Les Verts du Conseil de Paris s’opposent au déploiement de nouvelles antennes-relais dans la capitale

la gazette.fr    P. Petitot | 21/09/2010 | Publié dans : Régions


Le groupe Verts au conseil de Paris et les associations (Robin des Toits, Priartem et Agir pour l’environnement) se sont opposés, le 21 septembre, au projet d’une convention entre Paris et l’opérateur Free, qui souhaite installer des antennes relais sur les toits municipaux.

La mairie de Paris a décidé de déposer une délibération au conseil municipal des 27 et 28 septembre autorisant le quatrième opérateur mobile de France, Free, à  installer 300 antennes supplémentaires sur 250 toits de bâtiments du domaine public municipal, qui réclame à l’appui de sa demande de bénéficier du même traitement que ses concurrents.

« Le conseil de Paris doit-il prendre le risque d’augmenter encore l’exposition des Parisiens aux ondes électromagnétiques? », interrogent les Verts qui ont organisé une conférence de presse sur le sujet le 21 septembre à la mairie du IIe arrondissement.

Seuil de 0,6v/m
Les trois associations présentes et le syndicat ont rappelé que « la Ville de Paris avait renvoyé le débat sur la prolifération d’antennes-relais vers une conférence des citoyens intitulée « Ondes, Santé et Société » », initiée par le maire PS de Paris Bertrand Delanoë. La conférence avait proposé, entre autres, le 18 juin 2009, de limiter l’exposition du public aux champs électromagnétiques à 0,6 v/m et de pratiquer une mutualisation des antennes. Elle devait déboucher sur une renégociation de la charte passée entre Paris et les opérateurs, mais cela n’a jamais eu lieu.
Dans ces conditions, Verts et associations déplorent que les préconisations issues de la conférence des citoyens ne soient pas prises en compte aujourd’hui et soulignent l’absence de concertation dans le cas de l’implantation des antennes de Free.

Moratoire
« Nous avons fait deux pas en avant pendant le 1er mandat, a constaté René Dutrey, conseiller de Paris (Verts), mais aujourd’hui nous en faisons trois en arrière ».
Les Verts de Paris et les associations ont demandé la mise à disposition du public des plans de déploiement des antennes-relais et que les opérateurs s’engagent à contracter une assurance pour indemniser les possibles victimes des ondes électromagnétiques.
Surtout, ils souhaitent un moratoire de Bertrand Delanoë.
De son côté, l’opérateur Free, qui a obtenu sa licence 3G en décembre 2009, doit couvrir 27% de la population métropolitaine en deux ans pour remplir ses engagements.

Un article de courriers des maires.fr

Source : http://infos.lagazettedescommunes.com/45283/les-verts-du-conseil-de-paris-s%E2%80%99opposent-au-deploiement-de-nouvelles-antennes-relais-dans-la-capitale/


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ENQUETE Écoutes téléphoniques : une facture salée pour l’État

  Source : La Tribune.fr – 20/09/2010

Les opérateurs en télécoms croulent sous les demandes de mise sur écoute ou d’identification des numéros. Une méthode d’enquête qui coûte plusieurs dizaines de millions d’euros à l’État chaque année.

Démantèlement d’un réseau de sabotage de voies ferrées, recherche de berger terroriste, identification des sources d’un journaliste… Ces affaires récentes le montrent : les télécommunications occupent une place centrale dans l’arsenal judiciaire ou policier. Fini les « bretelles » d’autrefois, ce système qui consistait à se brancher sur le fil téléphonique d’un abonné pour écouter ses conversations. Internet et la téléphonie mobile offrent aujourd’hui aux policiers ou aux magistrats une mine d’informations bien plus précieuse. « Les opérateurs ont connu en dix ans une explosion des demandes d’identification d’un numéro de téléphone ou d’interceptions des communications », reconnaît le dirigeant d’un des principaux opérateurs français. Les trois groupes de téléphonie mobile, Orange, SFR et Bouygues  Telecom reçoivent ainsi entre 70.000 et 80.000 réquisitions par mois. Un chiffre qui augmente de 30 % chaque année, depuis cinq ans !

L’activité est telle que chaque opérateur a dû recruter un responsable des « obligations légales ». Sa mission ? Veiller au respect de la procédure (lire encadré) mais aussi gérer un service chargé de répondre 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 aux demandes des officiers de police judiciaire ou des magistrats. Les chiffres sont tenus secrets. Mais chaque opérateur emploie, suivant sa taille, entre 20 et 100 personnes. Certaines sont d’anciens policiers et la plupart sont habilitées secret-défense. À charge pour elles d’identifier le détenteur d’un numéro fixe ou mobile, de remonter sa liste d’appels au cours des douze derniers mois, de le géolocaliser, ou bien de renvoyer vers le service qui a fait la réquisition l’intégralité de ses communications électroniques. Un policier peut ainsi écouter les conversations de la personne placée sur écoute, mais aussi lire ses fax, ses SMS ou ses e-mails, et ce quel que soit le type de téléphone (même un BlackBerry, pourtant réputé plus sécurisé), et enfin consulter tout son trafic Internet.

Policiers et magistrats sont devenus tellement « accros » à ces nouvelles technologies que le gouvernement a dû mettre le holà. « En 2005, le ministère de la Justice s’est étranglé en voyant la facture annuelle des frais de réquisition des opérateurs de télécommunications : 69 millions d’euros », se souvient un industriel. Persuadé que les opérateurs se font de l’argent sur son dos, l’État envoie alors ses auditeurs pour décortiquer les prix. Depuis, deux arrêtés de 2006 et de 2007 fixent les tarifs des prestations fournies par les opérateurs. L’identification d’un abonné mobile à partir de son numéro d’appel est facturée 6,50 euros à l’État. Plus complexe, le détail géolocalisé du trafic d’un abonné mobile coûte 35 euros. Enfin, la mise sur écoute d’un abonné est facturée 497 euros auxquels il faut ajouter les frais de la liaison téléphonique et de fourniture du détail du trafic. Ces tarifs ont permis de réduire les frais de justice, se félicite la chancellerie. La dépense est passée de 69 millions d’euros en 2005 à 32,96 millions d’euros en 2009.

Soupçonnés par l’État de s’enrichir facilement, les opérateurs contre-attaquent. Ils rappellent que le Conseil constitutionnel et l’Union européenne ont réaffirmé l’obligation pour l’État de payer un prestataire pour un service qui lui est imposé par la loi et qui ne dépend pas de son objet social. Or, l’État n’est pas réputé bon payeur. « Nous avons un taux de recouvrement de nos frais de 0,5 % », se plaint un opérateur. Ensuite, pour protéger leur image auprès de leurs abonnés, mais aussi pour éviter des coûts supplémentaires, la plupart des opérateurs refusent de trier les données envoyées aux policiers ou aux magistrats. « Nous déroutons simplement le trafic Internet brut de l’abonné. À charge ensuite pour les services de police de le déplomber (analyser, dans le jargon), parfois avec ses propres moyens mais souvent en payant les services de sociétés spécialisées dans l’analyse du trafic Internet », explique un opérateur.

 Pour réduire un peu plus les coûts, l’État a lancé un processus de modernisation du système de réquisitions et d’écoutes. Mise en place en septembre 2007, la « mini plate-forme d’interceptions des SMS et de recueil des données de connexion des communications interceptées » a déjà permis d’industrialiser le processus. Avec celle-ci, les officiers de police judiciaire reçoivent automatiquement sur leur ordinateur les SMS et les données de connexion de l’abonné mobile surveillé, sans avoir à payer l’opérateur. Résultat, pour un investissement de 1 million d’euros, la « mini plate-forme » fait économiser chaque année environ 1,5 million d’euros à l’État. Une « plate-forme nationale des interceptions judiciaires » doit également voir le jour en 2012 pour un investissement de 3 millions d’euros. Avec celle-ci, les officiers de police judiciaire auront sous la main l’intégralité des communications électroniques (téléphonie fixe et mobile, fax, Internet). Ce système centralisé permettra de réduire un peu plus la facture mais doit aussi assurer, en théorie, une traçabilité plus sûre et mieux encadrée des écoutes. Olivier Pinaud

Source : http://www.latribune.fr/technos-medias/telecoms/20100920trib000550710/enquete-ecoutes-telephoniques-une-facture-salee-pour-l-etat.html

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Toulouse côte pavée : les riverains disent non à l’antenne-relais

LA-D-p-che-copie-1.png   PUBLIÉ LE 17/09/2010 15:45 | SILVANA GRASSO

Le taux d'émissions des antennes-relais restent très controversés pour la santé. / Photo , DDM, archives

Le taux d’émissions des antennes-relais restent très controversés pour la santé. / Photo , DDM, archives

Tout a commencé cet été lorsque Lionel Castex, résident avenue Jean-Rieu, découvre, à sa grande surprise, que des travaux sont prévus pour l’installation d’une antenne SFR sur l’immeuble place de Savoie : « SFR a fait les choses en catimini pendant que la plupart des riverains étaient en congés. Même si la mairie avait donné son feu vert pour ces travaux en janvier », relève Géraldine Castex, membre du collectif CESA, (collectif enfants sans antenne). Face à ce problème, les riverains décident alors de créer un collectif et d’envoyer un recours gracieux à la mairie pour un retour en arrière de cette décision ». Aujourd’hui, nous comptons beaucoup sur la mairie pour prendre en compte nos inquiétudes et faire de Toulouse une ville pilote dans le fonctionnement de la téléphonie mobile en appliquant les directives européennes ». (1)

Il y a quelques jours, une cinquantaine de riverains se sont mobilisés pour manifester leur désaccord contre cette antenne relais. Avec à l’appui une pétition forte de 600 signatures, dont celles de parents d’enfants des écoles et de crèches du quartier : « Nous avions invité des élus mais ils ne sont pas venus », déplore Géraldine Castex. Présents à cette mobilisation, Virginie et Arnaud, résidents s’inquiètent de cette installation située à 50 mètres de leur immeuble et à guère plus de l’école Courrège : « La loi française stipule qu’une antenne installée à moins de 100 mètres d’une école doit émettre le plus bas possible de mégawatts. À l’inverse de celle-ci. Le principe de précaution est donc bafoué ». Du côté de SFR, on affirme avoir respecté la procédure : « Un panneau de déclaration préalable a été installé et des courriers d’information ont été adressés aux riverains ».

(1) Ces directives interdisent toute installation d’antenne près de bâtiments sensibles, comme les écoles.


Que peut la ville ?

À Toulouse, toute installation d’antenne sur un bâtiment doit être validé par le service de l’urbanisme après consultation du service chargé de l’environnement. La ville dispose d’un mois pour donner sa position. Le décret de 2002 stipule qu’autour d’une zone de 100 m de certains établissements dits sensibles, (écoles, crèches, hôpitaux, etc), l’opérateur doit installer une antenne émettant le plus bas niveau de champ électromagnétique. Depuis 2009, la ville a approuvé ces recommandations. Elle n’a par contre aucun recours juridique pour interdire l’installation d’une antenne excepté sur les bâtiments publics.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/09/17/908815-Les-riverains-disent-non-a-l-antenne-relais.html

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"Il y a un lien prouvé entre champs électro-magnétiques, cancers et leucémies"

metro-logo-copie-1.gif   Mis à jour 10-09-2010 07:34

Entretien avec le Dominique Belpomme, professeur de cancérologie, qui s’est penché sur l’électro-sensibilité.

Le professeur Dominique Belpomme.

Le professeur Dominique Belpomme.

Dominique Belpomme est professeur de cancérologie Université Paris-Descartes et président de l’ARTAC, Association pour la recherche thérapeutique anti-cancéreuse.

Pourquoi un cancérologue s’intéresse-t-il aux problèmes de l’électro-sensibilité et aux champs électro-magnétiques ? 
Parce qu’il y a un lien prouvé entre champs électro-magnétiques, cancers et leucémies. C’est après des premiers travaux pionniers que nous avons effectués avec des collègues suédois que nous nous sommes aperçus qu’il y a aussi un lien important avec les maladies neuro-dégénératives, et notamment la maladie d’Alzheimer. Le risque de maladie d’Alzheimer, qui peut survenir chez des sujets jeunes, dès l’âge de 45 ans, est d’ailleurs beaucoup plus important que le risque de cancer.

Cela touche beaucoup de monde ? 
Depuis l’an dernier, je fais deux consultations hebdomadaires de médecine environnementale et vois entre 10 et 20 nouveaux malades par semaine. Et il y a de plus en plus de parents qui viennent me voir pour leurs enfants qui ont des maux de tête, des troubles de la mémoire, de la concentration ou du langage, avec des problèmes de dyslexie.

C’est un enjeu majeur de santé publique. Il y a en effet toute une pathologie neuro-dégénérative probablement liée à l’ouverture de la barrière hémato-encéphalique par les ondes électro-magnétiques et/ou les produits chimiques. Ces troubles peuvent être mineurs, comme des maux de têtes, ou beaucoup plus graves comme un début de maladie d’Alzheimer.

Que faites vous pour vos patients ?
En nous basant sur une série de plus de 400 malades venus me consulter, nous avons pu mettre au point un test de diagnostic, qui repose essentiellement sur un échodoppler cérébral pulsé et sur des tests sanguins. Ceux-ci permettent de mettre en évidence une augmentation de certaines protéines de stress, qui traduisent, l’existence d’une souffrance cérébrale.

Il s’agit de vrais malades. Je peux donc certifier qu’ils souffrent d’un syndrome d’intolérance aux champs électro-magnétiques (SICEM). Par ailleurs, nous avons mis au point un traitement qui permet de faire régresser les symptômes,

En quoi cela consiste-t-il ?
La base du traitement repose sur trois éléments. D’abord fermer la barrière électro-encéphalique. Nous utilisons pour cela un ou plusieurs antagonistes des récepteurs à l’histamine. Ensuite, stimuler la régénération des astrocytes (les cellules cérébrales) qui ont été détruites par les champs électromagnétiques,. Nous administrons pour cela des tonifiants du système nerveux. Enfin, nous initions une étude testant l’effet des anti-oxydants.

Nous obtenons des résultats intéressants, mais cela ne permet pas d’éviter une rechute potentielle. D’où la nécessité d’ adjoindre à ce traitement des mesures de protection vis-à-vis des champs électro-magnétiques. Cela implique la création de zones blanches, notamment dans les établissements publics et dans les transports en commun. Il faut faire comme pour le tabagisme : interdire le wifi dans certaines zones, comme les bibliothèques. Il faut également interdire l’installation d’antennes-relais près des crèches et des écoles. Il y a des mesures de protection urgentes à prendre, mais qui ne sont malheureusement pas encore appliquées.

Comment réagissent les pouvoirs publics ? 
Les mesures concrètes ne sont pas encore au rendez-vous. Mais je ne désespère pas que le ministère de la Santé prenne le taureau par les cornes. De toute façon, il y sera obligé étant donné le nombre croissant de nos concitoyens qui se plaignent des champs électromagnétiques. Le plus tôt évidemment sera le mieux. Mon discours va, il est vrai, à l’encontre les intérêts financiers et économiques, mais on ne peut supprimer les malades pour faire plaisir aux autorités publiques et politiques du pays..

C’est au nom du serment d’Hippocrate que je monte au créneau, car il existe un enjeu majeur de santé publique. Des études montrent que 10 à 50% de la population pourrait être atteinte par une intolérance aux champs électro-magnétiques dans les 25 à 50 ans qui viennent. Il faudra un jour payer la facture si nous ne prenons pas les mesures de précaution et de prévention qui s’imposent dès maintenant.

Vos alertes trouvent-elles un écho dans le corps médical ?
Il y a beaucoup de médecins qui ne connaissent pas encore cette pathologie.et donc qui dénient l’évidence. Mais un nombre croissant comprend qu’il se passe quelque chose, et m’adresse des malades. C’est sur eux qu’il faut s’appuyer et c’est pour cela que j’organise, en avril 2011, le 3e colloque de l’appel de Paris à la maison de l’Unesco, qui sera suivi d’un cours intensif pour former les professionnels aux pathologies environnementales.

L’ARTAC a besoin de vos dons : www.artac.info

 
 


 

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Une crèche va équiper les bébés de puces électroniques

leparisien-copie-1.jpg   AYMERIC RENOU | 09.09.2010, 07h00

Un établissement parisien va tester dès l’an prochain un système de surveillance électronique des enfants grâce à une puce intégrée à leurs vêtements. Shocking ?

Comment surveiller plusieurs dizaines de bambins dans une crèche sans faire appel à une multitude d’auxiliaires de puériculture? Grâce aux puces intelligentes! Pour la première fois en et en Europe, une crèche parisienne expérimentera, dans le courant du premier semestre 2011, le contrôle électronique sans fil de ses petits pensionnaires. 

Chaque enfant accueilli dans l’établissement, vraisemblablement une structure d’accueil associative, privée ou d’entreprise, mais pas municipale, sera équipé d’une puce radio sans fil reliée à un centre de contrôle vidéo.

Réactions indignées

« L’expérimentation, menée pour le compte d’une grande société d’assurances, vise à valider l’efficacité du système du point de vue de la sécurité des enfants, explique Patrick Givanovitch, PDG de l’entreprise Lyberta, conceptrice du projet. Nous installerons des sondes un peu partout dans la crèche pour établir une cartographie complète du lieu. Grâce à la puce portée par chaque enfant (NDLR : insérée dans un vêtement spécialement fourni), il sera possible de savoir instantanément si l’un d’entre eux quitte la crèche. La direction de la crèche sera immédiatement alertée, tout comme les parents, par SMS sur leurs téléphones portables. » Aussi novatrice soit-elle, l’arrivée d’un tel système se heurte déjà à de fortes oppositions.
Pour Dominique Ratia-Armengol, présidente de l’Association nationale des psychologues de la petite enfance, l’idée est « tout simplement effrayante ». « Enfermer les enfants dans une cage virtuelle, c’est créer des conditions de méfiance et d’angoisse inutile face à un danger qui n’existe pas. C’est également déresponsabilisant en coupant les liens avec les adultes à l’écoute et formés pour éduquer et établir une relation de confiance avec eux. »
Même réaction indignée de Maria Da Costa Pereira, auxiliaire de puériculture à et responsable syndicale : « C’est la porte ouverte à des économies énormes de personnel au détriment d’une relation humaine essentielle avec des adultes professionnels. D’autant qu’il n’y a pas besoin de sécuriser électroniquement des crèches qui sont déjà des lieux fermés et absolument sans risque de fugue… »

Source : http://www.leparisien.fr/societe/une-creche-va-equiper-les-bebes-de-puces-electroniques-09-09-2010-1060393.php

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Fleurance. L’implantation de l’antenne fait débat

LA-D-p-che-copie-1.png   PUBLIÉ LE 08/09/2010 09:53 | LADEPECHE.FR

Le Docteur Lapeyrade, médecin et élu, a abordé plusieurs aspects liés à l'implantation de l'antenne./Photo DDM, J.-P.D.G.

Le Docteur Lapeyrade, médecin et élu, a abordé plusieurs aspects liés à l’implantation de l’antenne./Photo DDM, J.-P.D.G.

Une réunion publique au sujet de l’installation d’une antenne relais Orange, antenne « 3G » rue Amanieu Dupuy, s’est tenue en présence : du sénateur-maire, Raymond Vall ; du docteur Bernard Lapeyrade, conseiller régional et président de la CCLG. La première partie de la réunion fut consacrée au cadre légal d’une démarche d’aménagement du territoire pour éviter des zones blanches. L’antenne « 2 G » installée à Brugnens ne permet plus en effet d’avoir un signal acceptable surtout à l’intérieur des maisons sur Fleurance.

Les raisons

Une antenne « 3G » permet le désenclavement numérique ; le portable devient un ordinateur. L’implantation de l’antenne relais est possible dans le cadre du décret national qui est respecté. La suspension de la démarche d’installation depuis bientôt quatre ans est intervenue à la demande du maire. Toutefois, plusieurs acteurs souhaitent son installation, dans le domaine du tourisme, du commerce et face à la désertification médicale. Le 12 juillet, s’est tenu, une réunion avec les médecins afin d’accélérer l’installation de l’antenne « 3 G » qui permet l’utilisation d’un logiciel Orange destiné aux professionnels de la santé. Depuis 2007, l’opérateur a déjà étudié l’implantation de plusieurs sites : à l’hippodrome, où il y a un risque d’inondabilité ; au stade, ce qui nécessite un pylône de 40 mètres ; sur le clocher ; en zone industrielle, avec l’implantation possible sur le terrain des ateliers municipaux. La création de l’association met en avant les inquiétudes et les risques de nocivités pour les riverains. Le président a fait part d’une possibilité d’implantation sur un 6e terrain en zone industrielle. Une pétition qui a recueilli près de 500 signatures s’oppose à l’installation de l’antenne « 3 G ». Quant au premier magistrat, il a assuré aller jusqu’en justice afin de refuser l’installation de la nouvelle antenne 3G. Face à un délai acquis et un arrêté municipal défavorable, l’installation est aujourd’hui en suspens.

Un opérateur Bouygue a une longueur d’avance avec son installation sur les silos de la ville.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/09/08/902339-Fleurance-L-implantation-de-l-antenne-fait-debat.html

 

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Toulouse, avenue Jean-Rieux : les riverains se mobilisent contre l’antenne-relais

LA-D-p-che-copie-1.png   Publié le 05/08/2010 08:26 | Sébastien Barrère

Géraldine Castex et son fils Paul au 213, avenue Jean-Rieux, devant l'immeuble où l'antenne va être installée./ Photo DDM, S. B.

Géraldine Castex et son fils Paul au 213, avenue Jean-Rieux, devant l’immeuble où l’antenne va être installée./ Photo DDM, S. B

Les habitants de l’avenue Jean-Rieux sont inquiets. Début juillet, un panneau posé sur le mur du numéro 213 indique que des travaux vont être entamés. Par curiosité, Lionel Castex, voisin de l’immeuble, décide de regarder la pancarte d’un peu plus près. à sa grande surprise, il est stipulé qu’une antenne relais SFR va être installée sur l’immeuble en septembre. « La méthode est inacceptable, lâche Géraldine Castex qui ne décolère pas. SFR procède en catimini pendant que la majorité des riverains sont partis en vacances. » Pourtant, du côté de SFR, on affirme avoir respecté la procédure : « Un panneau de déclaration préalable a été installé puis des courriers d’informations ont été adressés aux riverains. » Un collectif contre l’antenne s’est cependant constitué et une pétition, qui a recueilli à ce jour 300 signatures, circule dans le quartier.

L’inquiétude des riverains se situe au niveau sanitaire. « On ne connaît pas les conséquences que peuvent générer ces antennes, explique la résidente du 215, avenue Jean-Rieux. Je crains pour la santé de mes deux enfants qui ont l’habitude de jouer dans le jardin, à quelques mètres de la future installation. » De plus, selon cette habitante, après la pose de l’antenne, la valeur des maisons à proximité chutera de 30 %.

Le Collectif enfants sans antennes (Cesa) a envoyé une première lettre au maire de Toulouse pour l’alerter sur la construction de cette antenne qui se situe non loin d’une crèche et de l’école Courrège. Une seconde missive a été adressée à SFR pour tenter une conciliation. Sans réponse. « Nous allons maintenant prendre les services d’un avocat », explique Géraldine Castex. Les riverains se disent « prêts à tout ».

SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2010/08/05/884504-Les-riverains-se-mobilisent-contre-l-antenne-relais.html

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Formulaire de REFUS D’EXPOSITION d’un élève au WI-FI dans le cadre scolaire – Robin des Toits – 06/09/2010

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  Un mot d’explication :

Le formulaire qui suit le présent document est destiné aux parents d’enfants scolarisés, qui ne souhaitent pas que leur enfant soit exposé aux ondes WiFi dans le cadre scolaire. Il a vocation à être remis à la direction de l’école, du collège ou du lycée. Pour plus d’efficacité et pour donner une lus
grande visibilité à la démarche, il est recommandé d’en envoyer une copie au Ministère de l’Education Nationale (sous-direction des technologies de l’information et de la communication pour l’éducation – adresse en bas du formulaire) ainsi qu’à la mairie (à Paris, la direction des affaires scolaires, 3 rue de l’Arsenal, 75 181 Paris Cedex 04).

Ce formulaire, et la note d’information qui l’accompagne, sont librement inspirés d’une initiative canadienne, Citizens for safe Technology Society : http://www.citizensforsafetechnology.org
Le refus de voir son enfant exposé aux champs électro-magnétiques (CEM – souvent désignés par « ondes » dans le langage courant) est légitime et repose sur le constat que cette technologie s’est répandue dans notre société sans que son impact sanitaire ne soit pris en compte ni même étudié.

Les effets biologiques et sanitaires des ondes WiFi ont en effet été encore moins examinés que ceux du téléphone portable ou des antennes-relais, pour lesquels on aboutit à des résultats à tout le moins contradictoires (les études financées par l’industrie concluent à l’absence d’impact tandis que les recherches indépendantes font apparaître un risque).

Les travaux du Pr George Carlo (Journal of Australasian college of nutritional and environmental Medecine, nov. 2007) suggèrent quant à eux que l’exposition des enfants aux champs électromagnétiques pourrait être à l’origine de l’autisme, notamment en fragilisant les cellules, rendant plus facile la fixation sur elles de métaux lourds toxiques pour le cerveau.

D’autres travaux (par exemple ceux de Roger Santini, Richard Gautier, Louis Gorgeon en 2003 ou les recherches de Y.Omura et autres dans Acupunct Electrother Res. en 1992 et 1993) soulignent le rôle perturbateur des champs électro-magnétiques sur l’acétyl-choline, le neuromédiateur responsable de la concentration, de l’apprentissage et de la réflexion. Exposer les enfants à ce perturbateur au moment même où ces facultés sont les plus sollicitées, apparaît donc comme une grave erreur.

Enfin, l’électrosensibilité (souffrances parfois insupportables en présence de champs électromagnétiques) se répand rapidement dans la population, y compris parmi les enfants. Eviter ces technologies à l’école permet d’accueillir tous les enfants sans avoir à mettre en place des PAI (projets d’accueil individualisé) contraignants et pas toujours efficaces, ainsi que de diminuer les risques des autres enfants d’être atteints à leur tour.

Il est donc nécessaire d’appliquer en ce domaine le principe de précaution. Ce principe s’impose d’autant plus en présence d’enfants, doublement plus vulnérables puisque d’une part leur cerveau est en cours de développement, d’autre part leur exposition aux champs électro-magnétiques sera plus longue au cours de leur vie (alors que nous, parents, avons bénéficié d’une jeunesse non exposée).

La circonstance que les pouvoirs publics n’ont pas réagi jusqu’à maintenant n’est pas de nature à rassurer sur la prétendue innocuité de ces technologies. Les pouvoirs publics ont été impuissants, dans le passé, à protéger les populations contre les risques sanitaires environnementaux. Il en est le même aujourd’hui. Les raisons en sont les pressions importantes exercées par l’industrie, l’insuffisance capacité d’expertise de l’Etat et la commodité apparente associée à ces technologies… ainsi que leur rentabilité.

Il ne s’agit en aucun cas de bannir Internet de l’école. On voit mal, aujourd’hui, comment éduquer les jeunes sans faire appel à cet outil. Il s’agit simplement d’exiger la mise en oeuvre de solutions alternatives au « sans-fil », comme l’ont déjà fait certaines municipalités. Ces solutions ont toujours existé : ce sont les solutions de câblage, qui sont, à l’usage, plus solides et plus efficaces.

Plus d’informations sur les dangers associés aux technologies sans fil, et spécialement le wifi, peuvent être trouvés sur le site robindestoits.org, à cette adresse notamment :

– Wifi : pourquoi c’est dangereux ? – Informer vos voisins par une affichette…

– Comment désactiver le wifi ?

—-
Voir également :

– ‘Exposition prénatale et postnatale au téléphone portable et troubles comportementaux chez l’enfant’ – Divan HA. et al – Juil. 2008

– Résolution du Parlement européen – Textes adoptés au 04/09/2008

– Mises en cause de l’expertise officielle sur les dangers de la téléphonie mobile

– ‘Préoccupations quant aux effets pour la santé des champs électromagnétiques ‘ – Résolution adoptée au Parlement européen – 02/04/2009

– ‘ONDES : Ce qu’il faut vraiment savoir’ – Sciences et Avenir – Mai 2009

– ‘Téléphones : les parents deviennent prudents’ – Le Parisien – 20/10/2008

———————————

FORMULAIRE DE REFUS D’EXPOSITION D’UN ELEVE AU WI-FI DANS LE CADRE SCOLAIRE

Je soussigné(e) ………………………………
parent/civilement responsable de l’élève………………………………
scolarisé en classe de……………….
dans l’établissement…………………….

Exprime par le présent formulaire mon opposition à l’exposition de cet élève aux champs électro-magnétiques Wi-Fi (Internet sans fil) dans le cadre scolaire.

L’innocuité de cette technologie n’a nullement été démontrée. Bien au contraire, plusieurs études suggèrent son caractère perturbateur pour le neurotransmetteur acétylcholine, ainsi que son statut de facteur favorisant de l’autisme, via la fixation des métaux lourds sur les cellules et dans le cerveau.
Le cerveau des enfants, spécialement vulnérable puisqu’il est en cours de développement, mérite une protection particulière.

Enfin, le syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques se répand rapidement, y compris parmi les enfants. L’utilisation de technologies sûres (filaires) permet d’accueillir tous les enfants, sans qu’il soit besoin de mettre en place des PAI complexes et toujours insatisfaisants.

Il ne s’agit que d’appliquer ici le principe de précaution inscrit dans la Constitution.

Merci de bien vouloir noter que je ne m’oppose nullement à l’utilisation de l’informatique ou d’internet dans le cadre scolaire, mais que je demande simplement qu’elle passe par des technologies sans danger pour la santé, telles notamment que les solutions de câblage.

Veuillez prendre note du présent refus et ne pas exposer mon enfant à des dispositifs de transmission de données informatiques sans fil, que ceux-ci soient en fonctionnement ou en mode « veille » : en effet, un signal est envoyé en continu dès lors que l’appareil est allumé.

Merci, de même, de m’avertir de l’introduction de tout dispositif de ce type dans l’établissement.

Fait à …….
Le……….
Signature

COPIES à
– Ministère de l’Education Nationale – sous-direction des technologies de l’information et de la communication pour l’éducation – 97 rue de grenelle, 75007 Paris
– Mme/M. le Maire


Le formulaire est à télécharger ci-dessous en pièce jointe

  WiFiEcoleFormulaire.pdf  (144.12 Ko)

Plus d’informations sur le site de Robin des Toits

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