Agroalimentaire : Bové dénonce un double jeu à Bruxelles

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Jeudi, 30 Septembre 2010 15:10  

L’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments infiltrée par l’agro-industrie. La directrice de son conseil d’administration, Diána Bánáti, est aussi affiliée à l’ILSI, lobby international de l’agrobusiness et des OGM. Le député européen José Bové s’en prend à ce mélange des genres.

Liaisons dangereuses entre l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (AESA, ou EFSA en anglais) et les lobbies. Cette nouvelle mise en cause n’est pas la première. Au début de l’année, l’AESA était éclaboussée par les états de service de Suzy Reckens. Cette ancienne responsable de l’agence s’était en effet rapidement recasée chez Syngenta, société spécialisée dans les OGM.
Aujourd’hui, c’est la nouvelle directrice du Conseil d’administration de l’agence qui se voit accusée de double jeu. Elue à ce poste en juillet 2010, la Hongroise Diána Bánáti (photo) a pour mission d’assurer « l’indépendance des conseils scientifiques » de l’agence. Or, révèle José Bové, « Madame Bánáti est membre du Comité des Directeurs d’ILSI Europe, ce qu’elle ne mentionne pas dans sa déclaration d’intérêt » et a caché aux parlementaires qui l’ont interrogée avant sa nomination.
 
« Un lobby efficace et planétaire »
 
Un oubli destiné à masquer des « confusions d’intérêts »? L’ILSI, International Life Science Institute, est la tête de pont de l’industrie agro-alimentaire. Fondée à la fin des années 70, l’institut regroupe aujourd’hui 400 entreprises agro-alimentaires, partout dans le monde, de Coca-Cola à Danone en passant par Monsanto et Syngenta.
Son rôle officiel est de délivrer information scientifique qu’il présente comme impartiale. Mais, en diffusant une information au service de ses membres, en occultant les travaux scientifiques contradictoires, tout en influençant les autorités publiques, l’ILSI est surtout « un lobby efficace et planétaire », juge José Bové. « Les informations fournies par ce lobby ne cherchent pas à défendre les intérêts des 500 millions de consommateurs européens mais à dessiner les réglementations qui favorisent le mieux ses intérêts financiers. »
Il rappelle ainsi l’exemple des cigarettiers Reynolds et Philip Morris, qui « ont utilisé de manière agressive les services de l’ILSI, dont ils sont membres, pour limiter la portée des régulations anti-tabac » aux Etats-Unis. Ces manoeuvres ont conduit l’organisation mondiale de la santé (OMS) à retirer l’ILSI de sa liste d’organisations officiellement partenaires.
 
La Commission sous influence
 
Et on retrouve la question sensible des OGM, qui n’en finit pas d’agiter l’Europe. Car l’ILSI, ajoute José Bové, « a pris à bras le corps la question des OGM. Un groupe spécial a été créé (…) pour faire avancer la compréhension des biotechnologies en agriculture. »
Pire, accuse le député européen, l’ILSI influence directement la commission européenne. Le dernier avis scientifique de l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments sur des maïs transgéniques de Monsanto s’appuie ainsi directement sur les travaux de l’institut. « Dans ces conditions, il n’est pas surprenant que l’EFSA n’ait jamais donné aucune opinion négative à la Commission sur les demandes d’autorisation d’OGM depuis sa création en 2002 », juge José Bové.
Le député européen appelle alors la Commission à remplacer Diána Bánáti à la tête du Conseil d’Administration de l’INSI. Soutenu par une autre euro-députée, Corinne Lepage, il explique avoir averti la Commission européenne dès le 14 juillet… et rester sans réponse deux mois et demi plus tard. Ce qui ne l’empêche pas d’inviter la Commission à aller plus loin : « suivre l’exemple de l’Organisation Mondiale de la Santé et placer l’ILSI sur sa liste rouge. »
Source : 
http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/civilisation-articles-section/60-environnement/684-agroalimentaire-bove-denonce-un-double-jeu-a-bruxelles


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Albi. L’antenne de la discorde à Rayssac démontée

LA-D-p-che-copie-1.png  Publié le 01/10/2010 08:55 | Éric Berger

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Albi. L’antenne de la discorde à Rayssac démontée

C’est sans doute la fin d’un très long feuilleton. Hier matin, des techniciens de la société Bouygues Télécom ont retiré l’antenne de téléphonie mobile située au sommet d’un immeuble HLM, rue Louis-Jouvet, à Rayssac. Cette antenne défraye la chronique depuis plus de cinq ans. Nicole Bonnafous, une locataire, est partie en croisade contre ce relais de téléphonie l’accusant d’être à l’origine de problèmes de santé parmi les habitants de cet immeuble de 8 étages.

« Je n’avais pas été prévenue du démontage. Vous ne pouvez pas savoir combien je suis heureuse » reconnaît la locataire qui n’a pas hésité à porter l’affaire devant le tribunal. Un premier jugement se basant sur de nombreuses expertises, a donné raison en novembre 2009 à Tarn Habitat, le gestionnaire. « Faute de troubles manifestes, la demande de la locataire a été rejetée. Malgré les cinq expertises, aucune trace de pollution n’a été révélée » rappelle Jacques Valax, le président de la société. La locataire ayant fait appel, un nouveau jugement est attendu en février 2 011.

Le relais était débranché depuis l’été
Pourtant, selon Jacques Valax, le démontage programmé hier, n’a rien à voir avec la procédure judiciaire en cours : « La convention signée avec Bouygues en mai 1999 arrivait à échéance au bout de 10 ans. Nous avons décidé en conseil d’administration de ne pas la renouveler bien que le tribunal nous ait donné raison. » Le président a souhaité « tenir compte des inquiétudes des locataires » et du « principe de précaution ». Un délai de six mois a été laissé à la société de téléphonie. « L’antenne a été désactivée depuis le 30 juin 2010 » précise Jacques Valax.

Hier, Bouygues Télécom annonçait que le démontage se poursuivrait quelques jours. « Cette opération n’entraîne aucune perte de relais sur le secteur. Une antenne provisoire a été mise en place au Séquestre en attendant l’installation sur un nouveau site qui n’a pas encore été défini. »

Tout en savourant la bonne nouvelle, Nicole Bonnafous a déjà en tête un autre combat : « Nous voulons des travaux de rénovation dans l’immeuble ».

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2010/10/01/917732-Albi-L-antenne-de-la-discorde-a-Rayssac-demontee.html

En apprendre plus sur le site de Marc Filterman


Le dossier complet sur NEXT-UP

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Brax. Antenne-relais : le collectif «Bien vivre» reste mobilisé

LA-D-p-che-copie-1.png    PUBLIÉ LE 30/09/2010 03:47

 La municipalité recevait lundi le collectif contre le projet d'antenne-relais. / Photo DDM, M. N.

La municipalité recevait lundi le collectif contre le projet d’antenne-relais. / Photo DDM, M. N.

Un premier rassemblement avait eu lieu le 19 septembre, contre le projet d’antenne-relais rue Laspiacères. Depuis, le collectif «Bien vivre à Brax» nouvellement créé a obtenu un rendez-vous avec la municipalité. Lundi soir, le maire Jean-Pierre Vergé et son adjointe à l’urbanisme ont donc accueilli une vingtaine de membres du collectif. Toujours révoltés, ils sont aujourd’hui organisés et plus que jamais décidés à faire entendre leur voix. Le souhait du collectif ? « Il est nécessaire d’appliquer le principe de précaution, d’autant plus qu’un centre d’auto-dialyse se trouve à moins de 100 mètres de l’emplacement de la future antenne », témoigne l’un des porte-parole. « J’entends les préoccupations des riverains, explique le maire, mais le dossier a déjà été validé par le service instructeur de la DDE ».

400 signatures en 2 jours
Impuissant, Jean-Pierre Vergé leur conseille de faire un recours. Deux mois, c’est donc le temps qu’ils auront pour tenter de faire échouer ce projet. L’affaire reste cependant difficile. En effet, le terrain sur lequel serait implantée l’antenne-relais appartient à un particulier, jusqu’à aujourd’hui fermé à toute discussion. « Notre marge de manœuvre est réduite », ajoute le maire. Plusieurs membres du collectif se disent « prêts à tout pour éviter les dangers que cela pourrait occasionner sur le long terme ». La société Cegelec, en charge d’implanter l’antenne-relais pour Bouygues a, par l’intermédiaire de la mairie, proposé de rencontrer et écouter le collectif « Bien vivre à Brax ». La méfiance reste de mise chez les riverains qui vont continuer à faire circuler des pétitions dans le village. En deux jours, ils ont obtenu près de 400 signatures. Voilà de quoi leur redonner espoir dans leur démarche. Une réunion publique sera organisée dans les prochains jours entre les différentes parties. L’affaire n’a pas fini de faire parler.

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2010/09/30/917105-Brax-Antenne-relais-le-collectif-Bien-vivre-reste-mobilise.html


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La Ville de Paris dit oui aux antennes Free

Edité le 28/09/2010 | 18:10

L’arrivée des antennes-relais du quatrième opérateur mobile Free dans la capitale française a été votée à une courte majorité par le Conseil de Paris. Les Verts déplorent ce vote.

Free, le 4e opérateur mobile va pouvoir installer ses antennes-relais sur les toits de Paris pour déployer son futur réseau. 84 élus du Conseil de Paris lui a ont donné le feu vert. Une courte majorité donc. Le mot d’ordre à l’UMP était l’abstention et les 9 élus du groupe des Verts ont voté contre. Soutenus par plusieurs associations anti-ondes (comme Robin des Toits), les Verts invoquent des risques sanitaires.

« Nous, élus de terrain, nous retrouvons à devoir essayer de gérer une situation où près de 300 antennes supplémentaires vont arriver sur le territoire parisien », déplore Denis Baupin, adjoint Vert chargé de l’environnement.

« Le cahier des charges d’attribution de la 4e licence d’opérateur 3G oblige notamment le titulaire à couvrir 27% de la population métropolitaine par le service voix dans les deux ans » après l’autorisation, rappelle la convention-cadre approuvée par les élus.

« Dès lors que l’Etat a autorisé un quatrième opérateur, la Ville de Paris n’a purement et simplement aucune marge de manoeuvre. Elle doit traiter celui-ci dans les mêmes conditions que les trois autres » plaide la mairie.

Source :  http://www.latribune.fr/technos-medias/telecoms/20100928trib000553562/la-ville-de-paris-dit-oui-aux-antennes-free.html

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Le collectif "intercollectif 64" écrit au maire de Monein.

intercollectif64.jpg

Siège social :
Pierre Comets
Quartier de l’église
64490 AYDIUS
                                                                                            Monsieur Yves SALANAVE-PEHE
                                                                                            Maire de Monein
                                                                                            Mesdames et Messieurs les
                                                                                            Conseillers municipaux
Lettre ouverte
Copie Médias
Robin des Toits
                                                                                             Le 21 Septembre 2010
Monsieur le Maire,
Mesdames, messieurs,

Les actions d’opposition depuis Octobre 2009 au projet d’implantation du pylône avec
antennes relais de l’opérateur Bouygues, sur la commune de Parbayse, à la limite de celle de Monein, ont conduit à une révision de cette implantation.
Le 25 Juin dernier, lors de la semaine d’action de l’INTERCOLLECTIF 64 sur tout le
département, le représentant du Maire de Monein a dit, à la délégation qu’il a reçue, ne pas
avoir connaissance d’une implantation prochaine sur sa commune.
A cette date, le « pylône Poussier », en fin de contrat avec la société Bouygues, était
désactivé et le démontage effectué le 6 Juillet, sans solution de remplacement.
Le 22 Juillet était monté un nouveau pylône de 30m, quartier Serrot, sur la commune de
Monein ( !)… pendant les vacances, sans information ni affichage préalable.
Un « avis de dépôt de déclaration préalable de travaux » pour le dit pylône Bouygues signé
du 5 Août a été affiché en mairie… Le dossier ne sera consultable qu’à partir du 5
Septembre, après signature de l’arrêté le 1er Septembre par vous, Monsieur le Maire.
Ce pylône avec antenne de téléphonie mobile, dépassant les 12m, concernait effectivement la municipalité et ne devait être érigé qu’après son autorisation : il a donc été à notre avis monté d’une façon irrégulière, en violation de la réglementation.
Vous êtes responsable de la légalité sur votre commune et vous vous devez d’intervenir pour
faire cesser toute situation irrégulière… Y aurait-il des éléments, non portés à notre
connaissance, qui vous ont permis de signer un dossier pour un projet déjà réalisé et vous
présentant des photomontages du dit projet ?
Dans la négative, nous faisons appel à votre pouvoir de police en matière d’urbanisme et
vous invitons à prendre toutes mesures qui s’imposent, notamment ordonner, dans les
meilleurs délais, le démontage de ce pylône installé en toute irrégularité sur votre commune.

                                                                                                         Pour l’INTERCOLLECTIF 64
                                                                                                         La présidente Odile Hello

Voir la lettre au format PDF

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Brax. Polémique sur le projet d’antenne-relais

LA-D-p-che-copie-1.png   PUBLIÉ LE 21/09/2010 09:05 | LADEPECHE.FR

Les riverains se mobilisent contre le projet d'antenne-relais

Les riverains se mobilisent contre le projet d’antenne-relais.

A l’origine, un dossier déposé en mairie par la société CEGELEC pour l’installation d’une antenne de téléphonie mobile pour la société Bouygues. L’implantation se ferait à l’angle de la rue et de l’impasse Laspiacères, sur un terrain privé.

Vendredi, une cinquantaine de riverains se sont réunis près de l’emplacement en question. Au programme : la mise en place d’un collectif contre ce projet d’antenne-relais. « Les raisons pour lesquelles nous ne voulons pas de cette antenne sont simples», explique Claude Goursin, porte-parole du collectif. Et d’affirmer que «des études ont montré la corrélation entre les émissions de radiofréquences et certains types de concert». De fortes expositions provoqueraient également des problèmes d’hyperélectrosensibilité (migraine, insomnie, etc.). Cependant, tous les scientifiques ne partagent pas cet avis et les liens n’ont pour le moment pas été prouvés. « D’autre part, des assistantes maternelles accueillent de jeunes enfants dans le quartier. Et puis, il y a aussi un centre d’auto-dialyse à moins de 100 mètres de la future antenne » ajoute Claude. Les riverains, inquiets, doivent rencontrer le maire Jean-Pierre Vergé dans la semaine. En attendant, ils tentent de se structurer pour faire entendre leur mécontentement et leur incompréhension.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/09/21/910633-Brax-Polemique-sur-le-projet-d-antenne-relais.html

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Les "mesurettes" d’assouplissement des opérateurs télécoms, selon UFC-Que Choisir

Bourse : cours et conseils avec Boursier.com  Le 24/09/2010 à 15h31

Hier, Hervé Novelli, secrétaire d’Etat chargé du commerce et la Fédération française des Télécoms, ont annoncé une série d’engagements pris par les opérateurs de téléphonie mobile, pour davantage de transparence, de lisibilité et de liberté de choix. Mais les associations de consommateurs, à l’image d’UFC Que Choisir, dénoncent un écran de fumée…

Concernant les forfaits sans engagement, les opérateurs ont convenu de faire apparaître au moins une offre de ce type dans le catalogue. Or, « les forfaits sans engagement, existent déjà mais sont peu souscrits tant leurs tarifs sont élevés » écrit l’association de consommateurs sur son site internet.

Quant au terme d’offre « illimitée », les opérateurs se sont engagés à clarifier les restrictions relatives à la limitation du débit et au territoire concerné, à proximité du descriptif de l’offre, en caractères suffisamment importants pour assurer sa bonne lisibilité par le consommateur. Mais là encore UFC Que Choisir estime que le terme d’ « illimité » devrait « être purement et simplement banni des publicités ». Enfin, le déblocage des cartes SIM, qui est aujourd’hui payant pendant une période de 6 mois, devrait désormais l’être pour une durée de trois mois. Or, l’association rappelle que le « simlockage », technique qui consiste à bloquer le téléphone de l’utilisateur afin que ce dernier ne puisse l’utiliser sur un autre réseau, « devrait être interdit car totalement injustifié. Une proposition de loi a même été déposée cet été au Sénat pour mettre fin à cette bizarrerie en cas de réabonnement ».

De son côté, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) souligne dans un communiqué que « ces mesures constituent une première étape positive vers un renforcement de la protection du consommateur ». La mise en oeuvre de ces nouvelles dispositions est attendue pour le 1er mars 2011.
Source : http://www.boursier.com/vals/ALL/les-mesurettes-d-assouplissement-des-operateurs-telecoms-selon-ufc-que-choisir-eco-4388.htm

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PARIS : Free va installer 300 antennes-relais

leParisien.fr Date de parution: 22.09.2010

L’arrivée d’un 4e opérateur de téléphonie mobile se traduira par l’installation de centaines de relais supplémentaires sur les toits de la capitale. Les Verts s’y opposent.
 
Des centaines de nouvelles antennes-relais sur les toits de la capitale. C’est la conséquence de l’arrivée d’un quatrième opérateur dans le paysage de la téléphonie mobile. Après Orange, Bouygues et SFR, le fournisseur d’accès Internet Free s’est vu attribuer la licence l’autorisant à se lancer sur ce marché en pleine expansion. Ce nouvel acteur, qui installera son siège rue de la Ville-l’Evêque (VIlle) au début de l’année prochaine, a désormais jusqu’à janvier 2012 pour déployer son réseau.
 
Mais c’est sans compter sur les écologistes, bien décidés à relancer le débat sur les risques sanitaires de la téléphonie mobile. S’appuyant sur les craintes liées aux ondes électromagnétiques, les Verts, un syndicat d’employés municipaux de la Ville de Paris (Supap-FSU) ainsi que plusieurs associations (Priartem, Agir pour l’environnement et Robin des toits) contestent le projet de la mairie de Paris d’autoriser Free Mobile à installer des antennes-relais sur une cinquantaine de sites publics et sur 250 immeubles de la capitale.
 
Ramener le niveau d’exposition maximal à 0,6 V/m Le syndicat Supap-FSU et l’association Robin des toits ont indiqué hier que « la Ville de Paris avait renvoyé le débat sur la prolifération d’antennes-relais vers une conférence de citoyens appelée Ondes, santé et société lancée par le maire, Bertrand Delanoë. La suppression du wi-fi avait été préconisée dans les bâtiments municipaux et l’exposition du public aux champs électromagnétiques limitée à 0,6 Vlm. Cela devait déboucher sur une nouvelle charte entre la Ville et les opérateurs, dont l’élaboration est au point mort ».
 
Avant le prochain Conseil de Paris, le groupe des Verts propose un amendement à la convention avec la mairie de Paris pour engager Free Mobile et les trois autres opérateurs à ramener le niveau d’exposition maximal à 0,6 Vlm, étudier la possibilité d’implanter des mini antennes moins émissives et mutualiser les antennes existantes sur les sites de la Ville de Paris, en accord avec les autres opérateurs. Ce voeu, qui a été examiné dans toutes les mairies d’arrondissement, a été retoqué mardi dans le Ile, arrondissement dirigé par un élu vert …
 
De son côté, la mairie de Paris indique qu’elle n’a « aucune marge de manoeuvre. Free Mobile doit être traité dans les mêmes conditions que les trois autres ». Elle précise aussi qu’elle a obtenu que « Free évite de déployer des antennes-relais à proximité des crèches et des écoles », ainsi que « l’abaissement le plus important possible du seuil d’exposition des usagers ». Les débats au Conseil de Paris lundi et mardi s’annoncent houleux.
 
Christine Henry

Source :  http://dacsupap.over-blog.org/article-le-parisien-free-va-installer-300-antennes-relais-57534269.html

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