"Ne revivons pas le scandale de l’amiante avec les nanotechnologies"

logo_lexpress.gif   Par Vincent Olivier, publié le 24/03/2010 à 12:26 – mis à jour le 24/03/2010 à 14:58

Pour Martin Guespereau, directeur général de l’Afsset qui publie un nouvau rapport sur les nanotechnologies, il faut faire la lumière sur les risques des « nanos ».

Martin Guespereau, directeur général de l'Afsset.

DR Martin Guespereau, directeur général de l’Afsset.

Pourquoi l’agence n’est-elle pas en mesure de quantifier les risques réels?

Il faut parfois reconnaître qu’on ne sait pas – surtout quand cette ignorance est en partie due au manque de transparence des fabricants… Mais nous sommes favorables au principe de précaution, surtout en matière de risques professionnels pour les salariés exposés. Ne revivons pas le scandale de l’amiante.

Que reprochez-vous aux industriels?

Prenons l’exemple de la silice, utilisée depuis des dizaines d’années dans l’agroalimentaire. De nombreuses entreprises la commercialisent, mais, curieusement, personne n’en achète officiellement! Le plus choquant dans cette affaire, c’est l’attitude de déni des responsables.

Autoriser, interdire, suspendre: quelle est la bonne solution?

La France est aujourd’hui parvenue à maturité pour poser les premières règles. Premier principe: si une substitution est possible avec un autre produit, il faut privilégier cette solution. Pour le reste, l’autorisation a priori devrait être réservée aux usages strictement nécessaires, ainsi qu’aux produits qui ne sont pas « émissifs » [non susceptibles de se répandre] et à ceux pour lesquels la balance bénéfice-risque penche indubitablement en faveur du bénéfice.

Source :  http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/ne-revivons-pas-le-scandale-de-l-amiante-avec-les-nanotechnologies_857802.html

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Terre 24/03/2010 à 18h14

Nanotechnologies: l’Afsset recommande le principe de précaution

Poudre de titane contenant des nanoparticules d'or.
Poudre de titane contenant des nanoparticules d’or. (AFP photo AFP)

Face aux incertitudes concernant les nanomatériaux présents dans des centaines de produits de consommation, «le principe de précaution s’impose», selon l’Agence santé et environnement (Afsset) qui recommande un étiquetage clair, voire des interdictions.

«Les nanos sont maintenant présents dans tout notre quotidien», a déclaré mercredi le directeur général de l’Afsset Martin Guespéreau, en présentant devant la presse un rapport sur les risques liés aux nanomatériaux pour la population et pour l’environnement.

Informer les consommateurs grâce à un étiquetage clair, assurer la traçabilité des nanomatériaux figurent parmi les principales recommandations de l’Afsset à l’issue de cette mission confiée en 2008.

Les effets mal connus

Plus de mille produits de consommation courante (raquettes de tennis, crèmes solaires, sel de cuisine, emballages alimentaires, vêtements) contiennent des nanomatériaux. Entre autres, des nanoparticules d’argent dont les propriétés antimicrobiennes sont exploitées pour des applications très diverses: chaussettes sans odeur, ustensiles de cuisine, pansements, tissus pour les grands brûlés, produits d’hygiène…

Les effets sur la santé et l’environnement des nanoparticules restent mal connus. D’abord, parce qu’à cette échelle, la matière acquiert des propriétés nouvelles qui compliquent toute analyse de toxicité.

Il faut «accélérer la recherche», indique Martin Guespéreau, relevant que seulement 2% des études publiées sur les nanomatériaux concernent leurs risques éventuels, alors que tout le reste est consacré à leur développement.

«Faire une évaluation sanitaire complète» prendrait «50 ans», dit-il, insistant sur la nécessité «de définir des méthodes simplifiées». L’Afsset devrait, d’ici deux ans, établir une «grille d’évaluation» permettant un premier classement en fonction des risques.

«Il faudra envisager des interdictions»

Dans certains cas, «il faudra envisager des interdictions», selon M. Guespéreau qui recommande une «réponse graduée» en tenant compte des risques, mais aussi de l’utilité des nanomatériaux et de la possibilité de leur trouver des produits de substitution.

L’Afsset a passé au crible 4 des 246 produits de consommation avec nanos identifiés sur le marché français: chaussettes «antibactériennes», lait solaire contenant des nanoparticules de dioxyde de titane (Ti02) pour mieux protéger contre les UV, ciment auto-nettoyant au Ti02 pouvant présenter des risques pour les bricoleurs ou professionnels, silice alimentaire nanométrique pour éviter que sel ou sucre en poudre s’agglomère.

Le jugement final est «plutôt sévère pour les chaussettes» qui peuvent avoir «un impact sur l’environnement absolument majeur» à cause du nanoargent disparaissant dans l’eau de lavage et risquant de perturber les stations d’épuration ou certains poissons, selon M. Guespéreau, qui recommande leur interdiction.

Si 10% des chaussettes vendues en France contenaient du nanoargent, «18 tonnes d’argent seraient rejetées chaque année dans les eaux superficielles», selon Dominique Gombert, chef du département d’expertise de l’Afsset.

(Source AFP)

Source : 

http://www.liberation.fr/terre/0101626470-nanotechnologies-l-afsset-recommande-le-principe-de-precaution

 

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« Il existe un vrai danger pour la population »

L'Est-Eclair


Marc Cendrier, venu spécialement de Paris, a décidé de prendre à bras-le-corps la problématique des antennes relais à Romilly

Il n’a pas hésité à quitter la capitale pour rejoindre, lundi soir, Romilly. Marc Cendrier, l’un des responsables de l’association Robin des toits ne tergiverse pas quand on lui demande son opinion sur les antennes relais. « Le rapport Bio-Initiatives 2007 qui a été réalisé par un groupe de scientifiques indépendants des industriels et des opérateurs de téléphonie mobile, appelle les autorités publiques de chaque pays à revoir les normes d’exposition aux champs électromagnétiques, explique Marc Cendrier. Ce rapport a été validé et soutenu par la haute autorité européenne et il n’a jamais été contesté. »
L’association ne mâche pas ses mots et parle d’un « scandale sanitaire » met en garde Marc Cendrier. « Il faut se méfier de la désinformation, parfois institutionnelle mais le plus souvent industrielle qui consiste à dire que les antennes relais, par exemple, ne sont pas nocives parce qu’elles génèrent des émissions 100 000 fois inférieures à celles des téléphones portables. C’est faux ! »
Et Marc Cendrier d’expliquer « qu’un téléphone portable émet environ 15 volts par mètre (V/m) en moyenne en conversation tandis qu’une antenne émet généralement entre 0,05 et 20 V/m environ en fonction de sa proximité, de son orientation et de l’heure de la journée. 2V/m n’ont jamais été 100 000 fois inférieurs à 15V/m ! »
Robin des Toits revendique une réglementation avec un seuil maximal de 0,6 V/m d’exposition du public par les antennes relais.
Source :  http://www.lest-eclair.fr/index.php/cms/13/article/434599/__Il_existe_un_vrai_danger_pour_la_population__

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Justice: la réforme pénale pourrait sonner le glas d’affaires de santé publique

  • Post category:Justice

logo_lexpress.gif   Par AFP, publié le 19/03/2010 à 09:27 – mis à jour le 19/03/2010 à 09:24

PARIS – Des voix s’élèvent dans le monde judiciaire pour dénoncer la refonte des délais de prescription, prévue par la réforme de la procédure pénale, qui pourrait sonner le glas d’affaires de santé publique, des dossiers complexes qui éclatent souvent des années après les faits.

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AFP/Jacques Demarthon
Des proches de victimes de l’hormone de croissance rassemblés le 6 février 2008 devant le Palais de Justice à Paris

« Les futurs délais de prescription risquent d’enterrer certaines affaires financières, mais ils sont encore plus dangereux pour les victimes de scandales sanitaires. Ce n’est pas parce que l’on est puissant que l’on doit être amnistié« , s’emporte Jeanne Goerrian, présidente de l’association des victimes de l’hormone de croissance.

L’avant-projet de réforme de la procédure pénale, qui prévoit notamment la suppression du juge d’instruction, allonge les délais de prescription de 10 à 15 ans en matière criminelle et de trois à six ans pour des délits passibles de peines d’au moins trois ans de prison.

Mais, prévient l’avant-projet, « la prescription de l’action publique court à compter du jour où l’infraction a été commise, quelle que soit la date à laquelle elle a été constatée« .

Or, actuellement et en vertu d’une jurisprudence de la Cour de cassation de juillet 2005, pour certains délits dissimulés, les délais de prescription courent à partir du moment où l’infraction a été mise au jour.

Cet arrêt a eu une incidence particulière en matière de santé publique puisqu’il permet à des personnes, qui découvrent 10 ou 15 ans après les faits présumés qu’elles sont contaminées ou intoxiquées, d’engager une action en justice. Désormais, elles devront se manifester six ans au maximum après les faits alors que certaines maladies, comme celle de Creutzfeldt-Jakob, ont des délais d’incubation de plus de dix ans.

« Cette réforme concernerait quasiment toutes les affaires liées à la sécurité sanitaire et alimentaire dans lesquelles la tromperie aggravée, instrument majeur de poursuite pénale, est souvent le moyen d’aboutir à un procès puisque l’homicide involontaire est difficile à établir« , prévient Me Bernard Fau, avocat spécialisé en santé publique.

Selon lui, ce projet est le résultat du « lobbying de certains groupes » et d’un « politiquement correct français qui rechigne à remettre en cause les professionnels de santé ou les entrepreneurs qui évoluent dans la santé« .

Pour le ministère de la Justice, « rien n’est figé« .

« Ce que nous voulons éviter c’est le statu quo. Mais dans le cadre de la concertation qui doit être menée pendant deux mois, tous les sujets, en particulier liés à la prescription, peuvent être discutés« , assure-t-on à la Chancellerie.

« Ces dossiers vont passer à la trappe« , prévient Me Karim Felissi, avocat de la Fnath (accidentés de la vie). « Cela montre l’absence totale de réflexion sur la responsabilité pénale des grands groupes industriels et dans le même temps, on va dire aux victimes +vous avez effectivement une pathologie, qui a mis du temps à incuber, mais vous l’avez contractée il y a trop longtemps, circulez il n’y a rien à voir! » s’alarme l’avocat.

La juge d’instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy « confirme que cette modification de la prescription toucherait immédiatement et de plein fouet les dossiers comme le nuage de Tchernobyl ou l’hormone de croissance dans lesquels la tromperie aggravée a été utilisée« .

Favorable au justiciable, cette réforme serait en effet d’application immédiate.

« Cela peut aussi malheureusement toucher à l’avenir des dossiers potentiels comme les antennes-relais, les pesticides ou les nano-technologies« , ajoute la magistrate. « Ces dossiers seraient, qui plus est, – si le juge d’instruction est réellement supprimé – traités par un parquet qui n’est pas indépendant« .

Source :  http://www.lexpress.fr/actualites/1/justice-la-reforme-penale-pourrait-sonner-le-glas-d-affaires-de-sante-publique_856467.html

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LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 20/03/2010 08:36 | LaDepeche.fr

Scandales de santé étouffés demain ?

Justice. Réforme pénale et délais de prescription.

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Les délais de prescription vont être révisés. Photo DDM, archives

Des voix s’élèvent dans le monde judiciaire pour dénoncer la refonte des délais de prescription, prévue par la réforme de la procédure pénale, qui pourrait sonner le glas d’affaires de santé publique, des dossiers complexes qui éclatent souvent des années après les faits.

« Les futurs délais de prescription risquent d’enterrer certaines affaires financières, mais ils sont encore plus dangereux pour les victimes de scandales sanitaires. Ce n’est pas parce que l’on est puissant que l’on doit être amnistié », s’emporte Jeanne Goerrian, présidente de l’association des victimes de l’hormone de croissance.

L’avant-projet de réforme de la procédure pénale, qui prévoit notamment la suppression du juge d’instruction, allonge les délais de prescription de 10 à 15 ans en matière criminelle et de trois à six ans pour des délits passibles de peines d’au moins trois ans de prison. Mais, prévient l’avant-projet, « la prescription de l’action publique court à compter du jour où l’infraction a été commise, quelle que soit la date à laquelle elle a été constatée ».

Or, actuellement et en vertu d’une jurisprudence de la Cour de cassation de juillet 2005, pour certains délits dissimulés, les délais de prescription courent à partir du moment où l’infraction a été mise au jour.

Cet arrêt a eu une incidence particulière en matière de santé publique puisqu’il permet à des personnes, qui découvrent 10 ou 15 ans après les faits présumés qu’elles sont contaminées ou intoxiquées, d’engager une action en justice. Désormais, elles devront se manifester six ans au maximum après les faits alors que certaines maladies, comme celle de Creutzfeldt-Jakob, ont des délais d’incubation de plus de dix ans.

La juge d’instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy « confirme que cette modification de la prescription toucherait immédiatement et de plein fouet les dossiers comme le nuage de Tchernobyl ou l’hormone de croissance dans lesquels la tromperie aggravée a été utilisée ». « Cela peut aussi malheureusement toucher à l’avenir des dossiers potentiels comme les antennes-relais, les pesticides ou les nano-technologies », ajoute la magistrate.

Source :   http://www.ladepeche.fr/article/2010/03/20/801262-Scandales-de-sante-etouffes-demain.html

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Voir le tableau des derniers scandales sanitaires

Lire « La santé publique malade de la justice » en cliquant ici.

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Beziers. PortablesAntennes relais : plaintes contre X à la chaîne

  • Post category:Justice
accueil midilibre.com   Édition du jeudi 18 mars 2010
Antennes relais : plaintes contre X à la chaîne Tous les coups sont permis. Les coups judiciaires, s’entend. Dans la ligne de mire : les antennes de téléphonie mobile. Après avoir multiplié les plaintes nominatives devant le tribunal de grande instance, au nom souvent du principe de précaution pour trouble anormal de voisinage, voilà les associations environnementales lancées dans une « campagne » de plaintes contre X auprès des procureurs de la République.
Fin janvier, la coordination Robin des toits Cévennes avait ouvert le tir auprès du parquet d’Alès, contestant l’implantation d’antennes relais pour l’internet haut débit. Et concernant la téléphonie mobile, alors qu’un couple de retraités nîmois avait déjà déposé une plainte contre X pour mise en danger de la vie d’autrui en fin d’année dernière, c’est aujourd’hui du côté de Béziers que la contestation prend de l’ampleur. Plusieurs comités de quartier, agissant dans le cadre d’une « coordination pour une téléphonie mobile respectueuse de la santé publique », avaient déjà engagé une partie de bras de fer avec les opérateurs privés et la municipalité.
Dernière trouvaille en date, donc, pour combattre par tous les moyens l’extension des antennes relais et obtenir une réduction des ondes électromagnétiques sur chaque antenne… La plainte contre X.
Avantage en l’occurrence de ce type de recours judiciaire pour les associations concernées, même si le risque est un classement sans suite : elles n’ont rien à débourser. Il ne s’agit pas d’une demande de démontage d’antennes mais plutôt, via une demande d’enquête, une façon de faire évoluer le rapport de force.
C’est l’Omesc (organisme de médiation en environnement, santé et consommation) qui porte cette plainte, au nom de plusieurs associations et du parti des Verts. « On veut faire des petits », assure Bruno Goupille, l’une des chevilles ouvrières du mouvement biterrois. D’autres plaintes pourraient être déposées dans le Gard, l’Aude et les Pyrénées-Orientales.
« Il faut décider de tout ça par concertation, et ne pas laisser les opérateurs et les associations négocier entre elles, sinon c’est le pot de terre contre le pot de fer », insiste Patrice Pollet, conseiller municipal Verts à Béziers.
Au niveau local, l’écologiste est en tout cas tombé sur un os en termes de concertation. Si le maire de Béziers, Raymond Couderc, avait bien convenu d’un moratoire pour ne plus installer provisoirement d’antennes relais, il a semble-t-il désormais mûri la question au point d’estimer qu’il n’y avait pas de risques pour la santé : « Il semble qu’il ne s’agisse pas d’une question d’ordre sanitaire mais plutôt d’acceptation sociale. » Et le maire de fustiger récemment en conseil municipal « les théoriciens de la décroissance » partis en croisade contre le progrès.

Arnaud BOUCOMONT
Source :  http://www.midilibre.com/articles/2010/03/18/BEZIERS-Antennes-relais-plaintes-contre-X-a-la-chaine-1152496.php5

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Victoire des riverains contre les antennes relais

  • Post category:Justice
LA-D-p-che-copie-1.png    Publié le 18/03/2010 03:53 | Cyril Doumergue

Télécom. Un jugement du tribunal administratif met le pylône TDF de Bonhoure dans l’illégalité.

Élus et riverains se mobilisent depuis de longs mois pour obtenir le départ des antennes de Bonhoure. Photo DDM, archives

Deux décennies de combat viennent de prendre fin. TDF va être obligé de démonter son antenne de Bonhoure. La chambre d’appel du tribunal administratif de Bordeaux a autorisé mardi la ville de Toulouse à ne pas renouveler le contrat d’occupation de Télédiffusion de France. Sur la colline de Bonhoure (nord-est de Toulouse) se trouve un pylône accueillant des émetteurs radio, télévision et téléphonie mobile. Le contrat d’occupation ayant pris fin le 31 décembre 2009, TDF se retrouve dans l’illégalité.

Le maire de Toulouse s’est immédiatement félicité de cette décision. « Nous allons rapidement engager la concertation avec TDF et les autres opérateurs pour que soit trouvée, pour Toulouse et l’agglomération, une solution qui assure le service public de radio et télévision, tout en évitant la concentration en un seul site de toutes les sources d’émission », déclare Pierre Cohen.

« C’est l’une des plus grandes victoires depuis le début de notre mandat, en 2008 », s’enthousiasme Élisabeth Belaubre, adjointe (Verts) chargée de l’environnement et de la santé.

Nouveau site envisagé

Depuis plus de 20 ans, des associations de riverains du quartier de Bonhoure se battent pour obtenir le démantèlement du très controversé pylône. Ils ont subi de nombreux désagréments : appareils électroménagers et électroniques détraqués, insomnies, maux de tête, problèmes dermatologiques.

Un nouveau site d’accueil des antennes est déjà à l’étude. « Isolé au milieu des champs et loin des habitations », selon la mairie, son impact visuel serait réduit « car il est masqué par une forêt ». À moins que les négociations avec les collectivités concernées n’échouent. Dans ce cas, une solution de repli existe : installer les antennes TV sur la colline de Pech David, et trouver d’autres sites pour accueillir la FM.

Pour le directeur de TDF Sud, la solution d’un déménagement total des antennes du site pose un certain nombre de problèmes. Mais il n’exclut pas de quitter Bonhoure. « Plusieurs dizaines de milliers de personnes reçoivent la télévision par l’intermédiaire de cette antenne, explique Éric Famy. Il faudra plusieurs semaines pour étudier les impacts techniques, juridiques et sociaux d’un tel projet. Nous allons nous pencher sur le sujet avec la mairie. Notre but est de trouver une solution pérenne, qui satisfera tout le monde. »

Source :  

http://www.ladepeche.fr/article/2010/03/18/799367-Victoire-des-riverains-contre-les-antennes-relais.html

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Catastrophe de Buizingen : la justice belge suit la piste des champs magnétiques

lemondefr_pet.gif   LEMONDE.FR avec AFP | 16.03.10 | 12h40  •  Mis à jour le 16.03.10 | 12h49

Les services de secours sur les lieux de la catastrophe ferroviaire à Buizingen, en Belgique.
AP/Yves Logghe
Les services de secours sur les lieux de la catastrophe ferroviaire à Buizingen, en Belgique.

La perturbation magnétique d’un feu de signalisation par des TGV est l’une des pistes suivies par la justice belge pour expliquer la catastrophe ferroviaire du 15 février en Belgique dans la commune de Hal, en grande banlieue sud-ouest de Bruxelles. Le feu de signalisation situé à Buizingen, dans la commune de Hal, est tombé en panne lundi, pour la seconde fois en quatre jours, passant au rouge sans raison apparente. Ces dysfonctionnements font s’interroger sur les raisons de ces incidents à répétition sur les lieux mêmes de la collision qui avait fait 18 morts il y a un mois.
L’une des causes possibles de l’accident citées par la presse au lendemain du drame était le non-respect d’un feu rouge par l’un des deux conducteurs du train. Le journal néerlandophone Het Laatste Nieuws assure mardi que le parquet de Bruxelles, chargé de l’enquête sur la catastrophe, va étudier la possibilité d’expliquer les pannes du feu de signalisation par « un champ magnétique fantôme ». Le Syndicat indépendant des cheminots (SIC, minoritaire) pencherait également pour cette piste. « Il semble que le conducteur de train n’ait finalement pas commis de faute ce fameux 15 février, mais que le signal soit brusquement tombé en panne en raison du champ électromagnétique causé par le passage d’autres trains », indique un responsable du syndicat, Luc Pauwels, cité par le journal. Infrabel, le gestionnaire du réseau ferroviaire belge, reconnaît que le feu est perturbé « par quelque chose ». « Il s’agit peut-être d’un champ magnétique, mais selon nous, la chance est mince. Lors du dernier incident lundi, il n’y avait pas de TGV à proximité. Il est possible qu’un champ magnétique vienne d’ailleurs, cela reste à examiner », a déclaré un porte-parole.

Source :   http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/03/16/catastrophe-de-buizingen-la-justice-belge-suit-la-piste-des-champs-magnetiques_1319934_3214.html

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Mardi 16 Mars 2010 – FRANCE 5 – 08 heures 54, durée 1h05, émission les Maternelles

  • Post category:Information
Présentateur : Elizabeth Tchoungui
Sommaire : Destiné aussi bien aux parents qu’aux professionnels de l’enfance, ce magazine est constitué de chroniques, dossiers, débats et séries documentaires permettant d’aborder les thèmes riches et variés liés au monde des enfants.
Elizabeth Tchoungui prend les rênes du magazine des relations parents-enfants, et du développement du jeune enfant. L’émission se décline en  six rubriques : ‘ L’actu ‘ ; ‘ La grande discussion ‘, un débat avec deux témoins et deux spécialistes ; ‘ Le bonus des Maternelles ‘,  Elizabeth Tchoungui et Nathalie Le Breton complètent ‘ La grande 
discussion ‘ ; ‘ La chronique du jour ‘ ; ‘ Que font-ils loin de 
nous ? ‘, la série sur la vie des enfants sans leurs parents ; ‘  Questions de parents ‘ : Elizabeth Tchoungui et un spécialiste  répondent aux téléspectateurs.
L’actu.
La grande discussion : wifi, portables, antennes, ces ondes sont-elles dangereuses ?. avec la participation d’André BONNIN, responsable réseau EHS de  l’Association Nationale Robin des Toits

Rappel :

Samedi 20 Mars 2010 – FRANCE 5 – 19 heures

REVU ET CORRIGE
animée par Paul AMAR
avec la participation d’Etienne CENDRIER
et Jean-Marie DANJOU, Délégué Général de l’AFOM

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Un collectif en lutte contre les antennes relais Wimax

  • Post category:Non classé
SUDOUEST.COM   Lundi 15 Mars 2010

HAUT DÉBIT. Un collectif demande l’arrêt des implantations en Charente

O. Hahn et D. Chevrel voient ce matin Michel Boutant (photo t. kluba)
O. Hahn et D. Chevrel voient ce matin Michel Boutant (photo t. kluba)

De la fibre optique plutôt que les antennes relais Wimax et Wi-Fi pour développer le haut débit. C’est l’option que va défendre ce matin le collectif SSTOP 16 (Sécurité sanitaire technologie ondes pulsées) auprès du président du Conseil général Michel Boutant. La présidente de ce collectif, Danièle Chevrel, est directement concernée puisqu’une antenne relais doit être installée dans sa commune, à Saint-Sornin, en juillet.

« Nous constatons que l’efficacité du Wimax est discutable. Beaucoup se plaignent de son efficacité. De plus, les antennes relais sont dangereuses pour la santé. Elles émettent des ondes pulsées en hautes fréquences irrégulières et désordonnées qui peuvent entraîner des troubles chez des personnes sensibles comme de l’hypertension, des accidents vasculaires, des céphalées, des problèmes auditifs… Il faut se référer aux recherches du professeur Belpomme sur l’intolérance clinique aux champs électromagnétiques », encourage Danièle Chevrel qui recueille chez elle ce qu’elle appelle « des réfugiés environnementaux ».

Olivier Hahn, membre de l’association Robin des toits et parisien, en fait partie. « Je viens me ressourcer en Charente. J’habite au dernier étage d’un immeuble dans la capitale. J’avais constamment trois volts dans mon appartement, ce qui a entraîné chez moi une fatigue chronique. Lorsque je me suis rendu compte de ce qui se passait, j’ai repeint mon logement avec de la peinture au carbone et au graphite pour bloquer les ondes. Je suis passé à 0,01 volt et la fatigue a cessé », constate-t-il.

L’option satellite

Le collectif SSTOP16 réclame en Charente le maintien des quelques zones blanches qui subsistent et donc l’arrêt du Wimax. « On sait que dans cinq ans, cette technique sera dépassée par la fibre optique bien plus puissante et inoffensive. Ce n’est pas plus cher que le Wimax, qui permet, par antenne, la connexion de peu de personnes. Cette dernière technique coûte entre 12 000 et 15 000 euros par abonné », assure Olivier Hahn.

La présidente du collectif souligne quant à elle que le président du Conseil général de la Drôme, Didier Guillaume, a pris la décision de limiter les sites d’émission hertzienne et d’arrêter le déploiement des antennes Wimax et Wi-Fi « après avoir pris connaissance des évolutions technologiques et économiques et en tenant compte des craintes d’une partie de la population ».

Danièle Chevrel ajoute que « l’opérateur Alsatis propose le Wimax ou le satellite, mais personne n’est jamais au courant de cette deuxième possibilité. » Elle espère convaincre Michel Boutant de se rallier à l’avis de son homologue de la Drôme.

Auteur : Stéphane Durand

Source :   http://www.sudouest.com/charente/actualite/article/895812/mil/5820988.html

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