Votre téléphone mobile est un mouchard… même éteint

SFR INFO   

vendredi 27 NOVEMBRE 2009, 09:49   Monde
Votre téléphone mobile est un mouchard... même éteint

Un téléphone mobile éteint, posé sur la table d’une réunion, peut être actionné à distance pour écouter ce qui se dit. Pour rendre « sourds », ces appareils communicants, une parade a été trouvée, selon Alain Hurst, de la Direction des applications militaires du CEA.

« Les téléphones portables actuels disposent quasiment tous d’un mode d’écoute discrète activable par un code informatique que les opérateurs de téléphonie peuvent envoyer sans que le possesseur du portable s’en rende compte », explique Alain Hurst, un responsable de la sécurité informatique pour le pôle Défense du CEA.

La plupart des téléphones modernes « sont activables à distance », notamment « pour qu’on puisse mettre les portables sur écoute » sur demande d’un juge, une fonctionnalité qui peut aussi servir à des « utilisateurs malveillants ». Donc, « il y a un risque qu’un téléphone portable soit utilisé comme micro-espion, un peu n’importe où », précise cet expert. Même éteint, un téléphone mobile « continue à être actif », la connection n’est pas interrompue. Pour l’éteindre vraiment, il faut enlever la batterie, lors des « réunions sensibles ».

Pour protéger la confidentialité de réunions, dans le domaine militaire, mais aussi des secrets industriels, il est actuellement recommandé d’enlever les batteries ou de laisser le téléphone à l’extérieur de la salle.

Une autre solution existe. « Comme on ne peut pas couper le micro et couper l’alimentation d’un téléphone portable facilement, l’idée c’est d’empêcher les ondes sonores d’arriver au micro, en l’enfermant dans une boîte atténuant le son ». On peut aussi brouiller le son ou le remplacer par autre chose, une musique par exemple. Le CEA a déjà déposé un brevet protégeant son concept qui s’inspire des casques anti-bruits. (Source AFP)

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Même éteint, le mobile vous espionne


   samedi 28 novembre 2009


Activables à distance, les téléphones portables peuvent écouter les conversations. Il existe des parades.

Posé sur une table, un téléphone portable, même éteint, peut trahir les secrets d’une réunion. La plupart des mobiles actuels sont activables à distance, notamment pour mettre, sur demande d’un juge, des suspects sur écoute, dans le cadre d’une enquête.

Il suffit pour cela aux opérateurs de téléphonie mobile d’envoyer un code informatique pour que le téléphone se mette, à votre insu, en mode « écoute discrète ». Tout ce qui se dit dans la pièce où vous vous trouvez est alors entendu à l’autre bout du fil.

Sonoriser un portable peut « servir à des utilisateurs malveillants », préviennent les experts du Commissariat à l’énergie atomique (CEA). Ils recommandent, pour protéger la confidentialité des réunions, dans le domaine militaire ou industriel, d’enlever les batteries ou de laisser le téléphone à l’extérieur des salles.

D’autres parades existent. Comme d’enfermer le portable dans une boîte pour empêcher les ondes sonores d’arriver au micro. « On peut aussi brouiller le son ou le remplacer par autre chose, une musique, par exemple », détaille Alain Hurst, du pôle défense du CEA. L’organisme développe un prototype : un étui compact pour envelopper le portable. Muni d’une lampe, il pourrait s’allumer pour signaler un appel. Le prix du boîtier assourdissant devrait se situer autour de 100 €.

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PERPIGNAN THT et santé : le Pr Le Ruz imposera ses calculs

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   Edition du 26 11 2009

© L'independant
© Photo M.-S.H.
Dans le cadre de la concertation sur la THT, le Pr Pierre Le Ruz aura pour mission d’établir des mesures maximales de champs magnétiques à respecter par RTE. Réunion prévue le 2 décembre.
Pierre Le Ruz fut, l’an dernier, l’invité du Collectif Non à la THT et de l’association Femmes Santé THT. L’éminent spécialiste, cofondateur du CRIIREM (Centre de recherches et d’informations indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques), avait insisté pour qu’un principe de précaution soit appliqué, même pour la THT souterraine. Il avait ainsi indiqué quelques éléments de réalisation à respecter absolument : courant continu, ligne enterrée à au moins 1,20 m, câble conducteur tressé ou tréflé, etc. Un cahier des charges Dans le cadre de la concertation, une réunion

aura lieu le 2 décembre, entre RTE, le Sydeco 66 et le Collectif Non à la THT. Un autre intervenant sera Pierre Le Ruz, chargé de procéder à une série de calculs devant établir des seuils de magnétisme maximaux à ne pas dépasser par RTE. Ces calculs constitueront un cahier des charges auquel le constructeur devra impérativement se soumettre. M. Le Ruz sera missionné et rétribué pour ce travail. « La méthode de calcul devra définir les seuils de magnétisme à ne pas dépasser quand la ligne sera à son plein rendement, mais également l’enfouissement, la hauteur à laquelle le magnétisme arrive à son maximum, ainsi que la retombée du spectre. C’est à partir de ces calculs dirigés par M.
Le Ruz, et des résultats contractuels, que RTE devra réaliser ses travaux d’enfouissement. Sachant qu’à tout moment nous pouvons faire intervenir un bureau de contrôle, et en cas de non respect des mesures définies, nous pouvons demander à RTE de corriger », argumente Jean-Jacques Planes, président du Collectif Non à la THT. Lequel reprend : « Nous n’avons pu arriver à faire accepter ce principe de sécurité maximale pour la santé de tous que dans le cadre de la concertation, et en acceptant de nous asseoir à la même table que RTE. Nous faisons ainsi la démonstration que la politique de la chaise vide n’aurait servi à rien ».

Josianne Cabanas
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Antennes-relais : Béthune met un technicien au service des habitants


   jeudi 26.11.2009, 05:02 – La Voix du Nord

 Le technicien s'est rendu hier rue Ferry pour prendre des mesures dans l'enceinte de l'école primaire et chez des particuliers.
Le technicien s’est rendu hier rue Ferry pour prendre des mesures dans l’enceinte de l’école primaire et chez des particuliers.

Une dizaine d’antennes-relais existent aujourd’hui à Béthune, implantées pour la plupart sous l’ex-municipalité. Est-ce la raison qui a poussé l’adjoint au maire Yvon Bultel, en charge du dossier, à entamer de nouvelles études sanitaires ? Toujours est-il que, cette semaine, un technicien est mis à la disposition de la population…

PAR CÉLINE WLODARSKI

bethune@info-artois.fr

André habite l’avenue du Maréchal-Juin depuis 1977. On l’aperçoit de son jardin. Elle est plantée à une dizaine de mètres plus loin. Au début, il pensait que cette antenne servait à la SNCF. Mais depuis qu’il connaît la véritable raison de son existence, il ne la voit plus d’un bon oeil. Alors quand la municipalité lui a proposé la visite d’un expert, il n’a pas hésité. « Nous avons contacté des Béthunois, au hasard, via l’annuaire, indique Yvon Bultel. Six à huit visites ont ainsi été programmées. Sur les douze personnes que j’ai personnellement contactées, la moitié ont accepté. » Le technicien de mesure a pris la température de la chambre, située à l’étage de l’habitation. Le nombre de volts par mètre carré est « plus que raisonnable », tranche l’expert. ll avoisine même les 0,6 V/m, seuil de précaution sanitaire défendu par les scientifiques internationaux indépendants. Les seuils actuels maximaux sont compris entre 41 et 61 V/m. La ville de Béthune s’est portée candidate à la mise en place d’une expérimentation de ce seuil de précaution.

Alors, à Béthune, tout va bien ? Si Yvon Bultel a décidé que la municipalité financerait elle-même l’étude en cours, c’est qu’il a des doutes. « Nous avons appris récemment par Bouygues, qui déplore nos démarches au passage, l’existence d’une charte signée en 2004 entre la municipalité de l’époque et les trois opérateurs, explique l’adjoint. Une charte qui, selon Bouygues, autorise un « développement concerté et harmonieux » des antennes-relais, « dans le respect de la transparence ». J’ai cherché la charte à la mairie. Elle est introuvable ! » Mais ce qui compte au-delà de la polémique, insiste-t-il, c’est le bien-être des concitoyens.


Alors s’il a contacté le CRIIREM, c’est parce qu’il s’agit du seul organisme d’experts indépendants dont les rapports ne sont pas opposables en justice. Et qu’Yvon Bultel ne voulait surtout pas de l’APAVE, société sollicitée en 2004 et dont le rapport de mesures ne serait pas crédible. « L’APAVE « travaille » avec les opérateurs. » Alors les Béthunois ont droit à de vraies mesures. Après le boulevard des États-Unis et, hier, la rue Ferry (et notamment l’école primaire), ce sont les rues du 11-Novembre, Dunant et de Madrid qui vont être passées au crible en cette fin de semaine.

Alexis Marchand, le technicien en charge de ce travail, était hier rassurant. « Je n’ai encore rien relevé d’anormal. Et les mesures relevées sont en général plus près des 0,6V/m que des 41/61 », indiquait-il hier. L’expert précisant aussi que les champs électromagnétiques peuvent fluctuer selon les heures de la journée, et mettant en garde sur les nuisances apportées par la téléphonie sans fil ou la Wifi. « Elles peuvent être supérieures à celles engendrées par la téléphonie mobile. » •

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Toulouse ne fait pas partie des villes retenues par le COMOP pour les expérimentations de réduction des expositions.

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Aucun site n’est d’ailleurs retenu en Haute-Garonne.

Ci-joint le communiqué de François Brottes.


27.11.09 – Communiqué de François BROTTES, président du Comité opérationnel d’expérimentations sur les antennes-relais

Mis à jour le 27/11/2009

Expérimentations antennes-relais : le COMOP sélectionne les villes

La table-ronde sur les radiofréquences réunie au printemps 2009 avait proposé de modéliser et d’expérimenter une réduction de l’exposition aux champs électromagnétiques dans le voisinage des antennes-relais, ainsi que de nouvelles modalités de concertation.

Le gouvernement a retenu cette proposition et décidé d’allouer un budget d’un million d’euros à ces expérimentations.
Un comité opérationnel chargé de piloter ces expérimentations et composé de représentants de toutes les parties prenantes a été installé le 7 juillet 2009 par Madame Chantal Jouanno, Secrétaire d’Etat chargée de l’écologie. Il est présidé par M. François Brottes, député de l’Isère.

A l’issue d’un vaste appel à candidatures, auquel 238 communes ou communautés de communes ont répondu, le comité opérationnel a lors de sa réunion du 26/11/2009, retenu les candidatures suivantes :

A. pour l’expérimentation de la réduction des expositions :
-  Pays d’Azay-le-Rideau – Parc naturel régional Loire Anjou Touraine (Maine-et-Loire)
-  Brest Métropole Océane (Finistère)
-  Cannes (Alpes Maritimes)
-  Coufouleux (Tarn)
-  Courbevoie – la Défense (Hauts-de-Seine)
-  Grand-Champ (Morbihan)
-  Grenoble (Isère)
-  Kruth (Haut-Rhin)
-  La Rochelle (Charente-Maritime)
-  Lavelanet (Ariège)
-  Paris 14e arrondissement
-  Paris 15e arrondissement
-  Plaine Commune – Saint Denis (Seine St Denis)
-  St-Denis de la Réunion (la Réunion)
-  Strasbourg (Bas Rhin)
-  Thiers (Puy-de-Dôme)

B. pour l’expérimentation de nouvelles modalités de concertation :
-  Amiens (Somme)
-  Aubière (Puy-de-Dôme)
-  Bayonne (Pyrénées-Atlantiques)
-  Boult (Haute-Saône)
-  Bourges (Cher)
-  Châteaufort en Yvelines (Yvelines)
-  La Bresse (Vosges)
-  Lille Métropole Communauté urbaine (Nord)
-  Orléans (Loiret)
-  Pessac (Gironde)
-  Tours (Indre-et-Loire)

Cette sélection a été effectuée sous réserve d’ultimes validations techniques. Elle devrait être légèrement complétée ultérieurement par quelques communes, pour assurer une représentativité suffisante des expérimentations.

Les travaux de modélisation, préalables aux expérimentations, débuteront dès le mois de janvier 2010. Les premiers résultats sur les expérimentations et la concertation seront disponibles au cours du deuxième trimestre 2010.

Télécharger le commuuniqué de press (format PDF – 9.3 ko)

Contacts presse :
Laëtitia VERDIER 01 40 81 15 96
Aurore GILLMANN 01 40 63 58 48

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ESPAGNE : 43 cas de cancers parmi les 350 riverains d’une antenne relais de téléphonie mobile

  • Post category:Information
Malagahoy  24 novembre 2009

MALAGA-ESPAGNE: Les 350 habitants de Pérez sur la commune de Velez-Malaga, ont constaté 43 cas de cancers dont 35 ont entraîné la mort de riverains. Ils exigent le retrait des antennes relais, ils sont soutenus par l’UPyD (Ndlr: le Centre – parti d’opposition).

Les riverains du site d’antennes relais de Perez Los Cortijo dépendant de la municipalité de Vélez-Málaga, ont dénoncé aujourd’hui l’existence de 43 cas de cancers parmi les 350 riverains de ce quartier et ils ne supportent plus la présense de cette antenne relais de téléphonie mobile qui leur pourrit la vie depuis quinze ans.
 Antonia Delgado, le porte-parole des riverains, a déclaré aujourd’hui lors d’une conférence de presse que l’antenne relais qui est installée à côté de l’ancienne route N-340, est située à quelques mètres des maisons, donc de la population du centre urbain de Benajarafe.
 Delgado a noté que sur les 43 cas de cancers, 35 ont abouti à la mort des riverains et « cette année il est constaté jusqu’à présent, que huit personnes sont mortes. »
Il a rajouté que sa soeur souffre d’un cancer du sein, son père d’un cancer du larynx et son oncle d’un mélanome.
Les riverains se sont plaints à maintes reprises à la municipalité de Vélez-Málaga afin d’exiger le retrait de l’antenne relais, « nous avons seulement réussi à obtenir que l’on nous dise qu’un jour elle sera supprimée, mais maintenant c’est trop tard parce que les riverains et ma famille sont malades. »
« Je ne sais pas combien de morts a besoin le conseil municipal pour changer d’avis », a ajouté Delgado, qui rajoute que les riverains sont « déçus » après la dernière réunion qu’ils ont eu avec les élus municipaux, car malgrès leurs rapports ils n’ont pas réussi à les convaincre.
Une autre des personnes touchées, Antonio Marfil, qui a été diagnostiqué d’une tumeur testiculaire en avril dernier, a déclaré que chaque fois qu’il passe sur la route qui donne accès au centre ville, les gens sont à vingt pieds de l’endroit où est située l’antenne relais et  » chaque fois nous ressentons les irradiations ».
 La revendication des riverains est soutenue par l’UPyD de Velez-Malaga, dont les membres ont exigé le retrait du Consistoire de l’antenne relais, tant pour ses effets potentiels sur la santé et parce que, par son emplacement à côté de la tour de guet de Benajarafe, « elle contrevient à plusieurs lois relatives à la protection du patrimoine national. »
Le leader politique de l’opposition municipale UPyD, Javier Sansegundo, a indiqué que si la Ville ne transfère pas cet équipement à l’extérieur du village de Benajarafe, il déposera une plainte concernant la pollution visuelle subie par rapport à la tour de guet.
Il ya deux semaines, le conseiller municipal aux nouvelles technologies, Jésus Aranda (PSOE), avait voulu tranquilliser les riverains en assurant que l’antenne relais atteint des niveaux d’émission conformes à ceux fixés par la loi.
Sur ce site d’antennes relais il existe aussi un contentieux d’urbanisme avec le baîlleur (la municipalité) en effet les riverains ont dénoncé que les antennes relais avaient été installées en infraction, puisque sans licence.
 Le Conseil municipal doit maintenant traiter en sus l’appel de l’opérateur contre les dits documents pour vérifier la légalité de l’équipement par rapport à la licence.

Traduction article next-up.org.  original www.malagahoy.es/article/provincia/571081/culpan/una/antena/telefonia/movil/casos/cancer.html

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Grande manifestation à Nantes contre les antennes-relais

  • Post category:Non classé

Nous sommes un collectif de riverains de Sainte-Luce-sur-Loire qui s’oppose à l’installation d’une antenne de téléphonie mobile. Ce pylône de 25 mètres de haut sera situé à moins de 30 m des premières maisons.

Nous avons pris connaissance de cette implantation le jour de l’arrivée de l’antenne sur le site. Il n’y a donc pas eu de concertation avec la population locale .

Dans la nuit du 10 au 11 septembre 2009, nous nous sommes opposés physiquement à l’installation de ce mât. Depuis, le maire de la commune a proposé à l’opérateur un terrain plus éloigné des habitations, mais l’opérateur refuse tout dialogue.

Cette situation se répète régulièrement sur l’ensemble du territoire national. Aujourd’hui c’est nous, demain, peut-être vous ? Chacun d’entre nous peut être concerné.

Aussi, pour faire entendre nos revendications :

– CONTRE l’implantation d’antennes-relais sans concertation avec les riverains,

– POUR le respect de la santé et l’application du principe de précaution,

– POUR une réduction des niveaux d’exposition de la population (0,6 v/m ),

Nous organisons, avec le soutien de nombreux collectifs et associations, une manifestation à NANTES samedi 28 novembre 2009.

RASSEMBLEMENT à 14 heures au croisement du Cours des 50 Otages et de la rue d’Orléans.

Par ce message, nous sollicitons votre aide pour relayer cette information auprès de vos adhérents et de vos contacts. Nous vous remercions par avance de votre participation.

ORGANISATEURS : collectif Charmilles-Marchinchère et association Clémentine de Sainte-Luce-sur-Loire, collectif Volte-Face de Nantes, association des locataires de la Noëlle de Rezé. Avec la participation du collectif des Fréchets de Saint-Nazaire, du collectif La Santé avant l’Antenne de Saint-Etienne-du-Bois, du collectif national MOVISPEM de La Roche-Sur-Yon, des associations nationales Robin des Toits, Priartem et du CRIIREM.

Extrait de leur tract :

TELEPHONIE MOBILE – ANTENNES RELAIS : DANGER !

NON aux implantations d’antennes-relais sans concertation avec les riverains

OUI au respect de la santé et à l’application du principe de précaution

OUI à une réduction des niveaux d’exposition de la population
(0, 6 v/m)

MANIFESTATION
Samedi 28 novembre 2009
à 14 heures
à NANTES
au croisement du Cours des 50 Otages et de la rue d’Orléans

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Perpignan. Un opposant à l’antenne relais auditionné MONTESQUIEU-DES-ALBÈRES.


   Édition du mardi 24 novembre 2009

Un opposant à l’antenne relais auditionné MONTESQUIEU-DES-ALBÈRES. Hier matin, la mobilisation contre l’installation d’une antenne-relais à proximité de certaines habitations a pris un tour judiciaire.
Il faut dire que depuis mercredi dernier, le Collectif du Château d’eau – qui a adhéré au collectif national Robin des Toits – a entamé un bras de fer avec la municipalité de Montesquieu afin de protester contre les travaux d’installation d’un pylône destiné à recevoir une antenne relais de téléphonie mobile. Les blocages de l’accès au chantier se sont succédé, immédiatement contrés par la gendarmerie, qui a dressé des procès-verbaux le premier jour et fait enlever la voiture de l’un des manifestants, proche voisin de la zone des travaux, qui empêchait le passage des engins de chantiers,

au deuxième jour de la mobilisation (nos éditions précédentes). C’est ce même particulier qui, après avoir récupéré son véhicule dans un garage du Boulou, a été convoqué hier matin à la gendarmerie de Céret pour y être auditionné suite à deux dépôts de plaintes pour « entrave à la circulation ». D’après certains témoins, il en est ressorti aux alentours de midi, sans que l’on sache si des charges avaient été retenues contre lui et quelles suites seraient données à cette affaire… Le parquet, sollicité par nos soins, n’a pas donné suite à nos appels.

M. V. et B. G.

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