Les "antennes relais", cimetière de la crédibilité des académies
Ou comment les académies de médecine, des sciences et des technologies ruinent leur crédibilité en aidant les amis dans le besoin.
L’amiante et le mediator on montré la faillite de nos institutions sanitaires, l’académie de médecine n’a tiré aucune leçon de ses 90 ans de silence avec l’amiante, les experts en prévention de risques liés aux rayonnements n’ont rien vu venir sur le risque de sur-irradiation par les appareils de radiothérapie de 1987 à 2007 quasiment sous leur nez dans les hôpitaux.
Lorsqu’un opérateur en l’occurence Bouygues Télécom est condamné à démonter une antenne relais le 16 février 2009, l’académie de médecine se mobilise en à peine 15 jours pour prévenir le risque sanitaire du démontage d’une antenne relais comme l’a signalé le Canard Enchainé qui ne répond pas à cette question :
Quelle est la valeur scientifique de ce document ?
Le communiqué du 3 mars 2009 de l’académie de médecine sur son site
Pendant plus d’un an, on pouvait télécharger une version Word dénommée : Antennes[1].doc qui a semble-t-il disparu du site de l’académie de médecine ou à propriété on lisait que ce document a été corrigé par André Aurengo le 03/03/2009 a 21h05 , confortant ce qu’écrit le canard sur l’auteur présumé du communiqué. on ne trouve plus qu’une version datée du 4/03/09 au matin. Ce communiqué revendique son droit de faire pression sur la justice ignorante suite a la condamnation d’un opérateur, l’académie se devant de porter la bonne parole de la vraie science.
Les académies n’hésitent pas à réécrire la science pour les besoins de la cause comme nous allons le constater.
Ondes de choc dans votre intérieur
Publié le 21/02/2011 08:58 | Pierre Vincenot
Jean-Claude Hebrard relève les ondes générées par une box Internet alimentée par courant porteur de ligne./ Photo DDM, Frédéric Charmeux.
Aujourd’hui, l’association Antennes 31 va faire des relevés à l’avenue Jean-Rieux. Des habitants les ont sollicités pour mesurer les ondes générées par une antenne relais.
Jean-Claude Hebrard rentre dans l’appartement, son appareil à la main. Quand il approche la boule orange de la box Internet, le compteur s’affole. « On est à plus de 20 volts par mètres, c’est beaucoup, même pour le Wifi. » Après quelques minutes d’investigation, ce membre actif de l’association Antennes 31, trouve la raison de l’emballement du compteur : « Le boîtier de la télévision est relié à la box par le courant porteur de ligne ». Cette technologie émet un champ magnétique important. « C’est très nocif », conclut Jean-Claude. Quand la box est déconnectée, l’appareil n’indique plus que 0,03v par mètres. Beaucoup plus vivable.
Les antennes relais et le Wifi
Depuis plusieurs années, l’association fait des relevés de la puissance des ondes électromagnétiques chez des particuliers. Antennes 31 est notamment sollicitée lors de la pose d’antennes relais pour la téléphonie. Ses membres font des comparaisons avant et après l’installation. « On remarque en moyenne une exposition aux ondes multipliée par quatre après la pose », indique Jean-Claude Hebrard. Mais la téléphonie n’est pas la seule à générer « cette pollution électromagnétique ». Le Wifi, le Wimax, les téléphones sans fil émettent aussi. « Le problème c’est l’accumulation, comme du tabagisme passif », expliquent les membres de l’association. Ils militent auprès des élus pour que la limite ne dépasse pas plus de 0,6 volts par mètre.
Conseils utiles
Pour limiter l’exposition qui peut être nocive à long terme (voir encadré), les membres d’Antennes 31 distillent quelques conseils. « La première chose à faire, c’est de couper le Wifi, qui est souvent activé par défaut sur les box internet. » Les enfants absorbent beaucoup plus les rayonnements. Il vaut mieux éloigner les portables des petits. « Et il est impératif d’éteindre les téléphones en voiture » car ils fonctionnent à pleine puissance pour rechercher le réseau. Certaines personnes qui sont gênées par les ondes, installent même un système artisanal avec une couverture de survie branchée à la terre pour limiter leur exposition. Mais attention à ne pas créer une antenne géante dans l’appartement.
http://antennes31.over-blog.com
Rachel, hypersensible aux ondes
« Je veux sortir du four micro-ondes ». L’image résume bien le handicap de Rachel. Pour utiliser son ordinateur, la jeune femme se cache sous un tissu dont les fils sont doublés d’argent. Elle glisse sa main dans un sac qui protège sa peau des radiations. À 37 ans, cette écrivain toulousaine est électrosensible. Une maladie qui n’est pas reconnue en France pour le moment et qui est apparue petit à petit.
Rachel ne peut plus travailler et sa vie à Toulouse est devenue un enfer. Trop d’ondes autour d’elle. Pertes de mémoire, difficultés de concentration ou d’élocution, les électrosensibles souffrent tous des mêmes symptômes.
Hélène, Michèle Rachel et les autres électrosensibles n’ont qu’une envie : quitter la ville pour s’installer dans une zone blanche, sans antennes relais, ni téléphone portable ou Wifi.
Plus d’informations sur les électrosensibles : http://www.electrosensible.org
SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2011/02/21/1018897-Ondes-de-choc-dans-votre-interieur.html
Pesticides et abeilles L’insecticide Cruiser interdit
Belle victoire pour les abeilles et les apiculteurs devant le Conseil d’Etat. L’insecticide Cruiser n’aurait pas dû être mis sur le marché. Une nouvelle affaire d’homologation défectueuse de pesticides qui tombe bien mal, au moment du Salon de l’agriculture.
Le ministre de l’Agriculture du moment, Michel Barnier, a été bien mal inspiré en 2008 et 2009, quand il a suivi l’avis de l’Afssa1, l’Agence de sécurité sanitaire des aliments, et délivré des autorisations de mise sur le marché pour le Cruiser, un insecticide du groupe suisse Syngenta. Comme, auparavant, le Gaucho et le Régent, il était dans le collimateur des apiculteurs qui l’accusaient d’être neurotoxique pour les abeilles. C’était d’ailleurs logique : les molécules actives de ces trois produits appartiennent à la même famille d’insecticides systémiques. Plusieurs syndicats professionnels, dont l’Union nationale de l’apiculture française (UNAF) et la Confédération paysanne, avaient donc aussitôt engagé des recours. Le Conseil d’État leur a donné raison dans un arrêt sévère rendu ce 16 février.
Le Conseil d’État juge en effet que « la méthode d’évaluation du risque utilisée par l’Afssa pour donner son avis concernant la mise sur le marché du Cruiser n’est pas conforme à celle qu’exige la réglementation ». Ce n’est pas rien ! L’Afssa s’était notamment contentée de conclure à l’absence d’impact inacceptable du Cruiser sur le court terme, « faute de données disponibles sur les effets à long terme ». En violation flagrante des exigences de la réglementation.
« Une victoire amère, a aussitôt commenté Henri Clément, le président de l’Unaf : preuve est faite une nouvelle fois de la violation délibérée par le ministère de l’Agriculture des règles d’évaluation d’un insecticide dangereux pour l’environnement et très toxique pour les abeilles. » En plus, l’affaire continue. Car si le Cruiser est hors jeu, il reste le Cruiser 350, sorti par Syngenta courant 2010 et évalué avec des procédures tout aussi irrégulières par les autorités. Le Conseil d’État se prononcera ultérieurement. En attendant, les abeilles peuvent continuer à mourir. Il serait grand temps de faire le ménage dans les procédures d’homologation des pesticides à la française.
1. L’Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) n’existe plus en tant que telle : elle a fusionné avec l’Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail), en juillet 2010, pour créer l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail).
Élisabeth Chesnais
CEM et altération Numération Formule Sanguine
NEXT-UP
Les ondes artificielles et naturelles (Champs ÉlectroMagnétiques – CEM) véhiculent une quantité d’énergie par les quantums (la plus petite masse d’énergie en mouvement), c’est la notion centrale de la théorie des quantas, laquelle donnera naissance à la mécanique quantique. En fonction de la fréquence (longueur d’onde) une équation détermine la valeur de l’énergie véhiculée (dans un photon). [Plus avec Wikipedia]
*Demain la médecine sera quantique … et révolutionnera notre quotidien par le Dr Jean-Louis GARILLON] Cette énergie entre en interaction avec tout ce qui est vivant, notre corps inclus qui est totalement bioélectromagnétique (exemple d’analyse du potentiel d’action), notamment tous les échanges cellulaires immuables, les potentiels d’actions membranaires des cellules (animation), les récepteurs neurobiologiques cellulaires, bref toutes les transmissions des informations (les neurotransmetteurs) qui sont basées sur des courants endogènes entrent en interaction avec toutes les énergies des CEM exogènes des Hautes ou des Basses Fréquences dites artificielles. Notons que le champ magnétique naturel terrestre qui est une base essentielle à la vie, ne perturbe pas le vivant car il est continu et non alternatif, en conséquence il n’induit rien dans les corps conducteurs. .
D’autres phénomènes d’interactions délétères plus complexes se greffent à ces interactions, telle que la résonnance qui prend depuis quelques années une dimension majeure dans la génomique avec les travaux du Professeur Luc Montagnier et al dans l’interaction des signaux électromagnétiques du séquençage d’ADN. [Envoyé Spécial Interview Pr Henry Lai]
Altération Numération Formule Sanguine : une preuve irréfutable
Voir la suite sur le site de next-up
Les ondes dans le sang
La bataille des lucéens contre orange et réseau ferré de France
Source : http://www.next-up.org/Newsoftheworld/Alteration_Numeration_Formule_Sanguine.php#1
L’amiante, cette épidémie silencieuse
Mardi 15 Fév – 23:20 – Saint Claude
Des salariés d’Eternit victimes de l’amiante, au tribunal des prud’hommes d’Albi en septembre 2009./ Photo DDM, Jean-Marie Lamboley
Pour mieux renforcer la surveillance des maladies liées à l’amiante, la déclaration des mésothéliome (cancers de l’amiante) sont obligatoires en Aquitaine et Midi-Pyrénées depuis le 1er janvier.
Pas facile d’avoir une visibilité sur la réalité du scandale de l’amiante dans notre région. Même au niveau national, où les statistiques publiées de l’assurance maladie sont plus fines, on ne dénombreen 2008 « que » 387 décès au titre des maladies professionnelles reconnues dans le régime général de la sécurité sociale. Un chiffre qui de facto écarte le monde agricole, les fonctionnaires, les militaires, mais aussi les artisans et commerçants. En Midi-Pyrénées les derniers chiffres disponibles, ceux de 2009, font état de 40 personnes reconnues comme ayant contracté au cours de cette année-là une maladie professionnelle directement liée à l’amiante. Le nombre des décès parmi les malades n’est pas répertorié…
LE 2E POSTE DE DÉPENSE DE LA CRAM
Aquitaine et Midi-Pyrénées sont depuis le 1er janvier parmi les six régions (1) à participer à une « phase pilote » rendant obligatoire la déclaration des mésothéliomes, ces cancers touchant les poumons et directement liés à l’amiante. Car la réalité des chiffres va bien au-delà des statistiques de l’assurance maladie. Concernant le mésothéliome pleural malin, on a estimé à 1 090 le nombre de décès survenus sur l’année 2005, selon un document datant de 2009 de la Haute autorité de santé (HAS) et de l’Institut national du cancer (INCa). Pour 80 % d’entre eux, une exposition aux fibres d’amiante est retrouvée.
La déclaration obligatoire « vise à renforcer leur surveillance épidémiologique, à augmenter la reconnaissance des maladies professionnelles liées à l’amiante et à améliorer la connaissance des cas survenant en dehors d’une exposition professionnelle à l’amiante », note l’institut. Mais pour les associations de victimes de l’amiante, ce n’est certes pas la panacée.
Faute de recensement exhaustif, la mortalité due à ce cancer qui peut aussi toucher les revêtements de la cavité abdominale (péritoine) et plus rarement du cœur (péricarde), n’est pas bien établie.
Depuis sa création en 2002 en France, le Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (Fiva), financé par l’Etat et la branche accidents du travail de la Sécurité sociale, a versé près de 2,4 milliards d’euros à quelque 52 000 victimes. En 2009 les maladies professionnelles liées à l’amiante ne représentent que 3,8 % des maladies professionnelles gérées par la Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail (ex-CRAM) de Midi-Pyrénées. Et pourtant, leurs coûts, induits par des traitements lourds, des indemnisations ou des rentes à la hauteur du préjudice d’une vie, en font le deuxième poste de dépense de la Caisse régionale avec plus de 6 millions d’euros versés à la quarantaine de nos malades de l’amiante.
(1) Aquitaine, Auvergne, Ile-de-France (Val-de-Marne et Seine-Saint-Denis), Lorraine, Midi-Pyrénées, Provence-Alpes-Côte d’Azur (Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Var)
Tous, partout
De nombreuses professions ont été exposées à l’amiante, fibre minérale, cancérigène, utilisée comme isolant et anti-incendie : dans le bâtiment, la carrosserie industrielle, plombiers, charpentiers et électriciens, peintres, décorateurs, bijoutiers, cheminots, mécaniciens automobiles… Impossible de dresser une cartographie : dans notre région. L’usine Eternit d’Albi, les mines de Carmaux, mais aussi les usines Giat à Tarbes, la fonderie de Fumel ou encore la verrerie de Vianne en Lot-et-Garonne, font parties des sites ayant fait le plus de victimes. Mais les salariés de grandes entreprises comme EDF, la SNCF, ont eux aussi été touchés.
Le chiffre : 100 000
morts > D’ici 2025. C’est, selon l’Agence française sanitaire environnement et travail, le nombre possible de décès dus l’amiante d’ici 15 ans. Son caractère cancérigène est connu depuis les années 50 mais le premier décret réglementant son usage ne date que de 1977 et son interdiction de 1997…
« On se bat aujourd’hui pour que la réparation coûte plus cher que la prévention. » Jean-Marie Birbes, président de l’Addeva 81 (Association départementale des victimes de l’amiante)
« Dès qu’on tousse, on se met à gamberger »
S’ils sont si contents de se retrouver, ce vendredi-là, à Gaillac, c’est d’abord parce qu’avant d’être des victimes, c’était d’abord des collègues, des syndicalistes qui se sont battus ensemble contre le patron avant de se débattre avec la maladie. L’association qui les réunit c’est l’Addeva 81 (Association départementale des victimes de l’amiante du Tarn), dont le noyau dur est constitué par d’anciens ouvriés et salariés de l’usine Eternit de Terssac, qui, de 1971 à fin 1996 a fabriqué des plaques de fibrociment à base d’amiante. Parmi la petite dizaine de membres présents cet après-midi de janvier, âgés de 52 à 67 ans, tous sont atteints de pathologies dues à l’amiante : « Deux copains sur trois ont des plaques pleurales. Ici on en a tous. C’est plus ou moins douloureux, ça réduit la capacité pulmonaire. Surtout, ça fait gamberger ». Jean-Marc Garo explique : « À force de voir des copains partir en quelques semaines, emportés par des cancers foudroyants dans des souffrances atroces, maintenant, dès qu’on tousse, on ne peut pas s’empêcher de gamberger. » Son frère Jean-Pierre renchérit : « C’est en nous, ça ne nous quitte jamais. On n’y pense pas toute la journée, mais c’est là, ça trotte… Après chacun fait comme il peut pour se débrouiller avec. » Silence. « Jamais on n’avait pensé que c’était mortel », souffle Christian Gombert, 67 ans, entré en 1971 et dont le frère vient de mourir à 62 ans, en n’ayant travaillé que 4 ans chez Eternit. « Moi je n’avais pas voulu travailler aux mines de Carmaux, car mon père était mineur et je ne voulais pas m’y empoisonner. » Christian s’occupait de l’entretien des machines. Il soufflait la poussière d’amiante qui les recouvrait pour les réparer. Avant qu’elle ne retombe.Il en bouffait, littéralement, comme les autres, sans masque, ni protection. Il se rappelle que l’aération du réfectoire et du vestiaire donnait sur le stock amiante… « Le déclic, ça a été la mort de Raymond Cabrit, en 1993. Il avait 49 ans, il est mort en quelques semaines. À l’époque, on se battait contre les plans sociaux. C’était très difficile de comprendre qu’on risquait de mourir alors qu’on se battait pour garder nos emplois. » En 1996, l’Addeva 81 est créée. 15 ans plus tard, Jean-Marie Birbes en est toujours le président et l’asso continue de se battre aux côtés des familles. « Les indemnisations, c’est primordial, mais tout ça ne servira à rien s’il n’y a jamais le procès des responsables. Ceux qui savaient, depuis des dizaines d’années que l’amiante était cancérigène. Et qui ont préféré leurs profits à nos vies. Jamais ils ne se sont excusés, jamais ils n’ont reconnu leur faute. Il faut dire que le business de l’amiante continue dans d’autres pays… » Selon les chiffres de l’Addeva 81, 2000 salariés d’Eternit France ont contracté des maladies directement liées à l’amiante. 400 en sont morts. Dont 17 à Albi.
Georges Arnaudeau
Quatorze ans après l’interdiction de l’amiante, où en est-on ?
Georges Arnaudeau, membre du bureau de l’Association nationale des victimes de l’amiante.. On progresse, notamment en matière d’information, ou concernant le désamiantage de certains matériels ou bâtiments, mais il reste encore beaucoup à faire. Au niveau des malades, on a encore beaucoup de difficultés à faire reconnaître les pathologies comme étant des maladies professionnelles.
Que peut apporter la déclaration obligatoire du cancer de l’amiante ?
Une meilleure connaissance de l’ampleur du phénomène puisqu’on estime que 20 % de ces cancers ne sont pas déclarés. Mais il faudrait surtout mettre maintenant l’accent sur la prévention et le suivi professionnel et post-professionnel des salariés exposés. Cette déclaration obligatoire peut, peut-être, nous aider à faire progresser la loi. Aujourd’hui seule la radio est obligatoire. Pour que le dépistage soit efficace, il faudra rendre obligatoire le scanner.
Espérez-vous toujours un procès pénal ?
Oui, c’est notre combat depuis 1995 et les premières plaintes. La France doit aux victimes un grand procès de l’amiante. Les dossiers sont à l’instruction au pôle santé, à Paris.
Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/02/15/1014464-L-amiante-cette-epidemie-silencieuse.html
Cachez cette antenne-relais que je ne saurais voir !
Le groupe Alcatel-Lucent vient de mettre au point des antennes-relais si réduites qu’elles sont invisibles dans le paysage. Cette technique baptisée « lightRadio » fait tenir dans deux cubes de 5 centimètres de côté, l’antenne et son amplificateur et le module de traitement du signal.
Une technique qui permet une exploitation plus écologique
Alcatel-Lucent annonce que la consommation énergétique de ces nouvelles stations sera bien moindre en raison de leur taille extrêmement réduite. Elles pourront être alimentées à l’énergie solaire ou éolienne. Habillé ainsi d’un beau costume vert, Alcatel-Lucent s’affranchit de ne pas communiquer sur la puissance des ondes électromagnétiques émises par ces nouvelles antennes qui sera logiquement égale à celles des modèles plus anciens.
Les murs ont des antennes-relais
De part leur volume réduit, ces antennes pourront être fixées sur du mobilier urbain ( réverbères, panneaux publicitaires, façade d’immeubles…). Dissimulées ainsi dans le paysage, les habitants ne les remarqueront pas et ne s’émouvront donc pas de leur implantation sur tel ou tel site sensible comme les établissements scolaires ou les parcs.
Un réseau à surveiller
Coup double donc pour les opérateurs qui en plus des économies d’argent réalisées grâce à ce saut technologique sexposeront moins à des manifestations ou des pétitions demandant le retrait de ces implantations qui sont loin d’être sans conséquence sur le plan sanitaire. Plus que jamais, il faut donc se tenir informé et rester vigilant. Pour ce faire, il existe deux sites de référence. Le premier est celui de l’association ’Robin des toits’ qui informe sur le danger des technologies « mobile » (téléphone portable, antenne-relais, Wi-Fi, Wimax, Bluetooth, sans fil DECT …). Le second est celui de l’Agence Nationale des Fréquences et permet d’obtenir une cartographie précise de ces antennes-relais sur tout le territoire français.
Source : http://www.lepost.fr/article/2011/02/09/2400633_cachez-cette-antenne-relais-que-je-ne-saurais-voir.html
Dioxyde de titane Une bombe à retardement ?
06 février 2011
Le dioxyde de titane, un pigment entrant dans la composition de nombreux produits d’usage courant, comme les crèmes solaires ou les dentifrices, aurait les mêmes effets toxiques que l’amiante.
« Avec le dioxyde de titane, on se retrouve dans la même situation qu’avec l’amiante il y a 40 ans », affirme le professeur Jürg Tschopp, prix Louis-Jeantet de médecine 2008, qui a piloté une étude franco-suisse sur les effets toxiques de ce nanomatériau. Le potentiel inflammatoire du dioxyde de titane était déjà connu, mais ses mécanismes d’action n’avaient pas été clairement élucidés jusqu’ici. C’est aujourd’hui chose faite grâce aux travaux effectués conjointement par les chercheurs du département de biochimie de l’université de Lausanne (UNIL) et de l’université d’Orléans. Les tests in vivo et in vitro sur des souris, et in vitro sur des cellules humaines, montrent que le dioxyde de titane, sous forme nanométrique (particules de dimensions un million de fois plus petites qu’un cheveu), a une activité pro-inflammatoire sur les poumons et le péritoine. D’où un possible effet cancérigène. Tout comme l’amiante et la silice, deux irritants environnementaux bien connus.
Un constat d’autant plus alarmant que le dioxyde de titane entre dans la composition de nombreux produits de la vie quotidienne. Utilisé principalement comme pigment et comme opacifiant, il se retrouve aussi bien dans les crèmes solaires, les dentifrices ou les confiseries que dans les peintures et les médicaments.
L’organisme ne parvient pas à s’en débarrasser
Le nanomatériau peut être absorbé par voie digestive, cutanée ou respiratoire. Aujourd’hui, on manque encore de données sur l’absorption de dioxyde de titane via l’alimentation ou la peau. Si le risque de pénétration n’est pas exclu à la surface d’une peau lésée (brûlures ou peau atopique), l’ingestion par voie respiratoire est bien plus préoccupante, en particulier pour le personnel des industries nanotechnologiques.
Le problème, c’est que l’évaluation réelle des risques se fera sur le long terme. « Aujourd’hui, on constate que les particules s’accumulent dans l’organisme qui ne parvient pas à s’en débarrasser. En l’état actuel des recherches, on peut seulement prédire qu’il y a là un potentiel pour produire une inflammatoire chronique », précise le Pr Tschopp.
En attendant, plus de deux millions de tonnes de dioxyde de titane nanométriques sont produites chaque année dans le monde, un chiffre qui a doublé en moins de 10 ans. Pour de nombreux produits, la valeur ajoutée du dioxyde de titane est des plus discutables. Ainsi, le nano-TiO2 incorporé aux pâtes dentifrices leur confère une blancheur sans effet sur leur pouvoir nettoyant, mais synonyme d’efficacité dans l’esprit des consommateurs. « Nos données suggèrent que le nano-TiO2 devrait être utilisé avec une plus grande prudence qu’il ne l’est actuellement », soulignent les auteurs de l’étude. « De meilleures précautions devraient être prises », pour limiter son ingestion, dans l’industrie comme dans la vie quotidienne. « Il a fallu presque 100 ans et d’innombrables décès avant que l’amiante soit bannie », rappellent les chercheurs.
Florence Humbert