et télévision de Bonhoure et du Château d’Eau de Moscou vont être déplacées cet été à Pech-David et à Ramonville. Ainsi, elles ne seront plus collées aux habitations.

Élisabeth Belaubre, adjointe au maire de Toulouse en charge de l’environnement et de la santé, exprime également sa satisfaction. «Ces antennes représentent un grave problème de santé et d’environnement reconnus par tous. Il a fallu que le bras de fer aille jusqu’au procès contre TDF mais maintenant, soyons positifs, nous allons pouvoir rendre un service public sans sacrifier une partie de la population.»

En effet, selon les riverains, la concentration des émetteurs sur les hauteurs de la ville et leur puissance d’émission (80 kW à Bonhoure) sont très polluantes. Elles seraient à l’origine de dysfonctionnements d’appareils et des interférences diverses mais surtout des insomnies, fatigues, migraines, voire des maladies graves à long terme.

Par ailleurs, les radios associatives qui émettent depuis l’Observatoire, la rue d’Assalit et le Lycée Saint-Joseph, «se verront également proposer» une installation à Pech-David. La mairie de Toulouse précise que d’ici la fin 2013, plus d’une vingtaine d’émetteurs radios FM quitteront la colline Est de Jolimont. L’association Bonhoure-Guilhemery-Moscou s’interroge : «Qu’est-ce qui sera proposé aux stations de radio et quelles sont les dates précises ? En tout cas, nous restons mobilisés.»

Que va devenir «la Tour Eiffel de Jolimont ?»

Restent des incertitudes. «Les antennes vont être transférées, mais que va devenir le pylône de Bonhoure ? Cette structure de 60 mètres de haut, va-t-elle rester là ?», se demande l’association de quartier. «Je pense qu’elle va disparaître», estime pour sa part l’élue à l’environnement, sans plus de précision.

Parfois appelé la «Tour Eiffel de Jolimont», toujours décrié, le pylône est un véritable symbole… mais pas le seul problème en matière de champs électromagnétique.

Pour l’association environnementale Antenne 31, qui lutte contre la pollution électromagnétique, la présence d’un émetteur de téléphonie mobile sur le pylône constitue une ultime menace pour la santé des riverains.


Ramonville en colère

Une partie des antennes de Bonhoure va être transférée à Ramonville, près de 300 logements. La mairie, les associations et les habitants se mobilisent et vont écrire au CSA et aux élus. Ils demandent que le transfert ait lieu en totalité dans une zone peu habitée comme Pech David.

Camille Lavoix

SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/22/1541968-les-antennes-radios-de-jolimont-transferees-cet-ete.html

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Pierre Cohen annonce le démantèlement de deux antennes radios à Jolimont

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   Ecrit par Brèvesjan 18, 2013

 

Lors des vœux de Pierre Cohen jeudi 17 janvier au Lido à 18h30 dans le secteur 4 – Toulouse Est : Bonnefoy, Roseraie, Jolimont, Soupetard, Côte Pavée, La Terrasse -, le maire a annoncé le démantèlement de deux antennes radios, celles de Bonhoure et du Château d’Eau de Moscou, cet été. Elles seront déplacées à Pech David. Les radios associatives qui émettent depuis l’Observatoire, la rue d’Assalit et le Lycée Saint-Joseph se verront proposer une installation à Pech David. D’ici la fin 2013, plus d’une vingtaine d’émetteurs radios FM quitteront la colline Est de Jolimont.

SOURCE : http://www.toulouse7.com/2013/01/18/pierre-cohen-annonce-le-demantelement-de-deux-antennes-radios-a-jolimont/

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PETITION Vidéo : "Députés et Sénateurs: interdisez les antennes-relais près des crèches et des écoles" – Janv. 2013

Association Robin des Toits

PETITION Vidéo : "Députés et Sénateurs: interdisez les antennes-relais près des crèches et des écoles" - Janv. 2013

Interdisons les antennes-relais près des crèches et des écoles pour protéger nos enfants des ondes électromagnétiques! Signez la pétition de soutien au projet de loi présenté fin janvier 2013.

SIGNEZ LA PETITION

NB Robin des Toits : Une proposition de loi sera examinée à l’assemblée nationale le 31/01/2013, prévoyant des mesures destinées à limiter l’exposition aux ondes électromagnétiques en général (Wi-fi, Wimax y compris), en abaissant notamment les seuils d’exposition des antennes-relais de téléphonie mobile.
Ecrivez par e- mail à vos députés et sénateurs pour appuyer cette proposition de loi.

Voici les adresses e-mail des députés de votre circonscription, ainsi que les adresses e-mails de vos sénateurs.

Vous pouvez aussi écrire sur les adresses e-mail et postales de leur commune (mairie).
Par ailleurs les députés ont des permanence dans leur région , ils sont ouverts à écouter les habitants certains jours par mois.
Vous pouvez vous rendre directement aux permanences de vos députés pour leur exposer le problème et ce que vous attendez d’eux en face en face , encore bien mieux qu’un courrier.

En juillet 2012, Bouygues Telecom guette les vacances du Collectif Rue Lobineau (*) et installe ses antennes-relais juste devant la crèche du 10 rue Lobineau, dans le 6ème à Paris.
En janvier 2013, Free se prépare à son tour à installer ses antennes-relais sur un immeuble jouxtant un groupe scolaire de maternelle et primaire de 500 enfants, au 107 avenue Parmentier, Paris 11.
D’autres antennes-relais sont en préparation ou déjà installées dans toute la France.

Nos enfants sont en danger. Ils sont fragiles, leurs cerveaux sont en construction et notre devoir est de les protéger! Nous sommes des citoyens inquiets, car de nombreux rapports prouvent la dangerosité des ondes produites par les antennes-relais des opérateurs de téléphonie (tumeurs, cancers, leucémies).
Nous avons tout tenté pour mettre fin à ces installations : réunions à la mairie, lettres de protestation, blocage dans la rue, rien n’y fait. Nous sommes scandalisées par le cynisme des opérateurs et des propriétaires d’immeubles qui mettent la santé des enfants en danger.

La Mairie de Paris a fait beaucoup de promesses, a beaucoup communiqué sur son travail  en la matière mais, en réalité, n’empêche rien. Ces deux installations en sont la preuve! (**)

Nous avons une opportunité à saisir : des députés courageux présentent une proposition de loi le 31 Janvier 2013 pour diminuer l’exposition aux ondes électromagnétiques (***). Ils se sont engagés à relayer notre appel citoyen pendant les débats.

À cette occasion, nous demandons qu’un périmètre de sécurité d’au moins 100 mètres soit instauré autour des crèches et des écoles pour enfin respecter le principe de précaution qui n’est pas appliqué en France en 2013!

Députés et Sénateurs, protégez nos enfants! Ils sont l’avenir de notre pays. Ne les sacrifiez pas par fascination pour votre portable. Les ondes ne sont pas de la magie, ils sont un phénomène physique qui nous traverse et ne nous laisse pas indemnes. Plus nous augmenterons la densité des ondes, plus nous aurons de malades. Les crèches et les écoles doivent être des havres sans ondes. Nous comptons sur le bon sens et la responsabilité de nos élus pour faire progresser le pays dans le respect de l’avenir de tous.

Signez et diffusez cette pétition de soutien au projet de loi, pour montrer au monde politique que de nombreux citoyens se sentent concernés par la pollution électromagnétique.

Collectif Rue Lobineau et Collectif des Parents d’élèves Parmentier

Notes:

(*) collectif d’habitants de la rue Lobineau à Paris

(**) La nouvelle Charte de la ville de Paris autorise même des taux de 5 à 7 volt/mètre, alors que le Conseil de l’Europe préconise un maximum de 0,6 v/m pour les antennes-relais!

(***) Cliquez ici pour lire la proposition de loi.


Voir également :

Proposition de loi : encadrement, abaissement des seuils et reconnaissance de l’électro-sensibilité (EHS) : Communiqué de presse du « Groupe écologiste » à l’Assemblée nationale – 17/12/2012

Rapport BioInitiative 2012 – 1800 nouvelles études renforcent la certitude de la nocivité des ondes et de l’urgence des nouvelles normes pour protéger la population – Janv. 2013

SOURCE : http://www.robindestoits.org/PETITION-Video-Deputes-et-Senateurs-interdisez-les-antennes-relais-pres-des-creches-et-des-ecoles-Janv-2013_a1883.html

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