Le pylône de Bonhoure vit ses dernières semaines

   PUBLIÉ LE 19/05/2011 08:54 | B. DV

Le pylône est implanté sur la colline de Bonhoure depuis 1986/. Photo DDM Archives

Le pylône est implanté sur la colline de Bonhoure depuis 1986/. Photo DDM Archives

Le 9 novembre, c’en sera définitivement fini des émissions TV depuis le pylône de Bonhoure. Il sera remplacé par un autre relais, situé à proximité de la colline de Bonhoure. Pour les douze radios qui émettent depuis le pylône, TDF et la mairie de Toulouse cherchent une solution.

La rentrée de septembre verra le commencement de la fin d’une certaine exception toulousaine. Celle du pylône de Bonhoure et de sa réputation sulfureuse de « cas extrême d’émission de radiodiffusion en milieu urbain » décrit en 2005 dans un rapport officiel de l’Agence Nationale des Fréquences (ANF). Obligé d’entreprendre des travaux de modernisation de ses équipements en raison du passage au numérique de la région Midi-Pyrénées prévu pour le 9 novembre, et poussé dehors par la chambre d’appel du tribunal administratif de Bordeaux qui a reconnu en mars 2010 au Capitole le droit de ne pas renouveler le contrat d’utilisation de la colline concédé à Télédiffusion de France, TDF a choisi de quitter les lieux.

« Plusieurs sites sont encore à l’étude mais nous avons proposé la création d’un site alternatif à Bonhoure. Le basculement se fera avant le 9 novembre », précise Éric Famy, directeur de TDF pour le sud-Ouest. Sur la localisation de ce nouvel émetteur, le patron de TDF se contente d’expliquer « qu’il ne se situe pas très loin de l’actuel pylône de Bonhoure. »

Exit donc les projets d’implantation d’une nouvelle antenne relais dans une commune de la périphérie de Toulouse. Mais la fin des émissions TV depuis la colline de Bonhoure ne signe pas de fait l’arrêt de mort immédiat du pylône, « car des discussions sont toujours en cours avec le Capitole pour trouver une solution de repli pour les douze radios qui émettent depuis Bonhoure », poursuit Éric Famy. Aucun calendrier d’arrêt des émissions radio n’est pour l’instant établi. Mais selon toute vraisemblance, comme pour la télévision, TDF et le Capitole s’orientent vers « une logique de répartition des fréquences radio sur plusieurs sites. »

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/05/19/1085352-le-pylone-de-bonhoure-vit-ses-dernieres-semaines.html

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Conflits d’intérêts au cœur de la téléphonie sans fil

MEDIAPART   19 Mai 2011 Par Les invités de Mediapart

Alors que les risques sanitaires liés au téléphone portable sont désormais scientifiquement avérés, Étienne Cendrier, porte-parole de l’association Robins des toits, détaille les nombreux conflits d’intérêts qui minent le secteur au détriment de la santé publique.

L’affaire du Médiator a malheureusement rappelé que la décision publique pouvait être détournée et «captée» par des intérêts privés. Les technologies sans fil présentent le même tableau. En effet, les dangers engendrés par ces technologies sont désormais bien établis. Le rapport BioInitive de 2007 présente une synthèse complète des travaux en ce sens. L’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (AFSSET) a elle-même reconnu, dans son rapport de 2009, que des travaux scientifiques à la méthodologie incontestable aboutissaient à la conclusion d’effets néfastes. Enfin, l’étude Interphone parue en 2010 (ouvrir en pdf), montrant une augmentation des cancers du cerveau de 40% chez les «gros utilisateurs» du téléphone mobile, précisément du côté où le téléphone est utilisé, les «gros utilisateurs» étant ceux qui téléphonent… une demi-heure par jour!

Pourquoi a-t-on laissé une technologie dangereuse pour la santé se répandre aussi rapidement sans aucune restriction? La réponse réside d’abord, comme souvent, dans les intérêts financiers. L’Etat n’est pas neutre dans l’affaire, il vend les licences aux opérateurs. La quatrième licence de téléphonie mobile a été vendue pour 206 millions d’euros.

Elle réside ensuite dans les circulations de personnes entre les opérateurs et la sphère de décision publique. Il ne s’agit pas de mettre en doute la probité personnelle de tel ou telle, mais de montrer une stratégie voulue des opérateurs, tendant à l’exercice d’une influence sur la décision publique, par le recrutement d’anciens collaborateurs des décideurs publics. Opérateurs et décideurs publics sont ainsi du même «monde», un «entre-soi» au sein duquel on ne va pas se faire de mauvaises façons.

Le même mécanisme existe au sein du monde médical; l’activisme du professeur Aurengo sur le thème de l’innocuité des ondes pour la santé n’aura échappé à personne. Peu de gens savent peut-être, en revanche, que ce membre de l’Académie de médecine, qui a inspiré les communiqués rassurants de celle-ci, a longtemps été membres du conseil scientifique de Bouygues et de l’Association française des opérateurs mobiles, ainsi que du conseil d’administration d’EDF. La fondation Santé et radio-fréquences, censée étudier les liens entre les ondes et la santé, est financée pour une part significative par les opérateurs, lesquels disposent de sièges au conseil d’administration. Or, le conseil peut, à sa guise, infléchir ou supprimer un programme de recherche. Il n’y a rien d’étonnant, dès lors, à ce que rien de significatif ne soit jamais sorti de cette fondation.

De façon tout à fait éclairante, les seules «brêches» dans le dispositif visant à étouffer la mise en évidence des effets délétères des ondes pour la santé, sont venues de la magistrature, puisque de nombreux jugements, confirmés en appel, ont reconnu le risque et ordonné en conséquence le démontage d’antennes, ou interdit leur installation. Or, les opérateurs n’ont pu prendre pied dans la justice, protégée par des statuts rigoureux.

Mais s’il y a tromperie en France, dira-t-on, les faits devraient être mis en évidence à l’échelon international… sauf que le même mécanisme y est à l’œuvre. Ainsi, Mike Repacholi, coordonateur à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) du projet international pour l’étude des champs électro-magnétique, lequel aboutit à des conclusions rassurantes, n’a cessé d’être, à titre personnel, consultant rémunéré par les industries de l’électricité et de la téléphonie mobile.

Le Parlement européen s’est ému, dans sa résolution du 4 septembre 2008, de la montée en puissance des pathologies environnementales, parmi lesquelles l’électrosensibilité. Il a également constaté, dans la même résolution, que les limites d’exposition aux champs électro-magnétiques fixées pour le public sont obsolètes du fait de leur absence de révision depuis 1999. Il a réitéré l’expression de cette préoccupation le 2 avril 2009, soulignant que les compagnies d’assurance excluent le risque sanitaire associé aux ondes, de leurs polices d’assurance. Malheureusement, ces appels à la vigilance n’ont pas trouvé d’écho.

Mais s’il y a scandale, ne peut-on pas compter sur les médias pour les dénoncer? Pas davantage, car là aussi les opérateurs sont très présents, aussi bien auprès des chaînes de télévision dont ils possèdent une partie du capital, que de la presse écrite à qui ils achètent d’énormes espaces publicitaires.

De ce fait, des passages entiers du rapport remis par l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) sur le Médiator, pourraient s’appliquer au sujet de la téléphonie mobile: notamment quand l’inspection dénonce «un principe de précaution fonctionnant à rebours». Ainsi, on demande vaguement d’autres études, ce qui permet de gagner plusieurs années pendant lesquelles des millions de forfaits sont vendus.

Théorie du complot? Non. La théorie du complot suppose l’existence de négociations secrètes, d’accords cachés, peut-être réels, mais impossibles à prouver ainsi, d’ailleurs, qu’à réfuter formellement. Ici, les faits, les chiffres, les nominations sont sur la table: tout est public, le conflit d’intérêt est objectif.

Marchands de peur? Non. Lanceurs d’alerte.


Source : http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/190511/conflits-dinterets-au-coeur-de-la-telephonie-sa

Voir aussi

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Pourquoi le débat a été annulé sur France 3, le 18 mai 2011 à 20h35 : Documentaire "Les mauvaises ondes"

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Jean-Marie DANJOU, Directeur Général Délégué au Collège Mobile (anciennement AFOM), écrit le 12/05/2011 à Monsieur Samuel Etienne, présentateur de l’émission « Hors Série », pour annoncer qu’il envisage de ne pas débattre à l’issue de la diffusion du documentaire et met en cause directement Etienne CENDRIER de Robin des Toits :

Lire la suite sur le site de Robin des Toits

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France 3 : pourquoi Hors série a été privée de débat

18/05/2011 – 18:40

L’émission qui aborde ce mercredi 18 mai un sujet hautement sensible – les dangers des téléphones portables et des antennes relais – ne sera pas suivie de son habituel débat. Son présentateur Samuel Etienne s’explique.
Le débat qui devait suivre la diffusion du documentaire Mauvaises Ondes, dans le cadre de l’émission Hors série de France 3, a dû être annulé, en raison d’un préavis de grève qui n’a pris fin qu’hier soir. Certaines rumeurs couraient sur l’existence de pressions. Le caractère délicat du sujet abordé (les dangers des ondes émises par les antennes relais et des portables) a effectivement poussé les opérateurs de téléphonie mobile à tenter d’empêcher la tenue des discussions. Mais ce n’est apparemment pas la raison de l’annulation de la seconde partie de Hors série.

Contacté par nos soins, le présentateur Samuel Etienne s’explique : « Il est vrai que certains avaient envie que ce débat n’ait pas lieu. Mais s’il est annulé, c’est pour des raisons techniques. Le préavis de grève a été levé trop tard hier soir pour que l’on puisse caler une équipe de réalisation et monter un décor. J’étais furieux parce que l’équipe avait fourni un gros travail pour ce débat. »

Réussir à rameuter quatre participants n’a effectivement pas été une partie de plaisir. Les représentants des opérateurs de téléphonie mobile ont refusé de venir et ont fait le maximum pour dissuader la chaîne d’organiser la discussion. Samuel Etienne lui-même fait état « de nombreuses lettres » reçues par France 3 pour empêcher la tenue du débat. C’est finalement un mouvement social qui en aura eu raison. Dommage.
 Pierre Morel

Source :    http://www.tele-2-semaines.fr/contenu_editorial/pages/echos-tv/8561-france-3-pourquoi-hors-serie-a-ete-privee-de-debat


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France 3, documentaire "Mauvaises ondes" : débat annulé !

PRIARTEM-copie-1.jpg   18 mai 2011 – par Priartem – Thème : Information scientifique

Communique de presse du 18 mai 2011

« Mauvaises ondes » : où se situe la mauvaise foi ?

 

Mercredi 18 mai, France 3 diffuse en prime time un documentaire de 90 minutes de Sophie le Gall intitulé « Mauvaises ondes ». Un documentaire aussi long et diffusé à une heure de grande écoute est suffisamment rare, dans notre dossier « téléphonie mobile et santé » pour constituer un évènement. Si l’on ajoute à cela les articles de presse qui annoncent le film, il semble vraiment que ce documentaire marque une étape importante dans la diffusion publique de notre combat pour une juste prise en compte de l’état actuel des connaissances scientifiques dans les politiques de santé publique.

Le documentaire devait être suivi d’un débat qui serait aujourd’hui annulé. Priartem devait être représentée à ce débat par sa présidente, Janine le Calvez. L’association Priartem a été informée des difficultés que rencontrait la chaine pour constituer son plateau. Les premiers à se désister furent les représentants des autorités en charge de la santé et, au premier chef, les responsables de la DGS ( Direction Générale de la Santé). Puis ce fut au tour des opérateurs et de leurs acolytes de choisir la politique de la chaise vide en justifiant leur capitulation par une attaque en règle contre un objet qu’ils n’ont pas encore vu mais auquel ils attribuent déjà tous les défauts : « capture de l’audimat avec des messages alarmistes », émission qui veut « donner le frisson aux amateurs de sensations et de complots », « véritable imposture »…. Chacun appréciera la violence des attaques.

Ces défections successives ont mis en cause la tenue du débat, la chaîne exigeant un débat contradictoire. Pour les opérateurs, la politique de la chaise vide se transforme ainsi purement et simplement en une nouvelle forme de censure, censure par le vide. On ne veut pas que soient évoquées des questions de santé publique sérieuse, et bien il suffit de ne pas venir et l’on prive les autres acteurs du dossier de la parole.

Ceci est inacceptable et nous demandons aux chaînes non seulement de maintenir les débats même si certains des acteurs n’ont pas le courage de venir défendre publiquement et dans un cadre contradictoire leurs positions mais également de rappeler les défections et leur motif.


PDF - 57 ko
Lettre ouverte d’A. Aurango et A. Perrin adressée à la presse

 

source : http://www.priartem.fr/France-3-documentaire-Mauvaises.html

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«Mauvaises Ondes», le documentaire qui accable l’industrie de téléphonie mobile

20minutes.jpg   Créé le 17/05/2011 à 18h15 — Mis à jour le 17/05/2011 à 18h20

*Mauvaises ondes, réalisé par Sophie Le Gall, mercredi 18 mai à 20h35 sur France 3.

L’émission sera rediffusée samedi 21 mai à 2h25.

Voir la vidéo sur France 3

 Antennes relais, wifi, téléphones mobiles… Ils peuplent notre quotidien et sont l’objet de nombreuses inquiétudes. France 3 diffuse mercredi soir Mauvaises Ondes*, un documentaire de 90 minutes qui montre comment l’industrie du téléphone mobile s’est imposée face aux scientifiques.

«J’ai voulu comprendre le fonctionnement de la recherche sur cette question», explique Sophie Le Gall, la réalisatrice. Une partie des études qui démontrent un danger potentiel. A l’aide d’expériences sur des rats, elles prouvent que les ondes peuvent favoriser le développement des tumeurs cancéreuses ou endommager les neurones. Mais elles n’ont jamais abouti, voyant leurs crédits coupés ou leur publication mise en péril.

D’autres chercheurs assurent qu’il n’y a aucun risque pour la santé certifié à ce jour. Mais leurs liens avec les opérateurs comme SFR, Orange ou Bouygues rendent leurs conclusions douteuses. Problème: ces mêmes experts sont missionnés par l’Etat pour édicter les normes à respecter. «Des normes pour protéger l’industrie plutôt que la santé publique», conclut le documentaire.

Les opérateurs n’ont pas voulu témoigner

Pour réaliser ces 90 minutes, Sophie Le Gall a enquêté six mois. Elle a retrouvé la trace de familles ayant vécu à proximité d’antennes relais, et dont les enfants sont tombés malades. Elle a aussi fait témoigner de nombreux chercheurs. «C’était un travail de longue haleine pour les convaincre. Certains n’ont pas voulu parler à visage découvert, par peur des représailles.»

Les seuls absents sont les principaux concernés, les opérateurs. «Ce qu’ils craignent le plus, c’est la médiatisation de cette question.» Non seulement ils refusent de répondre, mais ils imposent le silence aux autres. Certains scientifiques se plaignent de menaces de mort, des parents d’enfants malades expliquent qu’on a essayé d’acheter leur silence… La journaliste assure n’avoir de son côté subi aucune pression. «Mais je n’imagine pas mon documentaire diffusé ailleurs que sur une chaine du service public.»

*Mauvaises ondes, réalisé par Sophie Le Gall, mercredi 18 mai à 20h35 sur France 3.

 Yona Helaoua

Source : http://www.20minutes.fr/article/725588/mauvaises-ondes-documentaire-accable-lindustrie-telephonie-mobile

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Le comité russe de radioprotection lance une alerte sur les effets des champs électromagnétiques sur la santé des enfants et des adolescents

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15 mai 2011 – par AutrePriartem – Thème : La gestion des risques

  par  PRIARTEM-copie-1.jpg

Electromagnetic Fields from Mobile Phones : Health Effect on Children and Teenagers, RNCNIRP 2011

RESOLUTION OF RUSSIAN NATIONAL COMMITTEE ON NONIONIZING RADIATION PROTECTION

Professor Yury GRIGORIEV, Professor Valentina NIKITINA, Dr Oleg GRIGORIEV May 14, 2011

 Résolution approuvée en mars 2011 par le comité (RNCNIRP)

La résolution constate la très large diffusion des portables au sein de la population – fin 2010, il y avait 219,3 millions de cartes Sim enregistrées en Russie soit un taux de pénétration de 150%. Selon les statistiques officielles, il y avait, toujours fin 2010, 15 millions d’enfants et d’adolescents (population comprise entre 5 et 19 ans) utilisateurs de portables. La prévention contre les risques liés à l’exposition aux ondes de la téléphonie mobile au sein des populations infantiles et juvéniles constitue donc un enjeu économique et social important.

Dès 2008, le comité avait mis en évidence l’existence de possibles effets de réduction sur les capacités intellectuelles et cognitives et parallèlement d’augmentation des risques d’apparition d’épilepsie ou de pathologies neuro-dégénératives. En 2010, de nombreux travaux menés tant en Russie qu’à l’étranger montrent des effets sur le système immunitaire.

Or, les statistiques nationales russes montrent une croissance significatives des pathologies décrites par le comité comme pouvant résulter de l’exposition aux ondes de la téléphonie mobile. Depuis 2000, les troubles du système nerveux central chez les adolescents de 15 à 17 ans ont cru de 85%, les syndromes épileptiques de 36%, les cas identifié de « retard mental » de 11% et le nombre de problèmes au niveau de la formule sanguine ou du système immunitaire de 82%.

Ces éléments statistiques, incitent le comité à considérer comme une priorité la conduite d’une étude scientifique pour déterminer quelle est la part de la téléphonie mobile dans l’accroissement de ces pathologies.

Dès maintenant, sur la base d’un certain nombre de résultats de recherche, le comité formule 10 principes qui doivent servir de base à une prise de mesures de précaution supplémentaires

Les 10 principes :

- 1.Pour la première fois dans l’évolution de l’humanité, le cerveau est exposé quotidiennement aux radiofréquences à toutes les étapes de son développement ;
- 2. L’absorption par le cerveau des enfants des ondes électromagnétiques est plus importante que celle des cerveaux d’adultes ; des plages plus importantes du cerveau, susceptibles de concerner le développement intellectuel se trouvent exposées ; 
- 3. Le cerveau des enfants est en développement et ses fonctions intellectuelles en formation et est donc plus vulnérable face aux risques environnementaux. 
- 4. Le téléphone portable est une source d’exposition aux ondes électromagnétiques susceptible d’avoir des effets sur la santé. Cette exposition n’est pas contrôlée. La durée, le moment et la fréquence d’utilisation ne sont pas limités. Le téléphone mobile constitue une source incontrôlée d’exposition nocive ; 
- 5. Un enfant est incapable de reconnaître le téléphone portable comme une source d’exposition nocive ; 
- 6. Les normes réglementaires ont été établies avant la diffusion massive des téléphones portables et ne tiennent pas compte des effets liés à une exposition quotidienne du cerveau humain à proximité de l’antenne du portable. Aujourd’hui, on ne dispose pas d’études sur les effets à long terme d’une exposition chroniques du cerveau humain et tout particulièrement de celui des enfants et des adolescents aux OEM. 
- 7. La norme sanitaire recommande de limiter l’usage du portable par les enfants et les adolescents mais cette recommandation n’est pas vraiment connue des utilisateurs de portables. 
- 8. Les recommandations internationales sont obsolètes et ne correspondent pas aux conditions actuelles d’usage du portable ; 
- 9. La valeur limite du DAS fixée à2 W/kg ne peut pas être considérée comme suffisamment fondée scientifiquement et ne présente pas de garantie concernant la santé des enfants et des adolescents ; 
- 10. Les modifications dans l’environnement électromagnétique généré par le développement des technologies modernes de télécommunications mobiles constituent un facteur d’évolution qui requiert une adaptation des enfants et des adolescents à un facteur environnemental nocif.

Les mesures prioritaires à prendre pour la protection des enfants et des adolescents

- I. Il est recommandé que l’information sur le fait que le téléphone mobile est une source d’exposition aux radiofréquences doit être clairement indiqué sur le téléphone portable lui-même ; 
- II. Il est recommandé que le « guide des utilisateurs » mentionnes qu’un téléphone mobile est une source d’exposition nocive. L’usage d’un mobile par un enfant ou un adolescent de moins de18 ans est déconseillé par la « Sanitary Rule San PiN » et l’usage du mobile requiert l’adoption de mesures de précaution afin de prévenir des risques. L’usage du portable par les femmes enceintes est également déconseillé afin de protéger le fœtus. 
- III. Le meilleur moyen de réduire l’exposition aux RF EMF est d’éloigner le portable de la tête durant l’appel ce que permet l’usage du kit « mains libres ». Abréger la durée des communications est également un moyen de réduire l’exposition. 
- IV. Le comité considère qu’il est raisonnable de développer des téléphones mobiles susceptibles de réduire les expositions (avec kit « mains libres », incluant des fonctions de limitation, telles que la limitation des appels quotidiens, la possibilité de réduire la durée des communications…) 
- V. Il est recommandé d’inclure des cours sur l’usage des mobiles et l’exposition qui en découle aux RF EMF dans les programmes scolaires. 
- VI. Il est raisonnable de fixer des limites à l’usage des télécommunications mobiles par les enfants et les adolescents incluant l’interdiction de tout type de publicité à destination des enfants. 
- VII. Le comité est prêt à aider les medias qui veulent favoriser les prises de conscience et assurer des activités éducatives dans le domaine des RF EMF et, en particulier, à transmettre l’information concernant les recherches les plus récentes sur l’impact des EMF sur la santé humaine et les mesures pour contourner l’impact négatif de cet agent physique. 
- VIII. Les meilleurs critères de protection de la santé des enfants et des adolescents doivent être appliqués à très court terme. 
- IX. Le développement d’un programme national d’études des possibles effets de l’exposition chronique à ces ondes sur le développement cérébral est totalement nécessaire.

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International EMF Alliance

Alex Swinkels, Netherlands, Board Member

Mail : info@iemfa.org / Web : www.iemfa.org

Source :  http://www.priartem.fr/RESOLUTION-2011-from-the-Russian.html

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Le danger potentiel des champs électromagnétiques et leur effet sur l’environnement – Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe – 06/05/2011

Le danger potentiel des champs électromagnétiques et leur effet sur l'environnement - Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe - 06/05/2011  avec  robin-copie-10.jpg

Le conseil de l’Europe évoque la possibilité de réduire à moyen terme l’émission de champs électromagnétiques micro-ondes (type téléphonie mobile) à 0,2V/m et d’aménager des zones blanches sans ondes et de réduire les intensités à 0,6V/m. Document en PJ visible sur le site du Conseil de l’Europe :

http://assembly.coe.int/Documents/WorkingDocs/Doc11/EDOC12608.pdf

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