Antenne-relais : Orange persiste et signe, chemin de la Citadelle

   Publié le samedi 30 janvier 2010 à 06h00

Jeudi soir, la réunion entre l’opérateur de téléphonie mobile et les riverains a accouché d’une souris. Orange s’est borné à « informer » les plaignants sans remettre en question son projet.

En lieu et place d'un débat de fond sur l'implantation de l'antenne de téléphonie mobile, les riverains ont eu droit à un joli diaporama...
En lieu et place d’un débat de fond sur l’implantation de l’antenne de téléphonie mobile, les riverains ont eu droit à un joli diaporama…

GILLES MARCHAL > gilles.marchal@nordeclair.fr
Les riverains du chemin de la Citadelle espéraient un débat de fond sur l’implantation d’une antenne-relais à quelques pas de leurs habitations. Autant dire qu’ils ont été déçus : dès les premières minutes, Orange, par la voix de l’ingénieur d’affaires Michel Decottignies, a planté le décor : « Il s’agit d’une réunion d’information et non de concertation. » Nuance ténue mais implacable.

À grand renfort de chiffres et de schémas, l’opérateur s’est d’abord échiné à démontrer la nécessité de renforcer le réseau pour « améliorer la qualité de service » et « apporter de nouveaux services » aux utilisateurs de téléphonie mobile (ils seraient 59 millions en France, soit 92% de la population). Il a ensuite confirmé la poursuite des travaux, que les riverains le veuillent ou non. Argument principal : « Nous avons obtenu toutes les autorisations et nous respectons en tout point la réglementation. » L’ingénieur a néanmoins fait preuve de compréhension en reconnaissant qu’il n’apprécierait pas non plus l’érection d’une antenne de 25 m au bout de son jardin !
Les riverains vont donc devoir s’accommoder tant bien que mal de ce pylône à la fois disgracieux et générateur d’ondes dont on n’a toujours pas prouvé l’innocuité. Le terrain appartenant à un propriétaire privé (qui ne réside pas à Toufflers), le maire du village ne peut, dit-il, engager aucun recours.
L’opérateur affirme par ailleurs que toutes les autres possibilités ont été étudiées avant d’être écartées soit à la suite d’analyses radiologiques non concluantes soit faute d’accord avec les propriétaires des terrains.

Un recours devant
les tribunaux ?

Inutile de préciser que la démarche d’Orange et son refus de concertation ont eu le don d’exacerber la colère des riverains. Avec le soutien d’un représentant de l’association de défense de consommateurs CLCV, ils ont dénoncé un dossier « bâclé » et réaffirmé1 que l’impact de l’antenne a été « minimisé » pour correspondre aux attentes de la Dreal, l’autorité en matière d’implantation d’antennes-relais. Réponse d’Orange : « On n’est jamais à l’abri d’une erreur ! » Michel Decottignies a même reconnu des « ambiguïtés » dans le dossier. Mais pas question pour autant de remettre en question le projet : « Si vous estimez que j’ai triché mettez-moi au tribunal ! Si nous devons en arrivé là, pourquoi pas. » Comble de la rencontre, les riverains ont appris que leur demande de grouper l’antenne Orange avec celle que projette SFR de l’autre côté de la voie rapide allait peut-être se retourner contre eux. Ce n’est pas Orange qui déménagerait mais SFR qui viendrait poser ses émetteurs sur le pylône du chemin de la Citadelle.w 1 : voir notre édition du vendredi 22 janvier ou le site www.nordeclair.fr

Source : http://www.nordeclair.fr/Locales/Roubaix/Environs/2010/01/30/antenne-relais-orange-persiste-et-signe.shtml

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A Beaumont des riverains obtiennent le démontage d’antennes-relais de téléphonie mobile

Logo VOnews toute l'actualité du Val d'oise   Publié le 28/01/2010 à 23:00

A Beaumont-sur-Oise (Val-d’Oise), des habitants ont obtenu le démontage d’une dizaine d’antennes de téléphonies mobiles qui fleurissaient sur le toit d’un immeuble de leur quartier. Certains locataires se plaignaient de maux de têtes, de nausées ou encore de douleurs provoqués, selon eux, par les ondes émises par ces antennes-relais. Une victoire pour ces riverains et un casse-tête pour la municipalité qui reste sollicitée par les opérateurs de téléphonies mobiles. Regarder le reportage.

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CE SOIR SUR FRANCE 2 à 22h50 : Cent mille cercueils : le scandale de l’amiante

  • Post category:Amiante
NouvelObs.com en temps réel

Durée : 1 heure 15 minutes

Sous-titrage malentendant (Antiope).

Stéréo

En 16:9

Le sujet

Enquête sur le scandale de l’amiante, qui est révélateur du poids que certains lobbies peuvent avoir sur des décisions de santé publiques jugées indispensables.

Selon les études, les négligences et le manque de prévention au sujet de l’amiante sont susceptibles de générer de très nombreuses victimes. On estime que 100 000 personnes – peut-être plus – décéderont d’ici 2025 à cause de l’amiante. Cette hécatombe aurait pu être évitée. La toxicité de l’amiante est connue depuis le début du XXe siècle. Pourtant, en France, on a laissé, voire encouragé, les industriels à utiliser ce minéral apprécié pour sa résistance à la chaleur, aux chocs électriques et chimiques. L’inhalation de fibres d’amiante génère des cancers broncho-pulmonaires, ainsi que de cancers de la plèvre. Aujourd’hui, ils sont très nombreux à tenter de faire reconnaître leur calvaire devant les tribunaux. Ce scandale est loin de relever du passé.

Les rediffusions

  • 03:20 – Dimanche 31/01
    France 2

Source : http://teleobs.nouvelobs.com/tv_programs/2010/1/28/chaine/france-2/22/50/cent-mille-cercueils-le-scandale-de-l-amiante

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Amiante : pourquoi ces 100 000 cercueils ?

Manifestation de proches de victimes de l'amiante devant le tribunal de Lille. Photos Archives Hubert Van Maele/Nord éclair
Manifestation de proches de victimes de l’amiante devant le tribunal de Lille. Photos Archives Hubert Van Maele/Nord éclair

France 2 diffuse ce soir un édifiant documentaire qui refait l’histoire du scandale de l’amiante. Un dossier exemplaire pour comprendre comment la recherche du profit peut tuer. Et pourtant, depuis le début du siècle, on savait…
FLORENCE TRAULLÉ > florence.traulle@nordeclair.fr
Il dit simplement : « De tous les ouvriers qui travaillaient au sous-sol, je suis le seul vivant aujourd’hui. Tous les autres sont morts entre 60 et 65 ans. » Il ajoutera un peu plus tard : « Ils nous ont bien eus, et bien empoisonnés. » Comme tant d’autres, il a travaillé dans une usine qui utilisé largement l’amiante. Comme tant d’autres, il ignorait alors tout des dangers de ce matériau si prisé des industriels pour ses qualités isolantes et son bas prix. Pourtant, dès le tout début du siècle, des médecins avaient perçu le danger et alerté. Puis, en 1918, des assurances américaines ont refusé les ouvriers exposés à ce produit. En 1931, le mésothéliome, cancer provoqué par l’exposition à l’amiante, est identifié. 1945 encore : l’amiante est inscrit au tableau des maladies professionnelles. Et alors ? Alors, rien.
L’amiante est utilisé partout. Dans l’industrie navale, automobile, dans la construction, dans bien d’autres industries encore. « Fin 1965, on savait absolument tout, affirme Claude Got, expert en sécurité sanitaire, les fibroses, les cancers, les mesures de prévention à prendre. » L’un des principaux intérêts du reportage diffusé ce soir sur France 2 est de raconter comment, malgré toutes ces alertes, les industriels de l’amiante vont s’organiser pour empêcher les pouvoirs publics de prendre les mesures qui s’imposaient. Pour le réalisateur José Bourgarel, l’affaire de l’amiante est malheureusement exemplaire : « C’est un dossier qui pose la question du fonctionnement de nos démocraties et des lobbies qui les gangrènent. »

Manipulés
Pour le chercheur du CNRS Henri Pezerat, qui fera partie des premiers à faire exploser le dossier de l’amiante à l’université de Jussieu, « le retard pris par la législation française s’explique par les pressions considérables faites par les industriels de l’amiante ». Un lobby qu’il qualifie de « très efficace ». Il porte un nom : le Comité permanent amiante. Le CPA. Une structure financée par les grands industriels de l’amiante, tels Éternit, Saint-Gobain… Elle réussira même à intégrer des syndicalistes qui, comme les autres, se feront berner. « Y avait le risque de fermeture des usines. L’interdiction complète de l’amiante, c’était des milliers d’emplois qui partaient », convient ce cégétiste qui a fait partie du CPA. « Ils se sont bien fait avoir, ils ont été manipulés », réplique un ouvrier exposé à l’amiante. À mots prudents, un pneumologue interrogé dans le documentaire estime, à propos du CPA, que « sa façon de présenter les choses se rapproche d’une certaine manipulation »…
Un rapport réalisé par des sénateurs sur l’amiante en 2005 est parfaitement clair : « L’administration elle-même a été manipulée par le CPA qui n’était autre que le faux nez des industriels. » Et quand José Bourgarel, pour son documentaire, cherche à rencontrer d’anciens membres du CPA, il s’entendra souvent répondre : « Je ne veux plus entendre parler de cette histoire. » L’avocat des industriels, interviewé par le réalisateur ne se montre pas très surpris, estimant que « c’est la faute de la presse » qui fait des industriels les « boucs émissaires » dans cette affaire. Les anciens ouvriers, malades de l’amiante et associations de victimes pointent également d’autres responsabilités, dénonçant le silence de la plupart des médecins du travail. Ils veulent que toutes les responsabilités soient établies. Et réclament toujours un vrai procès de l’amiante. La justice y travaille, nous dit-on mais… avec des moyens dérisoires.w

Pierre Pluta : « Au fond, on n’a tiré aucune leçon du scandale de l’amiante… »

Dans un rapport de février 2009, l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement alerte sur le danger des fibres courtes de l’amiante et préconise de nouvelles mesures. Un an plus tard, elles restent à prendre. En choeur, plusieurs ministères réagissent dès la publication, en février 2009, d’un rapport de l’AFSSET (Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement) qui alerte sur les fibres courtes de l’amiante. La législation actuelle interdit l’utilisation des fibres longues mais n’a pas encore pris de disposition sur les fibres plus fines et plus courtes. L’AFSSET s’inquiète de leur nocivité pour la santé, d’autant qu’elles sont présentes un peu partout autour de nous. On parle de 80 kg d’amiante par Français… Le sujet étant devenu sensible, les ministères de la Santé, du Travail, de l’Écologie et du Logement se précipitent pour publier un communiqué annonçant que « le gouvernement prend de nouvelles mesures » sur l’amiante. Un présent abusif puisqu’à bien lire le communiqué, on mesure que les ministères en question annoncent un certain nombre de décisions … qui restent à prendre. Un an plus tard, nous avons voulu savoir où elles en étaient. Seul le ministère du Travail nous répondra. Ailleurs, c’est soit le silence, soit, au mieux, un mail expéditif (ministère de la Santé) : « Il y a un décret qui est en cours d’élaboration sur le sujet. Je n’ai pas plus d’informations pour le moment à vous communiquer. » À la direction générale du Travail, Frédéric Tésé confirme, en revanche, que la méthodologie pour mesurer les expositions à l’amiante va évoluer et devrait, pour être plus précise, être faite avec des microscopes électroniques. Une campagne de mesures a été lancée et « 25 situations identifiées avec des techniques de traitement des matériaux contenant de l’amiante ». Selon lui, la valeur limite d’exposition en milieu professionnelle devrait baisser et des décrets pourraient sortir avant la fin 2010. « Toujours rien… » Pierre Pluta, le président de l’Association régionale de défense des victimes de l’amiante, s’alarme qu’« on sous-estime les risques liés aux fibres courtes de l’amiante. Jusqu’au rapport de l’AFSSET, personne ne s’y était vraiment intéressé. On avance à tous petits pas » . Il s’inquiète aussi du peu de réactions des autorités aux cris d’alarme des associations sur les dangers du produit qui a généralement remplacé l’amiante à fibres longues : « Les expérimentations animales faites à propos des fibres céramiques réfractaires montrent leur dangerosité. » En 2002, il écrit à François Fillon, alors ministre du Travail, pour lui demander des mesures immédiates sur les fibres céramiques réfractaires. « Il faudra que j’insiste mais il finira par me répondre que j’avais raison et qu’il fallait prendre des mesures. Et puis ? Toujours rien… On s’en occupera quand on sera face à un nouveau scandale sanitaire. » La démonstration, pour Pierre Pluta, qu’« on n’a tiré aucune leçon du scandale de l’amiante, au fond ». Un sentiment partagé par le député PS de Denain, Patrick Roy, du groupe d’études permanent Amiante à l’Assemblée particulièrement remonté sur le peu de moyens accordé au pôle judiciaire chargé de travailler sur l’amiante. « On est reçus régulièrement au ministère de la Justice où on nous dit « On s’en occupe », « On va se revoir bientôt » mais les moyens humains du pôle instruction sur ce sujet restent dramatiquement insuffisants. C’est pour ça que la procédure s’enlise. » Un vrai et grand procès de l’amiante n’est pas pour demain.wFL.T.

Source :

http://www.nordeclair.fr/Loisirs/Magazine/2010/01/28/amiante-pourquoi-ces-100-000-cercueils.shtml

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU MAIRE DE CHASSIEU (69).

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU MAIRE de Chassieu (69) - 26/01/2010 Ce mardi 26 janvier 2010, à l’aube, les habitants, les élus et moi-même avons découvert stupéfaits qu’Orange était en train de procéder au montage effectif du mât de 18 mètres pour l’implantation de l’antenne-relais au 29, chemin de la Grange.
       – Malgré tous les efforts de dialogue du Comité de Concertation Local avec Orange, constitué en janvier 2009 à l’initiative de la municipalité avec des riverains (dont les membres de Chasselan’tenne), les représentants des associations de défense de l’environnement et des parents d’élèves,
       – malgré la vive contestation contre l’implantation d’une antenne-relais sur le site du à moins de 30 mètres des premières habitations et à 200 mètres environ de deux groupes scolaires dont la nécessité est loin d’être démontrée,
       – malgré les doutes qui ne sont pas levés concernant les risques liés à une exposition aux ondes électromagnétiques sur la santé publique,
       – malgré les demandes réitérées par la municipalité auprès d’Orange pour rechercher un site plus approprié éloigné des habitations et des écoles,
       – malgré la mobilisation de plus d’un millier de Chasselands et d’un collectif qui a donné naissance à une association, Chasseland’tenne,
Orange n’en a que faire et se préoccupe avant tout de développer les moyens d’accéder à Internet par le téléphone portable pour que le citoyen consomme toujours davantage.
Comme à l’accoutumé depuis le début de l’affaire, Orange nous a prévenus alors même que les travaux étaient commencés !
Je regrette vivement cette attitude néfaste, méprisante, voire irresponsable, du premier opérateur de téléphonie mobile en France vis-à-vis des citoyens.
J’appelle à une forte mobilisation des Chasselands et, de manière générale, des citoyens qui s’inquiètent des effets que peuvent avoir sur la santé publique des émissions d’ondes électromagnétiques rapprochées.

Je les invite, aux côtés des associations de défense de l’environnement dont Chasseland’tenne, créée spécifiquement pour lutter contre l’implantation de l’antenne-relais au 29, chemin de la Grange, à nous rassembler devant le 29, chemin de la Grange, samedi 30 janvier 2010 à 10 heures.

Source : http://www.next-up.org/pdf/Communique_Presse_Maire_Chassieu_Antennes_Relais_Orange_26_01_2010.pdf

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Internet : la Gironde à l’assaut des zones blanches

  • Post category:Non classé
sudouest.jpg   Mardi 26 Janvier 2010

HAUT DEBIT. Environ 17 000 foyers n’ont toujours pas accès au haut débit : le Conseil général vise le maillage intégral du département d’ici la fin de l’année

Le Département place beaucoup d'espoir, à long terme, dans la fibre optique. (Photo archives jean-daniel chopin)

Le Département place beaucoup d’espoir, à long terme, dans la fibre optique. (Photo archives jean-daniel chopin)

L’Internet évoque l’immédiateté, la gratuité, l’immatériel… un réseau souple, ouvert à tous. Et pourtant, « l’Internet, c’est aussi du dur ! La fibre optique, ce sont des tranchées et des tractopelles, tout un chantier… Il faut un peu de temps. Or, les attentes des gens en haut débit ont explosé ces cinq dernières années », observe Yann Breton, directeur de Gironde numérique.

Ce syndicat mixte, créé en 2007 sous l’impulsion du Conseil général, s’est vu confier deux missions : gommer les dernières « zones blanches » du département (ces îlots non desservis par le haut débit) et résorber les « zones grises », qui ont du haut débit… en version molle – moins de 2 mégabits / seconde.

106 boîtiers d’ici octobre

La chasse aux zones blanches est la priorité de cette année 2010. Il reste encore sur le département, hors Communauté urbaine de Bordeaux, environ 7 000 foyers privés de haut débit. Ils sont disséminés un peu partout. Surtout là où l’habitat se raréfie, puisque ces ménages sont souvent éloignés d’un répartiteur de France Télécom : ces petites poches sans ADSL sont assez nombreuses dans le Médoc et en Sud-Gironde.

Pour connecter les oubliés de la toile, Gironde numérique privilégie deux solutions. La principale consiste à dresser des NRA-zones d’ombre, petites commodes de rue qui font le lien entre les centraux téléphoniques et les connexions à domicile. Le premier de ces postes a été inauguré en décembre à Louchats. 105 autres devraient émerger d’ici octobre : selon Gironde numérique, le maillage devrait être bouclé à la fin de cette année. « Avec ce dispositif, nous aurons eu raison d’une large partie des dernières zones blanches », estime la conseillère générale Anne-Marie Keiser, présidente de Gironde numérique (1).

La seconde arme anti-zones blanches, plus marginale, c’est le satellite : les ultimes recalés de l’ADSL sont invités à s’équiper d’une parabole, le Conseil général cofinançant cet équipement. Cette solution est celle de la dernière chance : « Les transmissions par satellite ne fonctionnent pas toujours parfaitement », note Anne-Marie Keiser.

Quant au WiMax, le Conseil général n’en veut pas (lire ci-contre). Aux ondes hertziennes, le Département préfère, pour le long terme et le très haut débit, une technologie sou- terraine : la fibre optique. 25 kilo- mètres de réseau sont prévus entre Biganos et Marcheprime. Gironde numérique projette un réseau de 1 060 kilomètres : le petit fil lumineux, « colonne vertébrale du futur numérique », reliera collèges, lycées, hôpitaux…

Toute la Gironde, sauf la CUB

Reste le cas de l’agglomération bordelaise, seule intercommunalité du département à n’avoir pas délégué sa compétence numérique au syndicat mixte. Pourquoi ? Parce que la CUB n’était pas forcément convaincue par la méthode retenue par le syndicat (1). Mais aussi et surtout car la CUB n’a pas la compétence numérique restée, sur le Grand Bordeaux, à l’échelle des communes. Et si elle a pu aménager un réseau de fibre optique, Inolia, pour desservir les zones d’activité et les sites publics… ce fut au titre de sa compétence pour le développement économique.

Or, il reste des mini-zones blanches sur l’agglomération. Surtout à sa périphérie : au Taillan, à Gradignan… ou encore à Beutre, quartier mérignacais dont les habitants se plaignent souvent, en conseil de quartier, d’être coupés de l’ADSL.

Opérateurs et collectivités locales ne font pas toujours preuve de célérité quand il s’agit de financer ces petits bouts de ligne épars. Des extensions peu rentables, par exemple, en zones pavillonnaires. Dommage, car le besoin est là : selon une étude de la CUB, encore 10 000 abonnés, sur les 400 000 que compte l’agglomération, ont un débit inférieur à 1 mégabit / seconde.

(1) Le Conseil général injecte 50 millions d’euros dans ce déploiement, rendu possible à la faveur d’un partenariat public-privé avec France Télécom, retenu après appel d’offres. Le Département devrait récupérer une partie de cette somme grâce aux recettes générées par le réseau, mais sur le long terme, c’est France Télécom qui sera propriétaire du réseau.

Glossaire

Débit Quantité de données transmises pendant une unité de temps. Il s’exprime en bits par seconde, ou en octet (8 bits). En France, on parle de haut débit à partir de 512 kbits / seconde minimum (en fait, plutôt 1 mégabit). Le haut débit permet une navigation correcte. Le très haut débit (20 à 100 mégabits) est nécessaire pour une parfaite circulation du son ou de la vidéo.

Fibre optique Un fil en verre ou en plastique très fin dans lequel transite de la lumière qui transporte des informations numériques. Permet un très haut débit d’information (données informatiques, vidéos, téléphone…)

NRA-Zone d’ombre L’équipement ADSL, normalement situé dans le central téléphonique, est délocalisé dans cette petite armoire installée dans la rue, à proximité des abonnés lésés. 106 de ces NRA-ZO vont être dressés en Gironde.

WImax Haut débit sans fil, il est transmis par des ondes radio à partir d’émetteurs comparables à des antennes relais. Un peu comme le Wifi, mais sur des surfaces importantes.

Bordeaux veut son WiMax

La Ville de Bordeaux veut développer le WiMax. Ce réseau sans fil et à haut débit permet en effet de piloter de nombreux équipements à distance : radiateurs, chaudières, arroseurs… « Cela sera un outil majeur de développement durable, observe Michel Duchène, adjoint en charge du projet numérique. Le WiMax présente aussi un intérêt sur le plan de la sécurité. Il permet d’activer les bornes du contrôle d’accès, les caméras… » Enfin, le WiMax donne la possibilité à tout passant muni d’un ordinateur de se connecter depuis l’espace public.

Un bémol tout de même : le WiMax rayonne à partir d’antennes relais. « Nous avons bien envisagé ce problème, mais les puissances émises sont très faibles et on n’en mettra pas partout », répond l’adjoint. Pour déployer du WiMax, la Ville doit obtenir une licence auprès de l’Arcep, autorité de régulation des communications électroniques. Laquelle Arcep avait jusqu’ici attribué cette licence au Conseil général, qui a choisi de renoncer à cette technologie, jugée pertinente en centre urbain, mais peu à la campagne.

Auteur : Julien rousset
j.rousset@sudouest.com
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HSDPA : Orange double la capacité de ses réseaux 3G+

  • Post category:Electrosmog
DegroupNews   Brève rédigée le 25/01/2010 à 12h51 par Stéphane C.

Netbook

Orange Mobile va progressivement doubler les débits sur ses réseaux 3G+, permettant dans un premier temps à ses abonnés professionnels dans 12 agglomérations de bénéficier d’une navigation Internet en mobilité d’un confort équivalent au Wi-Fi.

Depuis l’annonce de SFR en juillet dernier de faire converger ses réseaux fibre optique et HSDPA afin de proposer des débits descendants en mobilité jusqu’à 14,4 Mb/s, Orange Mobile se devait de riposter.

Ainsi, l’opérateur français leader sur le marché de la téléphonie mobile vient de faire savoir qu’il allait modifier ses infrastructures afin de doubler la capacité de ses réseaux 3G+, qui proposent jusqu’à présent des débits descendants théoriques allant jusqu’à 7,2 Mb/s.

Ce déploiement ne concernera tout d’abord que les 12 plus grandes agglomérations du pays (Bordeaux, Grenoble, Lens, Lille, Lyon, Paris, Marseille, Nantes, Nice, Strasbourg, Toulon et Toulouse) mais pourrait ensuite connaître une évolution au cours du second semestre 2010.

C’est Paris et le quartier d’affaires de La Défense qui pourront les premiers télécharger des fichiers de 5 Mo en 3 secondes ou s’envoyer des mails avec pièce jointe de 1 Mo en moins d’une seconde.

Cette évolution technologique confirme donc un peu plus la vigueur de l’Internet mobile. Cependant, deux écueils sont à éviter.

Avec des débits deux fois plus rapides, il sera deux fois plus faciles de dépasser son forfait et de se retrouver avec des factures astronomiques. Les opérateurs devront donc renforcer les alertes afin d’éviter les dérapages de fin 2009.

Smartphones

Enfin, ces montées en débit sur les réseaux mobiles, réservées à une part restreinte de la population, ne doivent pas éloigner les opérateurs de leurs obligations de couverture, ce qui a déjà occasionné une mise en demeure de l’ARCEP concernant les réseaux 3G.

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Antenne relais : SFR souhaite acquérir le foncier – Santec

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Ouest-France / Bretagne / Morlaix / Santec / Archives du samedi 23-01-2010

Bernard le Pors, maire, a été contacté par le chargé de relations patrimoniales de la société de téléphonie SFR, Philippe Houdin, qui l’a informé que SFR souhaite sécuriser ses implantations d’antennes relais.

Et pour cela, elle souhaite ne plus être locataire, mais devenir propriétaire du site d’implantation de l’antenne, implantée rue de Theven-Coz, à Keradennec. Philippe Houdin est venu exposer aux élus les raisons de sa demande : « Ce qui se passe, c’est notre souhait de marier le réseau fixe et le réseau mobile, car la communication et les échanges de données passent aussi, et de plus en plus, par Internet. La société SFR entend relier l’ensemble des réseaux en fibres optiques, pour favoriser les applications présentes et à venir, et pouvoir surfer sur Internet en situation de mobilité ».

Concrètement, SFR souhaite acquérir la surface d’implantation de l’antenne relais existante, soit 154 m², et une partie (67 m²) d’une parcelle attenante. Actuellement, le terrain concerné, propriété communale, est loué à SFR pour 1 964 € par an.

Philippe Houdin considère que SFR, en partenariat avec le réseau Orange, a besoin de devenir propriétaire du site, se justifiant ainsi : « On investira d’autant plus et d’autant mieux que l’on serait propriétaire du site ». Solution de rechange : « Si la commune décidait de ne pas vendre, SFR envisagerait une autre solution, celle d’acquérir un terrain, ailleurs, pour y implanter son antenne ».

Mise en débat, la proposition soulève bien des questions et des interrogations, notamment celle des nuisances générées par les antennes relais dans le domaine sensible de la santé. Bernard le Pors est autorisé, à l’unanimité, par le conseil, à conduire les négociations. Mais leur aboutissement sera subordonné à l’attitude de la communauté de communes du pays Léonard. Des informations supplémentaires seront nécessaires avant la rédaction de tout compromis de cession.

Source : http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Antenne-relais-SFR-souhaite-acquerir-le-foncier-_29273-avd-20100123-57536412_actuLocale.Htm

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