Bagnoles : une antenne TNT parasite l’aérodrome

logo_ouestfrancefr.png   mardi 09 mars 2010
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Depuis la récente installation d’une importante antenne relais TNT à quelques centaines de mètres de la piste,la délégation territoriale de l’aviation civile a interdit l’accès de l’aérodrome des Bruyères aux avions venant de l’extérieur jusqu’au 25 mai.

En attendant les conclusions d’une enquête de l’aviation civile, l’aérodrome des Bruyères n’est plus ouvert aux usagers extérieurs jusqu’au 25 mai. En cause : l’installation récente d’une antenne relais TNT.

L’actualité de la Télévision numérique terrestre (TNT) à Bagnoles-de-l’Orne, c’est une antenne. Deux relais ont poussé en ce début d’année aux abords de la grande surface Super U (route de Couterne). Le premier mât s’étant avéré inefficace, la société en a érigé un second, plus grand, une centaine de mètres plus loin.

Des constructions que l’aéro-club d’Andaines a découvert avec stupeur. L’association gère l’aérodrome des Bruyères, propriété du syndicat mixte de Bagnoles-Couterne et du Pays Fertois. La plus importante des deux antennes relais « se trouverait dans le cône d’envol ou d’atterrissage, explique Bruno Blanchard, chef pilote instructeur de l’aérodrome. C’est-à-dire dans le goulet protégeant la trajectoire de décollage et d’atterrissage ».

« Absence de dialogueet de transparence »

Dans un courrier en date du 25 février adressé au maire de Bagnoles-de-l’Orne René Jambon (également président du syndicat mixte de l’aérodrome), l’aéro-club d’Andaines regrette notamment « l’absence de dialogue et de transparence » dont aurait fait preuve l’élu bagnolais.

L’association indique avoir informé la délégation territoriale de l’aviation civile normande, le 22 février. « Elle n’avait pas été consultée. Par mesure de protection immédiate, elle a restreint l’accès de la piste aux seuls usagers basés à l’aérodrome des Bruyères. Nous ne pouvons plus recevoir les avions venant d’ailleurs jusqu’au 25 mai ». Les trois premières manifestations de l’aéro-club d’Andaines (prévues les 1er, 18 et 21-23 mai) sont « gelées », se plaint la présidente Chantal Leudière.

Une situation de blocage dénoncée ce week-end par Daniel Miette, président de la communauté de communes du Pays fertois. « Le syndicat mixte n’a pas été concerté. J’ai demandé une réunion au président René Jambon qui m’a opposé un refus. On est en train de tuer l’aérodrome ».

L’élu de la station thermale se défend. « Je ne mélange pas mes deux casquettes. En tant que maire, j’ai reçu une demande de permis de construire le 16 décembre (2009) à laquelle je devais répondre d’ici le 16 janvier. Aucune servitude opposable n’ayant été relevée par les services compétents, je devais délivrer ce permis ».

« Pas de cône d’envol répertorié »

Et René Jambon de contre attaquer : « l’aérodrome ne possède pas de cône d’envol répertorié. C’était au syndicat mixte de l’aérodrome de se protéger en amont par la demande d’une reconnaissance de servitude opposable auprès des services responsables ». René Jambon vise Daniel Miette auquel il a succédé à la tête du syndicat mixte en juillet 2008. Le Bagnolais affirme aussi que « M. Miette a aussi oublié de renouveler la convention entre le syndicat de l’aérodrome et l’aviation civile, à tel point que notre convention actuelle est obsolète. Donc l’aéro-club avec lequel nous avons un traité de sous gestion n’est même plus légal… »

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Quint-Fonsegrives. Téléphonie mobile : «Se garder de toute polémique politicienne»

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 09/03/2010 03:52 | LaDepeche.fr

Alain Fillola, maire de Balma, revient à nouveau sur le projet d’antenne de téléphonie mobile de Bouygues, qui suscite la polémique : « A la lecture du communiqué de l’opposition municipale, de nouvelles précisions s’imposent. Affirmer qu’un maire est autorisé à empêcher l’installation d’une telle antenne relais sur un terrain privé procède au mieux d’imprécisions coupables sur une question aussi sensible, au pire de mensonges par omission… J’appelle donc les élus UMP à se garder de toute polémique politicienne. Se mobiliser contre l’implantation d’une antenne relais oui, mais un sujet aussi complexe, tant technique que juridique, oblige à bien peser les arguments…

Le maire de de Pertuis avait pris un arrêté limitant le périmètre d’implantation d’antennes relais.Il a été annulé par la cour administrative d’appel de Marseille, le 11 septembre 2006. Le maire de Port de Bouc avait voulu interdire les antennes relais dans un rayon de 300 mètres autour des sites sensibles. Le conseil d’Etat, par un arrêt du 2 juillet 2008, a cassé cet arrêté municipal. Ces décisions font jurisprudence et s’imposent à nous.

Le représentant du groupe UMP avait tout loisir d’interroger la députée-maire de Montauban, dont il est proche… Confrontée au même problème, son adjointe au développement durable avance une argumentation identique à la nôtre dans La Dépêche du 9 septembre 2009 : « Nous sommes sur un domaine privé. Des précédents ont clairement démontré que le maire ne peut interdire de façon générale et absolue des implantations d’antennes de téléphonie. Sinon, il est en contradiction avec les articles du code général des collectivités territoriales. »

Le débat public exige plus de sérieux sous peine de verser dans la démagogie… Une proposition de loi a été déposée à l’Assemblée Nationale. Elle vise à « pallier l’insuffisance de la réglementation et à appliquer le principe de précaution aux activités de télécommunication. » L’UMP, largement majoritaire à l’Assemblée Nationale, n’a qu’à prendre ses responsabilités et voter un cadre réglementaire qui permettra aux maires de gérer plus facilement ce type de problèmes…»

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2010/03/09/792705-Quint-Fonsegrives-Telephonie-mobile-Se-garder-de-toute-polemique-politicienne.html

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FRANCE 5 Soirée spéciale : Bienvenue dans le nanomonde le mardi 9 mars 2010 à 20h30

France5.gif       Présentateur : Sébastien Folin

   Bienvenue dans le nanomonde
Bienvenue dans le nanomonde est une soirée spéciale autour des nanotechnologies.
Sommaire : Entre chaque volet de la série documentaire, Sébastien Folin s’entretient avec un invité

Au programme :   4 documentaires:


1) Des nanos autour de nous 1/4 (20h35 à 21h30 – Réalisateur : Charles Antoine De Rouvre)


        Histoire : Le XXIe siècle va-t-il être celui des nanotechnologies, un ensemble de technologies nouvelles qui permet d’intervenir au coeur même de la matière ?


        Résumé : Les nanotechnologies pourraient bien changer la vision du monde. La fin du XXe siècle a vu l’informatique révolutionner le travail, l’industrie et les loisirs. Avec le XXIe siècle, la compréhension des mécanismes qui interviennent au coeur de la matière permet d’envisager des matériaux aux propriétés nouvelles, parfois inspirées de la nature, et donc la fabrication d’objets plus économes, plus légers, plus écologiques, plus petits. Des applications et des perspectives fascinantes à découvrir en compagnie des meilleurs experts européens et chercheurs du monde entier.   


2) Du micro au nano 2/4 (21h30 Durée 1h00  – Réalisateur : Charles Antoine De Rouvre)     


       Histoire : Oubliant la traditionnelle fabrication d’objets à partir de blocs de matière, la science de l’infiniment petit a fait naître l’idée d’assembler des objets atome par atome.


3) Des nanos en nous 3/4 (22h30 – Durée 55 min – Réalisateur : Charles Antoine De Rouvre)     


       Histoire : Les nanotechnologies vont permettre de mieux cibler les besoins notamment dans le domaine médical où les traitements se font au niveau de l’infiniment petit.
       Résumé : Les nanotechnologies vont modifier l’approche de la médecine et des biotechnologies. C’est dans ce domaine qu’elles sont le plus avancées, notamment en Europe. Des outils de diagnostic travaillant à l’échelle de la molécule permettent, par exemple, d’effectuer une analyse médicale dans un «laboratoire» pas plus gros qu’une carte de crédit. Déjà, les chercheurs européens travaillent à amener avec une extrême précision les médicaments nécessaires là où le corps en a besoin. Certaines applications sont déjà opérationnelles et apportent des espoirs spectaculaires, notamment dans le traitement du cancer.


4) Nanomonde et maxitrouille 4/4 (23h25 – Durée 55 min  –  Réalisateur : Charles Antoine De Rouvre)    

      Histoire : Travailler à l’échelle de l’invisible cristallise bien des peurs, aussi bien vis-à-vis de l’être humain que de l’environnement.

Les nanosciences déchaînent les passions dans les milieux scientifiques et politiques. Bien que ce nouvel univers puisse apparaître parfois comme relevant de la science-fiction, ses premières applications pratiques et ses implications sociales, économiques, et de santé publique, sont à l’origine d’un débat animé autour de la place du progrès, de la science, de l’avenir de l’humanité et de celui de notre planète. Quelles sont les conséquences de l’arrivée des nanotechnologies, quels en sont les risques ? Les institutions, mais aussi les organisations non-gouvernementales s’impliquent dans le débat. Depuis les laboratoires de recherche et de fabrication, depuis les lieux réunissant les promoteurs, ou les manifestations des opposants, voici une rencontre avec les protagonistes pour tenter de se frayer un chemin entre les fantasmes et la réalité. (Programme sous-titré par télétexte pour les sourds et les malentendants).

 

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Commentaire personnel :

On peut regretter que la partie 4 qui est surement celle qui concerne le plus le citoyen soit diffusée à une heure aussi tardive.

 

 

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Message aux députés du Parlement Wallon du 16 mars 2009

  • Post category:Vidéos

Message aux députés du Parlement Wallon
par Vladival
Ce message a été envoyé personnellement à chacun des 32 députés concernés le 16 mars à 7.00 sonnantes. Malgré cela, vos chers députés (MR, CDH, PS) ont tous voté ce 17 mars 2009 en commission en faveur de la nouvelle norme de 3 V/m par antenne, ce qui correspond à un niveau d’exposition réel de  5 à 7 V/m. Belle manipulation.
La norme de Bruxelles à 3 V/m était déjà un pseudo-progrès.
Ne parlons pas de celle-ci (et des pitoyables explications et excuses données dans la presse). Rideau.
Source :   http://www.001.be.cx/

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APPEL A VOLONTAIRES POUR ETUDE MEDICALE SUR L’ELECTROSENSIBILITE DANS LE SUD DE LA FRANCE

La question des effets des ondes électromagnétiques sur la santé est au centre de tous les débats qui existent sur ce sujet. La reconnaissance officielle des pouvoirs publics et de l’ensemble du corps médical n’est pas encore prononcée.
C’est pourquoi, nous pensons qu’il est important que les études médicales se poursuivent.
En France, l’équipe du professeur Belpomme réalise à Paris des études cliniques qui ont permis notamment de décrire le SICEM (Syndrome d’Intolérance aux Champs Electromagnétiques) et qui contribuent à la reconnaissance des effets délétères sur notre santé.
Les travaux de l’Artac sur Paris se poursuivent avec une enquête en cours sur l’électrosensibilité. Les consultations de l’Artac ne sont cependant pas facilement accessibles à tous à cause de la distance. En région toulousaine, un médecin généraliste habilité à diriger des recherches serait prêt à proposer un sujet sur ce thème à ses étudiants.
C’est dans ce cadre, qu’Antennes 31 vous sollicite aujourd’hui. Pour que ce projet puisse aboutir, il faut que cet interne soit sûr d’avoir suffisamment de patients auprès desquels mener son étude. Le thème précis doit encore être défini et pourrait dépendre du type d’informations auxquelles il aurait accès. L’Artac pourrait fournir un support méthodologique.
Nous lançons aujourd’hui un appel à volontaires (EHS, personnes ayant des troubles liés aux ondes électromagnétiques, personnes qui le soupçonnent sans en être sûres) dans tous les réseaux pour avoir une idée du nombre de personnes qui seraient prêtes à participer et à fournir des informations sur leur état de santé. Ce formulaire ne représente aucun engagement de votre part, les identités des volontaires et leur choix ne seront divulguées à personne, mais le nombre de volontaires conditionnera évidemment la réalisation et la réussite de ce projet.
Si vous souhaitez participer à ce projet, (accord de principe sous réserve de l’accord définitif en fonction du sujet défini) merci de renvoyer par courrier à Antennes 31, 56 chemin du château de l’Hers, 31500 Toulouse ou par mail à ondesetsante31@googlegroups.com. Le formulaire ci-dessous dûment complété :
merci de renvoyer le formulaire avant le 31 mars.


Nom :

Prénom :

Région d’origine :

Coordonnées téléphoniques ou postales ou mail :

Dans le cadre d’une recherche clinique, vous seriez prêt à (supprimer la mention inutile) :

– Fournir mon dossier médical et l’historique de mes troubles oui / non
– Participer à une consultation médicale oui / non
– Réaliser des analyses (de sang, urinaires, autre) oui / non
– Autre type de participation à voir en fonction du protocole oui / non

Commentaires :

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Pays Basque : ils veulent la fibre optique

  • Post category:Non classé
sudouest   Publié dans le journal Sud-Ouest, le 1er février 2010

Ils menaient leurs actions chacun de leur côté ou presque, même si les Basques étaient déjà quelque peu organisés. Réunis samedi à Mauléon, les représentants des collectifs anti Wimax du département ont décidé de passer à la vitesse supérieure, en créant leur fédération.

Celle-ci ne verra le jour que lors de leur prochaine réunion, le samedi 13 février (toujours à Mauléon, à 10 heures) mais cette première rencontre a déjà permis de dresser un tableau de la situation. L’Intercollectif 64 contre la prolifération des ondes électromagnétiques et pour la prolifération de la fibre optique entend agir en masse. « Les opérateurs ne comprennent que les rapports de force », déplore ce membre d’un collectif béarnais.

De tout le département

Arthez-de-Béarn, Monein, Etsaut, Aydius, Verdets, Garazi-Baigorry, Oztibarre-Amikuze, Ayherre-Hasparren, Itxassou : la liste (non exhaustive) est longue de ces militants qui ne veulent pas du Wimax (le haut débit par ondes hertziennes) déployé par le Conseil général. « Ce sont des technologies obsolètes et néfastes pour la santé », dénoncent-ils.

« Plus de 1 500 études scientifiques ont été faites au sujet des ondes électromagnétiques. Elles aboutissent toutes au même résultat. Nous demandons l’application du principe de précaution qui est dans les textes », souligne Alain Caudine-Ayerdi, militant souletin à la pointe de ce combat. Pour ces collectifs, un travail de fond reste à faire, afin de sensibiliser les gens à ce danger.

Le NRA zones d’ombres

L’Internet haut débit filaire par la fibre optique, voilà ce que demandent ces collectifs. « La fibre optique déployée par le Conseil général ne couvre pas tout. On veut un traitement égalitaire pour les zones blanches : la même chose pour tous », affirment-ils.

Les collectifs le rappellent, d’autres alternatives existent. Notamment le NRA ZO ou noeud de raccordement abonné pour zones d’ombres. « Il s’agit d’un local technique intermédiaire, construit entre le central téléphonique et les abonnés qui ont des affaiblissements trop importants de leurs lignes trop longues. » Avec cette technique, l’équipement ADSL ou DSLAM est placé dans ce local, à proximité des abonnés lésés. L’affaiblissement des lignes est ainsi diminué et passe en dessous du seuil fatidique de 78 décibels.

Pour la future fédération, qui a recensé 31 communes oubliées par la fibre optique dans ce département (13 en Béarn, 11 en Basse-Navarre et 7 en Soule), chacune de ces communes devrait être équipée de ces sous-répartiteurs NRA ZO. « Dans les marchés attribués par les nombreuses collectivités qui l’ont adopté en France, un NRA ZO en liaison fibre optique coûte en moyenne 150 000 euros. On estime qu’il en faudrait une quarantaine pour couvrir les zones d’ombres du département, ce qui représenterait un investissement de 6 millions d’euros », souligne le Souletin Pierre Etcheberry. « Or, les médias disent que le déploiement du Wimax coûtera 8 millions d’euros au département. Qu’on ne nous dise pas que le Wimax est la technologie la moins onéreuse ! », conclut-il.

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Téléphonie. Fixe-mobile : les prix qui fâchent

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 06/03/2010 07:45 | Ph. R.

Télécoms. Une association dénonce le prix élevé des appels entre téléphones fixes et mobiles, qui génèrerait 1,2 milliard d’€ .

Les opérateurs déjà épinglés. DDM

Chacun d’entre nous l’aura sans doute constaté sur sa facture de téléphone fixe : les appels entre le téléphone de la maison et les téléphones mobiles sont chers. Très chers. Trop chers pour l’association de consommateurs Consolib.fr qui tire le signal d’alarme et lance une pétition pour inciter les opérateurs télécoms à revoir à la baisse leurs tarifs. « Lorsqu’un consommateur appelle un mobile à partir d’un téléphone fixe ou d’une box, son opérateur fixe lui facture en moyenne 25 centimes par minute. Pour l’opérateur le coût de cette même minute est de l’ordre de 5 centimes », explique l’association. « Les opérateurs fixes font payer en moyenne 400 % plus cher l’appel qu’il ne leur a coûté. Comme ces appels se comptent en milliards de minutes par an, ils ont ainsi empoché plus de 1,2 milliard d’euros de profits indus sur le dos des consommateurs en 2009 », s’étrangle Consolib, qui appelle à la mobilisation. « Il n’est plus question d’observer ces abus sans agir. Nous devons nous mobiliser collectivement pour obtenir une baisse des prix », estime la jeune association qui vient de lancer une pétition en ce sens.

Cette dernière, si elle met le doigt sur un vrai problème de consommation, ne devrait toutefois pas infléchir la politique tarifaire des opérateurs, car ceux-ci se conforment tout simplement à la réglementation en vigueur fixée par l’autorité de régulation des communications et des postes (Arcep) en ce qui concerne la « terminaison d’appel » lors d’une communication entre le client d’un opérateur A et celui d’un opérateur B. Rappelant que « les flux financiers de terminaison constituent à la fois une charge et une source de revenus pour les opérateurs, et que, in fine, la facturation entre opérateurs de la terminaison d’appel est une somme de flux financiers équilibrés », l’Arcep explique, que « l’encadrement des niveaux tarifaires des terminaisons d’appel qu’

[elle] spécifie pour les opérateurs consiste à fixer des plafonds que les tarifs de ces prestations ne doivent pas dépasser, laissant la liberté aux opérateurs de fixer leurs tarifs sous ces plafonds, au niveau qu’ils jugent pertinent. » Les prix étant libres, les opérateurs fixent donc leurs tarifs au plus près de ces plafonds qui ne diminuent que lentement. L’Arcep a ainsi prévu de les faire passer de 5 centimes d’euros à 1,5 centime… d’ici 4 ans. Les consommateurs devront donc prendre leur mal en patience à moins que les offres « quadruple play » ne se généralisent. Les opérateurs télécoms ,qui sont aussi tous de grands noms de l’internet, commencent à ajouter au triptyque de leur box « internet/télé/téléphonie fixe illimitée » un 4e élément : la téléphonie mobile. Sous forme de forfait de 3-4 heures, celle-ci pourrait être illimitée à terme. Plus besoin alors de surveiller sa facture lorsqu’on appellera un mobile avec son fixe.


Calculez votre « préjudice »

L’association de consommateurs Consolib.fr est une association un peu particulière puisqu’il s’agit d’une communauté d’internautes, créée par des étudiants, qui entend utiliser tous les outils du web 2.0 (Facebook, Twitter, etc.) pour transformer l’internaute en « consonnaute » prêt à « défendre ses droits de citoyen-consommateur. » Consolib – à laquelle on peut adhérer gratuitement – veut pour cela lancer des « web campagnes » pouvant créer un buzz sur un problème spécifique. Première cible donc : le coût des communications entre postes fixes et téléphones mobiles. Pour cela, l’association a lancé un site internet spécial dont l’adresse ne laisse aucune équivoque : www.arnaquefixemobile.fr. Sur ce site on peut signer la pétition contre « le Jackpot des opérateurs fixes grâce aux appels vers les téléphones mobiles. » On peut aussi partager son expérience, dénoncer un abus ou proposer des solutions. Surtout, comme l’avait fait en son temps l’UFC-Que Choisir avec son site Cartelmobile.org, Consolib propose un « calculateur » permettant « d’estimer la marge que votre opérateur de téléphonie fixe a réalisé sur vos appels fixes vers mobiles pour l’année 2009. »


Les abus au bout du fil

En dénonçant le coût des appels entre fixes et mobiles, l’association Consolib s’inscrit dans le combat contre les abus dont les opérateurs semblent parfois avoir le secret…

La facturation à la seconde

Au début des années 2000, alors que le marché de la téléphonie grand public a bien décollé, se pose la question de la facturation à la seconde. La plupart des opérateurs facture, en effet, par paliers. Pour chaque communication entamée, une part fixe, quelle que soit la durée de l’appel, fut-il court de quelques secondes, est ainsi décomptée du forfait. L’association de consommateurs UFC-Que Choisir révèle en février 2002 que 25 à 30 % du temps facturé par les opérateurs de téléphonie mobile ne sont jamais consommés par les abonnés… alors que la majorité des pays européens abandonne la tarification par palier pour facturer les appels téléphoniques à la seconde. Après plusieurs actions en justice, notamment pour publicité mensongère, les opérateurs y viendront un an plus tard.

L’entente illicite sur les tarifs

Autre affaire qui a particulièrement frappé les esprits : la condamnation des trois opérateurs français à une amende record de 534 millions d’euros pour entente illicite. Fin 2005, le Conseil de la concurrence concluait, en effet, que les trois opérateurs mobiles s’étaient partagés le marché français de 1997 à 2003, en s’échangeant des informations sur leurs abonnés et en définissant leurs parts de marché respectives. Orange, Bouygues Telecom et SFR font appel. Orange, écopait d’une amende de 256 M€, SFR de 220 M€et Bouygues Telecom de 58 M€. Faute de possibilité juridique d’action collective, l’UFC-Que Choisir avait invité les Français à calculer leur préjudice et à ester en justice. La cour d’appel de Paris a confirmé le 11 mars 2009 une partie de l’amende (92 M€).

Source :

http://www.ladepeche.fr/article/2010/03/06/791173-Telephonie-Fixe-mobile-les-prix-qui-fachent.html

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Appels de fixe à mobile : les tarifs abusifs des opérateurs

leParisien.fr   DANIEL ROSENWEG | 05.03.2010, 07h00

Chaque année, les opérateurs empochent plus d’un milliard d’euros en facturant au prix fort les appels depuis un fixe vers un mobile. Une pétition sur Internet réclame une baisse des tarifs.

Le chiffre est considérable. 1,2 milliard d’euros par an ! C’est, selon l’association Consolib.fr, ce que coûtent aux consommateurs les pratiques commerciales des opérateurs télécoms qui facturent à un coût exorbitant les appels à partir des téléphones fixes ou des boîtiers ADSL vers les téléphones mobiles d’un autre réseau.


Alors que le prix de gros des appels est réglementé, les Orange, , et Free usent et abusent de la liberté qui leur est laissée de facturer au détail la minute de communication pour encaisser le maximum de recettes.
Le principe est simple : pour passer un coup de fil depuis un fixe ou un boîtier ADSL vers un portable, l’Autorité de régulation des communications (Arcep) impose aux opérateurs une sorte de péage, appelé dans le jargon des télécoms la « terminaison d’appel » (TA). Exemple, vous êtes un abonné Freebox et votre correspondant est chez Orange : Free doit régler à Orange une « TA » de cinq centimes la minute mais il facture à son client 22 centimes la minute. Bénéfice de l’opération : 17 centimes la minute auxquels il faut soustraire 1 à 2 centimes de frais selon les estimations de l’Arcep. Au , chaque coup de fil rapporte donc une petite fortune à Free.
Et tous les opérateurs ont recours au même procédé pour se remplir les poches. Ainsi, toujours pour un « prix de gros » de 5 centimes la minute, Bouygues facture à ses clients 21 centimes, Orange et sa Livebox 20 centimes, et SFR le plus cher 23 centimes. « Depuis 2005, souligne Bastien Le Coz, cofondateur de Consolib.fr, l’Arcep a baissé six fois les tarifs des terminaisons d’appels. Les opérateurs, eux, n’ont pas changé leurs prix. Ces surcoûts s’élèvent à 1,2 milliard d’euros. ».
Pour Edouard Barreiro, chargé de mission à l’UFC-Que choisir, « c’est une rente sur le dos des consommateurs ». L’association qui a déjà dénoncé ces abus en 2007 n’est pourtant jamais arrivée à faire baisser les prix. « Le problème, c’est que l’Arcep n’a pas les moyens d’imposer une baisse. Les prix sont libres. » C’est justement pour « faire pression » que Consolib.fr a mis en ligne une pétition qui, en deux semaines, a convaincu un millier d’internautes.
Bien sûr, les opérateurs protestent. Orange assure avoir baissé ses tarifs « de 56 % depuis 2004 ». Il n’est pourtant pas meilleur marché que ses concurrents aujourd’hui. « Il faut prendre en considération qu’en France nous avons les offres triple play (NDLR : Internet, téléphone, TV) les moins chères d’Europe… » explique-t-on du côté de chez Bouygues. En clair, ce qu’on ne paie pas ici, on le paie donc ailleurs… Reste que les opérateurs ont encore quelques beaux jours devant eux puisque l’Arcep a encore prévu de faire passer le montant de la TA de 5 centimes aujourd’hui à 1,5 centime d’ici à quatre ans. « C’est seulement à ce moment que les opérateurs pourront proposer des offres avec appels illimités vers les mobiles », prédit Edouard Barreiro. D’ici là, le consommateur n’a plus qu’à faire jouer la concurrence.

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